Hayden's Game

La pleine lune rayonnait dans le ciel, quelques fois cachée par un nuage passant. Dehors, le givre couvrait les fenêtres et la neige tombait doucement sous forme de gros flocons moelleux. Une belle nuit sous zéro sans l'ombre d'un soucis...
Ou pas.

Quelque part dans le rez-de-chaussé du pensionnat, Une élève était à la recherche de sa proie. Jeune, nouvelle arrivante, elle avait tout fait pour que celle-ci se retrouve dans les murs de l'école cette nuit-là. Elle avait gratté la porte du dortoir de sa victime assez fort pour y laisser des traces d'ongles enragés et assez bruyant pour la réveiller. Elle avait ouvert le chemin en laissant traîner des skittles. Elle avait renverser un vase pour l'attirer vers le grand hall...

Suzan était remplit d'idées noires. Elle observait sa proie avec un affreux sourire assoiffé de vengeance, tout en bouffant le reste de ses bonbons aux fruits. " miam, miam, miam... " La brunette laissa tomber son papier au sol, retenant un rire sadique. Elle allait lui faire la peur de sa vie!

Le jeu pouvais maintenant commencer!

La jeune fille fit quelque pas puis se cacha dans l'ombre. Se servant de l’écho de la grande pièce pour éviter de se faire repérer, elle souhaita la bienvenue à son invité en modifiant sa voix et la changer pour celle d'une voix rauque.


Sans perdre plus de temps, Suzane se mit à courir pour, vas sous le bras, pour emprunter un passage secret qu'elle s'était ouvert dans la salle de bain des garçons, pour se retrouver sur le toit d'un petit cabanon. Par la suite, elle se glissa dans une autre fenêtre pour poser les pieds au premier étage.

Niveau 1.

L'étudiante s'approcha du grand escalier avant de lancer le vase dans celui-ci. Une seconde plus tard, Suzan était déjà cachée. Ne lui restait plus qu'à attendre.

Alors que j'étais dans chambre et que je fumais à la fenêtre, J'entendais quelque chose gratter à ma porte. De grands bruit de d'ongles qui grattent à la porte à vous faire froid dans le dos. Mais pas moi. Je suis fortement friante de films d'horreur et ne regarde quasiment que ça. Tout ce qui se réfère au genre de l'épouvante-horreur, j'adore!

Ne sachant pas ce qu'il se passe. Je me lève de cette fenêtre la clope toujours au bec. J'ouvre la porte et remarque sur celle-ci des traces d'ongles incrustées. Je lâche un : " Oh non .. Merde pas ma belle porte..." Je baisse les yeux et vois, un petit bonbon de fruit appellé skittles. J'aimais bien ces bonbons, mais pas au point de le ramasser pour le manger je vous rassure. J'avance doucement et remarque qu'ils forment un chemin. Assea amusée, je prends mon sweat et ferme la porte dérrière moi, faisant attention à ne réveiller personne. Je suivais ces bonbons et entendait un grand bruit de vase qui se brise sur le sol, cela venait de grand hall. Je m'avance vers celui-là.

Je relâche ma bouffée de cigarette et entre dans ce grand hall. Il n'y avait personne, bien sûr c'était en pleine nuit. Il y avait le paquet de skittles par terre. Je le regarde et met une des mes mains dans ma poche. Regardant autour de moi en fumant. Au moment où j'allais demander si ça va. j'entendis d'une voix qui voulait être rauque , qu'on me souhaitait la bienvenue au.. Attention , au Hayden's Game , La personne se présente comme étant le maître des jeux et m'explique qu'il fallait que je me rende au 5ème étage. A l'écoute du nom de son "jeu" Je me suis mise à exploser de rire. Et je parle , sans hausser la voix et sans la baisser " Pas mal , pas mal!"

Je me suis prise au jeu , et je me suis dirigée vers le grand escalier qui aller m'amener au cinquième étage . Me disant que c'était l'étage du Directeur, J'allais commencer à monter ,la cigarette bientôt fini , que je comptais jeter par la fenêtre lorsque j'en aurai la possibilité. Je commence à marcher et je posais un pied sur la première marche quand j'entendis un vase tomber dans cet escalier. Je relève la tête et dit haut et fort d'un air ironique : " T'aimes pas les vases toi!"

