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 FORGET THE RULES ft. alaskka

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Anonymous
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MessageSujet: FORGET THE RULES ft. alaskka   FORGET THE RULES ft. alaskka 1400359500-clockVen 4 Aoû 2017 - 0:55

t'es p't'être nulle au lit, sache que t'es la plus jolie et quand tu viens me voir, toi et tes cheveux blonds, on file comme deux vagabonds, qui parcourent les rues la nuit comme si la ville nous disait -- oui.



C
'est un peu idiot pas vrai ?
C'est en tout cas la pensée qui le traverse alors qu'un pas devant l'autre - un et puis deux et puis trois - il marche sur les rues pavées à tes côtés, dans cette nuit noire alors que minuit avait sonné --

-- depuis des heures et des heures et peut-être ne cesseriez-vous jamais d'avancer, comme si tout cela vous appartenaient - avec ces airs princiers, presque habitués.

Toujours est-il qu'il lève sa bouteille comme pour trinquer avec le ciel, puis vient son bras qui se glisse sur ta nuque pour se déposer sur ton épaule alors qu'il te lance un regard ; un regard pétillant, un regard malicieux, un regard presque heureux. Il rigole presque timidement, comme s'il n'osait pas par peur de ne pas en avoir le droit, tout en bravant cette interdiction, en bravant les codes et les lois pour se permettre, ce soir et pas un autre soir d'être là avec toi ; tout simplement, si justement.

j'crois qu'j'ai un peu trop bu, princesse. et c'est un nouvel éclat qui se répercute ensuite, un nouveau rire toujours aussi retenu presque gêné d'être à ce point désinhibé.

Cela faisait des jours qu'il n'avait pas réellement mis un pas dehors, des jours qu'il restait cloîtré dans le bungalow de son copain, des jours qu'il remuait de sombre pensées, des jours qu'il se prenait la tête avec l'altercation qu'il avait eu avec Hayden, des jours qu'il évitait les Blasters comme la peste, des jours qu'il ne savait plus quoi faire ni comment faire avec Narcisse ; des jours à enchaîner les cauchemars, les hauts-le-cœurs, la fatigue, les vertiges.

et étrangement, il en avait marre
comme si trop lourd était son voile noir


Aujourd'hui, Killiam était exceptionnellement sortit - il lui devait bien ça, lui qui veillait sur lui - mais il ne sait comment, il ne sait pourquoi, il se retrouvait maintenant là, une bouteille à la main, à tes côtés sur ses rues pavées en pleine nuit, sur cette île que vous connaissiez trop bien - accompagnés de vos rires lointain. Tu avais été différente. Tu as toujours été différente, Alaskka ; pour lui, tout du moins. Non pas parce que vous aviez eu une relation ensemble, non pas parce que vous vous entendiez bien, mais parce que tu étais toujours ce qu'il faut, tu faisais toujours ce qu'il fallait, tu étais toujours ce toujours ; tu étais toi, personne d'autre et tu étais la seule, la seule dont il ne trouvait rien à redire, parce que tu étais différente, tu étais parfaite -- juste toi, Alaskka, tu étais juste toi ; et qu'avait-il à dire de ça ?

Tu ne lui demandais pas comment il allait, tu ne lui chuchotais pas t'inquiète pas ça va aller, tu lui prenais le bras, tu agrippais, puis d'un coup d'pied tu l'embarquais à tes côtés ; comme si de rien était, comme si rien avait changé et bordel, ce que ça faisait du bien. Tu étais comme une goulée d'air frais, un trait que tu piquais à Killiam et t'avais cette faculté, ce pouvoir de le faire se sentir aussi bien qu'il ne l'est à ses côtés.

j'sens j'vais dégueuler ! et il riait, il riait toujours.


comme un ado paumé, en mal d'être aimé.

_____








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MessageSujet: Re: FORGET THE RULES ft. alaskka   FORGET THE RULES ft. alaskka 1400359500-clockVen 4 Aoû 2017 - 12:54


hello
prince
Imbibés d'alcool du fond de nos ventres jusqu'aux commissures de nos lèvres sèches, la démarche un peu trop bancale pour être raisonnable des corps que l'ont traîne glisse sur les pavés froids. C'est drôle pas vrai ? Les limites qu'on repousse toujours à chaque fois qu'on à le malheur de traîner ensemble, jusqu'à ce que nos intestins s'échouent lamentablement sur le trottoir dans un éclat de rire absurde. Mais bordel qu'est-ce qu'on se sent vivant.

