Sujet: let's be mermaids again — madeline Lun 22 Mai 2017 - 21:30
If I was the sun, I'd look for shade If I was a bed, I would stay unmade If I was a river I'd run uphill
Allongée sur ton lit, les jambes étendues sur le matelas moelleux et le dos posé contre le mur de bois du bungalow, tu étais détendue devant ton ordinateur portable en train de suivre un peu la ChatBox comme à ton habitude en sirotant une tasse de thé vert. Posant ton récipient sur la table de nuit située à proximité, tu avais remarqué que ta chère et tendre Madeline était connectée. Ton visage s'était fendu en un sourire malicieux en le remarquant : tu allais pouvoir taquiner ta chère et tendre Madeline, comme à ton habitude. Oh, non pas que tu la méprisais, non ! Tu ne détestes pas la jeune et jolie rousse comme la majorité du pensionnat ; au contraire, cette fille t'amuse tellement avec sa personnalité susceptible et ses manières de princesse que tu peux dire sans mentir que tu l'apprécies. C'est justement cela qui rend votre relation si drôle à tes yeux. Elle s'était mise à écrire sur la ChatBox en mentionnant que la perte de son pouvoir l'avait démoralisée, et avait proposé de se changer les idées d'une manière ou d'une autre.
Un après-midi à la piscine. C'est ce qu'avait proposé Madeline.
Ainsi, un beau samedi ensoleillé, tu te rends au lieu du rendez-vous, devant l'immense bâtiment abritant les bassins, marchant les yeux levés au ciel. Tu es vêtue d'un top vietnamien de soie blanche à manches longues, décoré de quelques ornements orientaux de couleur blanche aussi, mais brillants, ainsi que d'un pantalon foncés moulant Tu as emporté avec toi un sac élégant que tu tiens à deux mains devant toi, afin de ranger ton linge et tes affaires de toilette. Tes longs cheveux noirs virevoltent et suivent le rythme de la brise qui souffle tout doucement, tandis que tu admires le ciel bleuté d'un air pensif.
“Se changer les idées, hein ?” Tu gardes le sourire comme d'habitude, Aisha, mais en réalité Madeline n'a pas tort ; cela fait quelques jours que la magie semble avoir disparu de la surface de l'île, et quelques jours que tu n'es plus capable d'invoquer le renard légendaire qui sommeille en toi. Tu ne pensais pas que ce problème te gênerait beaucoup, néanmoins, plus les jours passent et plus des pensées inquiétantes occupent ton esprit. À l'aide de ton pouvoir, tu avais atteint un équilibre entre les effets secondaires, les exercices physiques et ton traitement médical ; mais son absence déstabilise un peu tes repères, Aisha, il chamboule tes calculs, et tu crains de commettre des erreurs de dosage qui se répercuteront par la suite. Mais si ce n'est que ça... Ces derniers jours, tu as commencé à une autre question.
“Et si mon pouvoir ne revenait pas, devrais-je quitter Prismver ?” Les années s'étaient écoulées, et tu n'as jamais supposé une seule fois que tu devrais quitter ce petit coin de paradis plus tôt que prévu. Ton arrivée ici n'était le fruit que d'un miracle, d'un miracle comme il n'en arrive à presque personne. Mais à présent que ce miracle t'a quittée, ta présence en ces lieux n'a plus aucun sens. Devras-tu partir avant la fin de tes études, retourner au Maroc en compagnie de ta famille ? Devras-tu laisser derrière toi ton nouveau foyer pour retrouver cette ambiance de survie ? Tu soupires longuement, te demandant que sont devenus ton frère et ta soeur, s'ils vont bien. Tu te demandes si tu vas être forcés de les revoir d'ici peu de temps. Ah... Que va-t-il se passer ?...
La vue d'une silhouette féminine devant la piscine apaise tes pensées et te sort de tes réflexions. Tu baisses le regard pour apercevoir une chevelure rousse familière, et doucement tu lui adresses un sourire chaleureux.
— Madeline ~! Je suis contente de te voir, et surtout sous ta véritable apparence - il me semble bien que c'est la première fois que je peux te voir ainsi. Cela fait plaisir à voir. commences-tu en guise de salutation.
En réalité, ce n'est même pas une provocation, seulement une affirmation un peu trop spontanée et sincère. Tu ne l'as jamais vue sans les effets de sa modification esthétique. Sans ces quelques traits trop parfaits, ces formes trop bien marquées et cette hauteur idéale. Et tu n'as jamais réellement compris cet intérêt et cette préoccupation pour la beauté. Tu peux comprendre que l'on aime se sentir jolie, mais justifie-t-il ce perfectionnisme du moindre détail ? Les seules touches de maquillage que tu ajoutes de temps à autres ne se résument qu'à un trait d'eye-liner, et encore. De ce fait, tu peines à comprendre tout ces artifices dans lesquelles elle se complaît et se cache. Oh, mais Aisha, n'oublie pas que tu n'as tant ton mot à dire, ayant pour habitude de maintenir une belle queue de renarde ainsi que des oreilles au-dessus de ton crâne. Ces petits accessoires qui te plaisent tant...
