Sujet: Tell me your secret [Feat Narcisse] Dim 3 Sep 2017 - 18:16
Tell me your secret
Ces temps-ci je trainais beaucoup plus sur la cb du pensionnat. Au départ je me contentais de me co pour espionner par-ci par-là ou pour voir s’il se passait quelque chose d’intéressant mais je n’y restais jamais très longtemps. Enfin je trouvais toujours beaucoup plus intéressant à faire en réalité. Jusqu’à ces temps-ci. Et tout ça à cause d’une seule et unique personne. Personne que je m’amusais juste à foutre en rogne pour le plaisir jusqu’à il n’y a pas très longtemps. Personne qui certes m’intriguait mais que je n’appréciais pas spécialement à la base. Et cette personne, c’était Narcisse. Un mec plutôt normal, un C avec le don d’ami imaginaire et c’était pour ça qu’il m’avait intrigué à la base. Mais il n’avait rien d’exceptionnel et il ne correspondait pas du tout au genre de personne que je fréquentais d’habitude. Mais pourtant, contre toute attente ça avait commencé à changer, lentement mais surement. Et quand je disais ça je parlais de tout. La façon dont je le voyais, mes sentiments, tout. J’étais incapable de comprendre ni comment ni pourquoi, mais il avait réussi à me toucher petit à petit.
Plus je lui parlais, plus je passais du temps avec lui, plus je devenais avide. Je le voulais. Mais pas que physiquement et c’était là le plus perturbant pour moi. J’avais envie de l’avoir tout entier pour moi, son cœur et son corps. Il me rendait jaloux et possessif et en même temps atrocement tendre au point que je m’étais moi-même choqué et me choquait toujours. Et pourtant j’étais incapable de l’envoyer bouler et de l’éloigner de moi. J’avais fini par m’ouvrir à lui et étrangement ça ne m’avait pas autant dérangé que je l’aurais cru. J’avais même arrêté de voir Jack pour lui et pas que, j’avais mis fin à toutes mes relations avec mes ex friend et j’avais arrêtais de coucher à droite à gauche et ça me rendait malade rien que d’y pensais mais je savais que ça vaudrait le coup. Qu’est-ce que j’étais devenu ? J’avais vraiment un gros problème et je n’aimais pas ça presque autant que j’appréciais la situation avec Narcisse. Les trucs compliqués de la sorte, je n’avais jamais apprécié ça.
En tout cas, c’était à cause de ses sentiments confus mais bien présent, et sur lesquels je refusais de mettre un nom, que j’attendais en tournant en rond dans ma chambre. Ou plutôt que je l’attendais. On était entrain de parler sur la cb comme d’habitude, et pour ma défense vu qu’on ne pouvait pas quitter l’île j’avais beaucoup de temps libre, quand il m’avait dit qu’il fallait qu’on parle. Je détestais cette phrase, je détestais qu’on me dise ça. D’ordinaire ça ne m’aurait fait ni chaud ni froid mais la ça m’inquiétait et je me retrouvais à me ronger les sangs comme une adolescente stupide. Dieu que je détestais ça. Le bruit de quelqu’un qui toquait à la porte d’entrée me sortit de mes pensées et je me forçais à marcher vers la porte calmement sans rien laisser paraitre. Je n’étais pas une ado et j’étais tout à fait capable de me maitriser !
Sujet: Re: Tell me your secret [Feat Narcisse] Lun 11 Sep 2017 - 2:57
— Tell me your secret
And I wanna cry and learn to love. All my tears have been used up
C'est comme une tornade qui s'préparait dans le silence. Elle voulait briser ta quiétude actuelle pour foutre la merde dans cette évidence. Une tornade d'émotion qui surgit de nul part ailleurs ; d'un gouffre si profond que tu pensais qu'il avait déserté ton cœur. C'était comme une renaissance au creux de ton corps tant c'était là. C'était vrai, là et ça se développer dans toutes les étincelles de tes veines, dans toutes les pores de ta peau, s'émerveillant de tant d'mots, tant d'bonheur de ressentir ce que tu pensais mort ; en lambeaux.
Ça te ravage de l'intérieur, combat de boxe qui commence dans la sonnerie annonçant l'heure. Sur le ring tu te sens le seul à ressentir ces sentiments doux, parfois amers, différent de tout ce qui avant été ton courroux. Or au fond de toi tu sais que vous êtes deux dans les lignes du livre qui se tournent, qu't'es tombé sous le charme d'un gars qui en valait même pas le double. Tu savais qu'en plongeant ton regard dans ses iris, putain Narcisse tu savais qu'il allait te rendre fou.
