Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves [Feat Finn O. Norgaard]
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Sujet: Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves [Feat Finn O. Norgaard] Ven 15 Sep 2017 - 22:35
Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves
J’étais pas le mec le plus effrayant. Certes j’étais plutôt imposant, ce qui, quand on fait 1m90 est assez normal quoique je n’étais même pas taillé comme une armoire à glace, mais de base j’étais quand même assez moins flippant que Ezio par exemple. Enfin ça c’était la plupart du temps, quand j’essayais de me faire discret en somme. Sauf que là j’étais énervé et même si d’habitude j’arrive à très bien cacher ça, là j’avais décidé de laisser transparaitre ma fureur sur mon visage, parce qu’en ce moment précis, j’avais besoin d’être effrayant. Bon ok, il fallait avouer que le fait que Narcisse soit à Londres me rendait à cran et le fait de pouvoir extérioriser tout ça m’arrangeait beaucoup, c’était vrai. Bref. Pour en revenir à mes moutons, la cause de cet énervement était un élève. Un élève qui avait décidé de jouer avec le feu, ou plutôt, de jouer avec le Ranker qui n’avait pas vraiment apprécié. En même temps c’était normal quand un débile croyait que c’était malin d’intercepter et voler un lms envoyé entre S qui concernait une de nos missions. Alors oui, s’envoyer des infos par lms ça craint mais c’était des infos mineures et pas très importante. C’était le principe qui dérangeait, parce que si quelqu’un croyait qu’il pouvait voler des choses appartenant au S comme ça sans aucuns soucis, on avait un problème.
D’où la demande du ranker de nous occuper avec Laurent de cet élève. C’était assez, surprenant pour moi de travailler avec Laurent puisqu’il venait juste d’arriver et que je ne le connaissais pas mais on était les seuls de libres et comme cette fois on avait besoin d’employer la méthode forte, on était parfait pour ce job. C’était parfait au final comme bizutage en fait. En tout cas, trouver l’élève en question n’avait pas été si compliqué que ça, après tout on avait un très bon service de renseignement. Sauf que ce débile en nous voyant, comme il se doutait bien qu’il était dans la merde jusqu’au cou, avait décidé de fuir, nous forçant à le suivre jusqu’entre les serres du pensionnat. La il s’était mis à s’excuser dans un premier temps, puis, quand les coups avaient commencé à pleuvoir, à nous demander d’arrêter en jurant qu’il ne recommencerait plus. Pathétique. On savait aussi bien que lui que dès qu’il aurait l’occasion de recommencer, que dès qu’il se sentirait à l’abris de nous, il recommencerait. On n’était pas détesté pour rien. En tout cas, Laurent n’avait pas bronché quand du sang c’était mis à couler du coin des lèvres de l’élève ou d’autres endroit où il s’était coupé. Au moins ce n’était pas une chochotte.
Un bruit dans mon dos me fit m’arrêter et je me retournais, apercevant un élève qui nous fixait, l’air visiblement mécontent. Il avait probablement parlé mais je n’avais pas fait gaffe à ce qu’il avait pu dire. Je me retournais vers Laurent et lui dit que je le laisser terminer avec notre punching-ball et je commençais à me diriger vers le voyeur.
— C’est pour ? T’as envie de participer ou tu veux ta part ?
Certes ça faisait cliché au possible mais ça défoulait en fin de compte de frapper quelqu’un d’autre. Surtout que depuis que j’étais avec Narcisse, j’avais été plutôt sage. Et ce n’était pas bon ça et surtout c’était pas moi. J’aimais les S, et je voulais y rester. D’où ma présence ici et le fait que j’apprécie autant ma mission.
