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| Tonight will be the night that I will fall for you [pv Frans] | |
| InvitéInvité | Sujet: Tonight will be the night that I will fall for you [pv Frans] Dim 30 Déc 2012 - 21:10 | |
If you could see that I'm the one who understands you featuring FRAAAASNEFFHKGHER
Elle avait mis du temps à se rendre compte que les choses n'allaient pas comme d'habitude. Elle arrivait à atteindre le haut de son armoire sans sauter, sa voix était plus grave que d'habitude et les gens tombaient quand elle leur sautait dessus. Tout le pensionnat avait l'air en crise. Tout le monde harcelait tout le monde pour des conseils des potions miracles et criait après le directeur pour une histoire de cookies. Elle fronça les sourcil au mauvais souvenir que ce mot lui inspirait : la dernière fournée de Ruthel lui avait donné des mots d'estomacs, si elle avait utilisé son don elle aurait été presque sûre qu'une aura noire s'en serait échappée. Mais son manque de maîtrise ne lui avait rien fait voir du tout. Même pas son reflet dans le miroir. Même pas le Leeno qu'elle était devenue. Non pour voir ça, il fallu attendre qu'elle déchire sa robe en l'enfilant. Elle avait mis tellement de temps à trouver la robe la plus confortable et la plus douce, qu'elle failli pleurer. Notez que cette robe était rose bonbon avec des fleurs dessus et que Frans a bien de la chance que Leene aie prit un "o". Après plusieurs heures d'explications / groupitage sur la découverte / rhabillage c'est avec trente minutes de retard et un excitomètre rempli à bloc qu'elle arriva avec la fête de noël.
Elle dansa trois pas de dans classique improvisée au rythme des violons, ajusta sa veste de smoking tel un gentleman classieux, et dieu sait si elle avait toujours rêvé de le faire. L'odeur des petits fours, des personnes à ne pas pouvoir les compter (c'est pas comme si elle pouvait compter quoi que soit dans tous les cas.), et cette musique qui lui chatouillait les tympans. L'excitomètre juste. Explosa. Complétement.
▬ YAUEHJKHVGKDFLHGJLDJFKVGRJGVKLS
Pour ceux qui avait des doutes sur l'identité de ce guignol paumé a lunettes rouges ils venaient d'être fixés : pour crier comme ça il n'y avait que Leene Vermeersch. Elle agita tous ses doigts et tendit le nez, il s'agissait maintenant de retrouver l'odeur de Frans parmi toutes ces fragrances. ....Bien évidemment même dans une pièce vide c'était impossible pour elle : la seule façon de reconnaître Frans c'était de l'entendre insulter son prochain. L'excitomètre baissa un peu, ça allait être un calvaire. Elle passa noyer sa déception dans des petits fours. Plus elle y pensait plus elle se disait que Frans n'avait pas du venir : déjà il n'aimait pas fêtes, après il savait sûrement vu qu'elle était devenue un homme et ne voulait pas s'afficher, et de toute façon il était toujours gris et grognon et méchant et n'en avait peut rien à faire d'elle qui sait. Dire qu'elle avait attendu ce jour avec impatience depuis toute une semaine. Ou un mois. Ou plus. Et puis, elle entendu un charmant "Pourrais-tu s'il te plaît fermer ta grande gueule ?" d'une voix complètement différente de d'habitude mais d'un ton qui se voulait Fransesque. L'excitomètre déborda comme une joyeuse fontaine et elle bondit.
▬ FRAAAAAAAAAAAAAAAAAAANS T'ES VENUUUUUU
Quand je dis "bondit" c'est "bondit sur Frans". Naturellement.
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| | | InvitéInvité | Sujet: « » Mer 2 Jan 2013 - 5:18 | | « Moi c'est Frans, la reine des trans' » Frans n'aimait pas la bouffe, mais il aimait bien les cookies. Ouais vous avez bien lu, c'est pas comme si c'était un misanthrope râleur incompris vulgaire et jamais content. Bon ok si mais quand même, qui n'aime pas les cookies ? Bref, dans le repas d'hier qui était absolument dégeulasse pour le jeune B puisqu'il trouvait de toute façon tous les repas dégeulasses, il avait prit un cookie sans même remercier personne parce qu'il se doutait qu'il serait ignoble comme à peu près la totalité du repas mais bon, il le mangea quand même. Mais en fait, il n'était pas si dégeulasse, même si le garçon ne l'avouerait jamais même sous d'atroces souffrances. Quand il apprit en écoutant malencontreusement les conversations, bah oui, c'est pas un stalkeur et il s'en bat totalement les couilles des conversations des autres gens, que c'est Ruthel qui avait fait les cookies, il s'était préparé à mourir ou à fermer sa gueule sur le bon goût de ceux-ci même si on lui arrachait les ongles un par un. Donc voilà, le jeune Madgaleentje s'était couché comme toujours, parce qu'il n'avait rien d'autre à foutre et que demain, il y avait le bal que Leene voulait le traîner. Il n'était absolument pas motivé, mais il voulait lui faire plaisir d'un côté, que faire ? Se taper la honte en dansant comme au pied devant trois quarts du pensionnat ou rester à dormir ? Quel choix difficile. C'est donc en pleine réflexion que Frans s'endormit. Sans se décider à ce sujet, sans avoir acheté la moindre putain de tenue, sans avoir rien branlé à ce sujet d'ailleurs. Il était un peu dans la merde, comme toujours j'ai envie de dire. La nuit se déroula sans problèmes après quoi le jeune homme flemmarda au lit comme d'habitude. Dans un grognement peu agréable, il se retourna sur le ventre pour échapper à la lumière qui passait au travers de la fenêtre mais quelque chose l'en empêcha. Un élément non-identifié. Quelqu'un avait glissé un ballon de foot sous sa couette ou quoi ? Mais non. Frans ouvrit les yeux, se redressa et observa ce qu'il avait désormais : des boobz. Il fit immédiatement le rapport.
