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 [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden

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MessageSujet: [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden   [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden 1400359500-clockVen 28 Juil 2017 - 21:31

et on ne peut appercevoir mon regard, caché sous ce voile noir -- et il semblait te conjurer de te taire, de te supplier de disparaître, parce qu'adieux les grands airs et tout ce qui formait le paraître.



U



n pas et puis deux et puis trois. L'un devant l'autre, tel un funambule sur une corde trop raide, le regard baissé comme voulant s'exiler, il marchait dans les couloirs -- seul. Étonnant, en sachant à quel point il restait terré dans le bungalow de Killiam, jusqu'à disparaître avec le souhait de devenir invisible.

-- étrange, déroutant, lui qui aimait autre fois être mis en avant.

Sortir ne semblait pas lui convenir cela-dit, ton son air semblait pincé et anxieux, comme s'il le faisait à contre-cœur. Pourtant il s'était aventuré dehors en direction des casiers pour pouvoir récupérer certaines de ses affaires qui s'y trouvait - des photos, des babioles de sa sœur qu'il avait entreposé et qu'il comptait reprendre pour les déplacer.

C'est ainsi que le cœur lourd, il marchait sans trop rencontrer de monde ; les vacances ayant débutée, beaucoup restaient dehors ou dans les dortoirs à cette heure de la journée. Le peu de personne qu'il croisait et qu'il connaissait ne lui adressait pas la parole, le regardant passer sans un mot et il était fort à parié que beaucoup - beaucoup - avait pris connaissance de ce qu'il s'était passé - aucun secret n'était longtemps gardé dans ce bahut de merde.

Il ne marchait pas trop vite, malgré son empressement à rejoindre son copain et l'envie terrible de vouloir dormir tout le reste de la journée une fois cela fait, comme si le trajet et sa signification pouvaient représenter un poids assez lourd à porter pour en paraître épuiser. Il était toujours fatigué ; constamment. Il dormait mal, ne dormait pas et quand cela arrivait, les cauchemars le peuplait. Il avait cependant arrêté de dégueuler ou de verser des larmes, il portait seulement sa croix à présent en essayant tant bien que mal de reprendre une vie un temps soit peu normal -- c'était sans oublier les funérailles qui approchait bientôt ; et il devrait repartir, un ou deux jours surement.

Quelle horreur.

Il n'avait pas envie d'y être, pas envie de quitter les bras trop réconfortant de son copain pour être jeté en pâture à ses parents qui le blâmaient pour sa mort. Loin l'envie aussi de s'approcher du cercueil pour la revoir une dernière fois aussi blanche, aussi statique, aussi cadavérique.

C'est dans cet état d'esprit qu'il continuait son avancée, remuant ses terribles pensées, priant pour ne pas tomber sur Narcisse ou sur les Blasters, marchant sans se soucier de désactiver son don qui continuait d'émaner dangereusement autour de lui et dont, au final, il n'avait plus rien à foutre.


Arrivant finalement à son casier, il composa les numéros codés avant d'ouvrir ce dernier dans un grincement sonore et caractéristique, tombant directement sur ce qu'il désirait -- mais il n'eu le temps de faire le moindre geste, qu'il se vit interrompre dans ses petites affaires.



et peut-être est-ce sa poisse qui lui faisait signe.


_____








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MessageSujet: Re: [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden   [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden 1400359500-clockSam 29 Juil 2017 - 23:24
I’ll not leave

La nouvelle m’était arrivée quelques jours plus tôt. Après ce qui était arrivé, il était de retour. Il revenait.
Je ne l’avais pas vu depuis ce qui me semblait être une éternité. Et je ne pouvais pas lui en vouloir. Je doute d’avoir voulu voir qui que ce soit dans pareil situation.
Quoi qu’il en soit s’il était de retour, je devais le voir. Avec de la chance il serait dehors. Prendre l’air devait lui faire du bien.

Je m’habillais promptement, revêtant la première chose qui me tombait sous la main et quittais ma chambre sans même prendre la peine de m’équiper de mes écouteurs qui ne me quittaient pourtant que rarement.

Le seuil de la porte à peine franchit, je me dirigeais à grandes enjambées vers les parties extérieurs du campus. L’esprit sur une seule personne, Ezéchiel. Je refusais de le voir s’isoler et tomber dans une quelconque forme de dépression. Killiam devait sûrement l’épauler mais le soutien d’amis ne pouvait que lui faire du bien, j’en étais convaincu.

Mes pas me menèrent au lac, dans le parc, en bordure de la forêt, dans les jardins, la cour intérieure. Rien. Peut-être préférait-il dans sa chambre ?