Ah... oui, ton don te manque.
D'un signe dynamique et motivé, tu l'invites à t'accompagner jusqu'aux vestiaires, où tu prends le réflexe de réserver un casier pour les affaires. Tu commences par déposer ton linge, en emportant avec toi ton long linge blanc muni de quelques cerisiers roses, harmonieux et élégants. Tu te retournes ainsi vers ton interlocutrice.
— Héhé ~ Ne pense pas que j'ai oublié ce que tu as mentionné en début de semaine sur la ChatBox. Je serais curieuse de voir ce que tu aurais à me proposer, de ce fait. dis-tu en ne la quittant pas du regard.
HRP : Ceci est un repost Date : Octobre
Pseudo du joueur : Ùine Autre(s) compte(s) ? : Malice D. Rammstein & A. Ivy Robin Personnage sur l'avatar : Asuka - Evangelion / IRL : Madeline Ford & Sophie Turner
Âge / Classe ou Job : 19 - A - 8 Messages : 236
Hello my name isM. Abigail Davis
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: Re: let's be mermaids again — madeline Lun 22 Mai 2017 - 21:31
ft aisha
let's be mermaids
Si il y avait une chose à dire sur la vie de Madeline, une et une seule, on pourrait la résumer en quelque chose comme casanière. Une vie facile, presque entièrement dénuée de problèmes, une vie dorée à l'or fin. Et dans ce genre de vie, il est difficile de se forger. Bien sûr, comment savoir maîtriser les difficultés du premier coup après tout ? Comment une personne à la vie parfaite pourrait faire face à des imperfections sans y être préalablement préparée ? Il s'agissait là de tout ce qui rendait la vie de la rouquine au moins un minimum complexe. On pouvait dire qu'elle en avait appris des choses depuis son arrivée à Prismver, oh oui. Des tas de toutes ces choses du quotidien, introuvables dans les livres car ressortissant du bon sens et des mœurs. Or, aussi intelligente soit-elle, toute petite poupée forgée qu'elle puisse être, le savoir d'Abigail n'était que presque intégralement théorique. Et là viens le problème. Son savoir théorique, au cœur de la tempête, ne lui servait à rien. Elle avait l'habitude de se cacher au moindre soucis, sous des couches d'apparence modifiée. Elle avait l'habitude d'user de son don quotidiennement, d'user sa conscience jusqu'à l'os. L'habitude de ces réveils douloureux, parfois sanglants. Mais ce jour-là, au réveil, rien d'autre douleur qu'une très forte migraine.
Elle s'était réveillée dans son lit, cependant, étrangement bien, comme si on s'était occupée d'elle. Un verre d'eau traînait sur sa table de chevet, avec un cachet blanc que la rouquine reconnut vite comme de l'aspirine. Elle se rappela lentement avoir bu, et en fixant le cachet, le visage de la personne qui était venue le lui apporter. Colton. Ce stupide personnage. Pourquoi ? Et surtout, comment ? Avalant son aspirine en haussant un sourcil, et grignotant avec difficulté une madeleine laissée à côté, elle articula ses jolis doigts fins et les étira afin de se saisir de l'ordinateur portable qui était disposé dans le tiroir du meuble. Se laissant glisser au sol, elle se réconforta du bruit de ventilateur de l'appareil, et alla consulter son historique. La chatbox hein ? Et là, horreur. Horreur et damnation. Ses doigts voletèrent spontanément sur les touches avant de refermer l'appareil avec une moue. Elle aurait besoin de se changer les idées. S'enfouissant pour une fois derrière son kigurumi de Monomi, camouflant ses cheveux sous la capuche et la moitié de son visage sous une grosse paire de lunettes de soleil pour ne pas être reconnue mais rester à se complaire dans un état de loque, trop déprimée et fatiguée pour le moment, la rouquine se dirigea vers le centre ville. Il lui restait alors un peu plus de 700 prisms, et elle en dépensa presque 250 dans une tripotée de maillots de bain un peu cheap afin d'avoir de la matière pour recycler et en confectionner un parfait. Encore un peu plus en nourriture, et elle rentra chez elle pour commencer à s'intéresser aux matières. Mais bon, sans pouvoir se transformer de façon pulpeuse, quel était le véritable intérêt ?
Elle l'avait trouvé le lendemain en retournant sur la chatbox pour voir si sa requête du jour précédent avait été entendue. Elle l'avait trouvé derrière sa frustration et sa colère, en la jolie petite personne d'Aisha, beauté orientale aux formes généreuses, perle de gentillesse dans l'océan violet. MAD ayant déjà invité la jeune fille à quelques séances d'essayages et ayant déjà pris son apparence, elle avait de très nettes idées des mensurations de celle-ci. Alors, dès que la jolie brune accepta son offre, la petite canadienne commença à coudre, découdre, recoudre et broder à partir de maillots peu chers, de rubans et de fils. Le résultat était un peu extravagant, rouge, noir et or, mais elle avait apporté un soin tout spécial aux broderies et au maintien de la poitrine, ainsi, elle parvint à un semblant de satisfaction. Pour elle même, la jeune fille prit une autre création de son goût. D'une douce couleur lilas, la pièce avait une allure de bikini classique, mais était en réalité une seule pièce reliée dans le dos et renforcée au niveau de la poitrine pour des raisons évidentes.
