Pourquoi cette réaction empressée ? Tu as le souffle court en sortant de la bibliothèque, tu t’étais pressée, t’avais tout lâché et fait un bordel pas possible, t’attirant les regards mauvais de ceux qui aimaient travailler dans ce silence soutenu, chose que tu n’as jamais su faire soit dit en passant. D’un mouvement d’épaule tu remets ton sac à dos en place et tu te diriges d’un pas décidé, mais non empressé, en direction des dortoirs et plus précisément du cabanon numéro deux.
Il y a bien des gens qui diraient que tu es suicidaire de te rendre ainsi chez Amelia Remington et pourtant… tu te sens plutôt saine d’esprit, enfin, tu sais très bien qu’on n’est jamais sois-même apte à juger de telles choses, mais cela ne veut pas dire que les autres le sont plus, loin de là. Lia, comme tu aime l’appeler, te fais étrangement penser à ta mère, peut-être parce que son ancien don était le doppelganger. Cela ne signifie aucunement que tu ressens un amour maternel envers Amelia, loin de là, ta propre maman te suffisant, bien qu’elle te manque terriblement depuis beaucoup trop longtemps. Parfois tu te dis simplement que cet aspect psychotique que présente ton amie est dû à son ancien don, à vrai dire tu ne sais pas tout d’elle et tu t’en fiche un peu, tu n’as pas besoin d’en savoir plus pour l’aimer. Ta mère est psychotique et tu l’aimes, Amelia est psychotique, alors pourquoi ne lui porterais-tu pas tout l’amour que tu puisses lui donner ? Ce sont des êtres seul, seul avec leurs démons bien à eux.
Sur le chemin tu tombe sur Yu, tu espères qu’il revient de sa chambre comme cela il pourra te dire si oui ou non Amelia s’y trouve, sinon… et bien tu devras partir à sa recherche, à l’aventure une fois de plus. Il semble plutôt pressé mais il te dis qu’il lui semble qu’elle y est. Hum. C’est déjà plus qu’un « Je ne sais pas. » et tu t’en contente, le saluant et lui disant à demain soir en levant la main en l’air. Une fois devant la porte, tu marques un temps d’arrêt le temps de donner trois petits coups distincts contre la porte en bois, que tu finis par ouvrir, balayant du regard l’intérieur avant de pénétré dans le cabanon. Tu retires tes baskets, comme tu as l’habitude de le faire en rentrant chez toi et tu poses ton sac non loin.
Un grand sourire étire tes lèvres quand tu croise le regard d’Amelia. Tu es sincèrement heureuse de la voir. Tu lui avais dis que tu allais lui faire un câlin, mais tu sais qu’il ne vaut mieux pas la brusquer, surtout qu’elle t’avais semblé ronchon sur la CB, ça serait bête de la froisser. Tu t’approche lentement Murphy, t’essayant timidement aux pieds de son lit. Lentement tu tends un main vers les siennes et la pose dessus, relevant ton regard marron grisonnant vers le carmin du siens ; le sourire toujours en place.
▬ Je suis contente de te voir Lia, j’espère que tu te sens bien aujourd’hui.
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Sujet: Re: brutally & soft Jeu 16 Nov 2017 - 19:57
brutality & soft
Qu’est-ce que tu es devenue, depuis le temps ? Je ne peux rien voir, rien sentir, corps prisonnier de cette bulle opaque, noire, oppressante, part verrouillée de ton esprit que tu ne prends plus la peine de visiter. Qu’est-ce que tu es devenue, Amelia ? Je me suis battu durant mon existence, tenté de faire de mon temps une quelconque différence. J’ai voulu t’influencer en bien, changer ces champs brûlants d’une haine sans fondement, transformer ta nature profonde comme si ce travail m’incombait. J’ai visé trop haut, détaché mon entité de la tienne tout en revendiquant notre unique identité comme une raison à mes agissements. Tu ne t’en veux pas, pourtant. Et ce n’est pas mon cas. Je n’arrive pas à me dire que je regrette d’avoir essayé de te changer en bien.