581 words •• Mi-Septembre
featuring •• Finn O. Norgaard
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Sujet: Re: Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves [Feat Finn O. Norgaard] Sam 16 Sep 2017 - 23:16
toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves
Je suis de sortie, aujourd'hui. La rentrée, c'est l'une des périodes où j'ai le plus le droit de me rendre à l'extérieur parce que la plupart des élèves, même les pires, font l'effort d'aller en classe. C'est bondé car c'est le créneau après manger et à l'inverse, les zones extérieures sont plutôt vides. Malgré ces précisions, j'emprunte les chemins les plus déserts et ma décision sage me mène en direction des serres. J'ai toujours apprécié cet endroit pour le soupçon de nature qu'elle aborde tout en se mélangeant parfaitement à la condition humaine. Les serres sont une sorte de compromis, des plantes qui acceptent poliment de se plier aux normes des humains sans pour autant s'imposer. Elles sont simplement présentes, sagement, et en réponse à ça, elles sont parfaitement entretenues - mais leur silence, aussi surprenant qu'à l'accoutumée, est entrecoupé de différents bruits sourds. J'entends des gémissements, des bruits fiers venant du fond de la gorge, comme la retenue d'un rire aussi faux que satisfaisant et mon estomac se serre. Je sens une part de moi qui se satisfait de prendre en main ses fonctions tandis que l'autre, mené par la raison et la peur, espère secrètement que ce n'est qu'une erreur. Au fond de moi, je sais déjà où tout cela me mènera.
Au fond de moi, je sais déjà que ma prise de chemin est aussi une prise de décision - et tandis que je me rapproche des trois personnes pour faire face à un type gigantesque, mon corps ploie sous les regrets et je tombe à terre. Assis sur les fesses, soutenant mon corps de tomber davantage à l'aide de mes mains appuyées sur le sol, j'observe le garçon gigantesque. Perdu, incapable de comprendre et encore moins de bouger, j'essaie de masquer mon choix derrière une ignorance dont je connais l'invisibilité. Je sais déjà ce qu'il se passe ici. Je sais déjà ce que j'ai toujours voulu faire et ce que j'ai attendu de pouvoir mener à bien - je sais déjà qui je veux devenir et ce que j'ai la possibilité d'être. Je sais déjà que tout peut se jouer là, que ma magie me protègera de la même manière que tout le monde l'a toujours fait.
Je sais que je peux concrétiser les attentes de chacun, la fierté, leurs efforts, je sais que je peux devenir quelqu'un sur qui on peut compter. Je sais que je peux être davantage qu'un demi-corps. Je sais que je peux être davantage. Je sais que je n'ai pas à ployer.
"Lâchez-le."
Ce n'est pas ma voix. De la même façon que ce n'est pas mon corps qui bouge - car peut-être que seule l'intonation est différente mais je suis une toute autre personne. Je prends une grande inspiration et une fois debout, fais face à mon adversaire, le regard sévère. Je sens ma magie crépiter, prêtre à l'action. Je sais que je ne peux pas me briser. Je sais que je peux faire face au danger. Je n'ai jamais voulu attaquer mais, faut de mieux, je peux me défendre. Alors je peux défendre n'importe qui à présent que je ne peux plus tomber. Tu entends ça, le doré ? C'est bien toi dont mon parrain parlait et semblait tant haïr, c'est bien toi que tant de gens craignent, mais aujourd'hui, je refuse de ployer. C'est bien toi, mais ta taille ou ton gabarit ne te sauveront pas - car c'est devant ma volonté que tes poings céderont.
"Je ne partirai pas." Ma voix est forte, pleine de convictions. "Alors laissez cet élève tranquille. OU passez-moi sur le corps, avant tout."
electric bird.
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Sujet: Re: Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves [Feat Finn O. Norgaard] Dim 17 Sep 2017 - 22:12
Fight game
feat. Aaron et Finn
Autant dire que la journée commençait en beauté. Le jeune homme était parti avec Aaron mener une mission de reconnaissance auprès d’un élève qui aurait volé des informations par LMS. C’était l’une des premières missions de Laurent avec l’un de ses collègues de surcroît, et il était surexcité de pouvoir enfin commencé sa nouvelle mission qui était de semer la discorde. Avec Aaron, ils ont donc rapidement retrouvé l’élève en question et ont réussi à lui faire comprendre qu’il ne fallait pas tenter de s’en prendre au Ranker et à ses émissaires. Les coups pleuvent sur lui, tantôt offerts par l’Italien, tantôt par le Québécois.