Ézéchiel. Ou es-tu partis cette fois ? Un peu plus loin que la fois dernière ? Promis je t'accompagne. Mais les gardes corps de nos esprit se sont trop de fois brisés contre nos conneries et tu le sais. Ou alors c'est le choc de la réalité qui a fini par te rattraper, ombre immense, monstrueuse. Elle t'a toujours suivis, mais nos plaintes ivres la faisait fuir. Aujourd'hui, tu as glisser entre ses griffes, poupon inerte.

Aujourd'hui tes yeux bleus sont vides. Tes yeux bleus d'amoureux, tes yeux bleus de vipère, tes yeux bleus d'ami. Deux billes transparentes, un désert d'émotions houleuses que tu censures violemment. Te couper de tout, comme pour essayer de ne plus souffrir. Arrêter de vivre dans un sens.

Mon bras glisse sous les tiens, béquille humaine de ton état. J'avais toujours eu cette différence par rapport à toi. Malgré nos bêtises, je suis toujours restée lucide. J'ai toujours eu ce coup d'avance quand tu préférais sombrer dans cette inconscience totale. Et comme à chaque fois je te repêche du trou noir. Ton merci ressemble fortement à un "je me débrouille tout seul t'inquiète". Oui c'est con. Je m'inquiète. Comme à chaque fois, comme toujours.

Je n'ai même pas besoin que tu me racontes parce que je sais déjà. D'une manière, tu m'as presque tout dit. Ton corps à hurler quand ta bouche est restée close.

- alors bois un peu avant de t'écrouler.

Je pousse la bouteille contre tes lèvres. Le liquide arrive bien trop rapidement pour que tu ne puisses tout ingurgiter, et la moitié se déverse sur tes vêtements trop propre pour ton état.

_____________________________________

je ne sais pas encore ce que l'on fera demain, mais je sais ce qu'on fera cette nuit. On va vivre
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MessageSujet: Re: FORGET THE RULES ft. alaskka   FORGET THE RULES ft. alaskka 1400359500-clockVen 4 Aoû 2017 - 19:47

t'es p't'être nulle au lit, sache que t'es la plus jolie et quand tu viens me voir, toi et tes cheveux blonds, on file comme deux vagabonds, qui parcourent les rues la nuit comme si la ville nous disait -- oui.



Y
a cette fraîcheur d'été qui embaume l'air, qui vous confère cette atmosphère et ça se glisse sous vos vêtements, ça embrasse votre peau et ça vous refiles des frissons ; et vous vous aimez un peu, beaucoup, passionnément.
Le liquide se glisse sur les commissures de ses lèvres avant d’imprégner son sweat-shirt et c'est d'un nouvel éclat de rire qu'il se retire, s'éloignant du goulot tandis qu'il faisait un pas en arrière ; étrangement trop heureux et sans pour autant se détacher de toi.

Et c'est humide, comme des larmes acides, ça se colle à sa peau, ça entache sa poitrine comme pour atteindre son cœur, engorgé d'un sang trop révélateur ; un peu de rouge, un peu de bleu, légèrement doucereux et malheureux. Il revient à tes côtés, continuant cette marche chaloupée qui semblait ne rien mener et il colle sa tête contre la tienne, toujours aussi amusé, toujours aussi fatigué.

t'es relou putain, j'vais schlinguer la mort maint'nant ! et pourtant il ramène sa propre bouteille à ses lèvres dans l'intention de la vider d'une traite -- et c'est ce qu'il fait, il boit, il boit jusqu'à se noyer, jusqu'à ce que sa gorge en hurle de douleur de ses flammes vengeresses, de cette haine qui lui insufflait de douces caresses, de cette colère refoulée ; il boit, il boit, pour oublier -- et qu'est-ce que tu te sens bien Ezéchiel, qu'est-ce que tu te sens bien dans cette version améliorée.

La bouteille vide pendante au bout de son bras et c'est un baiser qu'il vient t'imposer sur la tempe sans la moindre retenu, alors qu'il tendait légèrement et maladroitement son cou pour t'atteindre ; et encore un rire, un nouveau avant qu'il ne vienne s'affaler sur ton épaule comme éreinté, comme s'il venait de faire un effort incommensurable et c'était un merci dissimulé.

pourquoi t'es trop géniale comme ça, alaskka ? joooor, si tout l'bahut était comme toi, qu'est-ce ça s'rait plus siiiiiimple...

