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 Cocaïne [PV Amelia]

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MessageSujet: Cocaïne [PV Amelia]   Cocaïne [PV Amelia] 1400359500-clockMer 15 Nov 2017 - 15:43
CocaïneAmelia & TuathalL’aventure est belle à jouer. Vraiment belle. Le cadre est même idyllique. La mer, le sable fin, un coucher de soleil qui pointera le bout de son nez d’ici une paire d’heures, un jour de vide dans l’emploi du temps, un ciel dégagé. Le rêve quelque part. Dommage qu’il fasse aussi froid et qu’on soit en automne. Non, parce que c’est vachement classe sinon. Même si définitivement l’eau est trop froide pour y aller. Tout à l’heure il a voulu te trempes les jambettes dedans. Très bel aller-retour entre la mer et ses chaussures. Qu’importe. L’important n’est absolument pas là. Comme toujours.

« I'm addic dic dic dic dicted to you
I'm addic dic dicted
You're addictive to me
So ridiculously
I'm addic dic dicted to you »


Le vrai jeu ici, c’est qu’il peut chanter à pleine voix sans aucun souci. Sans limite. Sans barrière. Il n’a pas honte de base, mais la mer est tout de même l’un des meilleurs publics possibles. Celui à qui tu peux chanter encore et encore la même chose sans qu’il ne se lasse et demande de se taire plus rapidement que la vitesse de la lumière. Que la lumière est rapide. Souvent chiante aussi. Beaucoup trop. Mais moins que lui, alors il compense en lui laissant du repos de ne pas travailler avec la mer.

« I'm addic dic dic dic dicted to you
You're addic dic dictive to me
I'm a slave for your kicks
Come and give me a fix
I'm addic dic dicted to you »


Il connaît cette chanson depuis moins d’une journée et pourtant elle l’enflamme déjà. Une obsession, celle du moment. Comme si avoir des crush sur les humains ne lui suffisaient pas, il faut en avoir aussi pour les musiques. Avoir cette passion sur le moment. Tuathal tourne la tête. Juste une envie, rien de plus, mais pourtant, tu la vois au loin. Elle, la douce et belle Amelia. Non, son cœur ne fait pas de looping pour elle, mais ça l’amuse de la décrire ainsi. Il n’est pas stupide. Il sait que c’est une S, on ne devient pas S en étant un bisounours tendre et adorable, ni en voulant la paix dans le monde. Puis Amy a l’air si heureux en lui en parlant qu’il devait s’y intéresser tout de même.

« Cocaine can't do it like you do it to me
My brain can't take it when you push it on me
And I stick like glue
When I'm sniffing you »


Sa voix baisse et son corps se tend dans un parfait mouvement de rotation complète vers elle avant de prendre son élan et foncer droit sur elle comme une fusée pour la prendre dans tes bras en un câlin improvisé sans lui demander le moindre avis de sa part.

« Ma cocaïne, mon Amelia. »

Si jamais il meurt, au moins ça sera un beau jour, puis il veut voir la force d’une S, jouer, se dépenser, frapper, tester. Elle sera forcément une source de nouvelle expérience des plus enrichissante.
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MessageSujet: Re: Cocaïne [PV Amelia]   Cocaïne [PV Amelia] 1400359500-clockMer 15 Nov 2017 - 17:20
cocaïne
La violence n’est pas sans importance dans ce monde, et l’impact des corps est bien sous-estimé. Les sensations presque ignorées au profit du mental, comme si les sentiments étaient une religion inexorable. Je déteste cette idée. La sensation de mes pieds nus s’enfonçant dans le sable se renforce, s’exprime comme une image de mon âme entière, perdue au milieu d’un univers étranger, gigantesque, uniforme - et la seule limite se marque comme une entité transparente, dangereuse dont le fond est aussi sombre que meurtrier. Je considère l’eau d’un œil torve, perdu, fatigué, et c’est devant cette étendue trop grande pour une seule personne que l’abandon me vient. Je ne peux pas, je le sais. Je ne peux pas, il est trop tard. J’ai déjà donné tout de moi jusqu’à mon plus profond désir, parcouru la surface de cet univers pour n’en tirer jamais qu’une haine que rien ne saurait combler.
Je ne veux pas, même ici.
Je ne veux pas, même comme ça.
Je ne veux pas céder, me perdre dans cette conformité pitoyable et une faiblesse que lui aussi, semble porter - et cette paix si brève, cette sérénité glisse entre mes doigts, un état si éphémère qu’il m’en paraît liquide, un moment si beau qu’il ne peut que s’écourter - et n’en reste que le cadavre gisant, comme une luciole trop vite éteinte et dont l’intérêt disparaît aussi vite que la lueur de son vivant.