Enfin arriva le jour J, le jour de la présentation de sa création, le jour où elle allait pouvoir profiter de l'eau de la piscine avec l'autre A. Il fallait bien l'avouer, Madeline était, avant son arrivée à Prismver, loin d'être habituée aux piscines dites publiques. Bien sûr, elle avait déjà été dans une piscine, mais il s'agissait d'une piscine privée et chauffée, en intérieur, et légèrement plus petite que la moyenne vu que réservée à son propre usage. Refusant strictement et catégoriquement le moindre centième de seconde de retard, et ce malgré la possibilité que son interlocutrice puisse être en avance, la demoiselle s'était préparée bien trop tôt pour le commun des mortels. Ainsi, elle arriva, tirée à quatre épingles, avec un bon quart d'heure d'avance sur l'horaire initialement annoncé. Ses talons claquèrent brutalement sur l'asphalte, et elle portait déjà son maillot sous une robe chemise noire, accessoirisée d'une paire de chaussettes hautes bleu ciel et de bottines aussi sombres que la pièce principale. En attendant sa partenaire de baignade, elle noya son regard camouflé derrière une paire de verres fumés dans l'horizon azuré.
Abigail finit par se perdre dans un tourbillon de pensées hésitantes suscitées par un conflit intérieur entre sa fierté et sa volonté de voir Aisha comme quelqu'un d'agréable. Uniquement pour que le sentiment soit réciproque, certes, mais tout de même. Si l'on pouvait reconnaître une qualité à la rouquine, il s'agirait probablement de son goût inéluctable pour l'effort. Elle pouvait se permettre de lâcher un peu de leste pour rajouter un autre type de poids, de temps en temps. Mais qu'allait-elle faire maintenant ? Sans son pouvoir ? D'un geste ennuyé, elle tira un petit miroir de poche au couvercle nacré du sac qui entravait les mouvements de son coude gauche, rempli par une serviette somptueuse, un paquet enveloppé de papier de soie délicat, blanc et couvert d'ornement orientaux dorés et deux pommes rouges parfaites, en guise de collation post-baignade pour les jeunes femmes, juteuses et sucrées à souhait. Jetant un regard inquisiteur sur son propre visage, ses yeux drapés de waterproof et sa petite bouche juste mordue, elle émit un petit soupir de satisfaction bien que dépitée par l'absence de paillettes d'or dans ses iris. Elle était définitivement différente, malgré ses talons comblant un peu les centimètres perdus.
Elle se sentait déjà différente, comme déchue d'un cadeau, d'un don. Comme une enfant ayant ouvert et s'étant réjouie du paquet d'un autre qu'on lui retirerait bien un jour. Comme si tout cela n'avait été qu'un rêve, un beau rêve déjà disparu. Resterait-elle à Prismver ? Elle se rendit alors compte que, tant qu'elle avait pu haïr cet endroit, son luxe moyen et son atmosphère souvent conflictuelle, Madeline n'avait pas envie de partir. Pas encore. Elle eut envie de crier en plein milieu du pensionnat, de hurler pour qu'on lui rende son don. Elle ne se rendit compte qu'à l'arrivée d'Aisha qu'elle meurtrissait sa lèvre en la mordant fortement, que ses yeux étaient humides, et, bénissant ses lunettes, les frotta discrètement en se détournant. Pour ne pas lui faire face. Ne pas faire face, en réalité, à sa propre faiblesse, son propre désir, de rester dans cet endroit qu'elle faisait semblant d'haïr. La demoiselle se protégea instinctivement de son sourire chaleureux, de sa voix constamment amicale et douce. Pourquoi sympathiser de toute façon ? pensait-elle Peut-être que cette sortie était une mauvaise idée. Bien sûr que Madeline et Aisha ne reverraient probablement plus du tout si elles partaient de Prismver. Mais, une chose est fausse à propos d'Abigail. Non, ce n'est pas ce qu'elle pense réellement.
Je suis heureuse que tu sois là.
— Tu as pris ton temps.
J'ai peur de partir. Toi aussi, tu ressens la même chose ?
— J'espère que je rentrerais chez moi rapidement avec cette perte de pouvoir, ma propre piscine me manque terriblement. Heureuse de voir que tu as toi aussi abandonné tes artifices, d'ailleurs. Tu ne sentiras pas le chien mouillé au moins.