Alors cette soirée-là c'était comme un automatisme qui venait de se déclencher, t'as pas été plus loin dans tes pensées que ton corps s'était déjà empressé de se barrer. Et t'as couru dans la nuit, t'as couru comme un idiot près à tout perdre, comme un con qui pensait que toutes ces histoires étaient d'la merde. Pourtant, rien n'était faux. Oui, tu n'étais pas faux à ses côtés, tu te laissais aller entre ses bras, à lui sourire fièrement, lui faisant les yeux doux comme tu ne l'as jamais fait. Tu avais changé. Tu déboulais dehors, et dans un fracas tu venais d'arriver au pas de sa porte qu'il venait d'ouvrir.
Il était là. Toujours fidèle à lui. Aaron. Il était là, si beau, si lui que tu en frémissais.
Alors tu pinçais tes lèvres, partagé entre la gêne qui s’immisçait en toi et le désir de faire disparaître toutes les hésitations qui s'noyaient dans des eaux d'effroi.
— Je...
Oh et puis merde.
C'était ces mots que tu voulais écrire sur du papier, ces simples phrases qui voulaient dire des choses importantes mais que tu n'arrivais jamais à achever. C'était comme ça avec toi Narcisse, toujours à tout faire tourner en rond, ayant peur de tout, te cachant contre ton masque et de mauvaises ondes. Toutefois, tu balançais tout dans un ravin, tu jetais l'encre dans la mer et tu courais vers ton destin.
Narcisse, tu n'attends pas que les secondes clignotent dans les heures, tu l'attrapes par son haut, le plaque contre cette porte en le regardant droit dans les yeux, dans ses iris merveilleuses, l'atteignant droit au cœur. Et tu l'embrasses avec fougue, tu l'embrasses en lui disant tous ces mots qui ne parlent pas. Tu l'embrasses Narcisse et c'est une délivrance qui te rend pantois. Ça fait tellement de boum en toi que tu sembles perdre pieds tant tu serres les doigts.
Tu te colles à lui. Chaud, brûlant, goût de délice dans c'qui t'enivre, fin de ce supplice qui, depuis ces jours, t'anime.
Et le baiser dure, tu t'accroches à lui, à une liane invisible, à ce gars qui te semble si dur, mais si irrésistible. Alors Aaron gagne cette victoire, gagne ce baiser de désir, mais il ne gagne pas encore ce je t'aime qu'il lui tarde d'avoir.
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Sujet: Re: Tell me your secret [Feat Narcisse] Mar 19 Sep 2017 - 23:32
Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves
Je le regarde tenter de me dire quelque chose, sans parvenir à comprendre quoi. Ah Narcisse, c’était toujours comme ça avec lui. Il avait le don de me rendre fou et le voir comme ça en face de moi sans qu’il ne dise quoique ce soit n’aidait pas. Il me rendait fou, et quand il m’attrapa par mon tee shirt pour me plaquer contre la porte, mon cerveau tout entier buga, pendant quelques secondes, peinant à réaliser que ce qui était entrains de se passer n’était pas le fruit de mon imagination mais bel et bien réel. Un grand sourire s’étira sur mon visage et mes yeux, incapable de quitter les siens, continuaient de le fixer avec cet étincelle à l’intérieur. C’était réellement entrain d’arriver. Quand il m’embrasse, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase en quelque sorte et toute les barrières que j’avais galéré à garder en place cédèrent en même temps. Au diable la retenue. Je glissais mes mains autours de sa taille et la gardait plaqué contre moi pendant que je répondais à son baiser avec la même fougue. Sa proximité, sa chaleur, la douceur de ses lèvres qui se faisaient malmener par les miennes me faisait perdre pied. Je ne voulais pas le lâcher, je ne voulais pas m’arrêter mais petit à petit, l’oxygène s’amenuisait, petit à petit mes mains glissaient lentement vers le bas du dos de Narcisse. Mais il était encore un peu trop tôt pour passer à cet étape alors à regret mes lèvres quittèrent celle du brun mais mes mains elles ne bougèrent pas au contraire. Je raffermis ma prise sur lui et le gardais serrer tout contre moi et, un sourire victorieux sur les lèvres, je lui soufflais.