Je n’y pense pas ou jamais qu’un peu. Je ne te remarque plus, à défaut d’avoir pu te détruire. Tu n’es pas plus réelle que le bien que tu représentes et je ne veux pas l’essayer. Je ne veux pas voir le monde avec ce même optimisme, décelé le bien comme si sa révélation pouvait tout faire oublier. Je ne veux pas penser avec autre chose que mon instinct dévastateur, écartant toute autre réponse, toute morale improvisée, tout discours autre que celui d’une destruction sans écarts, justice, ou toute autre forme de pitié. Yu est passé tout à l’heure, répandant ce parfum d’une liberté nocive, folie à moitié engagée, ne se dissimulant qu’à moitié des évidentes intentions de son esprit brisé. Entre tous, c’est vraiment lui qui me plaît. Parmi les plus mauvais, il m’évoque cette franchise, cette hiérarchie brutale, simple, animale. Il me renvoie à ma propre personne, à cette façon d’être sans mensonge, sans détours, les désirs écrasant toute forme de lâcheté. J’aimerais m’accrocher à son souvenir imminent, aux instants encore frais de son passage malveillant.
J’aimerais penser à lui, mais elle s’introduit, prudente et patiente, téméraire et respectueuse. Elle passe le paillasson et m’observe, animal curieux et craintif, assez évolué pour s’accrocher à cet instinct de survie essentiel. Et pourtant, pas d’hésitation. Elle balaie la peur, et sa distance ne s’explique pas par la crainte mais par un respect amical de mon humeur mauvaise. Je le comprends, comme une évidence dans son regard bienveillant. Je le comprends et ça devrait m’énerver, mais dans cette spirale de haine s’insère une curiosité unique, attirée par ces rares éclats de bien. Je laisse ce mélange agir, impatiente à l’idée d’un résultat nouveau, d’un autre pas en avant vers la compréhension de mes désirs assumés - et le contact m’hérisse le poil comme un chat solitaire - le contact laisse apparaître ce même éclat destructeur, meurtrier, naturel, un instant durant. Ce serait si facile, Murphy. Si rapidement réglé. Mais mon cœur se calme, dénué de ce sentiment chaud que la folie créé, et plutôt que de détruire, je m’essaie à la possibilité de créer quelque chose.
C’est une danse, un spectacle mortel au moindre faux pas - et cette situation m’excite autant qu’elle devrait t’effrayer.
Mumu, viens ici.
Et ma main glisse le long de son bras pour atterrir dans son dos au terme d’une étreinte chaleureuse. Je ferme les yeux, laissant un sourire doux recouvrir mon visage apaisé. L’avantage de sa compagnie, c’est que je peux me détendre, et si naïves que soient les valeurs qu’elle incarne, c’est quelque chose que je ne peux pas lui retirer. Je garde les yeux fermés, immobile. Car elle est à la merci, dans ce contexte doux - et je ne veux pas me voir, dans le miroir mural, guidé par un regard meurtrier. Je ne veux pas retenir ça de ce moment - si je dois détruire une œuvre de regret, autant qu’elle soit parfaite. Si je dois comprendre, autant tirer le meilleur de ce qu’elle veut bien me donner, quitte à m’y oublier durant quelques temps.
J’aimerais quitter les S mais j’ai si peur des représailles. Je voulais les détruire un par un mais un professeur me l’a interdit. Je suis bloquée… qu’est-ce que je dois faire ?