Dès son arrivée, la pulpeuse brune commença à mener la danse. Bien sûr, Madeline la laissa faire. Elle connaissait chaque recoin de la piscine, ce qui était en total opposition avec les pensées initiales de la MAD de 2014. Celle-ci avait appris la commodité de la vie à plusieurs, ainsi que reconnu plus amplement les avantages de son ancien train-train quotidien. Ensemble, les A allèrent réserver une paire de casier pour y abriter leur précieuses affaires. Abigail tenta de chasser ses idées assassines de la bonne humeur ambiante, et ne put retenir un large sourire lorsque son... amie ? lui rappela la promesse qu'elle avait formulée.
— En effet. Je n'ai pas oublié.
Chassant ses lunettes sur ton front d'un geste rapide, la rouquine cala son sac entre ses jambes avec douceur, pour en tirer le paquet de papier de soie. Le tendant à deux mains, elle esquissa un clin d'oeil avait de disparaître à l'intérieur d'un vestiaire pour se changer, laissant le simple murmure en suspens.
— Bonne découverte.
La demoiselle abandonna simplement sa robe ainsi que ses accessoires, avant de revenir les glisser dans son sac. Elle se posta devant le vestiaire choisi par sa camarade. Un large sourire aux lèvres. Elle avait hâte de voir sa réaction, très honnêtement.
Sujet: Re: let's be mermaids again — madeline Lun 22 Mai 2017 - 21:32
If I was the sun, I'd look for shade If I was a bed, I would stay unmade If I was a river I'd run uphill
— Ohh, vraiment ? Mais si tu souhaites tant retrouver ton beau palais, de diamants pourquoi ne pas rentrer chez toi ? Tu fais partie de l'élite, et tu comptes 18 années à ton actif. Elle élargit son sourire, taquin. En réalité, je suis certaine que l'on te manquerait héhé ~ rit-elle.
Elle ignorait si elle énonçait cela dans le seul but de l'embêter ou si une part de vérité se dissimulait à travers cette petite taquinerie. Elle n'était pas l'une de ces âmes méticuleuses à l'affût de l'incohérence dans la moindre syllabes de ses interlocuteurs. Cependant, elle jugeait que les propos de Madeline se contredisaient grandement, et Aisha se demandait ce qui la retenait tant sur cette île si sa richesse lui manquait cruellement. Craignait-elle de perdre le contrôle de son pouvoir si elle ne restait pas jusqu'à la fin de ses études ? Ou bien, était-elle attachée à autre chose à Prismver qu'elle serait incapable de retrouver dans son pays natal ?
Quelque part, la renarde s'en moquait.
Madeline lui tendit alors un paquet de soie contenant le fameux maillot qu'elle lui réservait depuis le début de la semaine. Animée par la curiosité, Aisha s'en saisit et esquissa un sourire mélangeant impatience et reconnaissance, semblable au sourire d'un enfant lors des fêtes de Noël. Elle s'en alla vers les vestiaires, où elle s'enferma dans une petite cabine munie d'un mur faisant office de miroir, d'un banc de bois usé ainsi que de quelques crochets sur la porte où elle suspendit ses habits et son linge japonais. Ses mains défirent le paquet pour libérer un maillot dont les différents tissus, au toucher, avouaient que cette pièce avait été confectionnée à partir de plusieurs morceaux. À première vue, il s'agissait d'une seule et unique pièce, néanmoins, elle peinait à le confirmer ; alors, Aisha l'enfila sans plus attendre.
Elle sortit enfin de la cabine quelques minutes plus tard, voyant que Madeline se tenait devant elle.
— Tu as des goûts bien curieux. commença-t-elle.
Et c'était Aisha qui disait ça. Celle qui ne voyait aucun inconvénient à se promener vêtue d'un yukata, aussi extravagant pouvait-il paraître. Elle s'était déjà contemplée de longs instants devant le miroir de la cabine ; mais elle continuait de tourner sur elle-même en se regardant son corps, interloquée. Mais c'était compréhensible : le maillot était teintée principalement des couleurs rouge écarlate, dorée et d'un profond noir, et était parsemée de quelques broderies faites à la main. La forme quant à elle, lui semblait assez curieuse... Aisha ne parvenait toujours pas à confirmer s'il s'agissait d'une pièce unique ou d'un bikini, tant l'extravagance de cette tenue de bain donnait l'impression qu'elle était à mi-chemin entre les deux. Plusieurs morceaux de tissus protégeaient sa forte poitrine, mais le reste de son corps était en grande majorité à découvert. Heureusement, sa longue et épaisse chevelure cachait la peau visible de son dos.
— Que ce soit en matière de couleurs ou dans la forme, ce maillot est peu commun et original. Hmm... Elle se regarda une derrière fois en se tournant. Pour être honnête, je dirais qu'extravagant est le terme parfait pour décrire ta création de styliste. Mais dis-moi, mes formes te plaisent tant pour vouloir les mettre en valeur à ce point ? Elle ricana. On sent que c'est fait sur mesure.