Le nouveau S trouvait la mission en soi exaltante. Elle lui permettait de se défouler, d’enchaîner les coups de poings et de pieds sans se soucier des conséquences, déversant sa rage dans chacun des gestes qu’il posait. Son poing lui faisait mal, à force de heurter le garçon, mais il continuait de frapper comme si sa vie en dépendait, sentant qu’il avait encore assez d’énergie pour blesser plus d’un élève. Rien ne l’arrêtait, si ce n’était Aaron quand il passait à son tour sur le gamin, laissant quelques secondes de répit au brun qui reprenait de suite après du service.
Mais il fallait qu’un autre élève s’interpose, qu’il tente de jouer au superhéros. Les yeux du brun se posent sur l’intrus, le jaugeant du regard, mais voyant que son collègue s’occupait de son cas, il se contente d’hausser les épaules avec arrogance et d’enfoncer son pied dans les côtes de celui qu’ils devaient réprimander à la base. Un crachat de sang suit son geste, et son sourire s’étire sur ses lèvres, mesquin. Il l’agrippe au collet pour le rapprocher de son poing et lui en colle quelques coups avant de se tourner face au nouveau venu, légèrement essoufflé, en tenant l’élève amoché dans les airs.
« Tu veux qu’on te passe sur le corps? Pas de soucis, j’crois qu’on en a terminé avec lui de toute façon, et j’me sens nickel. Pas toi Aaron? »
Le doré se tourne vers son partenaire, en haussant les sourcils, comme s’il prenait la situation pour un jeu diablement amusant auquel il jouait avec comme seul but de gagner. Pour appuyer ses dires, il lance le jeune homme en sang au sol comme si ce n’était qu’une vulgaire poupée.
Et le jeu n’attendait que le second S pour commencer, Laurent étant fin prêt, regagnant de l’énergie à la seule pensée de pouvoir se défouler à nouveau sur quelqu’un.
Sujet: Re: Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves [Feat Finn O. Norgaard] Mer 20 Sep 2017 - 21:28
toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves
Je déteste ça. Je déteste ça. Je les déteste. Je déteste cette situation, cette impuissance, cet échange de regard avec des gabarits plus grands, cette supériorité numérique, cette peur instinctive et écrasante que je ne peux m'empêcher de ressentir. Je déteste l'idée de n'être qu'un spectateur sans qu'on me considère avec danger, même avec respect, je déteste l'idée de ne rien faire de plus que rester sur plan, mes os de verre semblant tinter au rythme des tremblements de peur. Je déteste ça. Je me déteste, je me déteste.
Et je déteste tellement cette situation, tant et si bien que j'ai envie de l'oublier, que je hais le destin de m'y avoir confronter. Je déteste tout ça, je déteste ma façon de penser, je déteste cette lâcheté que je n'arrive pas à arrêter. Je déteste l'idée d'être ainsi sous-estimé alors que les dés sont déjà jetés. Je déteste l'idée de ne pouvoir arrêter un train déjà en marche alors que je n'ai que la possibilité de me faire écraser. Je déteste ma faiblesse, je déteste chaque partie de mon faible corps, je déteste ces deux cas tout comme le Ranker qui semble avoir tout orchestré. Je veux aider les gens autant que je peux. Et ces paroles creusent dans mon ventre un trou béant de culpabilité parce que je ne peux pas m'y tenir. Ces paroles résonnent comme une promesse non-tenue, comme un engagement idiot, téméraire, comme quelque chose qui ne peut que me blesser à présent. Ces paroles me semblent lointaines, utopiques, et il est clair que je ne peux aider personne dans mon état.
Ces paroles sont ridicules, vides de sens, ces paroles sont une manière de jeter au loin l'inutilité que j'ai toujours ressenti. Mais il n'est pas question de rester là à ne rien faire. Il n'est pas question de juste tourner les talons face à ça, de ne rien faire, d'abandonner un élève dans cet état. La meilleure solution ? Fuir et demander de l'aide. La raison est toute aussi bonne que la force dans ce genre de situations. C'est ainsi que je peux me battre mais je sais que je n'en aurai pas l'occasion. Pas avec eux.
Je veux devenir un héros.