Kewah? Hayden s'amusait à ce jeu? Ce jeu qui est sensé lui foutre la plus grande peur de sa vie? Comment Suzan allait-elle lui donner sa leçon maintenant? Bon pas de panique. À chaque problème sa solution.

La brunette se recroquevilla sous son fauteuil. Oui, sous. Elle ferma les yeux pour réfléchir.Quelle-est la seule chose que l'humain redoutait le plus au monde? Les câlins? Non. Peut-être les cadeaux? Bah...

La mort?

Suzan rouvrit ses yeux diaboliques. Muahaha... La mort, impossible de ne pas en avoir peur! Et puis, elle pouvait s'arranger ici pour montrer à cette Hayden, le goût de la peur. Parfait! La jeune fille se glissa hors de sa cachette et grimpa parcours style sur une étagère. Elle écouta un instant, histoire de repérer la position de sa proie. Elle approchait. Vite! Il n'y avait pas de temps à perdre! La jeune fille se dirigea vers le laboratoire. Elle prépara sa cachette, attrapa un panier remplit d'éprouvettes et attendit un instant au pas de la porte. La rouquine semblait s'éloigner. Suzan s'empressa de jeter au sol les instruments de chimie de toute ses forces et se précipita ensuite vers sa cachette: Une étagère remplit de bocaux conservant des organes animaux. Hé hé hé...

Quelques minutes passèrent et Suzan restait cacher derrière le meuble, patiente. Soudain, le son des pas de Hayden résonnèrent dans la pièce. La brunette attendit que sa proie soit au bon endroit avant de pousser le meuble au sol. Les bocaux s'écrasèrent dans un vacarme assourdissant, le meuble écrabouillant la plupart des organes. Les restes encore intact glissait aux pieds de la rouquine. Suzan avait fait tomber le grand meuble juste en arrière d'elle. Il l'avait frôler. Avec ça, impossible de ne pas avoir eu peur!

Suzan avait déjà grimper sur un autre meuble, cachée une fois encore dans l'ombre. Cette fois, Hayden devait avoir peur.

J'avais monté l'escalier, je vais vous avouer que les couloirs vides et le fait que peut de chose éclairait les couloirs, ça me jetait un petit froid dans le dos, mais je suis loin d'être pereuse. J'étais dans un couloir, je ne sais pas vraiment où car je ne m'en souciais pas vraiment, j'avais plein de choses en tête. La première était de savoir qui était cette mystérieuse personne qui essayait de me faire peur tant bien que mal.

J'étais arrivée dans la salle de chimie. J'étais entrée dans la salle et vis par terre des bocaux avec des organes. En regardant attentivement, au premier abord , je pensais que c'était des organes humains mais je me dis en fait que c'était ceux d'animaux.. En tout cas j'espérais... Je ne suis pas bonne du tout en chimie et svt , donc bon .. C'est pas ma tasse de thé. Je marchais , regardant un peu partout , les mains dans les poches. Arrivée à une endroit de la pièce, j'entendis un énorme bruit, un meuble était tombé derrière moi. Certes, j'ai sursauté. Soupirant après. Je vis les beaucoups cassé et renversé : " Beurk!"

Je regardais autour de moi par la suite essayant de voir où était la personne qui me faisait ça. Et je mis à rire : " Pas mal , Pas mal. J'ai eu mon sursaut et mon coeur qui a faillit sortir avec ce bruit énormissime. " J'applaudis gentiment et je continue à marcher dans la salle: " Tu ne comptes pas te montrer?" J'étais vraiment impatiente de voir cette personne pleine de ressource.