Et je suis là, immobile, enchaînée par des pensées idiotes, à me demander ce que son geste va amener. Et je suis là, entre la fatigue et la curiosité, et l’intention se précise, trouve ses formes dans une ridicule banalité. Et je suis là, prisonnière, immobile, l’esprit grisâtre qui se teinte à nouveau de rouge, et mes désirs rugissent à mesure que la luciole s’éparpille, piétinée, oubliée, écartelée - un traitement si cruel que je veux l’en voir crever. Je le repousse, prends une seconde pour l’observer, croiser son regard, ce visage menteur, dessiné, transformé, cette expression que je ne peux plus supporter. Je l’observe avec une pensée pour Sven et toute cette entité, cette image qu’il a créé. Les cristaux s’affirment, eux aussi. Toute la beauté d’une matière, une imagination pervertie, colorée à l’écarlate à mesure des combats menés. Il se dessine dans ma main, un pieu mal formé, l’extrémité tranchant et il se plante dans sa main.

Le bruit me rappelle ce lézard terrassé mais la joie ne monte pas - l’extase arrêtée à mi-chemin, contrôlée par une déception que m’offre la vue de sa main. Je ne voulais pas transpercer, oh non. Je voulais la trancher - mais il est déjà trop tard quand il ramène son bras, membre intrusif qui m’a atteint le premier, osant déclarer sa propriété. Il est trop tard mais mes yeux brillent encore, en recherche de ce sang coulé, d’une réponse, d’un sacrifice à lui apporter. Et il n’y a rien à dire, Tuathal, parce que je cherche encore à te tuer - et je laisse un nouveau cristal plus fin se dessiner entre mes doigts pour trancher à l’horizontal, cette fois, chercher à ouvrir ton visage d’une fente qui saura bien mieux te représenter. Manqué, une fois encore, et je maudis tes réflexes. Manqué, ton meurtre réduit à une simple entaille, à peine profonde qui ne saurait pas détruire ce visage que je n’arrive pas à supporter.

Je ne suis pas à toi. Je ne suis à personne.

Je parle à présent, parce que je réalise que ma chance est passée. Je réalise que je ne pourrais plus te porter de coup mortel maintenant que tu as su l’éviter. Un pas en avant, pour pouvoir à nouveau t’atteindre. Les cristaux vibrent, où qu’ils soient, impatients d’exister, de trancher, faire saigner, pleurer. Impatient de faire disparaître tout dans ce monde détesté.

Je ne te connais pas, mais je peux le dire. Tu es comme eux, Amy et Sven.

Et pas comme toi, pourtant. Parce qu’il partage, lui aussi, ce regard prédateur, cette folie dominante qu’elle a reconnu aussi chez Amy et Sven. Cette lueur si spéciale, unique, que le plus grand des manipulateurs ne saurait dissimuler - comme une ombre, propre aux quelques démons que ce monde renferme.

Le mensonge de ton visage m’écœure. Vous tous… vos manipulations inutiles et lâches me dégoûtent. Si tu t’approches encore, je vais te bousiller.



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MessageSujet: Re: Cocaïne [PV Amelia]   Cocaïne [PV Amelia] 1400359500-clockMer 15 Nov 2017 - 18:40
CocaïneAmelia & TuathalIl joue avec le feu. Quoi que non. Jouer avec le feu serait moins dangereux que ce qu’il s’apprête à faire avec Amelia. Un feu ça se maîtrise, s’éteint, pas elle. C’est ce qui est plus grisant, plus enrichissant à tester de voir. C’est un concentrer d’adrénaline, un shoot de qui parcourt son corps d’un coup et éveille le tout. En l’approchant, il savait, bien entendu qu’il le savait trop bien, qu’il faudrait être sur ses gardes. Prêt à répondre avec ses poings ou esquiver. Il ne câline pas un chaton, mais un tsunami impitoyable. Un de ceux qui rase tout sans savoir si c’est des bons ou des méchants sur son passage. Dévastateur. Grisant. Excitant.

Bordel, que c’est bon. Quand elle le repousse, il est presque déçu de cette candeur. Non, pas candeur. Ce n’est pas le bon mot. Il la sur le bout de la langue ce qui va. Ça commence aussi par un d. C’est Douceur. Voilà. C’est horriblement doux, car si humain. Une part de lui pensait sincèrement que cette fille aurait un truc en plus, quelque chose qui fait qu’Amy soit si enthousiasme pour l’avoir dans ses contacts. Si elle ne l’a pas ce n’est pas logique. La réflexion s’arrête bien vite en voyant ces cristaux se former. Un sourire plus grand se forme sur tes lèvres. La danse commence.

