Sujet: Re: [FINI] Et ça fait BOUM au cœur [Nar] Mar 22 Aoû 2017 - 22:37
« — Et ça fait boum. »
Chacune de tes tornades se stoppent dans un fracas silencieux, les feuilles et la poussière s'arrêtent et tout devient pensant dans ton coeur qui raisonne dans son creux. Le calme après la tempête, ça sonne comme une musique presque mythique qu'on allume d'un feu avec des allumettes. Toute ton existence jusqu'alors n'a plus aucune raison d'exploser et d'foutre la merde dans les mers et les océans. Plus besoin de jeter l'ancre de ton bateau qui tangue, maintenant le monde est calme ; ainsi peint par les mains d'un artisan. L'air vient enfin filer dans tes poumons pour les faire gonfler, pourtant on peut toujours voir l'rouge qui s'noie dans tes yeux, leur couleur marron totalement modifiée. Narcisse, tu ressembles à un enfant qui s'baigne dans sa triste vie, qui dit pardon en espérant que les problèmes soient clos et finis. Néanmoins t'es qu'un adulte en voie disparition, qui cherche sa véritable voie en ayant peur des choses trop vrai qui compromettraient la fin d'une vie d'lamentation.
Le calme t'ennivre enfin et les reniflements qu'tu fais expirent dans l'soupire que tu lâches. Piteux. Narcisse tu t'foutrais à jeter dans les bûches qui brûlent au coin du feu. Puis, enfin tu sens Killiam se détacher de toi et la bulle explose entre vous, c'le moment qu'tu regrettes tellement tu t'sentais protégé pour une fois. Pourtant tu ne bronches pas et tu le laisses faire, te redressant. Essayant de reprendre une attitude fière. Mais tu n'y arrives pas, tu t'sens mal dans tes baskettes, tu te sens mal dans ce milieu et ces trucs qui tambourinent dans ta tête.
Putain de vie qui t'fait chier, catin d'univers qui n'veut pas s'arrêter de tourner.
Tu pinces une lèvres avant de la grignotter comme un fou. Tu regardes Killiam et tu redeviens celui que tu es, celui qui joue. L'faux qui remplace le vrai, par tes mimiques totalement absurdes. Tu pues la fausseté Nar. Toutefois, tu ne peux pas réprimer ces émotions qui flanchent et qui fondent chacunes dans les bras de ta vie, elles sont si belles que tu sembles en rougir de l'intérieur tellement cela t'épanouie. Alors devant Killiam tu retires ce masque de trop, tu retires juste la ficelle qui tenait le putain de rideau. Tu t'montres au grand jour comme un oiseau lors de son premier envol. Tu montres que t'fais pitié, mais qu't'aimerais vivre des années folles. Et tu l'écoutes parler, il te donne de l'assurance. Tu l'écoutes parler et tu vires ces vraisemblances. Killiam il te respecte, Killiam lui n'ose pas taper où ça fait mal, il ne regarde pas toutes tes larmes.
Killiam c'est un brin de douceur que tu veux protéger, qui t'aide, te soigne, te fout du baume au coeur pour que toi Narcisse tu puisses toujours bien aller. Killiam c'est une fleur douce, une fleur qui sent bon. Un bout de poésie que tu aimerais voir s'écrire sur des bouts d'papiers pour les lires lorsque tu tournes en rond. Et il te rassure de ses mots doux, il te parle d'eux, d'leur amour qu'tu sens à chacunes d'ses phrases, puis des blessures qu'il s'est fait entre deux. Enfin tu souris un peu attendri par les attentions que Killiam porte à ton frère, à celui que tu aimes plus que ton propre sang ; ton père ; ta mère.
—Il ira mieux. Petit à petit, mais il ira mieux et que tu restes avec lui l'aide sûrement beaucoup à ne pas tout envoyer chier dans les roseaux. Il t'aime Killiam et tu l'aimes et ça putain c'le plus important. Puis tu sais, pour ta blessure si franchement ça va pas je peux t'emmener pour te soigner ou te refiler une attelle ? J'ai des baumes dans ma chambre pour les blessures en tout genre, je peux t'en donner une aussi. ça me ferait plaisir de t'aider. C'est genre un petit secret pour pas qu'Eze s'inquiète.
Sourire, pincement d'lèvres, idée qui s'envole et qui se jete dans des pensées en cêves.
—L'alcool c'est à mes heures perdues, mais hum...je suis quand même désolé pour ça, genre...voilà...mais bon...je préfère avoir lâché un peu prise avec toi parce que j'ai confiance en toi. Puis Killiam, je te considère un peu comme un frère aussi. Toi et Eze vous êtes comme les frères que j'aurais voulu avoir.
Et sur ces mots, ces derniers mots tu sens ton coeur battre un peu trop, lui il est heureux que tu balances autre chose que du faux.