Je m’arrêtais un instant, hésitant. S’il était dans sa chambre il voulait certainement être seul, ma présence serait mal venue. Je serais les poings, frustré par cette idée. Il ne pouvait pas rester seul à se morfondre.

Décidé je fonçais droit vers sa cabane. Je craignais réellement pour lui. Devant la porte de l’édifice, une nouvelle hésitation pointa le bout de son nez. Puis dans un soupir j’ouvrais la porte. Sans faire attention aux yeux qui s’étaient posés sur moi, j’allais directement à sa chambre.

« Ezé’ ? » Dis-je en ouvrant la porte.

Pas de réponse. J’entrais dans la pièce noyée dans la pénombre. Personne.
Dépité, je sortais de la cabane en claquant la porte derrière moi avant de m’en éloigner, traînant les pieds.

Je m’adossais contre un arbre. Tentant de réfléchir au lieu où il pouvait se trouver.
Et finalement la réponse me vint. Kijibae. Le boulot de ces lézards était d’envoyer des messages à des personnes. Donc si j’en envoyais un à Ezé, elle le trouverait.
Cette fois je ne marchais pas, je courrais. Ma cabane était toute proche. J’entrais comme une furie et attrapais Kijibae, faisant fi de la répugnance que m’inspirait le reptile et je l’envoyais remettre un message à Ezé’.

Cette bestiole n’était pas seulement repoussante, elle était très rapide. Et je courrais derrière elle, peinant à suivre la cadence, les poumons en feu.
Elle me mena droit dans l’enceinte de l’établissement, aux casiers. Et il était là.

Je prenais les devant, tentant de reprendre mon souffle.

En m’approchant de lui je le vis dans un état que je ne lui avais jamais connu.
Ma main se posa sur son épaule.

« Ezé’… Je suis désolé… »

Je l’étais sincèrement.
Et pourtant, j’avais cette désagréable impression d’être de trop, que ma présence ne l’aidait pas, qu’il ne voulait que mon départ. C’était ce dont j’avais peur, qu’il s’isole.

Mais malgré cette impression, je le prenais dans mes bras. Comme si ce contact pouvait lui rendre un peu de ce qu'il avait perdu.
©Gau
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MessageSujet: Re: [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden   [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden 1400359500-clockDim 30 Juil 2017 - 22:55

et on ne peut appercevoir mon regard, caché sous ce voile noir -- et il semblait te conjurer de te taire, de te supplier de disparaître, parce qu'adieux les grands airs et tout ce qui formait le paraître.



I

l sursaute quand il sent ta main sur son épaule, comme s'il n'avait pas vraiment pris conscience de ta présence ; trop coupé du monde. Sa tête vient immédiatement pivoter vers toi, le figeant dans l'action alors qu'il clignait bêtement des yeux -- oh non.

ezé... je suis désolé... et il y a tes bras qui l'enserrent, il y a ton odeur qui le percute, ta chaleur qui l’accueil, il y a tes cheveux qui lui caresse le visage, tes bras dans son dos alors que la moitié de son visage est mangé contre ton épaule. Il cligne bêtement des yeux, alors que l'action s'était faite légèrement trop vite pour qu'il réalise vraiment, ayant à peine le temps de constater cet air que tu lui avais offert et qu'il fuyait comme la peste depuis des jours et des jours.

Ça ne va pas du tout. Il se tend brusquement, avec l’irrépressible et effroyable envie de se dégager de cette étreinte beaucoup trop rassurante, de ces bras presque protecteur, de cette désolation qu'il sentait parcourir à travers tout ton corps. Il avait envie de fuir toute ces bonnes choses, de te pousser un peu trop violemment contre le casier, de s'éloigner de ces mots qui résonnaient dans ses tympans avec une rancœur si intense qu'il en ressentait un haut-le-cœur. Et c'est ce qu'il fit - il ne voulait pas être touché, ne voulait pas être approché, ne voulait pas parler, ni s'expliquer ; alors c'est ce qu'il fit.

Il te repoussa avec peut-être un peu trop de force, reculant immédiatement de deux trois pas en arrière avec, le temps d'un instant, un air semi apeuré, semi dégoûté. Le geste fut si étrange et si soudain, qu'il en fut presque déplacé dans cette douceur que tu lui avais offert et dans ce couloir vide de monde à l'atmosphère si calme.

t'approches pas de moi.

Mot pour mot ce qu'il avait envoyé à Narcisse et les dires à voix haute le fit presque trembler alors qu'il ne te lâchait pas du regard, comme s'il ne pouvait s'en défaire, comme s'il en était prisonnier ; et cette envie de fuir, de partir, de se détourner se fit encore plus intense, encore plus viscérale, comme primordiale.

