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 「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」

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Anonymous
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MessageSujet: 「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」   「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」 1400359500-clockDim 2 Juil 2017 - 16:39


Nique ta mère la vie






「Et puis ça tape contre ta cage,
celle qui recouvre ton coeur,
abruptement sauvage,
cette instable douleur. 」


C'était une danse folle, les démons riaient dans l'abîme froid de son esprit. Plus le silence envenimait son être, plus ils défonçaient les barrières que Narcisse avaient batî. Ils malmenaient ses pensées de fatigue et l'amenaient à se coucher sur le sol dans un fracas ; immobile. En peu de temps, ils l'avaient engouffré dans un néant de noirceur mêlant les fils de pitié, haine et rancoeur. Pourtant il n'avait rien dit, aucun son n'était sorti de l'éclat de ses lippes, péniblement, il s'était relevé dans les cliquetis de sa vie, dans les chaînes de ses cris avec une inévitable migraine.


T'es un peu au bout du rouleau Nar, tu t'laisses tomber dans cet effroi sans même regarder derrière toi, tu t'laisses bouffer par ces trucs, putain, tu t'laisses même crever par le hasard.


Tu es bloqué Narcisse, tout autour de toi le blanc t'envahi, il s'immisce dans ton coeur avant de prendre racine. C'est une fleur de Lys, tu la vois, elle est belle, elle fleurit, mais putain qu'elle te tuera, t'explosera comme un feu d'artifice. Et ça fait boum. ça fait boum. merde. Et t'as mal autant que la douleur de ton coeur qui s'écarte dans le néant d'l'autre, t'as tellement cette médiocrité au fond de toi qu'tu pourrais penser que c'est ta famille ; ta soeur. Les pétales larmoyantes de ton existence ne coulent même plus sur tes joues, t'es perdu, t'es obscure pourtant tu gardes espoir, Narcisse, tu te dis que ça changera un jour.


Comment t'allais vivre sans te foutre une corde autour du cou ? Tu te posais ces questions au fur et à mesure où tes pieds atteignaient le bout du couloir. Peut-être que tu allais finir comme les autres, mort au fond d'un trou. Mais là tu marchais sans sentir tes pieds, sans sentir ces mots qui te blessent et qui te font t'évanouir, tu marchais juste dans ce couloir en cherchant une lueur d'espoir. Cette petite lumière qui te poignarde les yeux de vérité, celle que tu regardes, béant avec tant de fierté. T'sais cette lumière que t'as cherché à trouver, tant t'avais creusé la terre tu t'étais fais des crevasses, tu t'étais blessé. Narcisse, t'avais des amis, ceux qui t'accompagnent pour que tu t'épanouisses, mais merde, ton ombre t'enfonçait tellement qu'elle perçait le monde pour y enfoncer ton cadavre. Tu t'y attendais, tu l'savais, y'avait pas mort d'âme.


-Putain. Qu'il jura en déboulant dans l'infirmerie, prenant place au fond de la pièce pour s'écraser dans un lit.


Ces jours qui passent ne sont pas anodins, c'est un peu comme un fin fils discret qu'annonce le destin. C'est l'univers vaste qui tournoyait autour de toi, balançant ses fils pour que tu sois sa proie. Il te claque de fatigue, il t'annonce qu'tu vas t'écrouler sur le carrelage, avant de se barrer, de rire et de t'abandonner dans un merdier dans une infirmerie de bas étage.


-Putain putain putain. Il jura, à voix basse en recouvrant ses yeux, l'envie d'hurler. L'envie de tout envoyer valser ; chier.


Y'a fallu que tu sois malade, que le rhume qui te prend t'achève comme une catin. Tout devait te tomber dessus, t'avais rien mangé, la bouche fade. Ton corps avait juste succombé au sol, sous la maladie. Ah bah c'est malin.