Je ne savais pas trop quoi faire en attendant les nouvelles péripéties et voir ce qu'il ou elle avait dans sons sac. Alors je décidais de prendre les choses en mains et de sortir de la salle. Attendant des instructions et autre. Oui je me prenais au jeu, cela m'amusait pas mal . Peut être qu'il ou elle allait réellement réussir à me faire peur. Peut être. Bon , il y a peu de chance mais bon. Vous savez moi devant un film d'horreur de rit . Quand y'a des bouts de chair et tout je rigole encore plus.. Mais bon! Attendons la suite :P

Suzan prenait ce comportement pour arrogant. Heureusement, Suzan avait trouvé le moyen de lui faire peur… même si au final cela se transformait en amusement. Mais cet amusement deviendra sûrement de l’agacement pour se changer en nervosité. C’est pourquoi Suzan devait mettre les bouchées doubles pour espérer faire peur à sa proie pendant un minimum de 5 minutes…

La brunette ignora les commentaires et questions de la rouquine et se glissa hors de la pièce par une porte d’ordinaire verrouillée. Prévoyante, Suzan avait crocheté sa serrure avant de commencer le jeu. La jeune fille se retrouva donc dans un grand placard de rangement. Sans perdre un instant, la jeune fille grimpa sur une échelle et ouvrit agilement le conduit d’aération, pour ensuite y pénétrer. Sans faire le moindre bruit, la brunette réussit à se positionner juste au-dessus de l’escalier menant au 2e étage. Suzan donna un coup sur la cage pour donner accès à la petite ouverture qui lui servait de sortie des conduits d’aérations. La brunette atterrit douloureusement sur ses pieds. Profitant de ces quelques minutes de préparation, Suzan resserra ses basket, rajusta sa veste de laine noire et balaya la poussière qui s’était collée à elle. L’étudiante s’empressa de ramasser la cage et grimpa l’escalier le plus vite possible. Une fois au sommet, ses mirettes brunes croisèrent les délicieuses couleurs chaudes d’un vase chinois. Elle le prit et le foutu de façon assez peu élégante dans l’escalier qu’elle venait de gravir et cacha la cage sous un canapé.

Niveau 2.

Suzan avait beau être nouvelle, elle connaissait déjà chaque recoin de cet école. Enfin… elle le croyait. Elle n’avait pas spécialement eu le temps de tout visiter. Bref. La brunette sortit de sa sacoche, un paquet de smarties. Elle montra le chemin en déposant l’un de ces petit bonbons chocolatés ici et là. De cette façon, elle attirait sa proie vers la salle illusoire. Une fois arrivée, elle fouilla dans sa sacoche et mit un masque blanc sur son visage. Comme elle ne pouvait pas réellement se cacher ici, elle préférait cacher son identité plutôt que de se compliquer la vie à dessiner dans l’ombre. Pour éviter de se faire démasquer, l’étudiante prit tout de même la peine de monter avec elle un cahier de dessin et un crayon de plomb dans sa bouche vers le haut d’une autre et éternelle étagère. Elle commença à gribouiller des pièges.

Des herbes hautes à l'entrée, une grosse araignée sur sa toile, des gros cailloux et un gros trou! Dommage que ce trou ne soit pas réel... Maintenant, la pièce ressemblait à une jungle. Bah quoi? C'était la première idée qui lui était passée par la tête. Vous auriez préféré quoi? Un genre de temple des ténèbres comme dans Zelda? Nah. La jungle est plus facile à dessiner. Pfeuh!

Après cette épique aventure dans cette salle avec les très beaux organes dégoûtant répandu sur le sol, mes chaussure bonnes au nettoyages avec ce liquide visqueux dégelasse dans lequel les organes trempaient, je m'étais avancé un peu plus et j'étais redescendue au second étage. Là j'entendis à nouveau un vase s'éclater par terre. Tout du moins à nouveau dans les escaliers. Je venais juste d'arriver devant cet escalier d'ailleurs. Je regardais ce pauvre vase en mille morceaux. Puis je me disais que ce devait être un signe.