Et il n'en dit pas plus alors qu'il aurait pu balancer d'autre horreur, comme si à présent, parler lui était beaucoup trop fatiguant ; il en devenait muet, laconique en plus d'être froid et distant. Il ressemblait à un animal sauvage, un animal sauvage blessé et apeuré qui ne savait plus quoi faire pour s'échapper de ce tourment qui lui prenait les tripes, qui lui broyait le reste et lui explosait la tête.

t'approches plus de moi.


et dans sa bouche, ça sonnait comme une menace.


_____








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MessageSujet: Re: [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden   [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden 1400359500-clockLun 31 Juil 2017 - 1:22
style="width: 75px; height: 75px; border-radius: 100%;"> I’ll not leave


Il ne bougeait pas mais il se tendait. Je pouvais le sentir. Il ne disait rien. Je prenais ce silence pour un bon signe.
Et j’avais tort. Terriblement tort. Violemment, d’une violence que je ne lui connaissais pas, il me repoussa. J’heurtais les casiers.

Aïe.

Mon air changea immédiatement passant de la compassion à l’incompréhension et à une forme de peur. Parce que oui j’avais peur. J’avais peur qu’il se montre violent une nouvelle fois. Peur de devoir utiliser mon don sur lui pour l’empêcher de se montrer à nouveau violent.

Et ces mots sortirent : « T’approches pas de moi. »

Je restais sans voix, bouche bée. Que pouvais-je bien lui dire de toute façon ? Rien.
Les yeux écarquillés, la mâchoire pendante, ne sachant trop quoi faire ni comment réagir. J’étais vexé. Comment ne pas l’être. Il venait de me repousser.

Et il réitéra : « T’approches plus de moi. »

J’eu un mouvement de recul, comme si je voulais échapper à ses mots. Mais évidemment, je ne pouvais pas y échapper.
La vexation laissa place à la colère.
Une colère noire. Une colère sourde. Je ne parvenais pas à le comprendre. Je ne comprenais pas qu’il agisse de la sorte.

Et c’est la colère plutôt que la raison qui prit la parole.

« Tu ne veux plus que je t’approche ? Vraiment ? C’est vrai. Repousse tes amis, ceux qui t’aiment, qui veulent ton bien. T’as raison. Reste seul à te morfon. » Je me coupais. Sans finir ce dernier mot. Et cette colère qui avait imprégnée mon visage se changea, lentement, mais elle se changea en un masque impassible.
« Ecoute, je ne voulais pas m’énerver. » Et je peinais à cacher cette colère qui continuait à filtrer à travers ma voix. « Je voudrais simplement que tu comprennes que je suis avec toi, que je veux t’aider. » Je me radoucissais lentement. « Tu n’as pas à traverser ça seul, tu n’es pas seul, alors s’il te plaît, ne t’isole pas. Je comprends ta peine et ta tristesse mais tu peux compter sur moi et certainement sur d’autres. »

J’approchais à nouveau ma main de son épaule. Mais cette fois, je suspendis mon geste et replaçait mon bras le long de mon corps.
Je restais là, face à lui, mon regard planté dans le sien et je me souvenais de cette promesse muette que je lui avais faite. Jamais plus je ne l’abandonnerai et le laisser seul serait pour moi un nouvel abandon.
©Gau



HRP : j'ai niqué le code en mettant le titre mais flemme de chercher la balise alors ça restera moche
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MessageSujet: Re: [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden   [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden 1400359500-clockLun 31 Juil 2017 - 21:54

et on ne peut appercevoir mon regard, caché sous ce voile noir -- et il semblait te conjurer de te taire, de te supplier de disparaître, parce qu'adieux les grands airs et tout ce qui formait le paraître.



I

l t'écoute sans prononcer quoique ce soit alors qu'il ne veut en saisir le sens, il veut juste te faire taire, il veut juste que tu disparaisses, il veut juste, juste que tu t'en ailles ; il ne veut pas entendre, ne veut pas comprendre -- parce que sinon, tout ça serait bien réel.

Il voulait s’accrocher à la réalité mais la réalité elle-même ne lui plaisait pas et c'est pour ça, c'est pour ça qu'il fuyait ses amis, parce que les paroles viendraient, les gestes seraient là, tout signifierait que c'est arrivé -- alors à la place, il cherchait une alternative en se désespérant à travers tout ce qui ne lui ferait pas comprendre que c'est un fait ; qu'elle est morte, qu'elle est décédée.