Les draps qui glissaient autour de lui,
la douceur qu'il cherchait dans ses nuits,
le tambourinement dans sa tête
et les bourdonnements dans son être. 」

© by Narcisse.
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MessageSujet: Re: 「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」   「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」 1400359500-clockVen 14 Juil 2017 - 0:13



Ç
a n'allait pas. Ça n'allait vraiment, vraiment pas. Un état normal qui lui convenait mais qui, il ne sait pourquoi, semblait le peser aujourd'hui plus qu'un autre jour. Avait-il seulement prit ses médicaments ? Il n'en était pas bien sûr. Toujours est-il qu'il ne s'était pas sentie aussi mal depuis longtemps au point de ressentir une douleur au cœur.
Heureusement pour lui, il ne traînait avec personne et avait réussir à semer ses amis pour rester tranquille aujourd'hui. Loin de là l'envie de les fuir mais il n'avait pas envie de leurs faire du mal en n'étant pas comme d'habitude. Moins parfait, moins gentil, exécrable, un peu mauvais, un peu méchant. Il n'avait pas les mots pour apaiser, ni pour en jouer ; là, maintenant, il ne voulait que se reposer.

Un pas devant l'autre, il raflait le mur en se dirigeant à l'infirmerie avec le peu de force qui lui restait, comme si le poids du monde lui était tombé dessus, comme si sa propre vie lui semblait trop lourde pour pouvoir marcher droit -- parce qu'il zigzaguait à présent, il zigzaguait dans le néant de son esprit, dans sa foutue tête où rien n'avait sa place et où tout semblait éclaté, explosé, disséminé.

Il finit par arriver à destination alors qu'il semblait y avoir personne, puis, après quelques pas il finit par s'écrouler sur le lit de façon apathique, les yeux fermés comme s'il aurait pu se laisser mourir, juste comme ça, tout simplement -- tout bêtement.

Il dégagea sa tête de l'oreiller pour pouvoir un temps soit peu respirer, ouvrant les paupières pour tomber nez à nez avec toi, dans le lit voisin et dans un état peut-être pire que le sien - visuellement parlant.

- oh. et c'est une exclamation de surprise.

Il te détailla un instant, sûr de t'avoir déjà vu au par avant. Il ne lui fallut pas longtemps pour retrouver en mémoire ton prénom avant que cela lui revienne. Vous vous parliez occasionnellement, parfois, un peu, pas vraiment, comme des potes de couloirs sans vraiment avoir rien avoir. Il t'aimait bien. Surement. Il n'y pensait pas vraiment.

Il se mit sur le dos, maintenu par ses coudes alors qu'il ne te lâchait pas du regard, son sourire toujours aussi parfait sur le visage alors qu'il reprenait ses airs de garçon trop poli qui lu venait naturellement - et ça restait lui, un peu, beaucoup, passionnément.

- mh... ça va ? tu n'as vraiment pas l'air bien.

et quand on le connaissait,
c'était un peu comme se foutre de la gueule du monde

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MessageSujet: Re: 「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」   「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」 1400359500-clockVen 4 Aoû 2017 - 16:04



« — nique ta mère la vie. »



T'as de l'oxygène qui glisse dans les poumons, tu sens les accrochages et le temps te parait long. Ton organe se brise, s'enlise sous la difficulté de respirer, tu sens ton souffle haché par la main de satan, ce connard mal aimé. Tu sais pas Narcisse, tout du moins tu nies comme un con qui s'noit dans l'océan d'un bleu noir. T'aimerais t'avouer la vérité, celle qui va te déchirer sans te le faire savoir. Pourtant tu es là, totalement amoché par quelques années, faible avec des idées pales et inachevées. Tu ne sais plus comment tu en es arrivé là, tu ne sais plus Nar, tu te souviens juste du typhon qui t'as choppé et qui tournoie.



Puis, y'a eu comme l'effet d'un cataclysme, t'es tombé tellement bas. Bas comme une putain de poussière qui tente de se relever dans les abysses profondes. Bas comme ta misère qui t'faisais penser que t'avais touché le fond. Et puis ta sentis ton univers qui fait boum avant qu'il s'évanouisse. Tu te sens pas terrible, tu t'sens comme un sale bourge qui cueille la vie pour vivre.


D'un coup tu entends ce bruit qui te donne l'impression que tu peux avoir une existence, puis d'un regard à l'autre tu peux enfin sentir sa présence. C'est lui. Ce gars putain. Tu le connaissais à peine, tu l'avais dans la peau, une tâche de mort qui s’effaçait pas ; catin. Tu lui balances tes iris aux reflets d'feuille morte, t'aimerais bien lui dire qu'tu t'sens tellement mal que t'as envie d'accompagner la fin d'ta vie comme une escorte. Toutefois tu te contentes de sourire, un putain de sourire Nar. Le même que l'autre idiot t'offre, la connasse de perfection qui fait d'vous des personnes fausses.