« BORDEL DE MEEEEEEEEEEEEEEEEEERDE JE VAIS TE BUTER RUTHEL, ESPÈCE DE CONNARD DE MERDE ! »
C'est ainsi que résonna la très gracieuse voix de Frans Magdaleentje le jour du bal. Tout le monde était parti, si bien qu'il gueule dans le vide. Réfléchir, réfléchir vite. Il était une femme, ok. Pas question de foutre des habits de femelle. D'un côté, si c'était le cas, il pourrait passer inaperçu. Que faire. Finalement, il eut une idée : il mit ses bas habituels, mais partit voler une robe dans le placard de la colocataire. Son nom ? Osef. Sa permission ? Encore plus. Il était dans la merde, elle avait intérêt à l'aider, même si elle était pas là. C'était plutôt du vol pour le coup, mais du vol pour la bonne cause aurait-il dit. Ainsi vêtu d'une superbe robe, d'affreux collants et de bottes horribles, un ensemble pour nana quoi, il dut se coiffer. Et là, c'était la galère. Une demi-heure de tentatives vouées à l'échec le poussèrent à chopper une nana dans le couloir et lui demander comment faire. Une fois la technique assimilée, une autre demi-heure pour y arriver, et enfin, de longs cheveux coiffés flottant dans le dos en mode belle gosse. Fransine était parfaite pour aller au bal. Il lui fallut environ 18,7 minutes pour arriver à traverser le couloir et sortir de l'étage des chambres en direction du Grand Hall où aurait lieu le bal. Fransine n'était pas très douée pour marcher avec des chaussures pareilles, surtout que ça lui serrait les pieds et qu'il ne fallait surtout pas qu'elle perde sa robe. Elle n'était pas vraiment contente de ce changement, au contraire elle aurait arraché les yeux à Ruthel si elle l'avait vu, mais elle ne pouvait pas se le permettre. Enfin si, mais disons qu'elle ne pouvait pas se permettre de gâcher la soirée que Leene attendait depuis un moment même si elles allaient avoir l'air de grosses lesbiennes. 35834930 râleries plus tard, Fransine avait finalement atterrit dans le grand hall dieu sait comment, demandez à la team rocket ils sont plutôt bons dans ce domaine et cherchait Leene. Mais bon, elle était plutôt bigleuse dans son genre, n'importe qui l'aurait reconnue à ses lunettes rouges et ses cris abusés. Pas Fransine. C'est pourquoi, elle décida de demander à une personne lambda qui passait par là, un figurant qui n'aurait pas de nom par restriction budgétaire et qui commença un gros monologue sur sa vie et sur le bal.
Fransine le renvoya chier d'un phrase vite fait bien fait. Et Leene la renvoya dormir d'un bond vite fait bien fait. Elle ne l'avait pas vu venir, il faut dire que maintenant, tous deux n'avaient plus les mêmes muscles : en temps ordinaire, il l'aurait rattrapée en mode BG, mais là non. Elle ne pouvait pas le rattraper. La jeune fille se dégagea bon an mal an et se redressa, parce que c'est mieux qu'on évite de remarquer qu'elle avait son caleçon sous sa robe tu vois c'que j'veux dire ? Ouais, Fransine a beau être une putain de belle gosse, ça l'afficherait plutôt mal.
« Ouais, pas la peine d'en faire tout un putain de plat. On mange ? »
Fransine regarda Leene et lui transmit ses pensées, afin qu'elle puisse se voir sous sa nouvelle apparence. Lui faire des plaisirs comme ça, c'est ce qu'il aimait faire. Putain de voix aiguë qu'il avait, quand même. En attendant du futur cri d'hystérie... |
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Tonight will be the night that I will fall for you [pv Frans] Mer 20 Fév 2013 - 22:14 | |
'Cause you know I'd walk A thousand miles If I could Just see you Tonight featuring FRAAAASNEFFHKGHER
Un basculement. Eh oui Sherlock tu pèses un peu plus lourd maintenant. Bien sûr tomber ne la dérangeait pas. Elle passait des journées entières à se cogner la gueule dans tous les endroits possibles alors une fois de plus une fois de moins qu'est-ce que ça changeait. Frans grogna. Parfait, il avait une voix de fille mais c'était bien Frans. Pas qu'elle ressente la moindre honte à sauter sur un inconnu mais elle aurait été vachement déçue quand même. Elle se serait sentie. Trahie ?
Après tout ils avaient toujours étés ensemble, si bien qu'on parlait rarement de Leene sans mentionner Frans et inversement. Même avant qu'ils soient dans le même pensionnat, même avant qu'elle sache qu'il s'appelait Frans, même avant qu'elle puisse seulement imaginer qu'un jour elle irait à un bal de travestis avec lui, quand elle était encore enfermée dans sa chambre blanche à attendre l'heure d'aller à son cours pour attardés elle pensait à lui et se disait, que quelque part, il y avait un type râleur qui empestait le gras et qui avait son porte-monnaie. Qu'il y avait au moins un connard en ce monde qui ne la prenait pas en pitié quand elle disait qu'elle était aveugle. Qu'elle n'était pas qu'un jouet cassé. Et maintenant ils étaient ensemble. C'était chouette elle se disait. Rien que ça.
Il lui montra sa tête en garçon. C'était chouette ça aussi. Elle se préférait en fille mais c'était chouette. Pour rester fidèle à son excitomètre et à l'effort que faisait Frans de lui faire voir ce qu'elle ne pouvait qu'imaginer elle sautilla sur place et dis d'un ton qui se voulait énergique, mais relativement calme :
▬ HIIZFHGELMHGZE MES LUNETTES EN HOMMES SONT TELLEMENT AZFGLEESQUE
Ses lunettes n'avaient absolument pas changé mais c'est pas grave, cela restait ce qu'elle préférait chez elle. Certaines aiment leur cheveux, leurs jambes, ou leurs aisselles (comme la blondasse dans la pub de déo), Leene elle c'était ses lunettes dont elle était le plus fière. Sans ses lunettes Leene c'était juste une fille aveugle banale. Lenne avec ses lunettes... C'était Leene. Oui cette logique est stupide, mais selon les codes leenophoniens elle tient la route.