Elle attaque, tu esquives, parfois, elle touche, tu te grises de tout cela. Ça fait putain de mal, mais en même temps ça prouve qu’il est toujours en vie. Même si Tuathal n’avait pas besoin de cela. Non, mais une piqûre de rappel n’a jamais fait de mal à personne. Enfin si, là, pour le coup, c’est douloureux, mais il l’a cherché aussi. Il le sait, il l’agace, profondément et c’est d’autant plus amusant, comme si on venait de lui offrir une peluche géante, mais avec des crocs mortels. Que c’est plaisant de s’imaginer la cajolant.

« Oh ? Tu ne souhaites pas être ma cocaïne ? Aaaaaah ! Mon pauvre cœur qui souffre de ce rejet, ça referais presque plus mal que tes entailles. »

Il y a un rire dans sa voix. Aucune ironie. Pas besoin de cela. Car sincèrement, tout cela est un jeu plaisant. Il observe ses armes, ses cristaux, tâte sa poche par réflexe pour bien vérifier que ses graines son là pour la suite avant de reprendre cette si agréable rencontre.

« Je suis un menteur ? Vraiment ? Oui. Mais nous le sommes un peu tous. On n’a pas tous la chance de pouvoir faire ce qu’on souhaite sans masque. On n’a pas tous la chance d’avoir un terrain de jeu si dégagé sans se soucier des conséquences. Seulement, je ne suis pas lâche. »

Il pointe du bout des doigts sa cravate noire, puis la sienne dorée. Comme si ce simple fait faisait toute la différence. Pas comme si, ça fait tout la différence. Lui doit se tenir à carreau dans une certaine mesure pour garder sa place, ce qu’il souhaite, ses objectifs, alors qu’elle, la si douce et prévenante S, elle a le Ranker en protection.

« Puis, je ne t’ai pas menti. Pas à toi. Même si tu n’es pas mienne, tu es de la cocaïne. Puis tu n’as jamais voulu savoir ce que tu donnais prisonnière de roses ? Je suis certain que tu serais splendide. »

Ni une, ni deux, il attrape des graines de rosier et le force à grandir le plus possible pour l’entourer tout autour de son corps. L’emprisonner de ses ronces, et fleurir de fleur blanche autour avant de relâcher le contrôle d’un seul coup la laissant dans cette prison si fragile autour d’elle.

« Resplendissante. »

Il ne joue pas avec le feu. Il danse dedans. C’est surtout cela le souci.
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MessageSujet: Re: Cocaïne [PV Amelia]   Cocaïne [PV Amelia] 1400359500-clockMer 15 Nov 2017 - 22:06
cocaïne
Un, deux, trois quatre.
À votre tour, miss Remington. Comptez avec moi.
N'y compte même pas.

Je me souviens, finalement. Je n'ai pas toujours été invisible. Je n'ai pas toujours été incomprise. Je n'ai pas toujours été la bonne petite fille au regard de mes parents. Je m'en rappelle, à présent. Comme toutes ces mémoires liées au mal que j'étais cernée d'avoir dissimulé. Je me souviens de cette mère horrifiée, d'un père absent aux brefs regards effrayés. Je me souviens. Je me souviens de tous, de cet écart, de ce jeu qui n'était pas parfait mais les caprices d'une enfant crainte de tous. Déjà lors, tout était modelé pour moi. À l'époque, mon futur était déjà tracé. Il n'y a jamais eu d'événement en particulier, Elena. Jamais de raison, de justificatif autre que cette nature tordue. Je ne saurai pas dire, tu sais. Pas expliquer. Je ne saurai pas poser un point de départ à cette folie spontanée. Je me souviens de ce monde vide, univers exempte de volonté, de combat, abysse interminable exempte des moindres normalités. Depuis toujours, ce n'était jamais qu'un gigantesque gouffre noir sans personnalité, un espace sans limite, foi ni lois, un esprit aussi grand que vide des moindres explications aux sentiments.

Je me souviens, Elena. Et la situation n'est rien, ces ronces ne sont rien, pathétique métaphore de mon existence. Je me rappelle des doutes, de l'inconscience, des différences assumées. Je me rappelle de l'école à la maison, du danger, du psychologue hebdomadaire, des larmes paniquées d'une mère à la limite de me renier. Je me souviens de tout, maintenant, et ce n'est pas le pire. Je me souviens de tout sauf de mes propres sentiments. Je me souviens de toi et j'en reste étrangère, à peine touchée par la tristesse infinie de ce passé cruel, et mon estime empire, la haine s'intensifie comme une réponse à cette folie dont je ne trouve pas les limites. Je sais qui je suis, maintenant. Je sais que je l'ai toujours été et je n'ai plus rien à nier.