Ah. Soyez des adolescents, des petits cons, buvez, chantez, riez, oubliez le monde qui vous entoure, oubliez qu'on vous attends quelque part, oubliez vos repères et tout le reste ; soyez juste des gamins dans la nuit qui poussent des oh, oui ! Des gamins sans pouvoir particulier, sans problèmes et tracas, des gamins sans méritocraties, sans dangers et choses compliqués, sans magie, sans don, sans pouvoir, des gamins tout ce qu'il y a de plus normaux, soyez normal ou pas normal justement, soyez vous-même ; gueulez, criez, au monde cette crise qu'on vous colle à la peau comme le pire des fardeaux ; prenez le comme le plus beau des cadeaux.


ah, plus simple d'oublier qui il est.


_____








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MessageSujet: Re: FORGET THE RULES ft. alaskka   FORGET THE RULES ft. alaskka 1400359500-clockVen 4 Aoû 2017 - 22:38


hello
prince
Fou d'amour, fou de rage, fou à en crever. Je t'avais déjà vu dans des états pas bien drôle, mais la sa dépasse tout ce que j'avais put imaginer. Tu brûles de l'intérieur. Ta chair se consume lentement dans le brasier de ta révolte sourde. Oh oui, tu as déjà hurler à la mort, à en perdre la voix et la raison. Mais je refuse que tu ne te laisses bouffer. Et malgré ton caractère de merde, je pense que tu ferais pareil pour moi. Enfin... Je crois
Tu râles pour ton pull de faux-bourge mal léché. Tu n'es même pas fâché, pas pour de vrai.

- tu pues déjà, puis au moins sa t'obligera à prendre une douche.

Ézéchiel. Tu bois comme si tu cherchais à te noyer. Sombrer sous une vague d'alcool qui n'en finirait plus. Remonte à la surface bordel, respire. Gonfle tes poumons d'air glacial, électrocute toi avec la vie. Mais ne te laisse pas couler comme une sombre merde. Tu t'es créé l'ancre qui, attachée à tes chevilles frêles, te happe de plus en plus profondément. Mais si tu descends trop bas, j'aurais beau tendre la main, tu n'arriveras plus a la saisir si tu n'agis pas.

Le contact familier de tes lèvres humides pressées contre ma tempe me volent un frisson La sincérité de ton geste me pince le cœur. Je suis certaine que tu l'embrassais comme sa, elle aussi. Ma "sur-émotivité" suffocante vient se glisser au bord de mes yeux. Je pourrais probablement noyer ton désert en un seul sanglot. J'ai mal pour toi, pour l'ami cher et con que tu es.

- si tout le monde était comme moi, je ne serais plus différente, et le monde serait bien à chié.

J'avais lâché ces derniers mots presque en criant, comme si j'avais besoin moi aussi d’extérioriser cette pression accablante. Ma voix a résonné jusqu'au bout de la rue, seul les lampadaires grésillant éclairaient notre route gauche. Pas une seule lueur dans les maisons. Quelle heure était-il ? 4h ? Peut être 5 ? Peut importe, cette nuit nous appartient, même si elle dure jusqu'à 17h le lendemain, même si elle dure jusqu'à se que le soleil se couche encore une fois de l'autre côté de la mer.

Puis je me suis mise à crier. Comme un loup un soir de pleine lune. Comme une folle qu'il faudrait exorcisé. Crier pour mieux respirer après. Crier fort, crier longtemps. Mais crier de toutes mes forces. Crier en pleurant et rigolant. Crier en titubant. Pour toi, pour nous. Pour ce monde et cette vie de merde qui fait souffrir et qui rend aveugle. Puis je me suis tus. Un long calme. Un chien qui aboie au loin. Je me sens bien.

- c'est ton tour.
_____________________________________

On m'a dit une fois que la vie servait à apprendre à mourir. Mais je n'ai rien appris. Sa veut dire que je suis prête ?
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MessageSujet: Re: FORGET THE RULES ft. alaskka   FORGET THE RULES ft. alaskka 1400359500-clockVen 4 Aoû 2017 - 23:50

t'es p't'être nulle au lit, sache que t'es la plus jolie et quand tu viens me voir, toi et tes cheveux blonds, on file comme deux vagabonds, qui parcourent les rues la nuit comme si la ville nous disait -- oui.