Elle pris les deux mains de son cavalier, ou plutôt sa cavalière pour le coup et dans un énième cri indescriptible l'entraîna sur la piste de danse, tournoyant dans une espèce de chorégraphie fantaisiste qui servait plus à bousculer et ennuyer tout le monde qu'autre chose. Elle ria comme une gamine qui découvre la fête pour la première fois. Pour Leene c'était toujours la première fois. Même si elle l'avait fait des centaines de fois avant, Leene vivait tout avec le même émerveillement que lors des premières fois. Elle ralenti un peu le rythme, sentant que Frans allait finir par vomir ses trippes à force de tourner.
▬ Dis Frans tu est heureux, là, maintenant ?
Elle se tut quelques que secondes et continua :
▬ Parce que moi dans ces moments-là, quand on est tous les deux et qu'on s'amuse, je suis vraiment heureuse d'être en vie. Alors si t'étais heureux aussi je serais encore plus contente. Tu t'amuses Frans ?
Et pas un seul capslock. Un jour elle réussira même à citer du Shakespeare.
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| | | InvitéInvité | Sujet: « » Jeu 21 Fév 2013 - 22:57 | | « Just let me... live ? » Finalement, être une femme n'était peut-être pas si mal. C'était une expérience enrichissante et amusante : si certains étaient très mécontents de cette situation (atchoum Frans) d'autres en riaient et en profitaient même : pourquoi le jeune B n'en faisait-il pas de même ? Ces cookies étaient une occasion de faire de cette soirée quelque chose d'inoubliable et d'unique qui ne se produirait pas deux fois : il avait tout intérêt à en profiter un maximum ! ... Non sérieux me dites pas que vous y avez cru. Ce bon hollandais a envie de coller une bonne branlée au directeur depuis qu'il se trouve dans ce corps de nana. Il ne pouvait rien y faire, et ça l'agaçait d'autant plus. Même s'il était bonne - non c'est vrai en plus -, ça ne l'amusait pas du tout, heureusement que Leene était là pour rendre la soirée un peu moins chiante. Son hurlement sans précédent était tel qu'il n'avait eu aucun mal à la retrouver - et c'était réciproque, puisqu'on ne trouvait pas une personne en train de déballer toutes sortes d'insulter bizarres à chaque coin de rue. D'un côté, pas moyen de le louper, étant donné son apparence unique. Il faut dire que ce duo était unique en son genre : à Prismver, il était impossible d'imaginer une vie où l'un serait sans l'autre. Après tout, sans Leene, Frans ne serait qu'un connard sans un poil de bon fond qui prendrait plaisir à insulter autrui ; et sans lui, Leene serait... bon d'accord peut-être qu'elle, elle ne changerait pas. Impossible de penser le contraire après le cri qu'elle vient de pousser en voyant sa propre image masculine - sans compter les sautillements agaçants et incessants qu'elle effectuait.
Frans tapa du pied sur le sol, apparemment énervé par cette vision, mais Leene ne devait pas avoir remarqué ses états d'âmes. Toujours est-il que, lorsqu'elle lui attrapa les mains pour le tirer sur la piste au beau milieu de cette foutue pièce - et le Magdaleentje pria les dieux pour que Shu ne soit pas présente -, il regretta les sautillements. Malgré tout, il lui fallut un petit temps pour comprendre ce qui venait de lui arriver et écarquiller les yeux.
« Hey, qu'est-ce que tu... »
Il était cependant bien trop gêné pour finir sa phrase. Il n'avait pas envie de gâcher cette soirée où Leene semblait s'amuser. Il n'avait pas envie d'interrompre son rire enfantin avec une phrase sèche comme il avait l'habitude de le faire, il n'avait pas envie de lui laisser un souvenir aussi désagréable puisqu'elle n'avait pas le droit de voir toutes les merveilles de cette fête. Frans Magdaleentje avait un coeur. Non, c'est vraiment vrai, il n'avait vraiment pas envie de dire quoi que ce soit. C'est pourquoi, il se contenta de suivre les pas de danse de Leene, si l'on pouvait appeler ça de cette façon : il avait déjà fait tomber plusieurs personnes, cogné une table, bousculé un serveur et fait renverser son plateau plein de verres et même failli trébuché contre une des enceintes qui diffusait la musique du bal. Autant dire qu'en terme de chance, il n'était pas vraiment gâté ce soir. Cette magnifique danse tenait plus d'une danse des canards croisés d'une tecktonik qu'autre chose, le tout sur un air de jazz - ou bien pas du tout, mais en tout cas, c'était une musique vieux jeu qui ne plaisait pas vraiment au garçon qui était maintenant une femme. Pourtant, il n'y portait pas vraiment attention, il ne se préoccupait en l'heure actuelle que de Leene. Puis vint l'instant où elle lui posa une question... une question à laquelle il ne savait pas quoi répondre. Au fond, lui-même ne savait pas vraiment s'il l'était... « heureux ». Ces instants avec elle changeaient vraiment de ces interminables journées ennuyeuse, il fallait l'avouer. Dans ce genre de fêtes où se déroulaient ces instants magiques, il se sentait différemment, il n'avait plus son ardeur buccale habituelle pour insulter les gens.