—mh... ça va ? tu n'as vraiment pas l'air bien.


Et au fond de toi Narcisse, tu voudrais lui répondre avec un ton ironique, un ton qui pue l'macchabée, mais tu ravales tes mots, tu voudrais pas l'blesser.


—j'crois y'a un virus qui prend possession d'mon corps, mon nez est tellement humide et bouché que le Sahara en s'rait jaloux j'te jure. Il marque une pause, rieur avant de redevenir sérieux. T'as une bonne mine aussi tiens, mais ça c'est de l'ironie. Ça va pas non plus je me trompe ?


Tu savais qu'il ne pouvait pas le cacher, tu savais quelque peu qu'il avait ses démons qui le tuaient. Bizarrement tu connaissais ce gars au fond de toi, t'savais qui il était vraiment. Hyacinth. Ouais ce gars qui te ressemble, un putain de jumeau, partenaire de crime pour une malheureuse existence.


Et puis t'sais pas mais tu le regardes sérieusement à ce moment-là, tu te dis que ce gars, puis toi, avez besoin d'ça.

© by Narcisse.
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MessageSujet: Re: 「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」   「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」 1400359500-clockVen 18 Aoû 2017 - 4:07



Ç
'est un joli rire qu'il t'offrit et qui accompagna tes premiers mots, tout aussi amusé que tu l'étais avant que tu ne reprennes la paroles, retrouvant lui aussi cette nonchalance qu'il ne possédait pas, avant qu'il se savait avec toi ; peut désireux de te dévoiler un mal-être palpable et abominable.

Il vint se redresser, se retrouvant assis sur le matelas en te faisant face à présent, retrouvant une attitude un peu moins négligé, un peu moins amoché, un peu moins crevé. Il fit un geste de la main, comme si ce que tu disais n'avais pas l'importance de s'inquiéter, comme si ce n'était rien, comme si tout allait bien.

- oh, ce n'est rien, simplement la répercutions de mon pouvoir. j'ai une tendance à vouloir trop faire plaisir. rit-il à nouveau avec élégance comme s'il se moquait de lui-même et de sa trop grande générosité, t'observant vraiment, te détaillant discrètement, te dévorant intensément ; t'analysant, tout simplement, mais d'un seul coup d’œil.

- mmmh... l'infirmier n'est pas là... reprit-il ensuite plus sérieusement, regardant dans la pièce en se redressant un peu plus avant de revenir vers toi, le visage emplit de sympathie et de gentillesse, comme à son habitude.

- je peux m'improviser docteur, si tu veux, suffit de piquer des gouttes quelque part, ça devrait te faire du bien. et ce sourire en coin se fait légèrement malicieux, avant qu'il ne repose ses deux pieds au sol, sans laisser transparaître son mal de tête si atroce et si terrible qu'il aurait peut-être pu en mourir, allant sans même avoir besoin de ton consentement, jusqu'à l'une des étagères remplies de boites en tout genre, l'ouvrant directement, parcourant des yeux rapidement chacun des noms qu'il y voyait jusqu'à trouver le spray qui lui fallait pour déboucher le nez ; et y revint avec, volant par la même un paquet de mouchoir, te déposant le tout sur ton lit avant de revenir en face de toi, dans la même position que précédemment.

- et sinon, à part ça... tout vas bien, à part la maladie ? poursuivi-t-il ensuite sans même faire le moindre commentaire sur ce qu'il venait de faire, comme si c'était tout bonnement normal de te venir en aide - et ça l'était - tout en ne jugeant ni le fait que tu suives le mouvement ou que tu ignores ce qu'il t'avait mis à disposition - il ne te forcerait pas à te soigner, ça serait comme se foutre de la charité en étant un hôpital de qualité.


-- et ces mots, t'étais tout destiné, sachant pertinemment que vous vous ressembliez.

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MessageSujet: Re: 「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」   「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」 1400359500-clockDim 27 Aoû 2017 - 0:08





« — nique ta mère la vie. »






Un putain de reflet.
qui t'éblouie par tant d'vrai.