Je monte ces escaliers et je vois les bonbons chocolaté qu'on appelle Smarties. Je ne suis pas très fan de ses bonbons mais bon.. Je les suivais et je me retrouvais devant la salle illusoire , où la porte était assez entre ouverte. Alors je souffle et rentre d'un pas décidé dans cette salle. Après avoir claqué la porte, j'y découvre une jungle dans cette salle. J'étais étonnée sur le coup, c'est pas tout les jours que l'on voit ça. Je m'avance et observe d'abord de grande et haut herbes. Je regarde un peu partout et je vois qu'il y avait des cailloux et même un gros trou. Je ne savais pas si c'était vraiment un gros trou ou non, mais je ne me risquait pas à justifier cela.

Je regarde autour de moi et me retourne. D'un coup ce fut la panique, je me prends dans une toile d'araignée. Au début tout va bien, puis je vois une énorme araignée telle les araignées que l'on trouve dans la jungle quoi! D'un coup de stresse, je cris et je me secoue de partout pour faire tomber cette araignée, une fois fait, je l'écrase et soupire un grand coup. Les araignées.. La seule chose qui me fait peut à vrai dire. Qui me fait vraiment peur.. Mais je ne me laisserais pas faire. En tout cas, le jour ou on se fait attaquer par des araignées géantes, je serais la première à flipper mais aussi la première à prendre de quoi les massacrer. J'ai beau avoir peur, le fait de leur foutre un coup dans la gueule me fait plaisir.

Bon je sais ce ne sont que des petites bêtes.. Ce n'est pas la petite qui va manger la grosse, mais je m'en fiche , j'ai peur je n'y peux rien. C'est quand même mieux que d'avoir peur de tout. Alors que cette péripétie est fini, j'observe le reste de cette jungle et vois en levant la tête, un masque blanc. Je n'y prêtais pas attention, car ayant entendu un bruit sur mon côté , je m'étais retournée et lorsque je me suis remise comme j'étais, il n'y avait plus ce masque blanc. Je me retourne, cette fois ci sans dire un mot, et sors de cette salle. C'était assez amusant cette illusion . Très amusant. Sauf le coup des araignées. Si elle commence à s'attaquer à moi avec les araignées, ça va mal aller.

Ce plan était plus que parfait! Non seulement Suzan avait vraiment réussi à faire peur à cette rouquine, mais elle avait aussi découvert son point faible, sa seule peur! Quelle peur ridicule en plus! Des araignées!? Pfeuh! Suzan avait dessiné cette araignée pour le déco mais…

Bon, cette commode était tout sauf confortable. Suzan souleva son masque, serra entre ses dents son cahier et glissa sous son oreille le crayon avant de sauter dans un arbre et s’y installer plus confortablement. Elle se remit au travail et commença à dessiner une araignée géante. Pendant qu'elle griffonnait elle jetait quelques coups d’œil sur sa proie pour voir ce qu'elle faisait. Oh bon sang! Elle regarde par ici! Par la surprise, Suzan laissa tomber ses affaires sur la victime et tenta de se cacher. Satanés réflexes! Du coup la brunette perdit pied et s’écrasa sur le faux trou. Au contact du sol, la jeune fille perdit son masque. Deux secondes plus tard elle se relevait et partit en flèche de la pièce sans perdre son temps à se concentrer sur la douleur ou sur la rouquine. L’important était qu'elle avait sa sacoche avec elle, bien qu'elle ait perdu quelques affaires.

Suzan avait pris l’habitude de s’adapter au imprévus, mais pas aux erreurs! Son dos était engourdi mais elle se força à endurer et à courir malgré tout. Elle rageait sur elle-même. Si ça se trouve, Hayden avait vu son visage! Bien qu'elle soit nouvelle ici, qui sais si cette fille la connaissait déjà? La brunette freina sa course devant l’escalier du troisième étage. Elle reprit difficilement son souffle avant d’escalader l’escalier qui apparaissait comme une montagne aux yeux de l’étudiante.

Niveau 3.

L’étage de la salle intemporelle. L’endroit idéal pour ne rien faire du tout. Ça, c'était une chose que Suzan ne voulait pas. Alors il fallait faire autre chose. Mais surtout, il fallait faire une pause. L'adolescente balança tous les objet qu'elle pouvait trouver dans le couloir de façon à créer un parcours à obstacle assez miteux. À la fin elle laissa un post-it collé au mur et son masque au sol pour le style. Après quoi elle retourna dans les conduits d’aérations, endroit parfait pour respirer un peu. Haha.