Pendant de longues secondes, il y réfléchit, non sans fixer sa partenaire du regard. Elle était heureuse d'être avec lui, c'était quelque chose qu'il n'avait jamais espéré entendre de sa vie, quelque chose qui lui semblait tellement étonnant et irréel qu'il aurait voulu en rire. Elle était heureuse, et le serait davantage si ce sentiment était réciproque... une phrase visiblement sincère qu'il voulait croire, et à laquelle il ne savait que répondre. Il se mordit les lèvres quelques secondes, se retenant de laisser échapper quelques insultes d'entre ses lèvres et lâcha dans un murmure un simple mot qui voulait dire beaucoup de choses.
« Ouais. » |
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Tonight will be the night that I will fall for you [pv Frans] Ven 1 Mar 2013 - 20:01 | |
Just close your eyes The sun is going down You'll be alright No one can hurt you now featuring FRAAAASNEFFHKGHER
  Ouais ? C'est un oui ? C'est un non ? C'est un mensonge n'est-ce pas ? Le mot est à peine fiable et le ton n'y est pas. Si c'était la vérité, alors cela ne transparaissait pas. Mais cela ne changeait rien pour Leene. Les choses se passaient toujours ainsi. Elle sautait sur Frans, il allait rarement la voir de lui-même. Elle faisait de son mieux pour être honnête et pour lui, elle ne savait jamais. Malgré tout ce temps passé elle ne savait pas. Il l'aimait bien ? Elle l'ennuyait ? Un peu des deux ? Peut-être, elle n'en savait rien. Mais malgré tout elle restait contente. Elle avait été triste trop de fois pour déprimer maintenant. Elle ralentit le pas, mis les mains sur les hanches et pris une mine renfrognée.
▬ Ouais ? Tsss t'es même pas en train de sourire je suis sûre ! Tu souris jamais ! Même en étant aveugle je peux le dire. Alors si t'es vraiment heureux et que tu veux me faire plaisir....
Elle reprit un large sourire et lui pinca les joues, tirant dessus comme si c'était une poupée de plastique.
▬ .....SOURIS FRANSINEEEEEETTEEEEEEEEEE
Il allait sûrement détester le surnom, mais il fallait bien assumer le travestissement hein. Même si il était forcé. Il devait y avoir quelque chose de bizarre à voir un grand gaillard aux allures de gay (bah ouais hein.) à martyriser une frêle fillette de la sorte. Et puis elle le lâcha et rit, longtemps, au milieu de la piste, étouffée par les violons et les chuchotements sonores de la salle. Elle se doutait qu'il ne sourirait pas. Elle aurait bien voulu le voir sourire. Le voir tout court. Mais même ça ce n'était pas possible. Parce que le peu qu'elle pouvait voir, c'était ce qu'il voyait, et Frans n'avait jamais pensé à lui transmettre des pensées devant son miroir.
▬ Bah tant pis ! FRAAAAANS EMMENE-MOI AU BUFFET JE VEUX MANGER DES TOAAAAAST GRLZELHZGOQLRKZMJTGLH HEHEHEHE
Le "emmène-moi" signifiait plutôt ""suis-moi" puisqu'elle était déjà partie, n'importe où et en bousculant tout le monde. Elle suivait l'odeur des toast. Oui. Naturellement Leene. Ce n'est pas parce que tu as un sens en moins que les autres sont hyper développés. Elle arriva enfin à une forme carrée qui ressemblait à une table et constata avec joie que des petits morceaux de pains découpés et tartinés étaient présents dessus. Elle en prit un et se retourna, subodorant que Frans serait derrière elle.
▬ Il est à quoi celui-là ? Au saumon ? Au thon ? Aux rillettes ? J'adoooore les rillettesFSMKHGSMJEKHRD
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| | | InvitéInvité | Sujet: [color=darkslateblue]« BITCH PLEASE »[/color] Ven 8 Mar 2013 - 15:52 | | « Sourire, c'est oublier la grimace. » Parfois, Frans regrettait d'être Frans, ou d'être franc. Ou bien les deux en fait. Il ne mentait jamais à personne quand on lui posait une question, c'est pourquoi là, non seulement pour lui faire plaisir mais aussi pour tenir son éternel honnêteté, il avait dit la vérité : il s'amusait. Bien sûr, quand on voyait sa gueule grimacée et blasée comme à son habitude - sentiments d'autant plus renforcés par sa transformation forcée en demoiselle. Seulement, ça n'avait peut-être pas été le bon choix : voilà comment il s'était retrouvé à se faire tirer les joues par un Leene masculinisé. Vie de merde, il faut croire. C'était sans compter le cri qu'elle avait poussé, le traitant même de Fransinette, un surnom peu recommandable sauf si vous tenez à passer les mois suivants avec des béquilles ou un fauteuil roulant. Ce n'était pas le cas de Leene, bien sûr, tout ce qu'on pouvait bien penser du jeune hollandais valait avec tout le monde sauf elle. Ne tentez pas reproduire ça chez vous les enfants : Leene est bien la seule à pouvoir avoir un tel comportement.
« Lâche-moi, j'peux même pas parler ! »
Son ton aurait sûrement été méchant si sa transformation improvisée ne donnait pas lieu à une voix aiguë de jeune fille. Ainsi, ça avait plutôt l'air comique et presque mignon. En plus, il n'avait même pas envie de sourire - pour changer, tiens. Ruthel l'avait énervé, ce corps de nana l'énervait, la musique pourrie de ce bal l'énervait, le bruit fait par les gens l'énervait, la danse bousculade de Leene l'énervait - et lui faisait mal, par dessus tout. Où était passé son corps de dieu ? *SBAFF* D'ordinaire, il aurait largement pu supporter une danse pareille, foutant des coups à tous ceux qui le gênaient, mais la corpulence frêle et féminine dont il avait hérité était telle qu'il en était tout bonnement incapable. Cerise sur le gâteau, Leene était un mec, et il allait avoir du mal à s'échapper de son étreinte mortelle. Déjà qu'elle avait failli lui broyer les os en le prenant dans ses bras tout à l'heure, il était dans de beaux draps.