Je sais que ces plantes ne me retiendront pas et le cristal commence à s'en emparer. Je n'ai pas de limite, de peur, de magie qui puisse m'intimider. Je sais que ce n'est pas la méthode - car s'il ne fait pas de doute que son corps soit le plus fort, ma magie parvient de loin à le surpasser. Finalement, le cristal recouvre les plantes et se brise en morceaux, me libérant de cette étreinte. Les fracas brisent le silence et je n'attends pas une seconde de plus pour dessiner un cristal dans ma main pour lui lancer au visage. Le pieu frôle sa joue, déchire légèrement sa peau qui s'ouvre comme un tissu mal terminé et dévoile une chair délicieusement nue. Je glisse mon index dans le nœud de ma cravate pour le défaire et la laisse tomber au sol sans un regard, le gardant rivé sur lui.

Si tu la veux, prends-la. En m'associant aux S, tu oublies la couleur qui me définit. Je suis une A. Tu es un pauvre C avant toute chose et la différence entre nos pouvoirs est implacable.

Je le sais car je le sais pour tous. Je le sais car s'il y a une chose que les dorés m'aient offert, que je me sois approprié, c'est cette capacité d'information. Je le sais comme je connais son nom mais je ne le connais pas - et je refuse de me plier à la simple connaissance de quelques sons étriqués. Tu es plus que ça, tout comme moi. Nous valons mieux que ça - mais si une classe ne nous définit pas, ce système est assez fiable pour classer convenablement la majorité des élèves sur ce point-là. Je suis l'élite, il devrait le savoir. Je suis l'élite et dans ses mensonges infinis, il a tendance à l'oublier.

Dis-moi ce que tu veux ou tu cesseras d'exister.

Je l'observe, yeux rougeâtres tremblant de l'impatience de le voir souffrir, délirer dans une agonie sans égale. Mes désirs s'affirment doucement, caressent mes pensées comme des ombres flottantes, menaçantes, le contrôle glisse entre mes doigts - mais je sais que ce n'est pas la réponse. Mon regard est différent, cette fois. Ma menace est à l'opposée.
Et ce n'est pas la violence impulsive résultant de cet agacement et de nouvelles révélations aux émotions instables. Ce sera l'oubli, l'ignorance. Tourner le dos à l'enfant qui se pense maître pour le laisser délirer, seul, continuant ma route de destruction loin de celui capable de se perdre dans son intérêt démesuré.



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MessageSujet: Re: Cocaïne [PV Amelia]   Cocaïne [PV Amelia] 1400359500-clockLun 20 Nov 2017 - 15:54
CocaïneAmelia & TuathalSi tu la veux, prends-la.

Hilarante. C’est ce qu’elle est. Il lui trouve une touche d’humour qu’il doit certainement le seul à comprendre actuellement. C’est même sûr. Il n’y a personne qui pourrait en cet instant voir les choses ainsi. Enfin si. D’autre le pourrait certainement. Probablement, mais il s’en contre fout. Puisqu’ici, il n’y a qu’elle et lui. Rien qu’eux et la plage. Qu’eux et cette chose entre eux. Ça n’a pas de nom. Pas vraiment. Pas chez lui en tout cas.

« Merci pour le cadeau. »


Se la fermer, il ne sait pas faire. Toujours avoir le petit mot en trop ça par contre, oui. L’instinct de survie pousse à se taire ou bien à être sur la défensive. Lui a un sourire à accrocher au visage et la bouche qui s’ouvre. C’est aussi simple et horripilant que cela. Parce qu’il ne va pas cracher sur sa cravate. Bien entendu, il le sait parfaitement, il ne la portera pas en publique, mais ça fera un chouette nouveau doudou. Non, mieux. Il va prendre une peluche pour lui la mettre autour du cou et la cajoler son cadeau.

« Je suis tout ému. »

Tout comme la voir détruire son rosier avait quelque chose de plaisant aussi. Elle est splendide. Si droite. Si elle. Tellement dangereuse que ça lui en donne des frissons d’excitation de la savoir à porter de poings. Il y a tellement de potentiel en elle. Un jeu de plus. Pauvre gosse. Il lui manque certaine beaucoup trop de cause. Pour une fois, ce n’est pas sa faute, c’est Amelia qui capte toute son attention et grille ses neurones qui restent. Elle est fascinante, si dangereuse, mais si fragile aussi. Elle magie, lui physique. Si instinctif aussi d’une certaine manière.

« Tu étais pour bien plus jolie avec des fleurs autour de toi. »

Alors, il danse dans ses flammes à elle. Même si pour le coup c’est plus des cristaux. Ça n’enlève rien au côté grisant du tout. Pourtant, il ne fait aucun mouvement pour rattraper des graines, comme si le jeu changeait un peu de règle. Dommage qu’il n’y en a pas alors. C’est un tout. Un rien. Un vous qui n’existez pas. On n'oublie pas qui ont est, qu’importe sa cravate à lui, il le sait qu’elle est verte à l’origine et savoir la sienne violette lui fait une belle jambe. Ça ne confirme que sa puissance. Donne aussi un shoot d’adrénaline dans les artères.