Aisha était de ces personnes prenant les choses assez rarement au sérieux, assez peu susceptible dans sa nature ; elle était consciente de la provocation de Madeline à travers cette étrange confection. Le sourire qui l'avait accueillie à sa sortie ne trompait rien ni personne. Mais Aisha n'était pas vexée par la farce de sa camarade, et il était hors de question de se défiler alors qu'elle souhaitait se baigner. Elle se pencha vers la rousse, un sourire amusé au coin des lèvres.
— Mais il serait grossier de juger les apparences, n'est-ce pas ? Bien que le design soit à améliorer, voyons voir son efficacité. ajouta-t-elle presque en murmurant, les syllabes prononcées distinctement.
Et suite à ses paroles, elle se dirigea en direction de l'entrée des bassins en compagnie de Madeline. Ses traits exprimaient toute la joie qu'elle ressentait à l'idée de sentir l'eau chlorée glisser sur son corps, elle qui appréciait tant nager — bien que ses talents de nageuse fussent, quant à eux, plutôt banals. Les regards se tournèrent vers la renarde en raison de son accoutrement assez étrange, et, consciente de l'attention qu'on lui portait, Aisha souriait.
— Regarde Madeline ! Il semblerait que ta création fasse sensation. s'exclama-t-elle en jetant un regard à Madeline.
Tout pour attirer un peu d'attention vers la jolie rousse.
HRP : Ceci est un repost Date : Octobre
Pseudo du joueur : Ùine Autre(s) compte(s) ? : Malice D. Rammstein & A. Ivy Robin Personnage sur l'avatar : Asuka - Evangelion / IRL : Madeline Ford & Sophie Turner
Âge / Classe ou Job : 19 - A - 8 Messages : 236
Hello my name isM. Abigail Davis
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: Re: let's be mermaids again — madeline Lun 22 Mai 2017 - 21:32
ft aisha
let's be mermaids
La taquinerie de la belle brune ne fit qu'attiser l'amusement de Madeline, y ajoutant une petite pointe d'agacement et d'exaspération. Elle révéla celle-ci en clair obscur lorsqu'elle fit rouler ses globes oculaires dans ses orbites pour inspecter le ciel d'un air inquisiteur, une dernière fois avant de pénétrer dans l'enceinte de ce bâtiment rempli de cris joyeux et d'une forte odeur de chlore qui faillit lui donner la nausée. Elle avait plein de raisons de rester, autant que de raisons de partir, voir plus, mais cela elle ne pourrait le dire à personne pour le moment. Elle n'avouerait jamais que seulement deux ans avaient réussis à la rendre accro à son petit paradis sur lequel tout était loin d'être rose mais assez nimbé de brume pour le faire croire. Deux ans, pendant lesquels son caractère n'avait pas forcément plu, et malgré tout elle continuait de faire figure de petite princesse. Bien sûr, elle n'était pas douce, et ainsi elle n'aurait jamais autant d'amis qu'une étudiante normale et moyenne de Prismver, mais il s'agit là d'un fait superficiel auquel la jolie rousse aurait probablement renchérit un petit commentaire toujours sympathique. Comme si je voulais être amie avec des pauvres ou Moins je vois de ces débiles mieux je me porte, au choix.
Il n'empêche que malgré tout ce qu'elle aurait pu dire, elle se retrouvait en plein milieu du couloir des piscines du pensionnat, dans une pièce unique de sa création. De plus, fichée devant une porte pour attendre la sortie d'une personne dont la légèreté du compte en banque aurait probablement valu un aller simple pour la liste de noire de Madeline, deux ans auparavant. Apogée de l'invraisemblable, celle-ci sortirait dans ce que l'on pourrait difficilement appeler un maillot de bain après tout, pièce unique créée par la rouquine elle-même. Si confectionner des vêtements pour quiconque autre qu'elle-même était nouveau pour elle, l'hypocrisie de la canadienne aurait été totale si elle avait déclaré ne pas aimer l'exercice. Un sourire narquois se fichait sur ses lèvres tout le long de la confection, lorsque des lames acérées, guidées par ses doigts fins, allégeaient le maillot de bain au profit d'un soutien mammaire et d'un style plus excentrique qu'excentrique. Chaque point de la broderie lui faisait plisser un peu plus les yeux, tandis qu'elle tentait d'ignorer la foule de questions par rapport à l'accueil réservé à sa très chère création. Au final, même si l'intention était plutôt moqueuse, la couturière en herbe était ressortie du processus avec le cœur rempli de fierté, d'allégresse et de joie.
Si Abigail affichait déjà un large sourire, elle ne put se retenir d'éclater et de fondre en fou rire lorsqu'elle vit sa camarade de baignade du jour sortir du vestiaire. Tout d'abord, parce qu'elle perçut à quelle point cette dernière était interloquée, ensuite parce qu'il y avait de quoi. Malgré tout, l'égocentrique ne put s'empêcher de trouver Aisha ridiculement belle dans cet accoutrement qui valorisait excessivement ses formes et ses contours. Au fond, elle semblait prendre la situation avec fair-play et confiance, et ses mots le confirmèrent. Légèrement déçue, MAD esquissa un rictus amusé avant de répondre par un simple haussement d'épaules et quelques mots remplis d'une sorte de joie d'être divertie.
