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| YOU'RE A BAD IDEA BUT I LIKE BAD IDEAS feat. Ambroise | |
| InvitéInvité | Sujet: YOU'RE A BAD IDEA BUT I LIKE BAD IDEAS feat. Ambroise Dim 17 Sep 2017 - 3:34 | | ne t'approches pas trop, éloigne-toi de moi mais ne pars pas, s'il-te-plaît ♂ puis ça a dérapé et j'aurai tout fait, tout fait pour tout réparer, pour pouvoir l'éviter, pour ne pas que cette situation devienne une stupide fatalité.-- puis tu m'as regardé et je n'ai pas su résister. | G
estes lascifs, semelles qui glissent et glissent dans un bruit lent et horripilant, terriblement caractéristique alors que ton corps te semble peser une tonne, les épaules affaissées comme si tu semblais posséder tout le poids du monde sur ses dernières et tu traînais littéralement vers cette bibliothèque que tu connaissais par cœur à force de la côtoyer encore et encore et encore et toujours. ((à n'en plus pouvoir)) Alors te voilà, glissant entre les étagères, les mains profondément encrées dans le fond de ce sweat trop large, l'air passablement exténué comme si tu semblais lessivé et la vérité c'est qu'actuellement tu dormais mal, tu dormais même très mal à n'en plus trouver le sommeil et, ne pas trouver le sommeil, chez-toi, était un détail assez impressionnant pour en faire mention. Toujours est-il que des cernes inhabituelles se logeaient sur ton visage et que le nombre de bâillement par minute semblait assez impressionnant -- et cet état presque léthargique n'était dû qu'à une seule et même personne ; Ambroise. Toujours et irrémédiablement, Ambroise. Tu n'as rien de sociale, Dallas, tu es même tout le contraire de ce que le mot sociale sous-entends ; tu n'aimes tout simplement pas les gens ou tout dû moins, pas n'importe qui -- et Ambroise en faisait partit, c'était, un peu, comme on dit, ton meilleur ami. Juste, ton meilleur ami. Et quel dilemme. ((ah)) Le fait est qu'il y avait quelque chose de bizarre actuellement entre vous, quelque chose qui avait changé, qui avait tourné à trois-cent quatre-vingt degrés ; et c'était si étrange, si chaud, si agréable comme un joli mélange, tout plein de mots ingérables. Ça te faisais peur, ça te faisais flipper et en même temps, tu en étais attiré, tu le souhaitais et le voulais ; puis l'instant d'après, jurais avoir déliré -- et quelle idée !Tu vins à l'apercevoir, attablé prêt d'une des grandes fenêtres, surement concentré sur l'un des ouvrages qu'il lisait ou peut-être te trompais-tu - tu ne voyais que son dos. Ton palpitant se précipita étrangement et ton corps se détendit à contrario, alors qu'en parallèle ton estomac se tordait de dégoût et c'était l'un des pires sentiments -- celui de tout ressentir à la fois, avec l'effet d'un boulet de canon.C'est ainsi que tu vins à sa rencontre, t’avançant avant de t'affaler sur lui, déposant ton torse contre son corps, ta tête posée sur le sommet de son crâne, papillonnant des yeux comme si tu émergeais réellement ; un état qui te sied depuis quelques années. — mmmmmh... fit-il simplement dans un long soupire ; personnage laconique et antipathique. -- tu étais amoureux et merde ça te tuais. |
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: YOU'RE A BAD IDEA BUT I LIKE BAD IDEAS feat. Ambroise Mer 20 Sep 2017 - 3:27 | | "YOU'RE A BAD IDEA BUT I LIKE BAD IDEAS" ◆ FT DALLASUn rien pousserait stupidement le monde à s'écrouler, juste entre la toile de silence et l'enchevêtrement d'ouvrages variés. Aussi incassable que fragile, ça se résumait à peu de choses de pouvoir briser tout cela. Toute cette si touchante paix, de si grande facture, de si grande douceur. Les penseurs auraient continué un raisonnement passionnant sur ce sujet, le repose de l'esprit, l'ennui, la méditation, entre autre. On croirait entendre réfléchir ton père. Ce n'est que l'ambiance d'une bibliothèque. Que les livres pour mentir, rien qu'eux pour se taire. Pas de reste flou à entendre, pas d'enquête.
Il ne reste plus que la révolte des pages.
Peu de choses pour déranger cette sphère, À part quelques mille pensées de paysage. Ou de gribouillage.
Rien n'est plus certain que tes splendides rouages huilés vrombissant joyeusement sous la contrainte, imposée avec gentillesse de ta part. Toute cette mascarade d'occupation aurait atteint la perfection, si seulement ton cœur ne jouait pas de ta tête pour bricoler le passage secret de tes sentiments vers ton cerveaux. Le pauvre, si pathétique entre ces pitoyables tiraillements humains. La valse devait être jolie mais son effet ne se ressentait pas exactement de cette manière. Un peu plus et tu devrais réfléchir sur ta façon d'aimer. Ou la multiplicité et son problème tout naturel d'exclusivité ou pluralité. Le livre, magnifique, un peu ancien, passionnant, enfin peu importe. Il se retrouva claqué en deux avec une toute petite et minime dose de violence. Mais cet écho sonnant le glas pour beaucoup ne bouscula que trop légèrement ton flux de raisonnement. Peut-être que son absence l'empêchait d'être percuté par ces vibrations. Hmm, probable. Une vie de cercles, enfermée en poupées russes, se résume en amour à ton jeu de bouteille. L'un, l'autre, les deux, tu n'as pas la moindre astuce.