Il est ainsi avec elle, car il le sait, rien qu’à sa cravate, qu’il pourra être violent avec elle, joueur, vivant, sans n’en avoir aucune conséquence directe. Rien d’autre que des blessures, rien qui ne soit réellement définitif. Elle lui annonce sa mort imminente il ne répond pas et ça ne le fait que rire. Parce qu’elle est vraiment amusante. Parce qu’il lui a déjà répondu, mais n’a pas voulu de sa réponse quelque part ou ne l’a pas compris. Même s’il ne le savait pas avant, maintenant, c’est une évidence.

« Parce que tu es vraiment de la cocaïne, trésor. »

Trop. Vraiment trop. Il parle trop. Pour ne rien dire en plus, mais pour cela, il n’a jamais été aussi juste pour un premier contact. Une simple chanson dans le vent, une appellation comme ça en aurait pu être mille autres, pourtant, c’est celle qui convient le mieux. Mais s’arrêter en si bon chemin, fermer sa gueule, c’est hors de question. Alors il l’ouvre encore tout en avançant vers elle, les mains bien en évidence.

« Puis tu pus la solitude que ça m’a donné envie de te cajoler aussi. »

Il n’a pas peur de mourir de sa main, il l’en sait capable, mais c’est un pari à faire. Elle doit tellement s’ennuyer sans assez de monde qui ose l’approcher en plus. Il en serait presque triste pour elle.
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MessageSujet: Re: Cocaïne [PV Amelia]   Cocaïne [PV Amelia] 1400359500-clockJeu 23 Nov 2017 - 19:31
cocaïne
Tu pues la solitude, tu sais.

Ça résonne comme un coup sur du bois mort, comme une coquille dérangée, l’expression des sentiments inexistants. Je ne réponds pas tout de suite le temps de comprendre, d’essayer de le cerner, de trouver la raison de cette remarque idiote. Je ne réponds pas, interloquée, étrangère à cette empathie soudaine, incapable de saisir le fondement de cette observation. Mes iris rouges braqués sur lui, je l’observe, silencieuse, impassible, dangereuse. Parce qu’une Amelia inactive est la plus à même d’attaquer. Qu’est-ce que tu croyais, Tuathal ? Il ne suffit pas de mots, d’un jugement extérieur, il ne suffit pas de bonne conscience et d’une envie sincère, tout droit venue du fond du cœur. Il ne suffit pas de bonnes choses, d’une déduction humaine, d’un jugement bienveillant pour tenter de me cerner.

Il ne suffit pas de toi, pas d’un homme, pas d’une armée pour arriver à comprendre la moitié de ce que je suis. Il ne suffit pas, rien ne suffira jamais, et ça m’est égal parce que ce serait trop facile, parce que rien n’aurait de sens. C’est au sommet de la montagne qu’on se sent le plus seul - et ce qu’on définit comme un mal-être me picote comme une information intéressante, un potentiel à exploiter. Le solitude me concerne sans pour autant m’accabler, la solitude me recouvre sans pour autant me toucher. La solitude est là, flottant comme un nuage néfaste dont la toxicité me laisse indifférente. Le silence pèse un peu trop durant l’impasse de cette réflexion, le silence pèse et les doutes s’accumulent à chaque second passé à observer son regard, ce visage étrange, cette personnalité pétillante d’un mystère voilé. Qu’est-ce qu’il est vraiment ? Ce n’est pas tant de la curiosité qu’un besoin instinctif de comprendre la différence, la variante intangible qui transforme mon sentiment de proximité en un agacement crescendo envers ce qu’il est.

La solitude est censée être une mauvaise chose ?

Et j’en suis là, encore une fois.
Comme avec lui, comme avec lui. Comme dans la chambre de Killiam, bouleversée par cette apathie écœurante, comme avec Narcisse, dans le flou total d’une réaction évidente. Mon esprit bascule à la frontière d’une révélation évidente sans pouvoir tomber, l’estomac tordu dans l’indécision du moment, l’ignorance maintenant l’adrénaline comme une drogue, une protection, un sentiment dont je ne peux plus me passer. Je suis différente, et si je cherchais à changer, je ne serai jamais comme les autres. Je suis différente et ça me plait, parce que je suis unique, supérieure, lucide. Je cherche cette réponse enfouie, cette explication insondée, l’origine d’une humanité corrompue et bouleversée par une éducation continue et subjective placée sous le courroux des soit-disantes normes de vie.

Tu es seul derrière tes mensonges alors explique-moi comment est la solitude. Explique-moi comment je devrais me sentir.

Parce que tes actes, tes sentiments, même s’ils étaient vrais, me chatouillent de cette curiosité agaçante, sans rien de plus engageant. Parce que je suis impassible, intangible, monstrueuse. Parce que je suis libérée de tous ces sentiments et si je ne mens pas, c’est parce qu’il n’y a rien à cacher ou à feindre. Parce que je suis comme vous, si abstraite que le mensonge serait ma propre existence.