Sujet: Re: brutally & soft Ven 17 Nov 2017 - 19:54
Amelia & Murphy ♡ brutally & soft
« Mumu, viens ici. » C’était bien la seule personne au monde à t’appeler ainsi et ça te plaisais terriblement, comme un nom de code entre vous. Comme un secret dont vous pouviez êtres les gardiennes. Sa main glisse le long de ton bras, provoquant un frisson, hérissant les poils s’y trouvant. Ce n’est pas que tu ne comprends pas les sentiments, c’est juste qu’ils sont trop brutaux, c’est juste qu’ils s’emmêlent et que tu essayes, vainement de les décoder avec logique sans y parvenir. Avec Amelia c’est différent, tu n’as pas besoin d’essayer de comprendre, tu te laisse submergé et tu apprécies ce lâcher prise. Tu sombres dans son étreinte Murphy, les yeux clos. Amelia tu l’aime, mais tu ne peux pas le lui dire, parce que ça serait beaucoup trop simple et à la fois si compliqué à comprendre. C’est bien vrai, c’est d’un simplissime qui t’ébranle de prononcer ces quelques mots, pas plus de deux secondes écoulées… mais faut-il encore en comprendre toute l’ampleur ? Ça te fait penser un furtif instant à Tuathal, lui qui tombe amoureux tout les jours d’une nouvelle personne. Tu sais au fond de toi Murphy que tu ne veux pas tomber amoureuse, parce qu’il n’y a rien de pire que de se gameler en amour… enfin, selon toi.
Lia glisse te tu te laisse aller en arrière, ouvrant les yeux et lui faisant face avec le sourire sur les lèvres. Il y a bien une chose dont tu es certaine, c’est que tu es heureuse d’être là. Avec elle. Sa voix s’élève, répondant plus ou moins à ta question de tout à l’heure, te faisant part de ses doutes.
▬ Tu as peur des représailles des autres ou bien des S ?
La question peut paraître enfantine, voire même idiote, mais elle te semble capitale. Savoir ce que l’on craint le plus est important. Tu as besoin de cette distinction pour savoir comment agir. Le fait qu’Amelia soit dans la classe S ne t’as jamais dérangée et qu’elle veuille en partir ne change rien pour toi Murphy. Elle pourrait être n’importe où, du moment qu’elle ne t’es pas inaccessible tout va bien. Tu fais la moue, réfléchissant un instant, usant de ta matière grise. Les S sont reconnus pour être plutôt sans foi ni loi, le genre de brutes qui ne passent pas pour des enfants de cœur, même dans leur meilleurs jours. Tu ne doute pas de ton amie, mais il est vrai que tu t’inquiète un peu… elle seule, contre tous, mais tu es suffisamment intelligente Murphy, pour savoir que mettre des barrières à Amelia est rarement constructif.
▬ Tu devrais faire ce que tu penses être le mieux pour toi. Soudainement tu te dresses sur tes deux pieds. Si tu veux, je peux même t’aider ! Mon poison pourrait être utile pour une fois et… dis-moi, si tu quittes les S, tu vas faire quoi après ?
Est-ce qu’Amelia pense à l’avenir ? En tout cas, si elle accepte ton aide, tu as déjà un plan en tête et en réalité tu te retiens de lui en faire part dans l’instant, avant tu veux savoir si elle t’embarquerait dans sa purge ou non.
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Sujet: Re: brutally & soft Ven 17 Nov 2017 - 22:36
brutality & soft
Je n'ai pas peur, tu sais. Je me moque de leurs menaces. Je ne crains pas plus les séquelles du départ que le regard des élèves lambda. Je n'éprouve pas plus de peur que de moindre haine à l'égard des dorés. Il n'y a pas de sentiment derrière tout ça autre qu'une lassitude évidente, que cette séparation semble si pure que je le vois mal me la refuser. Je ne le dirai pas, pourtant. Parce que la solution semble est comme l'existence, une question complexe à laquelle la solution simple ne suffirait pas à me satisfaire. J'aimerais que tout le soit, quelque part. Que ces envies brutales soient prévisibles, directes, bien marquées.
J'aimerais que cette violence se représente autrement que par ces plaisirs paradoxaux, un état sceptique, comme à mi-chemin entre l'extase et le dégoût de ce comportement. Mais il n'y a rien de tout ça, je le sais. Il n'y a qu'une brise faible, comme le souvenir de ma nature humaine noyé dans des émotions néfastes et bien trop fortes pour pouvoir leur tourner le dos. Je n'ai plus rien de tout ça, tu devrais le savoir. Je n'ai pas peur, je veux juste un moyen de te dire que je veux tous les faire disparaître. Je veux juste te montrer, dans une douceur presque parasite, quel genre de personne je suis véritablement.