— Je me suis adaptée, voilà tout. Elle pouffa un petit peu, et reprit. Dans tous les cas, tu ne peux nier que ce maillot te sied à la perfection. Donc, évite de prendre du poids pour le porter longtemps s'il te plaît. Elle s'autorisa une pique. D'ailleurs, j'espère que la mousse que tu utilises pour rembourrer tes flotteurs ne va pas gonfler, c'est taille vache à lait pas oreilles d'éléphants.
Emboîtant le pas à son modèle du jour, Madeline fit claquer sa langue sur son palet pour exprimer son mécontentement. Elle fronça un peu les sourcils sans ajouter un mot, et fusilla la coupable du regard. Comment ça, à améliorer ? Remplie d'estime pour sa création, sans pour autant nier qu'elle était volontairement et excessivement voyante, la rouquine prit plutôt mal la remarque. Ses pieds touchèrent le sol alors qu'elle marchait avec délicatesse, évitant de se presser ou de faire du bruit, et elle ne put retenir un rictus en voyant les gens se retourner sur le passage de la renarde, qui n'était pas dupe non plus et partagea les fruits de son succès avec une créatrice plus qu'amusée. S'étirant longuement, cette dernière ne put cependant s'empêcher de songer à une petite vengeance. Elle s'approcha doucement de la jolie brune, proche d'un bassin mais pas assez à son goût, et ainsi la poussa sans vergogne à l'eau avant d'éclater de rire en s'y glissant à son tour. Elle sembla à ce moment là devenir une enfant puérile, et tira la langue à la baignée malgré elle.
— Cache-toi sous l'eau au lieu de me faire de l'ombre, se moqua-t-elle avant de se rapprocher rapidement, en imitant le fameux thème des Dents de la Mer.
Sujet: Re: let's be mermaids again — madeline Mer 24 Mai 2017 - 22:42
If I was the sun, I'd look for shade If I was a bed, I would stay unmade If I was a river I'd run uphill
— Ne t'inquiète donc pas pour moi, même l'insuline ne parvient à élargir mon tour de taille. Ton sourire s'élargit. De même pour la mousse : je n'aimerais pas te voir rougir face mes courbes, ce n'est pas le but après tout. souris-tu d'un air faussement béat.
Cela ne te fait guère d’effet si les gens constituant ton entourage s’autorisent des piques se voulant vexantes, s’ils cherchent à briser le mur imperméable avec des flèches souhaitant le fissurer ou désirent simplement jouer avec tes nerfs d'acier. Car tu es une renarde de nature joueuse, Aisha, cela te plaît que l’on cherche ton attention ou que l’on cherche à répliquer. C’est un peu comme un jeu, finalement. Un jeu dans lequel tu n'entres qu’à moitié pour jouer le rôle d’une demoiselle moins futée. Cest plus amusant ainsi.
Car elle s’est toujours montrée très expressive, ta chère Madeline. Assez virulente face aux petites provocations, et surtout la dernière qui attise un léger désir de vengeance. De la pointe des pieds, tu avances doucement sur le rebord de la piscine à l’eau colorée d’un magnifique cyan. Un magnifique cyan dans lequel tu te retrouves plongée subitement ; plongée si soudainement, tes yeux encore ouverts voient défiler des traînées de bulles miniatures, engendrées par ton corps s’enfonçant dans le liquide supposément transparent, et tu aperçois finalement le sol. Dans ton élan, tu retournes à la surface avec élégance, ta chevelure fouettant avec grâce l’air à l’odeur légèrement chlorée afin de se défaire d’une petite masse d’eau. Un silence, suivi d’un éclat de rire enfantin… puis tu aperçois la silhouette de Madeline qui plonge à son tour. Vengeresse, elle t'a poussée aussi bien pour s'amuser que pour punir ta remarque un petit peu trop insolente à son goût.
Rajeunie de quinze années, ta chère Madeline indique explicitement qu’elle souhaite jouer. N’est-ce pas pour cela que vous êtes venues, après tout ? Elle s’approche de toi, imitant une menace sous-marine accompagnée du thème musical d’un film culte que tu n’as cependant pas visionné. Peu importe, tant que tu comprends. Un large sourire ardent se trace sur tes lèvres, joueur, avant qu’il ne se glisse sous l’eau comme le reste de ton visage. Tu ouvres tes yeux, percevant une forme colorée déformée par la réfraction de la lumière sous l’eau. Tes talents en natation sont moindres, mais suffisamment basiques pour te permettre de te déplacer habilement. Un mouvement maîtrisé te permet d’esquiver le requin roux fonçant vers toi. Encore et encore...