Et sa peine est horrible, est terrible, presque dévastatrice parce qu'au delà de faire mal au autre, il se tue lui-même ; parce qu'il s'en veut et il s'en voudra toute sa vie. Lui qui ne ressentait pas de compassion, d'empathie, venait d'apprendre la plus dure des leçons ; et il était récalcitrant.

tais-toi. et le tout dit d'une voix intransigeante alors qu'il semblait presque se parler à lui-même. Tais-toi, Ezéchiel, tais-toi, ferme ta gueule, arrête de parler, arrête, arrête d'inscrire tout ça comme si c'était vrai. Alors il claque la porte de son casier et dans sa malchance, il se fait mal en se coinçant légèrement les doigts alors qu'il cessait de te fixer comme un animal apeuré, tout en remerciant le ciel que tu ne l'ai pas touché ; il voulait partir, il voulait mourir.

j'ai pas besoin d'aide et je pense pas que tu comprennes ce que je ressens, y a rien à comprendre, de toute façon. et la colère, la peine, la tristesse, s'écoulait de sa voix alors que lui-même, lui-même, ne pouvait pas comprendre ce qu'il vivait, ce cauchemar qui avait débuté ; parce que personne pouvait comprendre, personne n'avait le droit de comprendre.

j'ai besoin de personne, je vais bien. alors s'il-te-plaît, laisse-moi.

et il était prêt à faire demi-tour.


_____








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MessageSujet: Re: [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden   [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden 1400359500-clockMer 2 Aoû 2017 - 19:41
I’ll not leave

Ses premiers mots furent brutaux, ils ressemblaient à un ordre. S’il avait pu, il m’aurait sans doute fait taire de ses mains. Mais le fait est qu’il ne le pouvait pas et qu’il le savait.
Ses mots sont suivis d’un geste tout aussi violent, dirigé contre la porte de son casier.
Et il parle. Affirmant qu’il n’a pas besoin d’aide. Mais ce qu’il dit me marque « y a rien à comprendre ». Et sur cette lancée, il en vient même à affirmer qu’il va bien.

Incrédule, je continuais de le fixer. Bien, vraiment ? C’est ça qu’il appelait bien ?
Mais je le sentais prêt à partir, si je ne réagissais pas rapidement il me tournerait le dos et s’en irait. Je pourrais le suivre, mais à quoi bon ?

Les poings serrés, pour contenir mon envie de lui hurler dessus, j’essayais d’organiser au mieux mes pensées.

« Non. » Non je ne le laisserais pas. C’était la première chose qui m’était venue. Et ce non était catégorique. Ce non lui disait qu’il n’était pas seul.

« Non. » Ce même mot, sur le même ton. « Non, je ne te laisserais pas. Et non, tu ne vas pas bien. » Toujours ce ton. Je ne me le connaissais pas.

Les mâchoires crispées, les lèvres pincées, je fouillais mon cerveau embrumé par cette suite d’évènements tentant tant bien que mal de mettre sur pieds une phrase, une simple suite de mots qui lui ferait comprendre qu’il n’avait pas à se battre contre ses démons seul.

« Ezé, merde. Tu ne peux pas aller bien. C’est dur ce que tu vis, je le sais. Non je ne suis pas en mesure d’imaginer ta peine. Pas même un fragment de celle-ci. Non je ne peux pas comprendre ce que tu traverses. »

A nouveau les mots me manquaient. J’hésitais. Cherchant ce qui serait le plus juste. Ce qui sonnerait le mieux à ses oreilles. Et finalement, j’allais au plus simple.

« Quoi que tu en dises, tu as besoin d’aide. Tu n’es plus toi-même et ça se comprend. Tu te morfonds, tu te perds dans une spirale infernale. Je voudrais juste t’aider. Pas à oublier. A te sentir mieux… »

Et cette fois, j’étais également prêt à partir. Je ne voyais plus quoi ajouter et s’il ne voulait pas de mon aide je ne pouvais pas le forcer à l’accepter.
Je m’éloignais de lui de quelques pas, attendant le verdict.

©Gau
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MessageSujet: Re: [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden   [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden 1400359500-clockVen 4 Aoû 2017 - 16:52

et on ne peut appercevoir mon regard, caché sous ce voile noir -- et il semblait te conjurer de te taire, de te supplier de disparaître, parce qu'adieux les grands airs et tout ce qui formait le paraître.