Ces paroles, elles aussi, résonnent au plus profond de moi. Et c'est un déclic - parce que ça n'a jamais été qu'un rêve mais que je n'ai jamais été si proche de le réaliser. Parce que c'est un dilemme, ici et maintenant, que ça n'a rien d'une punition mais c'est une chance. Parce que je n'ai pas qu'à rester bras croisés à regarder les choses se faire. Alors je m'avance, pas confiant, non sans peur, mais je m'avance, désireux d'en finir. Je m'avance doucement, le pas lourd, et d'un geste rapide, envoie mon poing dans la joue d'Aaron. Et le verre se brise, la douleur se répand.
Et, dans une sensation si horrible qu'elle se rapproche de l'agonie... ...les regrets pleuvent.
electric bird.
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Sujet: Re: Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves [Feat Finn O. Norgaard] Dim 24 Sep 2017 - 15:49
Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves
Ça pouvait Presque être mignon de le voir jouer les héros digne d’un Disney. Sauf qu’on n’était pas dans un Disney et qu’en plus il nous gênait. Bon d’accord, il ne nous gênait pas tant que ça, pas encore, vu qu’on venait d’en finir avec notre cible qui semblait avoir compris le message. Et au cas où elle oublierait, les bleu et les quelques os cassés lui rappelleraient ce qui en coûte d’oser nous prendre pour des cons. Il n’avait eu que ce qu’il méritait de toute façon. Et la chose la plus efficace et la plus rapide pour faire comprendre quelque chose à quelqu’un, c’était de se servir de ses poings et jusqu’à maintenant ça avait toujours marché alors pour arrêter maintenant ? Un sourire qui ne présageait rien de bon s’étira sur mes lèvres en entendant question de Laurent. Bien sûr qu’il se sentait bien, comment aurait-il pu en être autrement ? L’autre idiot n’avait même pas réussi à le toucher, il n’avait même pas essayé en fait.
— Ouais, on peut se consacrer à toi à 100% la.
Et quand on connaissait Aaron, on savait que ça ne présageait rien de bon. Il savait où taper pour que ça fasse mal ou où toucher tout simplement. Comme par exemple le petit doigt. Beaucoup sous estimaient cette partie du corps et pourtant, il n’y avait rien de plus douloureux qu’un petit doigt retourné avec violence. Ou alors les oreilles, qui, une fois qu’on leur avait donné une claque, provoquaient, en plus de la douleur, une perte d’équilibre. Il y avait tant de choix et ce n’était pas cette crevette qui allait pouvoir faire quoique ce soit. Quoiqu’au final, le coup de poing qu’il me mit me surprit. C’est qu’il avait du cran le héros, certes ce n’était pas grand-chose comparé à ce que j’avais pu me prendre mais c’était pas si pathétique que ça. Un rire s’échappa de ma gorge
— Peu mieux faire !
J’avais fini ma phrase en lui envoyant mon poing gauche en plein dans le visage à mon tour. Œil pour Œil, dent pour dent, comme on disait. Je n’avais jamais eu de problèmes à frapper les gens au visage. Parce que quand on frappe quelqu’un, c’est pas pour devoir réfléchir à ou ne pas taper pour « ne pas trop faire mal ». Quand on frappait quelqu’un c’était pour le blesser, c’était pour qu’il se souvienne. Et comme ça, notre héros aurait un jolie souvenir de son entrevue avec nous à chaque fois qu’il se regarderait dans le miroir. Je me tournais vers mon coéquipier et d’un signe de la main, je lui laissais place. Après tout on était deux et ça serait dommage de le priver de toute distraction non ? Surtout qu’il avait l’air d’avoir de l’énergie à revendre alors autant le laisser se défouler un peu lui aussi.
— T’aurais dû fermer ta gueule et partir le héros.
Peut-être qu’à la fin on pourrait faire un classement ? Pour décider lequel était le plus amoché, lequel on avait le plus réussit au final. On pouvait même étendre ce classement aux victimes des S, histoire de voir qui était le plus doué ? Il fallait bien s’occuper après tout. Et les Hommes classaient bien hommes et femmes en fonction de leur beauté alors pourquoi ne pas faire pareil en altérant légèrement ce système pour qu’il soit plus à notre goût ?
Mi-Septembre
Feat •• Finn O. Norgaard & Laurent Tremblay
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Sujet: Re: Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves [Feat Finn O. Norgaard]
Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves [Feat Finn O. Norgaard]
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