Tu attends… Tu attends…
Tu attends le moment opportun. Tu mets de longues minutes à la semer, ou du moins, à réussir à te retrouver derrière elle ; à ce moment précis, ton sourire s’élargit davantage, ne résistant guère à la tentation, et tes fins doigts ne peuvent s’empêcher de pincer les côtes de la Canadienne. La chatouiller ou la surprendre, juste de quoi la faire sursauter et marquer une petite victoire personnelle. C’est après cela que tu découvres le crâne de corbeau tracé sur l’épaule gauche de Madeline. Cela te surprend, pas vrai Aisha ? Ce n’est pas ce que l’on s’attend à voir sur la peau blanche et parfaite d’une princesse – autoproclamée ou non…
Tu plisses les yeux, et te diriges vers le rebord du bassin, étirant tes bras avant de les croiser pour servir de repose-tête. Tu attends que Madeline te rejoigne, la suivant attentivement du regard, afin de t’accompagner dans cette petite pause méritée après ce long jeu. Tu penses recommencer, bien sûr, mais pas tout de suite.
— Il semblerait que je sois victorieuse de cette première manche héhé ~ Mais ne dis rien, je sais pertinemment que tu souhaites prendre ta revanche. ricanes-tu discrètement.
Sourire provocateur. Tu sembles oublier si aisément tes oreilles qui se dressent pour accentuer ton humeur joueuse, ou les longs mouvements de ta queue pour expliciter ton impatience. Si facile.
— Mais dis-moi, j’ignorais qu’une princesse appréciait les tatouages. demandes-tu, sur un ton parfaitement dénué d'accusations mais accentué par la curiosité et l'intérêt.
Un simple moyen de relancer la conversation. Un simple moyen de discuter et de la connaître davantage.
HRP : Ceci n'est pas un repost Date : Octobre
Pseudo du joueur : Ùine Autre(s) compte(s) ? : Malice D. Rammstein & A. Ivy Robin Personnage sur l'avatar : Asuka - Evangelion / IRL : Madeline Ford & Sophie Turner
Âge / Classe ou Job : 19 - A - 8 Messages : 236
Hello my name isM. Abigail Davis
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: Re: let's be mermaids again — madeline Jeu 22 Juin 2017 - 5:40
ft aisha, désolée pour le retard chaton c:
let's be mermaids
Aisha, tu aimes la légèreté avec laquelle elle réagit à chacune de tes piques. C'est un peu comme une jolie brise de vent frais, et c'est très rafraîchissant de la côtoyer. Bien évidemment, une personne comme elle, ça te sors de ta zone de confort mais... C'est pour le mieux n'est-ce pas ? Tu sens, et tu as probablement raison, qu'à son contact tu pourrais apprendre plein de choses. Oui, c'est surtout pour ça que la jolie renarde t'intéresse, au delà de ses airs exotiques, au delà de ses formes généreuses, au delà de ses vêtements, et en même temps un peu à cause de tout cela quand même. Parce que c'est toute entière qu'elle t'intéresse, avec la façon qu'elle a d'être si différente, si éloignée, si contraire à ce que tu es toute entière.
Contrairement à certaines personnes, la majorité des personnes de ton ancien mode de vie, la jolie marocaine est un esprit libre. Elle ne s'embarrasse pas de ce qui l'entoure, de ce que l'on peut penser. Encore une grosse différence avec toi. C'est avec fair-play qu'elle réagit à sa baignade forcée de façon un peu prématurée, et tu souris. Tu souris parce qu'elle se laisse prendre au jeu, et lorsque tu ris parce qu'elle a gagné, ce n'est pas qu'à cause de ces chatouilles qu'elle te fait subir. Elle repart en vainqueur, dans cette zone probablement sûre du rebord du bassin. Tu lui emboîtes le pas, ou plutôt la nage, et doucement tu viens t'asseoir sur le rebord. Elle se vante et ça t'amuse, parce qu'elle est aussi enfantine que toi après tout. Elle te perce à jour.
Le truc rigolo avec Aisha, c'est qu'elle te connait. Tu n'as pas besoin de faire semblant de quoi que ce soit - même si tu ne peux t'en empêcher par définition - parce qu'elle ne te juge pas. Encore quelque chose de rafraîchissant. Tu tords, essorre, assèche doucement tes longues mèches flamboyantes pour les soulager d'un peu du poids de l'eau qui s'y est infiltrée, et tu hausses un petit sourcil lorsque tu entends la question de ta renarde bien-aimée. Oh, ce tatouage... tu l'avais presque oublié, n'est-ce pas ? Tu souris un peu cependant, et hausse les épaules avec une moue de gamine.
— Ce tatouage, hum ? Tu es bien curieuse ! Mais j'imagine que ça puisse être surprenant. Alors pour faire cours, disons que c'est... C'est... un petit caprice de mes 18 ans. Très honnêtement, je ne sais pas si je l'apprécies plus que ça après coup mais.. Eh, c'est fait c'est fait maintenant. Je ne le déteste pas non plus, je le trouve plutôt joli. C'est... le crâne d'un corbeau.