Le pire c'était qu'il n'avait pas le temps d'en placer une. Elle parlait encore et encore, si bien qu'il n'était pas certain qu'elle l'ait entendu lorsqu'il avait -encore- râlé. Il se frappa le visage avec sa main, facepalm habituel, sûrement le premier d'une longue série au cours de la journée. Finalement, elle déclara capslockement parlant avoir envie de toast et, après une demande qui était autant une question que Ruthel un pingouin, elle le traîna jusqu'à la table de nourriture. Tant mieux, c'était un moment parfait pour passer sa colère : le Magdaleentje colla une béquille par ci, une balayette par là, quelques coups de coude et des pluies d'insulte évidemment - le tout histoire de faire chier son monde. À peine arrivé que Leene lui posait une question, il s'éclaircit la gorge et la regarda.
« Vu comment ces putains de rillettes puent la mort, tu devrais pouvoir les sentir. Et puis, à titre informatif, je souris, c'était marrant de coller des pains à tous les gens en bougeant jusqu'ici. »
Certes ça ne faisait que quelques mètres, mais ça restait amusant. Certes ce n'était pas ce genre de sourire qui l'intéressait, mais tant pis. Enfin bon, c'était un des rares moments où il était content de lui-même, autant en profiter. Il n'avait pas de miroir alors il regarda Leene dans les lunettes - lunettes de soleil qui reflétaient sa propre image et transmit cette pensée à sa cavalière - ou son cavalier techniquement. Il avait encore un visage de fille, mais c'était déjà un début, un sourire de Frans ça n'arrive pas tous les jours. |
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Tonight will be the night that I will fall for you [pv Frans] Dim 10 Mar 2013 - 20:44 | |
The Drug In Me Is You featuring FRAAAASNEFFHKGHER
  Tout est bon dans le Franson ! La narration s'excuse pour cette parodie absolument minable mais l'association de Frans et d'un pot de rillettes donne ce résultat. Les rillettes puaient donc la mort. Leene n'était pas d'accord. Les rillettes c'était bon. Ca sentait bon ça avait bon goût et en plus elle en mangeait pas souvent. La dernière fois c'était à noël dernier, sur des toast grillés dans une super party de D. Leene adorait organiser des super party et on adorait Leene pour ça en général. Pas Frans. Lui il avait d'autres raisons. Elle avait essayé plusieurs fois mais soit il refusait le plus gentiment possible ( et répondre gentiment à quelqu'un est un effort inhumain pour Frans on l'admirerai donc pour cette performance ) ou il acceptait à contre coeur et restait assis sur une chaise pendant les trois quarts du temps où il restait. Et je précise bien du temps où il restait parce qu'il ne restait jamais très longtemps. Il aimait bien Leene mais il aimait pas les autres. Ça l'attristait un peu. Pour Leene les amis de ses amis étaient ses amis et comme elle n'avait que des amis elle était forcément amie avec tout le monde. Mais Frans n'était pas l'ami de ses amis à elle. Et il n'avait pas spécialement l'air d'avoir envie de l'être vu le plaisir qu'il avait à faire légèrement chier le monde en silence.
Elle attrapa un toast aux rillettes, vu qu'il s'agissait effectivement de ça, et reçut une pensée de Frans. Elle appréciait ce genre petites attentions, elle avait presque l'impression d'être voyante, même si ce n'étais que le monde selon Frans qu'elle pouvait voir. Elle vu une vague image d'une Frans au féminin déformée dans le reflet rouges de ses - FBZEHLHTGEESQUES - lunettes, le visage affichant une bouche légèrement incurvée. Elle eu un discret ricanement de satisfaction et fit l'avion qui vole avec son toast, tout droit vers le "sourire" de Frans.
▬ T'aurais du leur donner des rillettes aussi. Le pain tout seul c'est moyen.
Elle prit un autre toast et le posa en équilibre sur la tête de Frans. Être un homme la rendait plus grande et être plus grande lui permettait ce genre de fantaisies stupides. Elle savourait ces dix centimètres, même si elle préférait sa taille de fille et le corps de dieu de Frans mâle. Elle continua d'empiler les toasts sur le crâne de la pauvre Fransine et continua sa tirade.
▬ Tu devrais être plus gentil avec les rillettes. Si on est gentil avec les choses ont fini par les apprécier et elles nous apprécient en retour. Comme les gens en fait ! On est tous comme des POTS DE RILLETTEEEEEEDFKHLSHG
Pensée philosophique et tour toastesque de cinq étages. Bravo Leene, sincèrement bravo. Elle recula deux de pas, comme le fond les artistes qui veulent contempler leur oeuvre de loin. Dans son cas elle l'imaginait, et la sculpture était bien plus impressionnante dans son esprit que dans la réalité.
▬ Frans, tu penses qu'on devrait devenir des pots de rillettes ?
Elle caressa son inexistant bouc au menton pour souligner le sérieux de sa proposition. Tant qu'a avoir quelque chose dans le slip elle aurait aimé avoir un bouc ou une moustache. Elle prit un ultime toast et le mis en biais dans sa bouche. C'était moins bien qu'un crayon ou un pinceau mais ça ferait l'affaire.
▬ PERFECTISSIMOOOO . Ce chapitoo té va perfecto belissima.
Non laissez-la tranquille c'est le Léonard de Vinci en elle qui s'exprime.
▬ Enfin je suposo. Ça risque d'être dur de me le montrer. Pas grave.
Elle mangea sa tartine aux rillettes, puis toutes celles qui trônait sur le cuir chevelu de son cavalier viril.
▬ Même sans sculpture de rillettes sur la tête je t'aime quand même !