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MessageSujet: Re: Cocaïne [PV Amelia]   Cocaïne [PV Amelia] 1400359500-clockLun 4 Déc 2017 - 14:37
CocaïneAmelia & TuathalIl trouve sa question si naïve, si enfantine, mais si normal. Pourquoi les gens ne comprennent pas que puer n’est pas forcément une mauvaise chose ? Parce que le terme fait péjoratif certainement. Car tout le monde le prend mal. Même elle. Enfin non. Elle ne le prend pas mal. Mal le prendre signifierais que cela l’agacerait ou l’énerverait, là cela la laisse simplement indifférente. Comment fait-elle pour l’être autant ? Il n’en a aucune idée, mais cela l’intrigue, cette fille en elle-même est distrayante, amusante, intéressante, pas comme tout le monde. Ce n’est pas une case bien dessinée qui fait attention de ne pas dépasser les limite ou qui dépasse les limites sans aucune délicatesse.

C’est une sorte d’énigme sur pieds, terriblement dangereuse, mais si attirante aussi. La flamme d’une bougie, mais qui aurait la taille phare. Brillante, brûlante, dangereuse, mortelle, fascinante, si seule aussi. Elle put la solitude, mais cela ne la touche pas. Elle put cette dangerosité, mais cela ne le dérange pas. Tuathal a toujours un peu trop joué avec ce qui le détruit.

« J’ai jamais dit que c’était une mauvaise chose de puer la solitude. Il y a des gens qui puent la vanille ou encore la rose ou la sueur et ça leur plaît. Ce n’est pas parce que cela pu pour les autres que tu dois changer. Après tout, tu es bien devenue une S sans en avoir rien à faire de l’avis des gens autour, alors pué, qu’importe l’odeur, du moment que tu es bien dedans, c’est ton problème. »


Il veut lui faire voir son monde à lui, mais il sait aussi qu’elle est trop dans le sien pour le voir. Avec Amy, cela va, avec Amelia, ce n’est pas la même histoire. Il va avoir sa voix qui va agacer ses oreilles, il le sait d’avance. Il parle trop, beaucoup trop, pour le monde, pour elle, pourtant, elle a posé une question. Une simple question. Une toute petite. Qui est-il pour ne pas lui accorder sa réponse ? Il passe un coup de langue sur ses lèvres pour les humidifier d’avance et commence doucement à lui répondre, une main toujours prête à plonger dans sa poche pour se défendre. Vigilance constante.

« Je ne suis pas seul derrière mes mensonges, j’ai aussi ceux que j’ai liés à eux. Puis ce n’est qu’un passage, un moment à vivre. Où mourir, suivant les choix. L’important n'est pas de comment tu pus, mais de comment tu aimes cette odeur. C’est toi qui vis dedans, c’est plus à toi de me dire de comment tu te sens dedans. Est-ce amusant là où tu te trouves ? Es-tu heureuse ? As-tu besoin d’aide pour l’être ? »

Ce n’est pas une proposition de sa part pour l’aider. Il veut juste voir de plus près sa lueur, de comment elle brûle, de comment elle a pu impressionner Amy aussi rapidement. Apprendre un peu d’elle pour vivre encore plus fort.
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MessageSujet: Re: Cocaïne [PV Amelia]   Cocaïne [PV Amelia] 1400359500-clockLun 4 Déc 2017 - 17:16
cocaïne
Puer la solitude est une mauvaise chose. Sentir la solitude, ça ne l'est pas.

C'est une réponse immédiate et agacée, un sentiment qui coupe court à cet esprit qui s'élève dans la félicité d'une curiosité sans bornes devant une erreur si grossière. Ce n'est même pas une réflexion mais une simple faute de langue qui change toute la compréhension de la situation et m'éjecte de cette certitude de sa lucidité. Je n'aime pas ça. Et je ne réagis pas tout de suite à ses mots, encore à cran et ne prends le temps de les analyser qu'une fois que cette brève colère m'a quitté au profit d'un calme abyssal. Je respire doucement comme si le monde, réduit à une vision exempte de couleurs, glissait devant mes yeux, imperméable à mes sentiments, à mes interventions et à la moindre des paroles de Tuathal. Je suis présente mais je me sens disparaître à petits feux comme submergée par cet état d'esprit si spécifique et une nonchalance totale vis-à-vis du monde, celle que, ironiquement, il semble être en train de décrire avec un sérieux qui n'a jamais été si peu nécessaire.