Si je devais les détruire, tu m'aiderais quand même ?
Mon front trouve le tien, défie tes yeux de bonté de mon regard écarlate. Je t'observe, te détaille comme un ultime rempart vers cette réalité. Je ne veux pas croire à ta façon de voir le monde, à cet optimisme permanent qui me dégoûte chez tous. Je ne veux pas céder à tes caprices, Murphy. Mais cette franchise empêche mes moindres mensonges de s'insinuer dans un esprit perturbé. Cette droiture imbattable, invisible, cette pureté sans faiblesse.
Si je devais leur briser les membres, tu m'aiderais ?
La voix rauque, réaliste, déterminée. Ce n'est pas un jeu, pas une simple visite. Je ne suis pas qu'une simple fille, je n'ai pas qu'une simple vie. Je suis cette entité maléfique glissée dans un monde qui ne lit appartient pas - je suis plus difficile à purifier que le monde entier malgré tous les êtres vivants pourris qui y habitent. Je n'ai rien à voir avec toi, Murphy. Rien à voir avec eux. Ce n'est pas la peur de ces gens mais celle de me perdre dans mon voyage, dans mon futur - celle de perdre le chemin qui me mènera à la solitude après avoir fait disparaître toute l'humanité.
Si je quitte les S, je les détruirai. Eux, puis d'autres, et sans jamais m'arrêter. C'est ma nature et tu ne pourras pas m'arrêter.
C'est ma nature, c'est ma façon d'être. C'est ce pourquoi j'existe.
Sujet: Re: brutally & soft Ven 17 Nov 2017 - 23:47
Amelia & Murphy ♡ brutally & soft
Elle s’étire, se lève, comme un prédateur se préparant à sauter sur sa proie. Tu ne tremble pas Murphy, tu restes toi, intacte et comme toujours aussi vraie. Amelia n’est pas le genre de personne douce et encore moins le genre de personne qui plaisante, tu en as bien conscience et c’est justement cela que tu apprécie beaucoup chez elle, aussi étrange que cela puisse paraître. Cela te change de ton quotidien. Sa voix tranche de cette sincérité et de cette fatalité qui l’accable, de cette si fade réalité qu’est la vie. Cette vie plus souvent dure et cruelle, que joyeuse et douce. Sa question si brutale, mais tu sais qu’elle ne va pas s’arrêter là. Son front contre le tiens, le carmin de ses iris plongé dans tes yeux avec cet éclair de défis que tu aime tant.
Tu souris toujours, parce que tu n’es pas de ceux qui abandonne. Tu n’es pas de ceux qui se brises, mais deux ceux qui parfois chancelle, ce torde sous la tempête, mais jamais ne cède. C’est triste pour Amelia, mais tu seras là, oui, parce que tu ne sais pas ce que cela signifie baisser les bras. Sa question augmente d’intensité, mais tu ne réponds pas, tu ne dis rien, car tu sais que ce n’est pas ton tour, bien que cela soit loin d’être un jeu. Ton esprit soit enfantin sait de quoi il est question, tu comprends chaque mots et chaque phrase, tu sais que ce ne sont pas que des menaces en l’air, comme la proie tu flaire le danger, mais comme le prédateur tu reste et demeure le sourire aux lèvres. Sans défis, mais fière. Amelia achève et tu es toujours là, droite face à elle, ton front contre le siens, vos souffles se mélangeant et tu ne détourne pas le regard un seul instant. Tu ne fuis pas et tu n’es pas non plus tétanisée par la peur, tu es juste… là où tu dois te trouver. Pour elle.
▬ Pourquoi est-ce que j’essayerais de t’arrêter ?
