u jubilais. Tu avais passé la meilleure nuit depuis au moins un mois. L'ambiance avait été follement festive, et le peuple nombreux. Tu y étais allée accompagnée de quelques proches amis: tu ne sors jamais juste pour sortir. Ton but premier était évidemment de t'amuser avec tes proches, et pas de flirter près du bar comme le faisaient tant de filles. Surtout que, même si les boîtes de nuit t'amusaient, les hommes qui les fréquentaient n'étaient pas forcément les plus brillants. Toi, tu t'en foutais: au moins, la tequila et la grenadine avaient coulé à flot, et à 2 heures du matin, tu te sentais tout de même un peu tituber. Tu étais joyeuse, et un sourire niais restait collé à ton visage, encore jeune de santé. Comment Dieu allais-tu faire pour rentrer au Pensionnat discrètement dans l'état dans lequel tu étais? Pas vraiment rassurée, tu préférais prendre de l'avance et partir directement, laissant tes amis derrière. Où est-ce que tu vas chercher des idées aussi stupides?
Te voilà maintenant titubant sur les trottoirs humides de la Rue Ouest, endroit le plus mal famé de toute l'île, après les ruines (elles, sont contaminées par les E, et tout le monde sait qu'on ne fait pas pire qu'eux). Tes cheveux détachés et ébouriffés par une nuit de folie, tu es contente d'avoir renoncé à porter ta robe à bustier, et avoir opté à la place de ça pour un short taille haute et un T-shirt révélant tes épaules. Tu trébuches... “Satanés talons”, et tu décides de prendre trente secondes pour changer de chaussure. Tu as toujours une paire de ballerine sur toi. Mais tu ferais mieux de te dépêcher. Tu pourrais bien être surveillée. Tu pourrais bien être suivie. Tu l'es, d'ailleurs. Mais tu n'es pas assez lucide pour t'en rendre compte. Tu devrais accélérer ta marche. Voilà. Maintenant, tu devrais emprunter une rue un peu plus fréquentée que celle-ci. Si tu en trouves une.
Mais tu es trop euphorique pour y penser. Un sourire joyeux illumine encore ton visage. Il parait même suspect: qu'est-ce qu'une petite blonde de seize ans à deux heures du matin dans une rue mal fréquentée pourrait bien avoir vu pour sourire ainsi? Tu n'en sais rien, tu es juste contente d'avoir passé un bon moment avec tes amis. De plus, tu trouves la nuit étrangement belle ce soir: le ciel est clair et dégagé, l'été est là, il fait chaud, il fait beau, et la lumière dans les rues leur donne un aspect orangé et violacé. Tu soupires de bien être, et marche sur le rythme d'une chanson entrainante, écoutée plus tôt ce soir.
Tout va bien, tu arrives presque jusqu'à marcher, mais pas à éviter le roux qui te bloque le chemin. Tu fonces droit dedans, te cognant sur son dos de plein fouet, et trébuche, reculant de quelques pas avant de tomber par terre. Plus de peur que de mal. Tu fermes les yeux, les écarquille, et tu galères pendant trente secondes pour te relever. Une fois ceci fait, tu reprends ton équilibre, et regarde ta victime avec de grands yeux désolés. À vrai dire, tu ne comprends pas bien tout ce qui s'est passé.
“Je suis vraiiiiiiiiiment désolée, sir... Je ne vous avais pas vu, il fait nuit, et tout! J'espère ne pas vous avoir fait mal.", dis-tu avec ton accent fort anglais.
Ah, même dans un état pareil tu arrives à t'exprimer. Déclare-toi chanceuse, il te pensera peut-être nette... ou pas, vu ton aspect éméché. Tu écarquilles les yeux, essayant de détailler l'inconnu. Étonnant! Il n'a pas l'air bien plus vieux que toi, et il ne t'est pas inconnu. Tu es sûre de l'avoir croisé au bahut. L'alcool dans ton sang te dis qu'il n'est pas du tout désagréable à regarder, et tu ne peux contenir un petit sourire malicieux à l'égard de l'inconnu. Ah oui, tu oubliais que l'alcool avait tendance à te rendre beaucoup plus explicite dans tes pensées. Il faudrait apprendre à se contenir.
“Ah! désolée, je crois t'avoir vu au lycée. Qu'est-ce que tu fais ici à une heure pareille? Oh, non, attends, je retire ma question. Ça ne me regarde pas, et en plus, moi-même je n'ai rien à faire ici. D'ailleurs, je devrai rentrer, mais... hehe... je suis arrivée il n'y a pas longtemps, et... je sais pas où c'est... Voilà."
Et tu parles beaucoup trop, oui.
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Sam 16 Fév 2013 - 23:07
C'est la vie qui veut ça
c'est la vie, ça n'est pas moi
Clifford, encore paumé ; seul dans une ruelle, clope au bec. Lumières des lampadaires tamisées, sous filtre sépia. L'étranger, là sans y être, portant ses goggles comme une barrière qui l'empêcherait de tâter de trop près ces murs tagués et de sentir cette odeur de pisse et d'alcool. Sorti pour s'acheter des clopes... Retrouvé affalé à l'angle de la rue, gameboy/tamagochi/ipod en main, plongé dans ses pixels. Qui était-il pour résister à l'appel de son tamagochi ?