I
l attends à peine que tu finisses ta phrase pour gueuler, hurler, crier dans cette nuit noire et dépourvue de nuage, où les astres se reflétaient sur votre peau dans un scintillement singulier et particulier --
-- tout l'air de ses poumons s'expulsent jusqu'à ce que sa voix déraille, jusqu'à ce que son cœur défaille.

Ça s’essouffle et ça se meurt comme une jolie fleur, sa gorge se tait et il reprends une goulée, une goulée d'air frais teintée de ton odeur si agréable, si douce, si familière.

t'peux pas m'égaler pour gueuler princesse, mes cordes vocales de biatch sont programmées pour crier. et comme un abrutit, ça le fait marrer, ça l'amuse un peu comme une excuse.

Et il te trouve si belle Alaskka, sous tes beaux cheveux blond et ta peau éclairé par la lune ; il te trouve magnifique comme tu l'as toujours été. Ah. Et peut-être, peut-être que de l'extérieur beaucoup y verrait de l’ambiguïté, des mots cachés, des caresses dissimulés mais il n'en était rien pour lui, il t'aimait comme on aime le soleil, il t'aimait comme on aime la vie, il t'aimait comme on aime respirer, il t'aimait comme on aime les jolies choses, il t'aimait et c'était vrai -- pas avec cette passion incandescente, obscène et presque indécente, pas avec le palpitant détraqué et mal-aimé ; il t'aimait platoniquement et ça il ne pouvait le nier, ni le cacher, ni le dissimuler.

Là, avec toi, sur ses rues pavées et mal éclairées, il semblait que rien ne lui semblait impossible, que tout lui était possible ; il n'avait plus peur, n'avait plus cette colère, n'avait plus ses horreurs -- il était heureux, il était bien et il était idiot, comme un adolescent qui fait le mur pour voler une particule de vie, d'un autre monde, d'une autre réalité.

et t'as raison ! reste toi-même, chérie, juste marre de tout ces connaaards...


et ça sonnait comme un appel à l'aide.


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MessageSujet: Re: FORGET THE RULES ft. alaskka   FORGET THE RULES ft. alaskka 1400359500-clockDim 6 Aoû 2017 - 16:39


hello
prince
Marre de ces connards que tu me dis. Mais t'en fais probablement partis de ces connards par moment. T'es complètement paumé mon petit Ézéchiel. Comme un chihuahua qui aboierait trop fort pour se donner de l'importance. Et pourtant tu me fixes, cette admiration pure gravée au plus profond de tes yeux. Ton aura de gamin à l'innocence candide que tu caches sous un tas de gros mots et d'attitudes stupides, à fini par se glisser entre les mailles. Tes petites mains me frôlent sans me toucher, jouent avec mes cheveux sans qu'il n'y ai le moindre contact. Ta présence me berce. J'ai presque froid.

Le taux d'alcool dans mes fluides est redescendu. J'hésite encore. Serait-il raisonnable de boire plus, au risque de me retrouver dans ton état ? Je ne préfère pas mettre en jeu la boite crânienne de l'un de nous deux contre une bordure de trottoir un peu trop sharp. Mais mes lèvres sont sèches et j'ai soif, alors je reprends une gorgée. Doucement, mon corps tire vers cet état d'après ivresse. J'ai froid, mal partout, et cette envie désagréable de dégueuler. J'ai besoin d'un choc pour me remettre d'aplomb.

- je t'ai déjà emmené dans la speed force ?

C'étais le terme super cool que j'utilisais pour impressionner les gens. Peu étaient les élus que j'avais emmené courir dans l'aura. Mais l'effet de nuit était saisissant. Il faut s'imaginer un appareil photo qui aurait un temps d'ouverture très long. Sur l'image, on verrait apparaître de longues bandes de lumière. Sauf que moi, dans la speed force, je suis l'une d'elle. Je les traverses, je les suis. C'est vertigineux comme sensation. Sa tourne la tête, d'une ivresse libre et si douce

J'ai embrassé ta joue en retour. Je me suis appliquée. Douce, mes lèvres qui se pressent, légèrement humide d'alcool. Mon nez qui frotte le haut de tes pommettes sans le vouloir. Tu me fais peur Eze. Mais je ne dirais rien, parce que je ne veux pas faire partis de tout ce monde plaintif qui t'accable. Je suis contente que tu ai Killiam. Il est vraiment très bien, et je suis vraiment très contente qu'il occupe cette place pour toi. Il fera attention à toi si un jour..