Sujet: Re: [FINI] Et ça fait BOUM au cœur [Nar] Ven 25 Aoû 2017 - 21:03
Et ça fait « boum » au cœur feat. Narcisse E. Holm - date. début août
Oui, il ira mieux. La blessure sera toujours là, la cicatrice fera mal de temps en temps, mais il ira mieux, ce ne sera plus un trou béant dans sa poitrine. Il ira mieux, un jour. Il t'aime, tu l'aimes, il n'y a rien de plus important. Tu le penses vraiment et le fait que Narcisse le dise lui aussi te rassure un peu : tu n'étais peut-être pas si inutile que tu le pensais. Tu secoues la tête quand il te propose quelques bandages et crèmes, lui affirmant que ça va, que tu n'en as pas besoin, que ça allait aller. Après tout, tu as l'habitude de te faire ce genre de blessure, c'était pas grand chose, c'était rien, c'était débile.
Et il continue de parler, et tes joues rosiraient presque. Tu te mords la lèvre sous le compliment, parce que c'est un compliment, Killiam, ce qu'il te dit là. Ça te va droit au cœur, ça te fait plaisir, ça te rend heureux, vraiment. Parce que tu comptes pour lui, autant qu'il compte pour toi. Et cette réciprocité dans votre relation te rend heureux. Tu détournes les yeux, gêné, te racles la gorge et essuies tes mains soudain moites sur ton short en jean.
Le silence s'installe, tendre et calme, et tu cherches les mots pour lui dire qu'il y a réciprocité de la chose, mais tu n'es tellement pas doué pour ça Killiam, tu ne sais tellement pas le dire.
— Tu peux lâcher prise avec moi quand tu veux. J'veux dire, je suis là. Genre, quand tu veux. N'importe quelle heure n'importe où. T'as juste à m'appeler, et je serai là.
Ton regard se plonge dans le sien et tu lui souris, tapotant du bout de tes doigts son genou, comme pour lui dire que tu es là, et que tu ne pars pas. Et à vai dire, si tu pouvais faire mieux que ça, tu le ferais, Killiam. Si tu pouvais seulement te téléporter à l'instant même où ils ont besoin de toi, à l'instant même où ils le pensent, tu le ferais. Tu ferais tout pour ces personnes que tu aimes inconditionnellement, Killiam.
Tout.
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Sujet: Re: [FINI] Et ça fait BOUM au cœur [Nar] Jeu 31 Aoû 2017 - 16:15
« — Et ça fait boum. »
Calme. Douceur. Vent qui vient t'ennivrer de son tendre souffle ; plus d'rancoeur.
Même si tes songes s'effaçaient, même si le monde entier venait, s'en allait, puis disparaissait. Tu finirais en cendres coûte que coûte. Or, tu n'oublierais jamais. Tu n'oublierais pas ce moment qui t'es venu comme un coup d'foudre. Narcisse, tu auras ce souvenir au creux de tes pensées, tu auras ce visage qui t'souris pour pas qu'tu sois blessé. Alors dans un élan, tu poses une main sur son épaule et tu serres. Tu pauses ta paume sur son os et tu restes dans ton mystère. Tu ne lâches aucun son, aucune mélodie qui viendrait faire vibrer les muscles de tes cordes vocales. D'un simple regard, tu le remercies plus que quelques mots que tu peux écrire sur du papier ou que tu peux crier dans un octave.
Et tu souris. Tu souris à ce gars que tu vas considérer comme ton frère, celui qui agrandi la famille que tu te construis dans ta petite sphère. C'était tellement de quiétude qui animait ton coeur en cet instant que tu ne savais que faire. Tu retires ta main, retire tes pensées et boum, adieu ta misère. Nar, tu te sens léger d'apprecier des gens, tu te sens léger d'avoir laissé s'exprimer un peu ces larmes qui attendaient depuis longtemps. C'est comme le réveil d'un sommeil long et reposant. Ressentir ces choses en toi te fait fondre tant cela est apaisant.
If you get in between someone I love and me You're gonna feel the heat of my cavalry
— Et j'serais là à n'importe quel prix pour t'aider en retour. Si t'as besoin tu me le dis, j'arriverais directement pour toi. En tout cas merci pour ça genre, j'ai pas franchement les mots mais merci. Un blanc. Ça fait du bien putain. Le soleil, l'herbe, j'crois que c'est reposant pour mon cerveau en quête de quiétude. Ah...
Ainsi tu t'allonges dans l'herbe en laissant tes pensées s'envoler dans l'ciel bleu d'l'été, tu laisses la chaleur venir sur ta peau pour te toucher. Et tes yeux se ferment comme la fin d'une pièce de théâtre, les rideaux glissent et ça annonce la fin de cet acte. Un soupire sort de tes lèvres et un rire s'accompagne dans l'atmosphère.