Un miroir pâle qui t'montre la réalité. Pas besoin de ces incantations, miroir beau miroir qui est le plus beau, tu voyais en vous une sorte d'accumulation. Quelque chose que vous partagez comme des putains de jumeaux. C'était une de ces évidences qui v'nait pour t'foutre une baffe dans l'pire des silence. Celle qui te massacre avec ardeur pour t'montrer l'monde sans t'brûler, sans convalescence. Et au fond de toi, tu voulais insister sur ce lien de parenté presque invisible. Tu voulais tellement insister dessus qu'il te semblait prévisible. Tu sais pas pourquoi, mais t'sentais ce fil électrique vous prendre la main et vous foutre la décharge de votre vie. Tu sentais qu'il y avait un truc entre toi et lui. Une sorte de coup du destin.


Saloperies de gonzesses
celles qui pleurent et qui n'ont aucune sagesses
elle te balance sur un chemin,
et te dis "à toi de jouer gamin"


Aucun son ne sortait de tes lèvres, tu rentrais dans un mutisme en le détaillant. C'gars avait tout pour être aimé, une gueule d'ange aux origines asiatique avec un pouvoir qui pouvait réaliser tous tes souhaits. C'est la version plus classe du meilleur ami d'Aladin, avec un sourire vicieux qu'il garde au coin de ses lèvres, presque malin. Pourtant quand on y creuse avec une pelle, quand on retire ce sourire de fausse joie dans un pays sans merveilles... Narcisse tu remarques que lui aussi est bien bas, bien bas dans la terre. C'est un putain d'alien arrivé ici par erreur, il n'sait pas c'qu'il fout d'sa vie alors il cherche la faucheuse à la bonne heure. Tu le sens, tu le sais Nar. C'est indéniable, mais tu ne comprends pas cette étrange sensation à vouloir lui dire oui.


Tu ne comprends pas que t'aimerais sauter à ses côtés dans le vide.


Pourtant, t'es un peu l'bon samaritain qui va chercher à retirer l'couteau d'la plaie. T'es le pote un peu trop naïf pour penser que certaines blessures peuvent, claquement de doigts, s’effacer. Par magie. Par putain de tour de passe passe inexistant, ceux qui font naître des désirs qui apparaissent et disparaissent comme des étoiles filantes. Alors tu sors de ton petit silence de merde Nar, tu sors de ta torpeur et tu l'fixes encore, mais droit dans l'coeur. Puis tu prends le spray et tu t'en fous dans le nez.


— J'espère que t'es un docteur sexy avec un diplôme. Ton un peu taquin, tu n'fais que tâter l'terrain. Ouais j'crois que ça va, enfin, j'ai quelque soucis personnels, mais comme tout l'monde. Mhm...tu marques une pause, mordillant ta lèvre en reniflant le produit pour qu'il agisse. J'sais pas mais j'sens qu't'es pas que là pour ton pouvoir. Puis arrête de faire plaisir aux gens ? Soit égoïste, enfin j'veux pas te dire que voilà tu dois faire ça...j'dicte quedal. Mais genre fais ce que toi tu as envie de faire vraiment ?


Tu t'emmêles et tu te démêles dans une fine toile d’araignée. Tu t'sens pris au piège avec lui sur un toit où sauter. Toutefois t'as l'sentiment que tu veux un truc, tu veux pas l'lâcher, Nar , tu veux rester avec lui, à ses côté.
© by Narcisse.
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MessageSujet: Re: 「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」   「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」 1400359500-clockMar 29 Aoû 2017 - 23:27



E
t son rire se renouvelle quand tu repris la paroles avant qu'il ne t'écoute avec attention et délicatesse ; peut-être même avec une pointe de tendresse -- t'observant un temps,
te détaillant longuement, soucieux de comment t'aborder et peut-être est-ce parce qu'il t'analysait.

- j'peux pas faire ça. fit-il sans poursuivre, de façon énigmatique ; parce que, dans le fond, il n'y avait rien à dire, parce que, dans le fond Narcisse, tu pourrais pas vraiment comprendre ce qu'il y a dans sa tête et t'auras beau lui ressembler sur certains points ; tu peux pas, tu peux pas, tu peux pas finir comme ça -- parce que t'es quelqu'un de lumineux Narcisse, tu fais partie de ceux qui sont pas dans l'fond du ravin et dans la fausse à purin.

Et il a beau ne pas te connaître énormément -- il le sait.

- puis... je fais déjà ce dont j'ai envie vraiment, t'inquiète pas pour ça mec.