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Tonight will be the night that I will fall for you [pv Frans] Ven 15 Mar 2013 - 1:14 | | Dans le genre blague pourrie, Leene battait des records. Soit elle était vraiment naïve au point de ne pas comprendre les métaphores de son cavalier - et on va pas chipoter sur le sexe, même sans le bal c'était déjà assez louche comme ça - quoiqu'elles sont souvent compliquées, soit elle avait volontairement déballé une vanne aussi merdique en connaissant les conséquences qui avaient de grandes chances d'en découler. On ne développera pas davantage sur les crises de nerfs incessantes de Frans, mais quand bien même, ça pourrait être amusant de voir ça en version travesti. De toute façon, si la blague n'avait pas réussi à lui arracher une beuglante, les jeux nourrituresques de Leene n'auraient sans doute aucun mal à le faire. Elle ponctua sa phrase déjà assez ridicule d'un jeu d'aviation qui aurait sans doute eu plus d'impact si le boeing n'avait pas été remplacé par un ridicule morceau de pain recouvert de rillettes. Frans ne détestait pas les rillettes mais leur odeur lui donnait sensiblement envie de gerber.
Or Frans n'aimait pas gerber, et il n'aimait pas les avions non plus. Lorsque la tartine se posa sur sa tête en recouvrant au passage quelques uns de ses cheveux de cette horrible couleur grisâtre qu'il détestait presque autant que les travaux de groupe du prof d'histoire, il faillit se mettre à gueuler. Heureusement grâce à une technique de yoga très avancée sûrement apprise par Mr Clakdeentaggle - nom hollandais qui représente sûrement un équivalent de Tortue Géniale - il resta maître de lui-même. Ils étaient dans un bal de noël, il n'allait pas péter un câble ici. Il devait réussir à se contrôler et ne pas gâcher cette fête qui semblait importante pour tout le monde. Bon, avouons-le, il n'en avait pas la moindre chose à foutre des autres, mais au contraire, il aimait bien foutre la merde un peu partout où il allait. Le problème, c'est que malgré la merde qu'elle était en train de lui coller sur la tête au sens propre du terme, il n'avait pas envie de déranger cette soirée qui était spéciale pour Leene, aussi endura-t-il ce jeu d'équilibre absolu pas amusant. Et dire que c'est noël.
« Ta vanne était pourrie, je déteste les rillettes et je me tape clairement du fait qu'elles me haïssent puisque dans tous les cas elles finiront au fond de mon bide, et je pense qu'on est très bien comme ça. Enfin moi normalement, je me passerai bien des putains de pastèques que j'ai sous mon t-shirt. »
Allez avouez-le, c'était vraiment la classe cette phrase. Vous remarquerez d'ailleurs que la narration a volontairement passé sur le débat philosophique de Leene ou sa question dont le ridicule n'avait d'égal que celui de la tête de Frans lorsque'elle avait été posé pour une bonne raison : ce RP est à lecture libre et il vaut mieux ne pas choquer les enfants avec toutes les insultes que le Magdaleentje pourrait déballer sur le sujet. C'est d'ailleurs avec des yeux mi-blasés mi-surpris qu'il observa Leene en train de poser tel un peintre devant son tableau. C'était ridicule non seulement parce que sa tête en garçon l'était, mais aussi parce qu'elle se caressait le menton tel un vieil homme de la trentaine, mais surtout, parce qu'elle admirait ce qu'elle ne pouvait en réalité pas voir. Triste révélation mais qui nous donne toujours envie de nous interroger sur ce que peut bien penser cette fille. Au fil du temps, Frans a arrêté de chercher, sinon il aurait acheté une corde depuis un moment.
Après un soupir qui suivait les phrases de franglitalien de Leene, le B se dirigea vers la table pour y attraper une tartine au thon -ou au saumon allez savoir- qu'il étala sur la tête de la demoiselle non sans difficultés à cause de sa taille nouvelle. Une sorte de vengeance, à la différence près que lui, il n'avait pas l'intention de les manger, et qu'il les avait posées dans l'autre sens. Il aurait bien sorti sur un ton noir qu'il ne faisait rien d'autre que de l'association d'idées, mais c'était tout le contraire de ce qu'il pensait - bien que ça, il ne l'aurait même pas avoué en enfer. Plutôt que de chercher aussi loin, il attrapa un croissant qu'il avait dégoté dieu sait où et croqua dedans tranquillement. Enfin un instant de répit, pour dévorer un aliment qu'il aimait beaucoup. Les repas n'étaient pas les meilleurs le midi, mais les pâtisseries elles, étaient excellentes, il fallait l'avouer.
« Bon, on fait quoi maintenant ? » dit-il entre deux bouchées. « C'est ta soirée. C'est toi qui décide. »
Il allait regretter à tout jamais ces mots. |
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| | | Autre(s) compte(s) ? : / Personnage sur l'avatar : ?? Âge / Classe ou Job : ?? Messages : 2076 Hello my name isTartiflette Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
| Sujet: Re: Tonight will be the night that I will fall for you [pv Frans] Dim 7 Avr 2013 - 17:06 | | DING DONG les douze coups de minuits sonnent au loin les princes redeviennent les princesses et les princesses redeviennent des princes. En gardant les vêtements qu'ils portent. Oups. (si votre personnage n'est pas une victime des cookies traversisants ce changement ne concernent pas votre personnage mais vous pouvez toujours prendre en compte le fait qu'une bonne partie des élèves participants autour de vous sont touchés par ce phénomène et que c'est la panique) |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Tonight will be the night that I will fall for you [pv Frans] Mer 10 Avr 2013 - 14:29 | |
Portrait of a lady featuring FRAAAASNEFFHKGHER
  Ce n'était pas sa soirée. Si c'était sa soirée, les gens porteraient des costumes de dinosaures roses, se déhancheraient sur la musique techno et n'auraient pas changé de sexe. Une leene party c'était une D party, et c'était plus drôle que ça. Si elle voulait faire ce qu'elle voulait de cette fête il aurait fallu qu'elle vole le micro pour mettre l'ambiance. Mais là, il fallait trouver quelque chose à faire, Frans l'avait dit, c'était SA soirée, et Frans a toujours raison... La plupart du temps. De temps en temps. Quelque chose comme ça. Bon on va dire que ce soir du moins il avait toujours raison. Et il était de sa responsabilité, de sa leensponsabilité de faire de cette faites quelque chose d'inoubliable. Non pardon, mieux que ça : quelque chose d'inoubliABFZMKGRHZFSJQLFKE. Et pour ça il fallit, oui il fallait, elle savait ce qu'elle fallait, ce sourire déterminé sur son visage qui lui donne un air de gay, cela signifie qu'elle a la réponse, la solution ultime, chers lecteurs, quel suspense, elle lève la main pour bien montrer qu'elle va s'exprimer et enfin, s'exprime :
▬ Je veux visiter un volcaaaaaan !