Je me moque d'eux, tu sais. Je me moque des regards, de leur avis, de tout ce qui peut constituer cette existence que je finirai par éradiquer. Je me moque d'une odeur quand personne n'est là pour la sentir et des moindres choses qui feront de moi quelque chose que je n'aurai pas défini comme faisant parti de moi. Je suis extérieure, au-delà, comme nageant bien au-dessus d'un monde que je compte détruire pour le reconstruire au bon vouloir de mon propre regard. Si l'avis des autres m'est égal c'est parce qu'ils ne seront bientôt plus en état de le donner. Si le regard des autres me laisse indifférente c'est que leurs yeux ne pourront bientôt plus rien observer. Je m'en moque parce que mon instinct est bien trop fort. Je reste indifférente parce que mon esprit a mieux à retenir qu'un peu de rancœur eut égard des actions pittoresques d'existences qui finiront par disparaître.

Je veux comprendre, c'est juste ça. Je veux satisfaire cette curiosité à la base de mes actions, cet instinct destructeur et meurtrier qui se dévoile comme étant l'unique vérité de mon entité. Je veux comprendre et j'en suis loin, parce que ça me semble abstrait, différent, si loin de ma perception et de ma réalité. En quoi mêler les autres à mes mensonges pourraient bien les lier à moi ?
Je ne sais pas, Tuathal, et cette question m'obsède comme l'intérêt même de ce comportement, ces façons d'être m'agacent comme tout l'artifice inutile de ta personnalité.

Je me livre aux instincts et aux désirs les plus enfouis, même si la société s'y oppose. Je recherche le bonheur dans la définition même de l'humanité.

C'est une confession simple que je n'ai jamais faite. C'est une façon de penser si facile qui se blottit derrière tant de mystères et d'imprévisibles et pourtant tous à portée, car il n'y a rien de surprenant, rien de nouveau, rien qui ne soit pas inscrit dans les désirs murmurés au cœur de chacun mais que le monde a décidé d'ignorer. Je ne suis pas intéressante ou fascinante. Je ne suis jamais qu'une fille simple et impétueuse qui agit sans grande réflexion mais avec cette détermination sans pareille et l'envie de savoir ce qu'il adviendra d'un monde qui brûlera par les flammes que j'aurai moi-même déclenché.

Comment le mensonge pourrait être la réponse au bonheur si tu n'es pas honnête avec toi-même ?



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MessageSujet: Re: Cocaïne [PV Amelia]   Cocaïne [PV Amelia] 1400359500-clockLun 4 Déc 2017 - 18:01
CocaïneAmelia & TuathalUn rire. C’est ce qu’elle lui prend avec ses mots. Comme si rire d’elle allait être une bonne chose. Idiot. Pourtant amusant cela l’ai, car elle n’arrive à suivre sa logique. Tout comme lui a du mal avec la sienne, la grosse différence, c’est que lui ne cherche pas à la comprendre, il préfère la plonger dans la sienne et voir ensuite ce que cela donnera. Voir après coup les conséquences de ses actes. De ses mots. De ses décisions. Du tout qu’il laisse actuellement. Peut-être qu’il ne la laisse pas si indifférent que cela, si c’est le cas cela lui arrache une pointe de fierté. Bien mal placé cette fierté-là.

« Puer, c’est mauvais pour les autres, pas pour soit. Toi, je t’assure, tu le pus de loin. »

Il faudrait le faire taire, mais cela serais moins dangereux, moins addictif, moins sans pousser d’adrénaline. Ce frisson de danger, cette piqûre si pure et qui entre sous la peau pour s’imprimer dans le cœur. Comme si c’était la seule chose qui pouvait faire qui pouvaient le faire battre plus vite vraiment. Cette recherche d’absence de limites, de frôler ce qu’il ne faut pas, d’avoir les pieds dans le vide en regardant la chose droit dans les yeux avec un grand sourire, uniquement pour se prouver en être capable. Peut-être plus. Il ne sait pas vraiment. Il ne chercher pas autant qu’Amelia, lui réagis plus à l’instinct, c’est peut-être aussi pour cela que ses réponses semblent aussi percher parfois. Souvent. Tout le temps. Il se laisse guider et voit ensuite. Contrôle la situation sur le moment pour voir ce que cela donnera ensuite. Avec elle, il n’a pas à la faire.

« Je ne me mens pas. J’enjolive les choses. C’est ainsi qu’on piégé les gens dans nos mensonges. On les laisse venir tout prêt et croire ce qui leur plaît. En soit, ce n’est pas moi qui mens, c’est eux qui imagine ce qu’ils souhaitent. Quel mal y a-t-il à jouer avec ? On n’est pas si différent. En fait si. On a une façon de voir le monde complétement différent. »

Et c’est là tout le cœur de votre problème à tous les deux. Comprendre le monde de l’autre sans avoir sa logique n’aide vraiment pas. Un peu comme deux murs qui se rencontrent, se confronte, pour au final ne pas vraiment voir ce qu’il y a de l’autre côté du mur de chacun.