Un clochard avait tenté de lui voler son paquet de clopes, tout juste acheté avec l'argent de... Avec de l'argent. Tout simplement. Probabilité qu'un chien enragé fonce sur l'autre loque blonde ? Très peu – mais sensiblement plus, à partir du moment où les précieuses gitanes de Léo s'étaient retrouvées menacées.
× Tsk. Ordure. Voilà, je parle tout seul... Bordel fait sombre. 2% de probabilité qu'un vieux catholique débarque devant moi pour me traiter de sorcière. Putains de chiffres.
Léo n'a jamais aimé sortir ; lui, veut s'enfoncer dans sa monotonie, annihiler son foutu pouvoir. Cloîtré dans sa chambre, cette infinie procession de nombres semble diminuer de moitié. Concentré dessus, elle double. Une gitane pour tenter de l'étouffer, un joint pour s'en éloigner... Et si tu veux en crever, poses-toi dans un coin et essaye de la contrôler.
Son pas se fait plus vif, plus chancelant aussi. Un quatre devant ses yeux... Merde une bouche d'égout – évitée de justesse. Un 99%. 99% ?
× Je suis vraiiiiiiiiiment désolée, sir... Je ne vous avais pas vu, il fait nuit, et tout! J'espère ne pas vous avoir fait mal.
Un fort accent anglais ; Clifford baisse la tête, lentement, pour tomber sur cette touffe de cheveux blonds emmêlés. Et une paire d'yeux embrumés. Ah, le voilà son coup du sort de la journée.
Maintenant, à toi de te démerder – cela t'apprendra à jeter des chiens sur ces pauvres sans-abris.
× Ah! désolée, je crois t'avoir vu au lycée. Qu'est-ce que tu fais ici à une heure pareille? Oh, non, attends, je retire ma question. Ça ne me regarde pas, et en plus, moi-même je n'ai rien à faire ici. D'ailleurs, je devrai rentrer, mais... hehe... je suis arrivée il n'y a pas longtemps, et... je sais pas où c'est... Voilà."
Bip, bip! Son tamagochi évolue. La blonde reste sur lui. Il ne se souvient pas l'avoir croisé ; ou n'en a pas fait cas. La laisser décuver ici ?
Oui. Ou non. Je-m'en-foutiste, Clifford. Un vieux aux allures de vieux combattant s'avance vers les deux adolescents – c'est bien sa veine tiens. Le karma ? Trop cartésien pour y croire ; mais pas suffisamment pour ignorer l'autre croulant. Et la blonde dans ses bras, qu'en faire finalement ?
Soupir.
× Allez, accroche-toi.
D'un geste, il écrase son mégot ; d'un autre, il saisit la jeune fille par la taille et entreprend de la ramener, bras-dessus bras-dessous. Il se fend d'un sourire ironique - et avec tout ça, il ne s'est même pas présenté.
× J'sais même pas si tu t'en souviendra une fois décuvée, mais moi c'est Clifford. Enchanté.
UUUH.:
RANDOM-STYLE. COURT. SORRY. JE SAVAIS PAS QUOA FAIRE. TU PEUX ME TAPEY.
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Dim 17 Fév 2013 - 1:13
the dark streets ◈ Rose & Clifford
I don't know what happened. I was just, like, walking and...
'étranger reste silencieux, tu t'en mords la lèvre. Dans ta tête se font plusieurs hypothèses: dans un premier cas, le plus probable, l'inconnue n'est pas du genre amical, et te laissera crever sur le bord du trottoir. Mais comme tu es une grande fille tu sauras t'en sortir seule. Deuxième cas: l'inconnu est timide et n'arrive pas à parler en présence d'un inconnu. Troisième cas: c'est un psychopathe un manque de chair humaine. Mais tu en doutes, tu es assez lucide pour le reconnaitre: tu es sûre qu'il traine avec la bande de roux en E. Le premier, Cameron, tu crois, tu le harcelais pour qu'il entre dans ton club. La seconde, Mayhem, était une connaissance de ta chère et tendre Q. Alors tu restes sur ton opinion que le gars est plutôt froid. Alors tu aimerais bien le lâcher. Mais tu sens qui si tu le lâches, tu vas tomber comme une grosse merde, et tu perdras toute ta crédibilité de danseuse. Rester droite, surtout.
Alors que l'autre semble réfléchir sur mon sort, tu te demandes ce que tu feras en rentrant: soit tu te prépares pour le lendemain, tu te mets au frais, tu prends une douche. Soit tu te fous dans ton lit pour sécher les cours le lendemain, ce qui té dérange habituellement. Mais là, tu n'as pas vraiment envie.