I

l se replie sur lui-même comme s'il se sentait attaqué, comme un animal blessé et terrifié ; statufié, paralysé. Alors il ne bouge pas, ne fait pas le moindre geste et il écoute, il écoute le timbre de ta voix qui lui transperce le cœur, qui en retire toute les couleurs.

quoi que tu en dises, tu as besoin d’aide. tu n’es plus toi-même et ça se comprend. tu te morfonds, tu te perds dans une spirale infernale. je voudrais juste t’aider. pas à oublier. à te sentir mieux…

Bordel ce que ça lui faisait mal. Il n'avait pas envie d'entendre tout ça, il n'avait pas envie de savoir tout ça, il n'avait pas envie qu'on lui dise tout ça. Non, il était lui-même, entièrement lui-même ; c'était lui, lui seul et sa haine froide, glaciale, imperturbable. Une haine inconsidérée envers les autres, envers le monde, envers lui-même. Il était lui-même et en colère.

écoute... et il inspire comme s'il se forçait au calme. je sais ce que t'essaie de faire, j'sais que t'essaie de m'aider ou une connerie du genre mais... j'ai pas besoin d'aide. j'me perd pas dans une spirale ou j'sais pas quoi, juste, juste... j'ai envie que le monde ferme sa grande gueule. fit-il en rentrant son visage avant de hocher vaguement la tête comme s'il essayait de faire comprendre quelque chose d'inexplicable. c'pas juste toi, c'est... tout le monde.

Ah, et que c'était douloureux de parler, de parler encore et encore alors qu'il n'avait qu'une envie, rester muet à jamais. Il se rétracta, comme si sa stature défensive s'évaporait petit à petit, trop épuisé pour la maintenir et c'est un soupire, un soupire las et fatigué comme s'il savait que cette discussion n'aboutirait à rien. Alors il ouvre à nouveau le casier, y décroche les photos qu'il était venus cherchés et referme la porte doucement pour éviter à sa malchance d'agir une nouvelle fois - et c'est un nouveau coup d’œil qu'il te lance, alors que ses deux orbes à la couleur si particulière, si singulière s'accrochent aux tiennes comme pour y inscrire à jamais la lueur qu'il pouvait y déceler.

laisse-moi. tu l'as déjà fait, c'est pas bien compliqué.

Puis il se détourna alors que ses cheveux venaient fouetter l'air dans ce geste trop vif et il s'éloigna doucement, lentement, comme s'il portait toujours ce poids sur ses épaules qui lui écrasait le cœur. C'était sa vengeance Hayden. Sa vengeance, sa rancune, le karma qu'il voulait t'infliger et c'était bas, c'était petit, c'était mesquin et méchant mais c'était lui -- et tu avais fait le choix d'être son ami. Il n'était pas gentil et peut-être, peut-être dans sa haine, dans sa colère de lui-même, il voulait te le rappeler pour te faire mal et plus encore que cela --


-- pour en souffrir d'avantage.


_____








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MessageSujet: Re: [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden   [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden 1400359500-clockLun 14 Aoû 2017 - 13:03
I leave you

Et tout ce que j’entendais, tout ce que je comprenais, tout ce que je voyais, c’est un son mal être. Un mal être débordant. Un mal être dont lequel il se complaisait. Un mal être qui le transformait.
Il ne voulait pas de mon aide. Je ne pouvais pas le forcer à prendre cette main que je lui tendais, simplement l’encourager. Je ne pouvais rien faire. Seulement parler. Seulement user des mots. Essayer de le ramener à lui.
Je faisais cependant face à un problème de taille. Sa fermeture. Je ne pouvais pas l’aider.

Et finalement, il eut ces mots qui me frappèrent bien plus fort qu’il n’aurait pu le faire avec ses poings.

« Laisse-moi. Tu l'as déjà fait, c'est pas bien compliqué. »

Je fis un pas en arrière. Frapper par cette violence et sa froideur.
Je resté là. Stupéfait, bouche bée, hébété tandis qu’il me tournait le dos et s’en allait.

Alors qu’il s’éloignait, je faisais un pas, comme pour le rattrapé. Mais ce pas resta seul, aucun autre ne le suivit. Je le regardais partir, la bouche tremblante, les larmes aux bords des yeux.
Puis ma mâchoire se contracta, mes poings se serrèrent et j’essuyais mes yeux d’un geste rageur.

Je lâchais son dos du regard pour me retourner et partir, quitter ce lieu. D’un pas vif, je m’en éloignais sans jeter un regard vers Ezéchiel. S’il voulait rester seul avec son mal-être, grand bien lui fasse.

Et sans savoir où aller, j’avançais.


©Gau
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MessageSujet: Re: [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden   [FINI] SHUT UP -- PLEASE ft. hayden 1400359500-clock
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