Pourquoi entraverais-je le chemin que tu as décidé de prendre ? Qui suis-je pour cela ? Tu fermes un instant les yeux et appuis légèrement plus fort ton front contre le siens avant de reculer la tête, coupant le lien corporel. Ton petit sourire est toujours là, mais le brun de tes yeux est plus sérieux.
▬ Écoute, mon don est une part de moi, il est donc dans ma nature. Il peut provoquer un arrêt cardiaque s’il est injecté à forte dose alors… tuer est en quelque sorte dans ma nature. Pourtant j’ai choisi que c’était mal, mais nos choix fond ce que nous sommes, si tu choisi que c’est bien pour toi, que c’est ce qui te rend complète, alors, fait le. Tu inspires un grand coup. Ce que je veux dire, c’est que puisque tu es mon amie, je comprends tes choix tout en les acceptants et puisqu’il est naturel pour moi de causer la mort, je veux bien t’aider.
C’était un raisonnement fortement surprenant et étrange. Risqué et osé. C’était celui que tu avais choisi de suivre. Tu ne lui as jamais dit que tu serais avec elle quand elle donnerait la mort de la façon qui lui plairait le plus, mais que tu étais prête à donner un coup de main… juste pour qu’elle ne se sente pas seule dans sa purge personnelle.
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Sujet: Re: brutally & soft Sam 18 Nov 2017 - 9:35
brutality & soft
Elle n'essaiera pas, elle ne veut pas, elle n'en voit pas l'intérêt. Le raisonnement me paraît improbable, sorti de nulle part et appuyé par la force qu'elle met dans son regard. C'est étrange, comme situation. Englobée par une force bienveillante comme un voile d'eau atténuant les moindres douleurs sans pour autant me les faire oublier. C'est cette folie qui s'étale, moins puissante, cherchant à étendre son influence tout en perdant de l'intensité. Je ne comprends rien de tout ça. Je cherche encore à trouver l'origine de ces sentiments emmêlés, la bonne réponse à ce paradoxe entre une haine indéfectible cet attachement à la fois malsaine et incompréhensible que je ressens pour elle.
Il y a quelque chose, c'est une certitude. Quelque chose tiré de sa bienveillance, de son absence de peur. Quelque chose qui peut faire d'elle l'exception, l'absolue contraire de ma personne et la gratifier de ce pouvoir unique de m'arrêter. Je suis la pire, tu sais, et j'aime ce fait. J'aime les certitudes de ma haine, mes actions, ce que je suis devenu. J'aime tout et sans regrets, parce que je suis quelqu'un, parce que je me suis retrouvée. J'aime l'idée de chercher mes plus profonds désirs sans que rien ne m'arrête, cette recherche interminable de ma propre origine. J'aime tout ça, sans logique, sans raison particulière et je n'ai pas plus de peine que de besoin de me justifier. Je suis moi-même, non pas prisonnière mais maître de cet esprit chaotique, si puissant et dévastateur.
Tu es un véritable poison.
Et c'est glissé dans un ton qui oscille entre le plaisir et le rejet. Il y a cette envie d'y voir, d'apprendre à mieux connaître ce pouvoir. Il y a cette envie d'y goûter, d'en souffrir, de comprendre les raisons de cette résolution. Moi aussi, j'ai cédé à ma propre nature, lorsque j'ai compris qu'elle se couplait avec mes désirs. Moi aussi, je suis ce poison trop fort pour être retenu, ce poison qui ne partira pas, des natures si puissantes et à la fois détestées.
Tu ne le supporteras pas. Mon poison détruira le tien.
Car il est bien plus fort, infiniment plus malsain. Malgré tout, je n'ai pas envie de lui dire de ne pas le faire. Je n'ai pas envie de simplement tourner le dos à l'éventualité d'un tel choix, d'une nouvelle expérience. Je n'y crois pas, malgré cette démarche honnête de bien vouloir me comprendre, bien qu'elle accepte mes menaces, ma nature la plus noire. Ce ne sont que des mots, ce n'est qu'un échantillon à peine représentatif de ma réalité. C'est facile à dire Murphy, voyons si le jour venu, ce sera aussi simple à assumer.