Alors, tu sens quelques chose te lever un peu. Le roux avait passé son bras autour de ta taille, t'aidant à te stabiliser sur le sol. Tu écarquilles les yeux, levant un regard étonné sur son visage. Tu lui adresses un sourire résigné et un peu honteux, tu sais que tu as de la chance qu'il ait pris cette décision, au final.
“Pendant un moment j'ai cru que tu allais me laisser sur le trottoir. Merci.”
Tu remarques un accent anglais dans sa voix, et ça te fait plaisir: avoir quelqu'un de rattaché à sa culture, ça te fait toujours sentir un peu plus chez toi. Et au moins, tu es sûre qu'il pourra te comprendre. En tout cas, toi, tu comprends ce qu'il dit, et ta dernière réflexion te fait froncer les sourcils d'un air pas du tout crédible.
“Eh... Je suis pas si morte que ça, hein! Je tiens pas la boisson, je suis juste titubante. Un peu la tête qui tourne. Je suis loin des nausées et tout le bordel, hein. Mais, enchantée. Moi c'est Rose. Et je sais pas où est ma cabane...”
Tu soupires bêtement, et vous continuez à marcher ainsi en silence pendant quelques minutes. Tu te retrouves dans une situation un peu ridicule, et tu espères que le mot ne circulera pas dans le bahut. Tu te mords la lèvre, et tu voudras rendre la situation un peu moins "awkward". Allez, tu es une fille sociable et extravertie. Tu ne devrais pas avoir de mal à faire la conversation.
“Alors, t'es d'où? D'Angleterre, je veux dire... T'es d'où?"
Tu ne sais pas exactement sur quoi tu trébuches, mais tu trébuches. Sur toi-même, peut-être... Tu te raccroches à Clifford, puis soupire, avant de lui lancer un regard désolé.
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Dim 17 Fév 2013 - 16:01
Elle était à mes côtés
je n'avais qu'un seul mot à lui dire
Léo ne sait pas tenir par la main ; Léo ne sait pas prendre par le bras. Alors peut-être la serre-t-il un peu trop fort ; peut-être marche-t-il un peu trop vite. Ou ne parle-t-il pas assez ? Mais la ramener, c'est déjà bien, n'est-ce pas ? Pauvre gosse incapable d'établir un compte-rendu correct des choses.
× C'est pas mon genre.
Faux. Il n'a aucun genre – sauf celui du paumé, de l'indécis. Tant pis, il s'en trouvera bien un jour. Sûrement. Au coin de la rue, un vieux gueule. Un chien de clochard aboie, un mec complètement défoncé en frappe un autre. Joli tableau. Clifford et sa blonde du moment en font-ils parti ? Définitivement pas. L'anglais accélère un peu plus le pas, tout en écoutant le babillage de l'autre d'une oreille distraite. Il sait écouter ; mais il est déjà moins certain qu'il sache quoi répondre.
× Euh, ouais... Si tu veux. Mais si tu pouvais te rappeler de ton numéro de chambre, ça m'arrangerait.
Trop froid, et presque inaudible : il s'adoucit légèrement sur les légères syllabes. Existe-t-il situation plus gênante ? Clifford en a déjà expérimenté une pléiade ; mais jamais de ce genre. Encore fallait-il qu'il daigne sortir un peu auparavant, chose rare. Mais il y est tellement bien, affalé dans sa chambre enfumée, dans son environnement de fils et de jeux.
× J'sais plus. Un petit village paumé. Vers Londres... Je crois. Et toi?
Même pas foutu de se rappeler de son enfance. Vraiment Clifford, quel cas-social tu fais ; à mieux se rappeler du dernier niveau de Touhou Embodiment of Scarlet Devil que du prénom de sa mère. A voir où sont tes priorités.
× Sinon... T'es en quelle classe?
Sans transition – il a le dialogue maladroit, Léo. Et pas que, au vu de la taulée qu'il manque de se prendre avec Rose. Deux jeunes gens peu doués, à la différence près que le roux n'a pas l'excuse de l'alcool. Silence se fait, et tant bien que mal, le jeune homme tente de se repérer dans l'obscurité de ces rues à peine éclairées. Le pensionnat est tout proche, il en est certain... Voilà.
× Ah bah, j'crois qu'on est arrivés.
Gêné, il se stoppe devant les grilles de Prismver ; il s'était décidé à la ramener jusqu'à sa chambre, mais à présent, la chose est moins sûre. Peut-être voudra-t-elle finir le chemin seule. Comme s'il était d'excellente compagnie. Son étreinte se desserre, et il lâche la blonde, se reculant doucement.
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Dim 17 Fév 2013 - 18:32
the dark streets ◈ Rose & Clifford
I don't know what happened. I was just, like, walking and...