((et ce n'est pas vrai))
((et ce n'est pas vraiment faux non plus))

Ah. Et c'est toujours aussi douloureux ce mal de tête, ce trop plein d'un trop plein, comme si tout cela venait à déborder sans jamais pouvoir s'échapper et c'est pour cette raison qu'il finit par se rallonger sur le lit avec une lenteur toute calculée, un bras plié sur le front et les yeux rivés sur le plafond ; et il semble las -- honnêtement cette fois ou, peut-être, surement, simplement pour faire la conversation.

- mais t'as raison, j'suis pas là que pour ça. j'crois que c'est ici que j'me sens le mieux...

Parce qu'à l'infirmerie, on a pas besoin de cacher le fait qu'on est malade. Parce que t'es malade Hyacinth, t'es malade mais pas du crâne, pas de l'occipital, t'es malade à l'intérieur, y a ce truc sale en dedans, ce truc qui grossit, qui prends d'l'ampleur et qui t'écrase le cœur -- ici, Hyacinth, tu peux paraître fatigué, lassé, exténué de ce poids qu'est ta vie ; avant de remarquer, tristement, que le poids est inexistant mais imaginé.  

- parce que même si j'suis pas un docteur sexy avec un diplôme, l'infirmier, lui, est plutôt pas mal.

et c'est un coup d’œil extrêmement complice et factice.

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MessageSujet: Re: 「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」   「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」 1400359500-clockSam 9 Sep 2017 - 0:00
[center]





« — nique ta mère la vie. »




Y'a cette aura qui tournoie autour de vous en souriant. Y'a cette atmosphère qui se serre avant d'foutre un coup de vent dans les airs. C'est tendre et pourtant dur, c'est véritable comme tout est faux à coup sûr. Or, tu ne prends plus bien compte de ceci Narcisse, tu jettes l'éponge dans une étendue de mer infinie, tu jettes ses pensées amères dans l'répère des loups ; dans l'oubli. Et, face à ce gars qu'est le reflet que tu aperçois lorsque tu te penches près du lac, tu souris sans te soucier du danger qui te lorgne d'un œil presque démoniaque. Assis sur ce lit tu ne sens pas le parfum du regret , tu ne sens pas que ta vie risque à son tour de basculer. Narcisse, tu continues de le suivre du regard sous ces mots, tu entends c'qu'il pense dans un miroir d'eau.


Et la quiétude vient dans ton corps pendant un instant, l'sentiment d'être compris te prends les tripes et te les tords d'une douce douleur incessante.


Alors, ça fait mal, là, dans ton cœur. Ça fait mal d'entendre presque ton âme frissonner de tant d’effroi et de peur. Pourtant tu te sens en sécurité avec lui, dans un cocon semblable de deux êtres qui s'demandent si la vie n'est pas plus bonne qu'un verre de whisky au goût infâme.


— J'pense qu'on peut s'inquiéter quand on passe plus le clair d'son temps ici que dans sa propre vie. Mais bon c'vrai qu'ici on est bien. On est bien. Et tu insistes là-dessus comme pour te rassurer toi-même, tu insistes pour essayer de comprendre, de vivre de merveilles.


Tu souris encore une fois à ce gars, Hyacinth au sourire d'ange, hyacinth à la gueule tellement belle qu'une blessure le rendrait encore plus étrange. Nar tu regardes autour de toi, t'adossant encore plus au lit, le dos craquelant de tes os ensevelis. Rouillures des années, éraflures de tous ces péchés. Et cette phrase que tu as fraîchement balancée tourne dans ta tête comme une saleté. T'sais juste que c'est faux et que c'est con de le cacher. Or, ici vous êtes bien, comme deux malades dans l'univers, comme deux fous cloués à un lit dans une vie précaire. C'est comme une grotte secrète, comme un cocon surfait de toile, d'soie et des éclats d'gars malhonnête.


Un rire.
Tu exploses.
T'sors de tout et tu ris. Emmené dans son monde, à lui.


— C'est vrai que lui il est plutôt pas mal à regarder, j'm'en lasserais pas. D'ailleurs toi aussi t'es pas mal, sexy à ta manière. Un malade sexy.
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MessageSujet: Re: 「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」   「 Nique ta mère la vie. — Hyacinth D. Prescott」 1400359500-clock
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