— C’est pas trop tôt Roméo…
C’était la première fois que j’étais aussi sincère avec quelqu’un mais surtout c’était la première fois que j’étais aussi patient. Pourtant, quand je voyais l’expression sur le visage de Narcisse en cet instant, toute ma frustration s’envolait. C’était un véritable petit diable au final et je savais qu’il en jouait, et je savais qu’il profitait mais j’étais incapable de lui en vouloir. Parce que j’aimais la façon qu’il avait de me parler, la façon qu’il avait de se laisser désirer, peut-être que c’était parce que j’aimais les challenges ?
— C’est mort Roméo, je te lâche plus maintenant.
En revanche, ce n’était pas une raison pour rester bloquer contre la porte de façon aussi inconfortable mais surtout aussi malsaine. Parce que oui, rester comme ça me donner des envies pas très catholique qui commençaient à légèrement se faire ressentir au niveau de mes parties basses. Alors je laissais glisser mes bras en dessous de son si joli fessier pour le soulever avant de me diriger vers le fauteuil de mon bureau ou je l’assis sur moi. J’aurais pu l’asseoir sur mon lit mais ça n’aurait eu que très peu d’effet sur l’excitation qui grandissait en moi et c’était pas le moment de tout gâcher en lui faisant peur, d’où le fauteuil de bureau qui limitait les possibilités. Même si j’étais tout à fait capable de trouver des solutions si je le voulais. Non, il ne fallait pas que j’y pense. Mes mains, bien qu’elles remontèrent au niveau de la taille de Narcisse, ne le quittèrent pas et je kidnappais ses lèvres dans un nouveau baiser. Impossible de s’en lasser.
581 words •• Début Août 2017
featuring •• Narcisse E. Holm
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Sujet: Re: Tell me your secret [Feat Narcisse] Mer 29 Nov 2017 - 14:13
— Tell me your secret
Effet d'une bombe, effet de l'éternité sur vos lèvres.
Clic-clac dans ton cœur, horloge qui ne sonne pas la terreur.
Et tu te cramponnes à ce que tu fais Narcisse. Tu t'attaches à lui, serre ce bout de tissu entre la longueur de tes doigts, entre la finesse de ton envie et la pulsion de c'qui faisait de toi l'esclave de tes sentiments. Tu n'as pas froid, tu ne fais pas attention et tu laisses juste exploser ton acharnement. Sous l'ardeur de votre échange tu deviens différent, tu deviens celui qui sait ce qu'il veut. Ce que tu veux, c'est lui. Ce que tu veux c'est jouer sans avoir peur de quitter la partie. Alors une fois que l'air ne semble plus passer, qu'il vous faut à tous deux de quoi respirer, tu te détaches, appréciant la force dans la poigne de ce gars. Appréciant qu'il te tienne mais qu'il ne te lâche pas.
Away, get away, you're such a freak.
Tu balançais tout. Tu balançais toutes les craintes, pour une fois. Tu jetais toute la peur qui brûlait tes veines dans ton désarroi. Ainsi, tu détruisais les chaînes, quelques-uns sur une centaine. Mais tu ne te noyais pas, Narcisse. Simplement, tu colles ton corps contre celui d'Aaron, tu recherches sa chaleur et tu bannis tous ces moments mornes. Puis, tu l'écoutes, plongeant tes iris dans les siens, mais aucun mot ne lui répond, aucun mot. Il n'y avait pas de lettre ou de formules pour expliquer ce qui se passait en toi, c'était comme les ravages après une tornade, comme le soleil après la pluie. Avec la seule intonation, dans ton esprit, de son prénom à lui.
Enfin tu te laisses entraîner, tu te laisses faire. Totalement. Porté par le désir de réussir, porter par ses bras qui ne font que de te tenir. Tu avais pris cette chance avant qu'elle ne disparaisse, avant qu'elle ne finisse dans tes limbes, entre les mains d'une cage et d'une tristesse que tu terminerais par peindre.
Tu pouffes dans son cou, glissant ses doigts dans ses cheveux. Tu tires une fois qu'il est assis et tu happes ses lèvres, prenant ce que tu avais à prendre. Profitant de la lascivité du moment pour envahir un peu plus son espace vital. Tu ne laisses de la place nulle part, une sorte de possessivité prenant forme dans tes mouvements. Tu perds la tête par moments. Au bout de quelques secondes tu te détaches de lui, un malicieux sourire se dessinant sur les lignes de tes lippes.
— Si tu oses me lâcher et que je te tombe, la vie de moi j'te massacre.