'est pas son genre? Mouais... Tu sais pourquoi, mais t'y crois à moitié. C'est pas qu'il a l'air méchant, ou insensible (enfin, si, un peu), mais il n'a rien du type de mec attentionné, ou attentif, ou généreux. M'enfin, tu n'allais pas te plaindre. Si ça se trouve, c'était énorme ce qu'il faisait, selon lui. Et tu n'allais pas lui faire la leçon ou une remarque désagréable: c'est pas ton genre à toi, et il risquerait vraiment de te laisser au bord du trottoir. Au pire, tu te serais débrouillée comme une grande. Ou pas: quelques mètres plus loin, un clochard braille, un chien aboie. Tu avais oublié que comme le feu qui brûlait, la rue, c'était dangereux la nuit.
Tu sens le roux accélérer, mais tu arrives à suivre: l'air frais remet de l'ordre dans ton esprit, et tu te sens déjà un peu plus nette. Tu n'es pas le genre de meuf chiante et impossible à gérer en soirées. Tu as l'habitude, à vrai dire. Il te pose une question. Le numéro de ta chambre? Oulah... Même en examen une question n'a jamais été aussi compliquée. Tu te concentres, et tu penses que même nette tu aurais hésité. Mais tu va t'en rappeler. Tu lèves la tête vers Clifford, avec un regard un peu perdu.
“Hum... Je peux rien t'assurer... Mais je suis presque sûre que c'est la 25... Je... Je crois.”
Il ne semblait pas à l'aise. Il ne semblait pas vraiment aimer la compagnie. Et tu es tout de même curieuse de savoir ce qu'il faisait, seul, à une heure pareille en dehors du pensionnat. Tu es aussi curieuse de savoir la vie qu'il doit mener au quotidien. Tu de demandes même s'il a des amis. Si, il doit en avoir: il a quand même une certaine crédibilité, et du charisme. En tout cas, tu ne sais pas trop où te mettre, toi. Il t'as récupérée, maintenant il doit avoir un espèce de gros préjugé sur toi: une fille pas très maligne et débauchée; et tu t'affiches devant un inconnu, ce que tu détestes faire.
Puis sa réponse te rend perplexe, et le personnage commence à t'intriguer. Tu gardes un regard attentif sur son visage. Que c'était vague. Ne plus se souvenir de son lieu de naissance? Il fait très fort. Mais tu ne lui en tiens pas compte. Vu la personne, il ne lui plaira sûrement pas de déballer sa vie à une blonde un peu bâte qu'il fut obligé de raccompagner chez elle. Tu prends le parti de répondre simplement à sa question, sans t'étaler sur le sujet.
“Je viens de Liverpool. Enfin, de ses environs...”
Quelle riche conversation... Tu as fait beaucoup mieux. Mais tu ne sais pas pourquoi tu es bloquée, cette fois. Tu es légèrement intimidée. Ça ne t'arrive pas souvent. Mais malgré la froideur de Clifford, il reste étonnamment intriguant et mystérieux. En même temps, il ne parle pas beaucoup. Et toi, pipelette? Qu'est-ce qu'il t'arrive? Pourquoi tu bug tout à coup? Bon, au moins, il enchaine la conversation. Ça te rassure.
“Hum... Je suis en B, en 5ème année. J'suis arrivée y a pas si longtemps que ça. Et toi?"
Puis, il s'arrêtent. Ah, en fait, c'est allé plutôt vite. Tu n'as pas vraiment vu le temps passer. Tu observes les grilles silencieusement. Il te lâche doucement, et tu ne bronches pas. le fait de marcher t'as fait récupérer de tes esprits et de sa stabilité, et tu te passes la main dans tes ô combien longs cheveux. Gênée, tu lèves les yeux vers Clifford, et tu lui souris timidement.
“Merci, hein. C'est gentil c'que t'as fait. T'étais pas obligé. Mais je te promets que ça allait, hein, j'suis pas une débauchée de la vie moi."
Ouais, tu préfères prévenir, juste pour être sûre, et entretenir ton image. Maintenant, tu te demandes ce qu'il va se passer. Si tu vas rentrer comme une grande et faire comme si de rien était? Ou s'il allait te raccompagner, et que vous deviendrez amis. Tu te demandais même s'il allait se souvenir de ta tête. Boarf, tu pouvais toujours tenter quelque chose, hein.
“J'veux pas te taxer mais... hum... tu... t'aurais pas une clope, please?”
Tu souris de ton air innocemment coupable.
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Sam 23 Fév 2013 - 0:21
je ne veux pas dormir
laisse moi voir venir le jour
× En E, en cinquième année aussi. il en a la couleur, même l'odeur – celle du vieux fumeur, qui lui colle à la peau. Mais... J'ai 17 ans. Façon de lui dire qu'il redouble, d'atténuer ce gouffre de niveaux et de priorités ; il s'en sentirait presque gêné. Elle, ne sait pas qu'il pourrait en accomplir tellement plus. Elle, elle ne le saura peut-être jamais.
Clifford recule encore d'un pas, sort son paquet de gitanes d'un geste fébrile. Accro'. On ne se refait pas. D'une latte, il espère exorciser ses angoisses profondes pour se donner la force de sourire à cette jolie blonde devant lui ; et qui sait, peut-être même ensuite la reprendre pour le bras, s'éviter ces ruptures brutales dont lui seul à le secret. Personne n'a jamais apprit à Léo à paraître tout propre sur lui, à parler aux filles. Dommage – ici, maintenant, il aurait aimé offrir autre chose que ce silence gêné. Une autre fois. Try again ?