Tu te relaisses tomber un peu dans l'eau avec un sourire, et viens te coller à ton amie. Tu es mesquine, Madeline, et c'est soudainement que tu plonges dans l'eau pour lui attraper les pieds et ainsi la tirer vers le fond du bassin. Comme tu es toute proche d'elle, tu profites de son moment de surprise pour prendre ta vengeance et la chatouiller. Tes doigts courent rapidement sur ses hanches, alors que tu glapis comme une petite fille, entre rires joyeux et cris soi-disant terrifiants de bête féroce bouuh. Elle avait raison. Bien sûr que tu allais prendre ta revanche. Tu la laisses un peu se remettre, et te hisse à nouveau sur le bord du bassin. Ta voix est joueuse, et tu t'amuses bien dans cet endroit finalement.
— Et toi, tu n'as rien à me cacher, hm ? C'est pas que je l'envie de te reluquer me manque mais... tu sais.
Sujet: Re: let's be mermaids again — madeline Mer 5 Juil 2017 - 16:40
If I was the sun, I'd look for shade If I was a bed, I would stay unmade If I was a river I'd run uphill
A l’écoute. Silencieuse, tu l’écoutes attentivement alors que ta jeune amie semble redécouvrir ce beau corbeau noir inscrit sur sa peau blanche, et tu l’écoutes t’expliquer que ce n’est finalement qu’un simple petit caprice qui orne l’entièreté de son épaule gauche. Te voilà un peu surprise par cette remarque, mais également quelque peu désappointée – tu pensais qu’elle figurait parmi ces personnes qui savaient ce qu’elles souhaitaient. Parce que c’est l’impression qu’elle donne, Madeline, avec son tempérament ardent et cette attitude d’enfant refoulée. Suspicieuse, tu détailles chacun de ses gestes devenus étonnamment tactiles, proches, presque comme ceux d’une prédatrice – oh que tu connais ce genre d’attitude. Elle se colle à toi pour t’entraîner dans les fonds de la piscine ; elle s’arme de ses doigts pour te chatouiller une fois ton corps plongé dans l’eau chlorée. Tu n’es pas spécialement sensible, toutefois le contact sur ta peau fait frissonner tes nerfs et tes lippes laissent échapper une multitude de bulles d’air. Surprise, tes pieds te permettent d’accéder de nouveau à la surface tandis qu’elle ricane gaiement de sa mesquine intervention. Tu clignes des yeux quelques fois, avant de tracer un rictus amusé. Bien sûr qu’elle préparerait une petite vengeance personnelle.
— Han ! Que c’est mesquin de ta part de profiter d’un instant de faiblesse ! t'exclames-tu faussement indignée.
Tu laisses échapper un léger rire gracieux avant de t’accouder de nouveau sur le rebord de la piscine
— Et toi, tu n'as rien à me cacher, hm ? C'est pas que l'envie de te reluquer me manque mais... — Bien entendu. — Tu sais. — Ooh.
Plissant les yeux, tu dévoiles ton poignet gauche marqué d’une trace plus foncée que le reste de ton épiderme bronzé. Tu décolles ton avant-bras du carrelage de la piscine et exécutes de légères rotations au niveau de ta main, comme pour admirer cette marque indélébile.
— Si tu veux désigner une marque ineffaçable, j’ai bien ceci. Un simple accident ménager datant de mes sept ou huit ans, j’étais encore un petit peu maladroite à l’époque. Je repassais tranquillement lorsqu’un de mes gestes trop brusques a plaqué l’avant du fer sur mon poignet pendant quelques secondes. Mais je le conçois : ce n’est pas un secret. racontes-tu en terminant par une phrase presque murmurée, ricanant amusée.
Cette histoire, tu ne la dévoiles pas si aisément pourtant ; quelque part tu n’apprécies pas l’idée d’afficher cette blessure de ton enfance, aussi bien que l’idée de la dissimuler à tout prix. Modeste et transparente seraient les bons termes pour qualifier ce mélange. Dans un soupir nostalgique, tu déposes ton bras et tu rapproches ton regard de la rousse.
— Mais si tu veux tout savoir, des secrets de cette envergure, je n’en ai aucun. Pause. Je n’ai jamais compris l’intérêt d’en détenir. Pourquoi devrais-je me cacher, après tout ? Je n'ai honte d'aucune de mes actions. révèles-tu avec un large sourire à mi-chemin entre carnassier et confiant.
Le silence plane, tes jambes s’agitent lentement dans l’eau, comme pour t’empêcher de couler dans un moment de repos. Tu finis par sortir de l’eau et t’asseoir au bord du bassin, continuant d’agiter lentement tes longues jambes.
— Eh bien ! Tu soupires Nous voilà donc à égalité. Veux-tu continuer de nager librement ou veux-tu remettre ce jeu à plus tard ? Peut-être que nous pouvons nous poser à la cafétéria et prendre l’un de ces fameux Milkshakes. A moins que ce ne soit plus la saison ? proposes-tu en la fixant.
HRP : Fais pas attention au code que je change en permanence (et les autres posts aussi sinon je perdais la police) Date : Octobre