Bon maintenant où je dois aller! Je ne savais pas vraiment.. Mais le fait de repenser aux araignées me donnait des frissons. Je marchais donc après être sortie de cette énième salle. J'arrivais devant l'escalier du troisième étage. Je commençait à monter, doucement. C'était l'étage de la salle intemporelle. Je regardais le couloir o* la salle était placée et je l'observais, arrêtée. Je remarquais sur le sol toute sortes de choses, je m'avançais un peu scrutant cela, pour savoir ce que c'était.

Elle avait mis comme des sortes de pièges ou un parcours du combattant jonché d'obstacles. Je vis sur le sol un post-it au loin. Puis je souris. Je n'allais pas y aller pour une fois. Quand je veux je peux courir vite, même si je suis prête à agoniser à la fin du parcours. Alors je me retourne et je cours. Ça allait être à mon tour , elle ne sait pas à qui elle s'est frottée.

Je cours, vite très vite et je laisse tomber moi aussi des choses sur le chemin pour qu'elle ai des idées. Je me dirigeais vers la tour annexe. Arrivée là bas, je m'arrêtais, soit je montais sur le toit, soit j'allais à la bibliothèque . Je me suis décidé vite. J'ai couru en direction de la bibliothèque. Je me suis mise à prendre une tonne de libre et je les ai jeté par terre. Puis je me suis cachée en hauteur. C'est à mon tour de voir, non seulement qui c'est mais aussi essayer par moi même de lui faire des frayeurs , mon pouvoir risque de m'aider.

De là où elle était, Suzan était en mesure de voir et d'écouter ce que faisait sa proie. De toute évidence, elle ne fonçait pas vers son piège. Pire, elle en faisait un!

'' Comment? Elle ose quitter le jeu? Comment vais-je passer le temps maintenant? '' Seule solution possible, faire croire à sa victime qu'elle tombe dans son piège comme une idiote pour ensuite passer au niveau 5. Pourquoi ne pas la planquer dans le placard du concierge et la laisser déprimer là comme une vieille chaussette? La tête qu'elle ferait...

Rester sans pitié. C'était ça le plus important pour gagner la partie.

La brunette se mit alors à ramper dans les tunnels métalliques que sont les conduits d'aérations, se guidant des sons et s'aidant de la vue. Hayden se dirigeait vers la tour annexe. À ce moment, il fallait quitter les conduits. Une fois cela fait, l'étudiante patienta quelques vingtaines de secondes avant de traverser le pont qui la conduirait vers cette tour.

Une fois à l'intérieur, Suzan fut accueillit par un magistral et grandiose... bordel. La rouquine devait sans doute utiliser la même technique qu'utilisait Suzan pour l'entraîner vers un endroit précis. Alors elle jouera le jeu. L’adolescente détecta sa proie avec le bruit qu'elle faisait pour préparer son piège. La bibliothèque. Voilà un lieu assez original...

Suzan reprit la même stratégie que tout à l'heure. Elle trouva une entrée pour se glisser une fois encore dans les conduits d'aérations et rampa vers la grande pièce. Elle défonça la cage et sauta sur l'une des nombreuse étagères. De là, elle pouvait éviter le gros tas de livres jonchant le sol.

Boss Final.

L'endroit était sombre et imposant. Avec un peu de chance, Suzan ne se ferait pas repérer. Impossible que cette rouquine n'attrape Suzan sur des étagères. Elle ne pouvait pas être aussi folle! Quoi qu'il en soit, la brunette profita de ce moment pour analyser la situation. Pour l'instant, elle ne pouvait pas faire grand chose, sauf attendre.

Peut être qu'au début elle était en position de force, mais là c'était moi, je ne l'avais pas vu , mais je savais maintenant comment elle procédait et qu'elle se mettait toujours en hauteur, c'est pour cela que moi aussi je me mettais dans l'ombre en hauteur. Je l'avais entendu monter. Elle ne faisait rien et restait à attendre. Ce que je voulais, les livres par terre étaient fait en sorte qu'elle adopte la même technique que les autres fois. Peut être que tout à l'heure elle pouvait voir tout, où je me déplaçais ce que je faisais. Mais maintenant, c'était moi, j'étais au même endroit qu'elle. Peut être même que j'étais plus prêt d'elle qu'elle ne pensait. Et c'était le cas. Et cette fois c'était moi.