× Non mais c'est pas grave... Euh ouais. Tiens.
Déjà plus calme, il s'avance en gentleman des rues pour lui tendre maladroitement une cigarette, puis le briquet. Le cadre est glauque, mais le moment n'en paraît pas moins important. L'est-il vraiment ? La première rencontre importe toujours, que sa mère lui avait un jour dit entre sa manucure et son brushing. Clifford n'a jamais pu déterminer si le semblant d'éducation que lui avait apporté sa génitrice lui avait servit ; mais il est parfois de ces phrases qu'on retient sans vraiment savoir pourquoi.
Et toujours sans savoir pourquoi, il retourne son sourire à la blonde, Rose. Puis se dit qu'il aurait quand même aimé connaître cette fleur et en apprécier quelques aspects – mais qu'il retourne plutôt sur ses consoles, et laisse enfin cette pauvre jeune fille finir son chemin seule. Clifford n'est sûrement pas taillé dans un bois qu'elle apprécierait. Un jeune ermite à la pointe de la technologie ?
× Enfin bref... Une autre clope ? Ou non, rester dehors par ce froid, j'imagine que c'est plutôt désagréable... il s'empêtre, inexorablement. Cesses-donc d'essayer de causer ; cela te réussit mal. Bref. Je rentre. Bonne nuit. il tourne les talons, s'avance vers la grille, se rend compte qu'il oublie quelque chose d'essentiel : revient sur ses pas. Mais... T'es bourrée, c'est pas prudent. Vaut mieux que je te raccompagne jusqu'à ta chambre.
Maladroit encore, mais plausible, cette fois-là. Elle est belle, l'excuse du roux ; elle est surtout bancale. On s'arrange comme on peut, hein ? Avec le temps, le regard encore légèrement flou d'alcool de Rose, la marche sur laquelle celle-ci risquerait de trébucher sans son prince charmant pour l'aider, le sol trop glissant, l'éclairage des couloirs trop incertain. Allez promis, une dernière fois et il arrête ; le temps de se trouver un dernier prétexte, et il s'éclipse. Le temps qu'il se souvienne de qui il est, et que sa dernière partie de Monster Hunter lui revienne en tête. Promis, il a presque fini.
× Sait-on jamais, hein ?
Clifford plaide sa cause d'un geste de la main en direction du monde, des escaliers, de Primsver.
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Sam 23 Fév 2013 - 19:54
lifford est en E. Clifford a redoublé. C’est con, parce que d’une part, Rose a peur des E, et d’autre part, Rose a peur de E. J’exagère, elle n’en a pas forcément peur, mais après s’être faite agressée verbalement par une bande de rouges en dernière année, elle préfère se protéger et les éviter. Habituellement, elle aurait sourit nerveusement et aurait fait son maximum pour écourter la conversation et partir en courant. Cependant, les restes de l’alcool lui donnaient l’âme téméraire, et souvent, elle se sentait plus apte avec quelques grammes dans le sang, bien que ce ne soit pas forcément le cas. De plus, la blonde était intriguée par le roux. Il avait beau avoir redoublé, il ne paraissait être ni quelqu’un de violent, ni quelqu’un de stupide. À vrai dire, en le voyant, Rose l’aurait pensé plus en A. La blonde se contenta alors de sourire vaguement et de hocher la tête. Que dire de plus?
Rose observe Clifford s’exécuter silencieusement, le toisant avec attention, curieuse, avec l’envie et l’intention d’en apprendre plus sur lui. À y réfléchir, bien qu’elle puisse le laisser couler entre ses doigts, elle avait plutôt la volonté d’apprendre à le connaitre. Parce qu’elle en avait envie. Elle ne savait pas bien pourquoi. Parce qu’il l’avait aidée, qu’il n’était pas obligé. Qu’il était étrange. Pour se faire un ami, pour créer un lien avec une classe dont elle ne pensait jusqu’ici que du mal. L’anglaise sourit gentiment à Clifford lorsqu’il lui tend le tube toxique, murmure un silencieux «Merci», et l’allume avec le briquet lui étant tendu, lui rendant après avoir galéré à émettre un étincelle.
Lorsque Clifford lui sourit, la bleue ressentit étonnamment une flamme de joie, contente d’avoir put lui arracher un signe d’émotion, même s’il ne voulait pas dire grand chose. Pour Rose, un sourire comptait, et un sourire était toujours bon signe. La jeune fille était du type jovial, et avait toujours été optimiste, alors un rien ne suffit à la rendre heureuse. Mais peut-être se réjouissait-elle trop vite: la partie n’était pas encore gagnée. Pour l’instant, elle s’en contentait avec plaisir, ses lèvres tournées vers le haut, ses joues prenant une touche rosée.