« Je suis honnête avec moi-même, je sais ce que je fais et pourquoi. Je n’ai jamais non plus prétendu être heureux, mais je fais mon possible pour l’être. Et toi ? Amelia, comment fais-tu pour être heureuse en cherche le bonheur au plus profond de ce qui le détruis si facilement ? »

Il veut biens qu’elle cherche une aiguille dans une botte de foin, aucun souci sur cela, mais cela ne l’empêchera pas de lui le dire qu’il trouve cela stupide. Puis ne pas lui répondre entière est tellement plus amusant que de se livrer complétement. Elle est l’une des autres, lui dire toutes les vérités ne lui est pas utile. Pas actuellement en tout cas.
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MessageSujet: Re: Cocaïne [PV Amelia]   Cocaïne [PV Amelia] 1400359500-clockMar 5 Déc 2017 - 16:46
cocaïne
Faux, et je m’apprête à répondre, poussée par cet instinct sauvage, cette volonté de vaincre, par cette façon si naturelle et simple d’exister, si logique, sans contestation, comme si le moindre compromis était une erreur.
Je déteste cette façon de penser, ce soucis du détail menteur, hypocrite, cette illusion de ne pas se laisser guider par les autres là où toute sa façon d’être en découle. Je déteste cette liberté feinte, ces barreaux invisibles qui définissent sa route loin de cette normalité qu’il cherche à éviter. Je n’arrive pas à comprendre tant cette stupidité me répugne, tant la laisse de cet esprit auto-proclamé libre lui enserre le cou, métal cliquetant si fort dans ses oreilles qu’il ne cesse de parler, auto-persuasion, couvrant les moindres bruits, effaçant toute opposition à une logique dont il ne voit pas les limites.

Tu n’as rien de libre ou de vrai en toi.

Je m’avance pour rompre cette courte distance et l’observer de près. Mon regard n’est plus le même et il n’a plus rien à voir avec cette lueur dangereuse et envahissante, cette menace perpétuelle qui me caractéristique. Je n’ai pas envie de toucher à cette entité qui me dégoûte, avoir à faire avec cette forme de vie incapable de comprendre. Je déteste ce mensonge, ces factices idiots, toute l’hypocrisie d’une façon d’être qui n’a pas le moindre sens. Je le toise d’un œil méprisant, considérant à peine l’importance de quelqu’un qui ne vaut maintenant plus rien. Je n’ai plus de colère, de débat à avoir, pas la moindre chose à prouver. Je suis extérieure à une situation qui ne me touche plus, surélevée dans une arrogance que mon mépris a réveillé.

Tu cherches absolument à contourner les normalités du monde, c’est ce qui t’en rend prisonnier. Tu n’as rien d’instinctif. Tu parles pour masquer ta banalité et pour t’enjoliver toi-même parce que tu n’as rien d’authentique.

Et ma colère revient, fidèle à elle-même, le désir meurtrier revit dans les flammes d’une haine plus solide que jamais. Je n’ai pas peur de lui, je n’éprouve pas plus de respect pour cette façon d’agir que pour une inexistante volonté. Vu de loin, il me fait penser à Amy, personnalité résultant d’une enfance spécifique, perdu, sans but, incapable de décider où aller. Ce n’est pas de la prudence mais la peur d’assumer entièrement sa personnalité.

Il n’y a pas de société à respecter mais la chute à craindre, la peur du vide qui empêche quiconque de marcher les yeux fermés, noyés dans sa nature, l’instinct, une façon d’être tellement complète et pourtant inaccessible à tous. Je suis arrogante, sans aucun doute, et à mesure que ma haine s’étend, cette vision se rétrécit car je sens la certitude grandir et la vérité se rapprocher au moindre sang écoulé. Je n’aime pas le monde, Tuathal.

Je n’aime pas les humains, leur erreur, celle que tu as fait de vouloir me cerner. Je n’aime pas mettre mes désirs sur des mots alors que ma volonté dépasse l’entendement, les moindres choses que tu pourrais imaginer. Je déteste ces erreurs et je n’ai pas de limite, de doute qui ne saurait étoffer mes désirs d’un bonheur qui me semble plus abstrait que jamais.

Tu ne comprendrais pas. Tu as un désir sincère mais tu es plus enchaîné que n’importe qui par ce monde parce que tu es persuadé d’en être libéré.

Comme moi, prisonnière de ces lignes de pensées, comme celui qui écrit ou toi qui te pense à l’abri alors que tu te contentes de lire. Rien de tout cela ne sera une limite. Un jour, tout ça, je finirai par le détruire aussi.
Et je m’en vais, avant de chercher à le détruire aussi.
Et je m’en vais, curieuse, compatissante.
Impatiente de voir la réponse qu’il aura choisi.



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