Je n'allai spas être trop méchante n'ayez crainte. Mais je sais ce que je devais faire. Avant tout , j'allais faire ce que je venais d'apprendre sur mon pouvoir. Mon touché du démon est un peu plus puissant que je ne savais. En effet, je venais de découvrir en essayant un peu sur des murs et arbres et autres objets. Cela surpasse même ce que je pensais , mais je ne le savais pas encore. Lorsque je touche un objet , ou un mur, ou tout autre chose, il se désagrège , il pourrit et donc disparait.

Je voyais cette jeune fille et donc découvrais cette brunette assez mignonne d'ailleurs. Alors je touchais l'étagère où elle était. Juste deux petites secondes après, l'étagère commençait à bouger et à tomber , elle noircit du bas et des bouts d'étagère de bois commençait à tomber et à même s'évaporer pour certaine. Moi j'étais sur le sol ,j'étais descendu en attendant. Elle maintenant était sur le sol. Qu'elle ne me dise pas cette fois que c'était prévu et qu'elle marchait dans le jeu comme ça , je ne la croirai pas. Alors j'arrive par derrière elle. Je me mets devant elle :" Coucou Toi!" Et je lui touche la joue. Dans quelques secondes voir quelque minutes (maximum 5 minutes étant donné que ce n'était pas une forte " malédiction" ) les symptômes vont arriver.

Suzan commençait à trouver le temps long lorsque l’étagère ou elle se tenait partit carrément en fumée. Surprise, Suzan échappa un couinement avant de reprendre son équilibre et se concentrer sur l’atterrissage. Finalement l’attaque de la rouquine fut trop rapide pour Suzan et elle tomba sur le derrière, soulevant un petit nuage de fumée… ou plutôt une partie des restes de l’étagère. Une odeur de pourriture flottait subtilement dans l’air.

Suzan était sous le choc. C’était la première fois qu’elle perdait. Elle était tombée dans un piège alors qu’elle était sensée les tendres. Elle avait perdu la partie de son propre jeu, ses propres lois. C’était… impossible! Elle? Perdre?

Hayden se campa devant la brunette, ce qui la fit sortir de sa torpeur. À sa vue, elle ne put s’empêcher de grogner tout en lui jetant un regard noir. Elle voulait se lever, la pousser et s’enfuir, échapper à cette honte. S’éloigner d’elle le plus vite possible! Mais son reflex fut trop lent et Hayden l’avait déjà à sa merci. Presque immédiatement après le contact de sa main à son visage, la jeune fille figea. C’était comme si une bombe explosait dans sa tête, qu’un volcan entrait en éruption dans ses poumons et qu’un tsunami arrachait son estomac. Tout cela pour la transformer en une bouillie bonne à vadrouiller et à jeter dans les toilettes.

Le malaise était arrivé trop brusquement. Que se passait-il, qu’est-ce que cette fille lui faisait? Seule réaction : Panique. Presque 5 secondes venaient de s’écouler. Suzan frappa la main de l’attaquante, fit une tentative de fuite mais retomba au sol soulevant une seconde fois la poussière. Son cerveau travaillait trop vite pour la flemmarde qu’était Suzan. Jamais dans sa vie elle n’avait ressenti telle peur. Même lors de la découverte de son pouvoir, la lecture des pensées. La honte, la douleur et surtout l’incompréhension se bousculaient partout à l’intérieur de son crâne. L’étudiante n’avait plus qu’une chose à faire, évacuer. Chose qu’elle ne fait presque jamais. Elle se roula en boule, mains sur les oreilles et hurla.