Non Leene. Quand Frans te demandais "tu veux faire quoi" c'était sous-entendu "faire quoi de plausible et de potentiellement faisable à cette fête", pas tu veux faire quoi en général. Ta responsabilité là, c'était pas de dire des conneries. Ta fête tu oublies ? Oui ? Non ? C'est pas important ?   Et puis merde, visiter un volcan a va t'apporter quoi dans tous les cas ? Tu pourras dire qu'il faisait chaud et que les cailloux étaient durs géniaaaaaal, va dans un sauna et emporte un rocher et ça te fera à peu près le même effet. Je pourrais souligner encore longtemps l'impossibilité de réaliser des projets mais pendant ton discours stupide il s'est passé quelque chose. Quelque chose que tu ne vas pas tarder à remarquer.
Tes manches sont trop longues. Et pas que les manches, tu flottes dans tous tes vêtements. Tout à l'heure tout était bien à ta taille et maintenance, tout est trop large. Autour les gens s'affolent. Aurait-tu rétréci ? Tu tâte tes bras pour conjecturer une longueur approximative. Tout à l'air normal. Oh. C'est vrai. Tu étais un garçon. Tu avais à peine oublié ce détail essentiel.
▬ Je dois avoir l'air stupide, non ?
Tu as toujours l'air stupide Leene.
A LA BOURREEEEE QWQ EN PLUS CEY COURT CEY NUL PARDON |
| | | InvitéInvité | Sujet: « » Sam 20 Avr 2013 - 13:42 | | Frans regrettait déjà ce qu'il avait dit. Il avait suffit de quoi, environ 6,9696969 secondes pour qu'elle trouve une connerie à dire en ponctuant ses mots d'un geste présidentiel. Vraiment, c'était ridicule, mais Frans en avait tellement l'habitude qu'il était plus ennuyé qu'étonné. Il s'y attendait tellement que ça ne l'avait fait ni rire, ni blasé, ni énervé. Poker face pour ainsi dire, mais s'il se doutait qu'elle recommencerait une chose pareille encore pas mal de fois, lui, n'avait pas l'intention de ressortir une punchline pareille... ça allait un moment, l'instant émotionnel. Ce n'était pas du tout son truc. Comment faisait-elle ? Tout en elle était anormal, le simple fait d'imaginer le concepteur de cette humaine en plein travail pourrait presque lui arracher un sourire. Vraiment, elle était bizarre, elle était lourde, elle était parfois stupide et bornée, mais c'était ce qui faisait son charme. Et puis, elle avait tellement plus de qualités qu'il était impossible de souligner ses défauts.
Visiter un volcan. Non, c'était de trop, fuck son image sérieuse, Frans avait envie de se marrer. Comment avait-elle pu penser à ça ? COMMENT ? C'était impossible pour un être humain normalement constitué intellectuellement parlant de répondre ça à une phrase comme il l'avait dit, dans un bal sur une vieille musique pourrie des années 80. À noter d'ailleurs, de passer voir les responsables de ce carnage musical à la fin, histoire de mettre un truc un peu mieux la prochaine fois - mais pas moyen que vous connaissiez les goûts musicaux de Frans. Et puis de toute façon, ça lui était égal, il préférait encore les vieilles musiques aux volcans publics.
« On va trouver autre chose, hein. Un truc RÉALISABLE. »
Et c'est là, dans cet instant incroyable de tolérance et de calme que tu n'as qu'une fois tous les 69 jours de ta misérable vie, que tu faillis péter un plomb. Avoue-le Frans, ça t'a bien fait chier. Non vraiment, te retrouver à flotter dans d'horribles vêtements désormais trop petits, ça t'énervait, même si au fond, tu étais content d'avoir retrouvé ton apparence. Et Leene, habituellement souriante et optimiste, clamant ouvertement sa stupidité apparente, comme si elle n'était pas déjà assez évidente comme ça. Le jeune hollandais ne pouvait pas la laisser dire ça. Non, c'est vrai, certes, elle peut avoir l'air ridicule parfois, mais personne n'a l'air ridicule en dansant avec le grand Frans Magdaleentje. Personne. D'un côté, Leene est la seule et unique personne à avoir dansé avec lui, et elle n'est pas le meilleur exemple possible. Peu lui importait, vous n'aviez juste pas intérêt à le faire. Vraiment, c'est dans votre intérêt. Frans jeta un rapide coup d'oeil aux alentours et réprima un sourire moqueur.