Il était sur le point de proposer une autre cigarette lorsqu’elle termina la sienne, mais ne lui laissa pas le temps d’accepter. Bien que Rose ne soit pas une grosse fumeuse, et touche à la cigarette seulement occasionnellement, elle aurait bien dit oui, pour pouvoir prolonger son temps avec lui et pouvoir discuter un peu plus. Lui, préférait rentrer. Elle devait bien s’en douter: elle l’avait déjà bien importuné. À vrai dire, elle n’en savait rien, Clifford était très difficile à déchiffrer, et l’anglaise n’était pas la personne la plus perspicace au monde. Il semblait avoir du mal à s’exprimer, ou ne pas savoir quoi faire. L’air réjouit de Rose s’évapora en quelques instants, et, fatalement, jeta son mégot à terre, l’écrasant en évitant le regard du roux.
Il se contenta de lui souhaiter une bonne nuit. La blonde sourit faiblement et lui adressa un petit geste de la main, soupirant lorsqu’il fut quelques pas plus loin. Ouais, elle dormirait bien, c’est sûr. Elle n’était pas bien fatiguée, mais sentait qu’une bonne nuit de sommeil lui serait nécessaire... Ironiquement. Non, elle n’irait pas en cours demain. Elle préférait fondre et larver dans ses draps toute la journée. Elle irait à l’infirmerie, déclarant qu’elle serait malade, et comme tous B qui se respectait, serait autorisée à une bonne nuit de sommeil.
Finalement, les plans changèrent. Clifford revint sur ses pas. Rose se retint de refléter ne serait-ce qu’une lueur d’espoir dans ses yeux, et le regarda vaguement. Cependant, vu l’état dans lequel elle était, elle ne savait pas si son air nonchalant fut réussi. Bourrée, elle? Ouais, le roux n’était décidément pas doué avec les filles. Elle roula des yeux, et hocha la tête.
«D’accord, je veux bien que tu me raccompagnes. Mais je t’ai dit que ça allait, je me sens bien! Je saurai me débrouiller toute seule, tu sais.»
Bien évidemment, Rose ne savait pas que le roux utilisait ce prétexte comme excuse: il ne semblait pas être du type à en avoir besoin, au contraire. Dans la tête de la blonde, c’était elle, qui cherchait les excuses pour prolonger le temps. La jeune fille sourit, soupira, et commença à marcher vers les chambres.
«Tu viens?»
Elle resta silencieuse le trajet, elle ne savait pas trop où se mettre. La situation était étrange, et la cadre glauque. Jamais elle ne penserait rencontrer quelqu’un ainsi. Elle se demandait où en étaient ses amis, et se dit qu’elle devrait leur envoyer des LMS pour le prévenir de sa sécurité. Rose espérait qu’ils ne s’inquiétaient pas trop.
Malgré que les cabanes ne soient pas trop loin les unes des autres, la blonde mit quinze minutes avant de trouver son logement: elle revint plusieurs fois sur ses pas, se retrouvant tantôt devant la cabane de Lemon, tantôt devant celle de Cale. Puis, elle parvint à la sienne. Quasimodo était partie chez sa famille pour un moment, et sa meilleure amie lui manquait, c’était vide, le soir. Totem ne donnait pas de nouvelles, on ne savait pas où il était. Et Emilyne devait encore être avec les autres, et n’était pas de retour: elle laissait toujours la lumière allumée si quelqu’un était sortit, hors, la cabane était plongée dans le noir. Rose se mordit la lèvre, et chercha ses clés dans son sac. Elle les sortit, joua avec pendant cinq minutes avant de trouver la bonne clé, et se tourna vers Clifford, un semblant de gêne dans son regard.
«Tu, hum... Tu veux rentrer? Il me semble que Quasi a toujours ses bières cachées sous son lit, elle m’a laissé un peu de sa consommation ‘au cas où’...»
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Mer 27 Fév 2013 - 22:37
comment pourrais-tu croire
que tout ça n'existerai pas?
Le stress ; l'angoisse de se faire jeter comme un malpropre. Léo ne va pas chercher les gens, ce sont eux qui viennent l'importuner – c'est à se demander comment le roux se débrouille pour encore voir du monde. Un concours de circonstances qui lui auront fait rencontrer X et Y, vous dira-t-il. Peut-être son foutu pouvoir qui prenait plaisir à s'émanciper.
Et à présent, il regrette cruellement de ne pas savoir contrôler son don. Avoir le contrôle, juste l'espace d'un instant, devenir ce Dieu sarcastique qui les contemple en ce moment-même en ricanant. Mais Clifford, c'est ça la vie, ce n'est pas se poser dans un coin avec un tamagochi et trois clopes pour se laisser ballotter par le courant ; t'aurais bien voulu y échapper, à cette espèce de cliffhanger de mauvais goût, t'aurais finalement préféré partir sans te retourner. Too late ; too bad. Try again ?
On eût cru un gosse, à se faire tant de films pour ces quelques secondes de silence. Mal assuré, hein ? Tu veux ou tu veux pas ?