Ça se joue avec l'éphémère et le précaire.
Comme la souris et le chat, miel et abeille, on te charme au naturel comme au caractère. Sauf qu'il n'y a pas d'éclair. Un regard dégage ta nuque de toute souplesse. L'approche d'un corps chaud contre le tien n'était pas pour autant attendu diantre, tout le contraire. Ta surprise et ce si misérable sursaut s'en trouvent ainsi bien expliqués n'est-ce pas ? Il n'y a guère à agrémenter cela, tu as bien raison. L'odeur suffit. Largement, presque autant que la façon de faire. Avec lui, tu as fini par avoir le temps de t'habituer à de tels gestes. Et à les apprécier trop pour ton si grand bien. D'où le sourire délicat de sens au bout de tes lippes, et d'où celui joyeux de tes mirettes en demi-lunes.« mmmmmh... » Son menton sur ton crâne laisse frissonner l'air et raisonner sa -si l'on peut la nommer d'une telle façon- parole. Ta pauvre petite peau en aurait presque des tremblements. Il te suffit de tendre le bout du nez pour apercevoir la bête, pas tellement ensommeillée ni réveillée. Tes doigts bougent avant aucun ordre donné par ton cher cerveau-gouverneur. Rébellion, rébellion, c'est ce que hurlent les impulsions en sautillant sous ta boite crânienne. Et tu effleures ses cheveux. Presque en les survolant. « Tu t'ennuies Dallas ? » Si seulement tu pouvais trouver comment aider ton bougre d'idiot de génie sur pattes, tu le ferais. Tu cherches encore des putains de solutions. Et tu t'en emportes. Mais tu lui souris franchement, il y a de quoi être reconnaissant de te sortir de tout ce bric à brac de synapses et de cœur en ébullition. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: YOU'RE A BAD IDEA BUT I LIKE BAD IDEAS feat. Ambroise Lun 25 Sep 2017 - 2:13 | | ne t'approches pas trop, éloigne-toi de moi mais ne pars pas, s'il-te-plaît ♂ puis ça a dérapé et j'aurai tout fait, tout fait pour tout réparer, pour pouvoir l'éviter, pour ne pas que cette situation devienne une stupide fatalité.-- puis tu m'as regardé et je n'ai pas su résister. | M
ouvement approximatif du visage et tu semblais affirmer tes paroles d'un hochement qui n'en était pas vraiment un, alors que ton menton ne se détachait pas de son crâne et peut-être aurais-tu pu t'endormir ainsi de la plus simple des façons ; si encore ton palpitant était encore pourvut de raison. Tes mains s'élevèrent dans son dos et vinrent s'emmêler à sa chevelure si longue et si douce, ni plus, ni moins tu le papouillais Dallas -- sans la moindre gêne, comme un chat qui ferait ses griffes par plus plaisir, parce que tu prenais du plaisir Dallas, à être à ses côtés, à entendre sa voix si particulière, son corps si brûlant et son odeur tellement exubérante qu'elle en devenait écœurante - Oh, tu l'adores Dallas, tu l'adores et tu le détestes, parce que tu ne sais faire que ça Dallas. Plus tu aimes et plus tu exècres ; plus tu détestes et plus tu adores. T'es pas très bien dans ta tête Dallas. T'as ce truc sale et pas net. Bêtement tu vins lui prendre deux mèches, les alliant à son visage, tout juste sous son nez, l'emprisonnant ainsi dans sa chevelure et créant au delà de ça, une moustache assez étrange ; tu ne savais bien ce que tu faisais, tu t'occupais, surement - pas intelligemment. — j'm'ennuie tellement, que j'sens mon corps entrer en décomposition... fis-tu d'une voix morne et éteinte, en totale opposition avec tes grands gestes un peu idiot alors que tu continuais à tripoter sa tignasse comme bon te semble. Subitement, tu t'arrêtas, lâchant les deux mèches de cheveux pour t'éloigner d'un pas avant de t’asseoir sur la table à ses côtés avec cette apathie habituelle, tandis que tes prunelles étranges, aussi verdâtre que bleuâtre, plongeaient sur ce visage que tu connaissais si bien -- et tu te désolais subitement, de ne pouvoir connaître la couleur exacte de sa peau, de ses deux orbes si belles, de ses lèvres tentatrices et de ses cheveux si caractéristique ; toi, dont le monde ne se résumait qu'à un nuancier de gris ternis. Allons bon, à quoi pensais-tu, à l'instant. Une de tes mains posées sur la table, vint engrainer une litanie de bruit que produisait tes ongles sur le bois vernis et tu t'amusais à penser que le son avait quelque chose d'horriblement horripilant mais aussi de profondément rassurant ; et ainsi, le son de ton cœur n'était plus qu'un bruit de fond insignifiant. — tu sais, c'est possible de véritablement mourir d'ennuie. poursuivis-tu de ton timbre bas et plat, de cette façon blasé que tu avais à toujours tout prononcer et toi si laconique, devenait subitement si bavard à ses côtés ; tant et si bien, que l'ont pouvait juger que tu parlais plus qu'à l'accoutumé. — évidemment que tu le sais... et tu sembles vouloir poursuivre mais une nouvelle fois, tu t'arrêtes subitement pour reprendre une nouvelle discussion. tu lisais quoi ?-- y a ce côté changeant, un peu rageant. |
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