- si je t'emmène dans la speed force, t'as intérêt à ne pas me vomir dessus, sinon je te jette dans la mer.

Qui n'a pas connu la passion ne sait pas faire la différence entre la fièvre, le vertige, l'ivresse et l'embrassement. C'est beau pas vrai ? Ce n'est pas de moi, même si on aurait put croire. Du moins c'est ce que je me suis dit quand je l'ai lu pour la première fois. C'est doucement brutal, gentiment bestial. C'est fort. Mais pourtant si petit lorsqu'on le murmure.

- Et demain, on va ou.

_____________________________________

Je devrais peut être téléphoner à Cara et Nils. La maison me manque.
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MessageSujet: Re: FORGET THE RULES ft. alaskka   FORGET THE RULES ft. alaskka 1400359500-clockJeu 10 Aoû 2017 - 17:55

t'es p't'être nulle au lit, sache que t'es la plus jolie et quand tu viens me voir, toi et tes cheveux blonds, on file comme deux vagabonds, qui parcourent les rues la nuit comme si la ville nous disait -- oui.



U
n éclat de rire se répercute dans la nuit alors qu'il te regarde avec malice, les prunelles dilatés par l'alcool alors que tout son corps tressautes contre le tien, amusé, adoré, aimé ; deux adolescents en mal de vivre.
Vous avez cette relation, cette relation qu'on très peu de personne après une rupture, une relation non pas fusionnelle mais si semblable alors quand l'un va mal, l'autre le sait et vice-versa -- chacun trouvant les mots, les gestes, les attentions si juste, si correcte. Ce n'est pas de l'amour comme il aime Killiam, ce n'est pas une amitié comme celle avec les Basters, c'est inclassable, indescriptible, indéfinissable ; c'est vous et puis c'est tout.

j'le jure ! j'veux, j'veux, j'veux ! chantonne-t-il à ton oreille comme un gamin, un enfant à ses parents.

Parce que c'est ce qu'il est au fond, malgré toute cette merde, malgré tout ces problèmes, au fond, dans le fond, il est toujours le même ; il n'a pas envie d'être quelqu'un d'autre, d'être quelqu'un de brisé, de cassé et c'est pour ça qu'il veut agir comme si de rien était ; sans pour autant y parvenir -- alors avec l'alcool, peut-être que là était l'excuse pour ne plus y penser et juste être désinhibé.

C'est ainsi qu'il s'arrête, te regardant avant de te lâcher pour t'attraper les deux mains, l'air plus jovial que jamais, des étoiles dans les yeux et des paillettes dans le timbre de sa voix :

c'est toujours trop classe quand tu le fais, t'es toujours trop classe ! s'enhardit-il, juste heureux d'être là, à tes côtés, juste heureux d'être qui il est, juste heureux de pouvoir l'être, de pouvoir se le permettre.

fait-moi tourner la tête, chérie !


chanta-t-il à tue-tête.



_____








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MessageSujet: Re: FORGET THE RULES ft. alaskka   FORGET THE RULES ft. alaskka 1400359500-clockMar 22 Aoû 2017 - 13:49


hello
prince
J'ai souris. Un peu tristement. Tu n'as jamais cessé d'être un gamin perdu. Sauf que Peter Pan n'est jamais venu te chercher. La speed force va probablement te faire vomir un tas de trucs dégueux. Mais bon, maintenant que je te l'ai proposé, je ne peux plus revenir en arrière. Je sais que tu m'en voudrais de ne pas tenir ma parole, même si tu sais que ce n'est pas raisonnable dans ton état. C'est sa le plus cruel, tu sais tout. Mais tu ne dis rien, parce que tu n'y arrives plus.

J'ai glissé mon bras gauche dans ton dos froid. Avoir une prise correcte sur toi est le minimum si je veux t'emmener dans la speed force. Dans le cas contraire, tu risquerais d'en être expulser et de te faire vraiment mal. J'espère que tu n'auras pas peur au moins, sa me rendrait triste.