× Hmm.. J'en doute.
Demi-mensonge ; après tout, il est de son devoir de s'assurer que le morceau de trajet restant à la blonde se déroule sans encombres – ou du moins le voit-il comme cela. Il se sent responsable d'elle, à présent. De cette fille dont il ne sait pratiquement rien, qu'il a croisé comme ça, au détour d'une ruelle louche ; un peu bourrée, pas méchante. Aussi a-t-il donc décidé de l'accompagner jusqu'au bout.
Sa miséricorde le perdra. Ou ne serait-ce qu'un prétexte de plus à... à quoi au juste ?
× Je te suis.
Clifford restant fidèle à lui-même, le chemin se fait en silence ; parce qu'il ne sait pas quoi dire, parce qu'entretenir une conversation fluide avec une parfaite inconnue n'est pas tout à fait dans ses cordes ; et c'est maintenant qu'il s'en rend compte. Mal à l'aise, gêné de s'être fait aveugler par le sourire hésitant de la jeune fille. Il espère que cela ne deviendra pas une sale habitude – Clifford, celui qui se laissait mener par le bout du nez d'un simple sourire. Peu glorieux, vraiment. Mais c'est plus fort que lui, il se laisse hypnotiser. Un peu comme toutes ces mouches ou ces oiseaux qui finissent leur vie en morceaux contre une baie vitrée, pour y avoir vu le ciel avant le filtre de verre. Juste un peu – Léo lui sait qu'à l'instar de tellement de machins sociaux, faire sourire les gens est loin d'être l'un de ses talents innés.
Devant la porte de cette chambre, il sent qu'il en a peut-être déjà trop fait. Comment est-il censé se comporter, ensuite ? Continuer ce petit jeu qui ne mènera à rien plus longtemps serait superflu. Sûrement. Mais cette fois, ce n'est pas lui qui le prolonge, mais bien la blonde ; rectification, elle lui propose simplement de rentrer dans sa chambre. Pour boire un coup.
Les réponses qui auraient fusé en temps normal n'ont ici pas lieu d'être – parce que chacune d'elle serait comme couper délibérément court à ce semblant de contact. Non, il ne boit pas. Non Rose, en rajouter une couche après la soirée bien arrosée que tu as du avoir n'est pas très intelligent de ta part.
× Euh... Ouais, je veux bien merci. mais ils peuvent bien faire une exception, cette fois-ci.
Il entre, lentement, d'un pas presque craintif dans la chambre ; c'est pas tout les jours qu'une fille l'invite dans sa chambre, à Clifford. D'un rapide coup d'oeil, il scanne la pièce, pour tomber -non sans surprise- sur un de ses trois MAC et sa vieille playstation 2 dans un coin. Quasi' a quelques bières sous son lit.. Ah.
× Tiens, t'es dans la même chambre que Quasimodo ?
Voilà, il se sent déjà plus à l'aise, et ne se gêne pas pour s'asseoir sur le lit de la C – après tout, il y était un peu comme dans sa chambre, ici... Clifford n'a même pas de chambre, de base. Quasimodo le laissait squatter ici, la plupart du temps ; mais jamais encore il n'avait croisé la B. Sûrement auraient-ils fini par tomber l'un sur l'autre un jour, à la finalité.
× Je viens souvent ici... D'ailleurs, toutes ces consoles sont à moi. d'un geste, il désigne l'amas de ferraille et de fils entreposé dans un coin de la pièce.
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Sam 2 Mar 2013 - 22:08
the dark streets ◈ Rose & Clifford
You won't remember what happened tomorrow morning anyways...
ose soupira à la remarque de Clifford, renonçant à s’imposer. Elle était trop fatiguée pour débattre, et de toute manière, se disait que c’était assez stupide d’argumenter sur quelque chose qui, au fond, n’avait pas beaucoup d’importance. Surtout que Clifford n’avait pas tout à fait tord. Il avait peut-être même raison. Mais la blonde se fichait bien de ce qui était responsable et ce qui ne l’était pas. Après tout, lui aussi se baladait dans la rue à point d’heure.
Tout alla très vite dans la tête de Rose, même s’il lui fallut plus d’un quart d’heure pour trouver sa chambre. La minute avant elle était là, en train de fumer, et la voilà qu’elle se retrouvait devant sa chambre, dans l’état d’une petite fille de douze ans. Vous savez, cette sensation qu’on a quand on est peu nerveux, qu’on a le trac, qu’on a peur d’avoir l’air ridicule. Les muscles du dos tendus et le ventre en compote. La blonde se contint, respira. Ce n’était pas si difficile que ça à gérer, ça lui était arrivé plus d’une fois. Avec des gens strictement différents, mais elle arriverait à s’adapter.
Rose était étonnée que le roux ait accepté son invitation. Elle le pensait plus lassé qu’autre chose. Ou était-ce une impression, la paranoïa du regard de l’autre, la sous-estimation de soi-même. La blonde souffla mentalement, car lâcher un soupire de soulagement paraitrait suspect devant le garçon, qui semblait déjà assez exaspéré de par l’attitude de la blonde. Enfin, c’était ce qu’elle pensait.