« Non. Regarde la gueule des bouffons autour, trop occupés à beugler comme des abrutis, même moi j'ai l'air magnifique en comparaison. »
L'ingrédient secret des cookies ? Un peu de gentillesse, pour le bien de tous. |
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Tonight will be the night that I will fall for you [pv Frans] Jeu 30 Mai 2013 - 21:52 | |
so I take somebody home featuring FRAAAASNEFFHKGHER
  Fille, garçon ça changeait quoi ? Les mêmes sourires, les mêmes non-sourire, les même vérités, les mêmes interminables soirées. Frans ne change pas. La même honnêteté, les mêmes pulsions de connards. Leene aussi reste la même gamine immature excité aux idées aussi stupides invraisemblables. Les sexes pouvaient être inter-changés, même les corps, les vêtements on reviendrait au même, on les reconnaîtrait, avec son accoutrement fantaisiste, son aura lugubre, leur drôle de duo mal accordé devenu comme un élément du paysage, un tableau de la culture prismverienne qui démontre qu'on ne s'assemble pas avec ceux qui nous ressemblent. Une belle utopie. Ou de la connerie profonde selon les goûts.   C'était peut-être pour ça qu'au milieu de tout le monde ils restaient zens, désintéressés (magnifiques ?). Ils avaient l'air aussi cons que tout le monde dans leur vêtements démesurés, peut-être même plus que tout le monde, à discuter comme si de rien n'était au lieu de chercher des fringues convenables. Leene était bien comme ça, décoiffée, la chemise qui lui tombait des épaules. Au moins ses lunettes était toujours là.
▬ Moi j'aimais bien l'idée du volcan...., elle avait dit ça en chuchotant pour elle même, en se tripotant les mains mi-déçue mi-amusée. Amusée de quoi ? Pourquoi faudrait-il une raison ? Hihi je peux pas vraiment vérifier mais je suppose que tu as raison ! Tout le monde il est beau, abruti ou non. Alors t'es sûrement magnifique.Elle marqua une pause, ajustant ses cheveux dans sa nuque.T'es toujours magnifique.
  Des compliments elle en faisait pleins. Des dizaines de milliers par jour, a tout le monde. Ca lui permettait parfois de dessiner un sourire sur des visages tristes, des redonner de la confiance, ou de s'attirer de la sympathie. Avec Frans les compliments n'étaient pas si creux. Cela ne veut pas dire qu'elle mentait aux autres, elle pensait toujours ce qu'elle disait, mais à différents degrés. Avec Frans c'était le degrés 10, également appelé ajzfgihz. Frans c'était le plus génial. C'était le messi. Son messi.
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| | | InvitéInvité | Sujet: « » Ven 31 Mai 2013 - 19:45 | | « I said just this night, but maybe, later... » Le regard de Frans se balada de Leene à la foule alentour qui semblait s'être finalement reprise de ces soudains changements et finit par se plonger dans les yeux de sa partenaire. Il ne savait vraiment pas quoi penser. Il n'aurait jamais songé, ne serait-ce qu'une foutue seconde, que quelqu'un puisse éprouve ne serait-ce qu'une once de plaisir à ces transformations soudaines ; même si, connaissant Leene, il aurait pu s'en douter. Pour lui qui n'avait déjà pas vraiment de sens de l'humour, se voir doté d'un corps féminin et humilié - obligé de revêtir des habits qui n'étaient pas de son bord, il ne trouvait vraiment pas ça drôle. La seule personne, hormis la hippie aveugle et bisounours qu'il avait devant elle, qui aurait pu se réjouir de cette situation, c'était Shu. Frans en avait entendu parler et il s'était vite lassé de cette histoire qu'il avait catégorisé dans les "vieilles légendes stupides du trou à enfants cintrées qui nous sert de pensionnat", mais le journal qui circulait régulièrement dans cette école et contenait des informations confidentielles sur les membres - et notamment, son petit accrochage avec Prudence - avait fini par le convaincre du contraire.
Il se promit une chose, une chose qu'il avait dû se retenir de faire après avoir été transformé en fille ; mais aussi, lorsqu'on avait affiché sa vie dans ce journal pourri, c'était d'éclater la face de toutes ces entiés de Prismver qui n'avaient pas les couilles de se montrer pour parler en face. Et ça, ça énervait foncièrement Frans. Il pensait à tout ça, il y pensait tellement qu'il s'était déconnecté de la réalité ; il y pensait si fort qu'il ne voyait plus rien autour de lui sinon la page ouverte de ce stupide journal sur lequel trônait une photo de lui, face à la délégué des A. Face à cette stupide gamine. Encore aujourd'hui, l'envie de lui coller son poing dans la figure était présente, et bien qu'en terme d'immaturité, Leene était certainement au même niveau - si ce n'est plus, à elle, il n'aurait pas fait le moindre mal. « ... toujours magnifique. » Les paroles de celle-ci, qu'il n'avait pas vraiment écoutées, le tirèrent à nouveau vers la réalité. Il cligna des yeux, fronça à nouveau les sourcils dans une expression qui lui correspondait mieux que cette stupide tête de rêveur et marmonna.
« Hmpf. S'il y a quelque chose que tu devrais regretter, c'est de ne pas pouvoir te voir. »
Même pas un sourire, même pas un rire, pas un son joyeux ou une quelconque exclamation qui aurait pu témoigner de gentillesse ; et pourtant, ces mots étaient sûrement le plus beau compliment qu'il aurait pu lui faire. Bien que sa voix semblait toujours lasse et morne, bien que si elle avait été capable de voir son visage, elle n'y aurait pas décelé la moindre trace d'amabilité. Peut-être était-ce pour cette raison qu'elle était si naïf, parce qu'elle n'arrivait pas à croire que ces personnes puissent lui mentir aussi impunément, et qu'à défaut d'avoir à accorder correctement l'expression de leur visage, ils insufflaient un faux ton gentil dans leur voix. Hypocrisie. Frans, lui, ne faisait pas semblant. Il parlait naturellement, il parlait sans se forcer, sans faire d'efforts, sans daigner en faire, même s'il s'agissait d'elle, il restait lui-même, et ça suffisait à Leene comme ça lui avait toujours suffit. Comme son naturel suffisait à Frans. |
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