- Tu n'es toujours pas fatigué amigo ?

Mes bottes s'enfoncent dans les pavés, semblable à un départ de course. J'agresse ta veste trop humide de mes longs doigts. Il est possible que je te sers trop fort. Mais ce n'est pas grave. Ma respiration se calme, mes cellules s'excitent. Inspiration, expiration. Tu bafouilles quelque chose mais je suis déjà dans ma bulle. Les battements de mon cœur résonnent si fort dans ma tête. Je t'ai serré encore plus fort. Run

Une ligne rouge qui parcourt la ville endormie. Un jet de lumière. Rapide. L'exploration nocturne de chaque recoins sombres mais en un éclair. Toujours plus de frissons. Une course qui n'a pour limite que la fatigue. J'aimerais tout te montrer. Te refaire découvrir ces sensations divines, exquises. Je veux te montrer tous les bénéfices de l’hypersensibilité accrue. Je veux que tu croques dans un fruit comme si c'étais la première fois. Que tu écoutes les vagues se briser sur les berges de l’île. Que tu plonges tes petites mains dans la terre froide et grise. Et je veux par dessus tout que tu t'écoutes. Que tu prennes le temps de te reconnaître, et de t'aimer à ta juste valeur. Petit ange.  

- Et demain nous irons un peu plus loin

Je nous ai fait quitter les rues sombres pour nous allonger en haut d'une colline. se sera plus calme.

_____________________________________

"Tout doux, tout doux, tout doucement
Toujours, tout doux, tout doucement
Comme ça
La vie, c'est épatant"
Leslie Feist
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MessageSujet: Re: FORGET THE RULES ft. alaskka   FORGET THE RULES ft. alaskka 1400359500-clockLun 25 Sep 2017 - 1:28

t'es p't'être nulle au lit, sache que t'es la plus jolie et quand tu viens me voir, toi et tes cheveux blonds, on file comme deux vagabonds, qui parcourent les rues la nuit comme si la ville nous disait -- oui.



S


igne de dénégation et rire incontrôlable, il semblait évoluer dans un monde bien plus loin qu'ici bas, dans une réalité qui n'était pas la sienne mais la votre à tout les deux et tout était si bon, si beau, si merveilleux, combien même tout s'écroulait, tout se déchaînait, tout suffisait à le faire suffoquer ; oh, quelle est douce cette illusion d'être aimés.
m'défonce pas, si j'dégueule sur ton super haut d'top modèle... rit-il d'une façon idiote et barbouillé, à l'image de ses paroles légèrement embrouillées mais tu ne sembles pas l'entendre alors que tu l'enserres contre toi, si fort et si fort contre toi et c'est si bon, si bon ce sentiment d'être maintenue, de ne pas risquer de tomber et de s'écraser sans moyen d'se sauver.

Et tout s'arrête - tout redémarre.

Le temps semble s'engrainer à une lenteur fulgurante, à une vitesse exaspérante tant et si bien que le monde bouge, tourne, roule, s'arrête, s’essouffle et son visage tiré par la vitesse ne peut se départir de ses prunelles si grandes, si belles, si ahurie face à ce spectacle qu'il n'apprécie pas vraiment mais qu'il vit entièrement ; l'espace d'une seconde, d'un millième de seconde ou peut-être plus, si ce n'est toujours plus.

Le fait d'être torché, ne lui permet pas vraiment d'apprécier toute les sensations mais ce qui est sûr, ce qui est certain, c'est qu'il s'en remémorerait encore et encore et quand enfin ses pieds s'encrent dans le sol, que ta voix brise le silence assourdissant qui semble vriller ses tympans, il ne peut que hocher la tête, si vite, peut-être trop vite avant que d'une façon incontrôlable, il ne vienne à tituber pour dégueuler ce qui lui restait dans l'estomac -- ce qui se résumait à des litres et des litres d'alcool ; il était connu qu'Ezéchiel tenait très mal la boisson et que son estomac ne l'appréciait pas vraiment.

Les bras autour du ventre, plié comme s'il recevait la souffrance et il est presque prodigieux qu'il ne se salisse pas, même une fois ; et alors il se redresse douloureusement, repose ses prunelles extinctées sur ta petite personne et c'est un fou rire incompréhensible qui vint acceuillir ses premières paroles.

c'était carrément géant !


-- et c'était une belle soirée d'été.

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