'' Aaaah!! Qu’est-ce que t- C’est affreux! Comment.. ma sœur voulait juste! Et pourquoi!? J’ai… DÉGAGE! Je suis… Jesuisdésoléejen’aipaspusm’enempêcher! Jenesaispaspourquoijem’accrocheaumaldesgenspourmonbien! Je suis désolée! ''

Elle se mit à trembler et à pleurer. De toute évidence, elle avait sous-estimé les capacités de cette jeune femme. Elle se croyait supérieur, imbattable et au final, elle s’était fait écraser d’un seul coup.

J'avais fait une erreur. Peut être que elle m'avait sous estimée, moi je l'avais surestimée. Je ne pensais pas que sa réaction allait être aussi affligente. La jeune fille avait essayé de partir en me poussant la main, mais elle ne put faire que quelques petits mètres avant de tomber par terre et de se mettre à hurler que c'était affreux et qu'elle était désolée. Elle avait déballé tout un tas de mot formant une phrase dit à une vitesse impressionnante. Elle se mettait à trembler et à pleurer.

C'est alors, que je me suis approchée d'elle. Je me suis ruée par terre et je l'ai prise dans mes bras collant sa tête contre ma poitrine et la serrant fort, une main sur son visage. Je lui disais :" Chut.. Excuses moi , je ne pensais pas te faire si peur que ça, ça va aller." En effet, je n'avais pas mis tant d'intensité que cela dans la "malédiction" mais je compris tout à fait qu'elle avait eu peur et que ça lui avait fait un choc. Je n'imagine pas mais je comprends. Alors je la gardais comme cela un bout de temps dans les bras, la sentant se calmer petit à petit.

Au bout d'un moment, je desserrais doucement mes bras d'autour d'elle. Je me disais dans ma tête :" Je ne pensais pas que tu allais réagir comme ça ,tu avais l'air plus forte et sûre de toi.. " J'étais triste à vrai dire d'en être venu jusque là , mais à vrai dire, elle ne m'avait pas laisser le choix. J'allais d'ailleurs lui expliquer:" Excuses moi à nouveau, mais je vais t'avouer que tu m'as cherché. Il fallait que je te stoppe. Et puis.. Tu l'as bien cherché!" Je lui souris et lui caresse la joue. Il y avait beaucoup de lacune et de choses inutiles dans ses pièges. Je pourrais facilement lui apprendre des choses aussi. Je suis pas mal dans le genre. De plus, la salle illusoire..elle aurait pu l'exploiter beaucoup mieux. Fin bref. Elle était toujours dans mes bras et j'espérais sincèrement que ça aille.

Sorryyy:

Le câlin que Hayden donna à Suzan lui calma les nerfs… même si la situation était plutôt inconfortable. Se connaissant comme une fille sensible, la brunette auto-pardonna sa réaction face au don de la rouquine. Mais sa défaite allait sûrement lui coller à la peau plus longtemps.

Peu importe. Il fallait qu'elle se concentre sur Hayden. Elle écouta ses paroles puis se dégagea doucement. Les deux filles étaient maintenant face-à-face. Suzan se demandait pourquoi Hayden agissait si doucement après tout ce qu'elle lui avait fait. C’est quand même assez impressionnant ! Elle devait sans doute être comme ça, Hayden. Hayden… Suzan en savait un rayon sur elle, après avoir épluché la plupart des dossiers des élèves, même des professeurs. Mais la rouquine ne savait rien de Suzan. Bizarre…

Suzan regarda la victime de ses mauvais tours. Elle semblait déjà lui avoir tout pardonné. Non. Impossible. Suzan devait s’excuser et elle le savait. C’était juste… tellement inhabituel chez elle ! Pour s’encourager, la jeune fille se dit simplement qu'elle devait suivre l’exemple de sa sœur. C’est-à-dire, parler !

‘’ J-J-J-J- ‘’

Allez quoi ! On se magne !

‘’ Je suis Suzan ! Et je suis désolée ! ‘’

Elle dit cela sans trop d’expression faciale. Ouep. Super mot scientifique non ? Mais ses yeux reflétait le remord. Effectivement, ce sentiment existe chez elle. C’est une Addams, mais c’est aussi une humaine… Quoi que…

Des nouvelles de ce rp ? :3