La bleue ferma la porte derrière elle, après que Clifford soit rentré, doucement et silencieusement, comme pour ne pas réveiller un dormeur (hors de dormeur il n’y avait pas), ou peut-être aussi pour que le roux ne prenne pas peur et n’aille pas s’enfuir en hurlant qu’on le kidnappe et qu’on le séquestre. Il n’en fit rien, mais n’avait pas l’air tout à fait rassuré. Rose s’en sentait mal à l’aise. «Non, ça va aller, pars pas!» La blonde allait décidément s’obstiner.
Quel ne fut pas son soulagement lorsque Clifford se détendit lorsqu’il fit le lien entre elle et Quasimodo, mais aussi très surprise. Alors c’était lui? On lui en avait déjà parler, à maintes fois, mais le nom «Clifford» n’avait jamais été prononcé. Ce devait être «Cliff». Et c’était donc avec lui que trainait Quasimodo! Et celui à qui ils donnaient leur générosité en acceptant de conserver tous ces jeux vidéos et outils informatiques en tous genres. Rose adresse au roux un léger sourire (peut-être légèrement nerveux aussi), et hocha la tête doucement.
«Oui, Quasi est ma meilleure amie. On est inséparables. J’avais déjà entendu parler de toi, en effet, mais je ne voyais pas du tout qui tu étais.»
Après tout, cet amas de fils et d’ampoules led, de pixels qu’était les biens de Clifford envahissait leur espace personnel depuis tellement longtemps que l’on pouvait presque sentir la présence du jeune homme anglais, même sans le connaitre.
Rose lui adresse un dernier sourire, et s’accroupit, glisse sa main sous le lit de Quasimodo, et en tire deux bouteilles. Elle soupire en les regardant. La femme à la peau brune les avaient achetées une semaine auparavant, et elles étaient encore potables. Mais pas fraiches. La blonde extirpa aussi de sous le lit un décapsuleur, et ouvrit une des bières pour la tendre à Clifford. Elle ouvrit la sienne, et vint s’asseoir à côté de lui, à une distance raisonnable.
La blonde en but une gorgée, et admit qu’une bière après une soirée arrosée d’alcools purs et forts, ça faisait toujours plus de bien que de désaouler au Bloody Mary.
«Eh bien... Bienvenue chez toi alors.»
Rose lui adressa un sourire malicieux, puis continua, hésitante, après s’être humidifié les lèvres.
«Et donc... comment est-ce que tu connais Quasimodo?»
Rose n’en était pas étonnée, Quasimodo était une fille très populaire, et connaissait presque tout le monde dans le bahut. En tout cas, beaucoup plus de gens qu’elle. Mais Rose n’en était pas dérangée: après tout, elle passait ses journées avec son amie en C.
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Mar 5 Mar 2013 - 23:33
t'as beau t'appeler le grand Dédé
y'a pas plus fier qu'un chien crevé
D'un geste distrait, il retire ses goggles ; c'est qu'il fait sombre ici. Hésite à les jeter dans un coin, puis reporte son regard sur sa nouvelle rencontre blonde avant de décider que cela devait faire mauvais genre – il ne sait pas vraiment, mais c'est sûrement ce que la plupart des gens diraient. Alors il se contente de les poser doucement à côté de lui, sans quitter Rose des yeux, révélant le vert perçant, presque dérangeant de ses prunelles. Puis se redresse, imperceptiblement. Après tout, au final, ce n'est pas son lit, ce n'est pas chez lui.
Léo ne boit pas souvent – le plus rarement possible, en vérité. Léo ne veut pas finir dépendant, il méprise tous ces alcooliques, même s'il ne se sait pas meilleur avec sa nicotine ; c'est sa tare bien à lui, et peut-être a-t-il simplement peur d'en gagner une autre. Toujours est-il que ce soir, ce n'est pas cette bière trop peu fraîche que lui tend la blonde qui risquera de l'enchaîner.
× Hmm.. Elle a sûrement du me parler de toi aussi de mon côté... Mais elle parle tellement... Trop parfois.
Tout en déclipsant sa bière, Clifford grimace exagérément – pour un effet presque comique, même si une fois de plus, lui ne le sait pas, tout dévoué qu'il est à se figurer une Quasimodo toujours bavarde et littéralement hyperactive. Voilà que des bribes de conversations lui reviennent : « Non mais siiii ! Faudra trop que j'te la présente un jour. C'est ma ROROOOOOOOOOO. ».
A la dernière réplique de Rose, le roux ne peut s'empêcher de rire légèrement – pas encore un ricanement, mais quelque chose s'en rapprochant grandement, quoique beaucoup plus doux.
× Ouais, merci. Mais je pense que je vais essayer de me trouver une chambre ; une vraie chambre. Avec un lit à moi et tout. Je dois commencer à bien encombrer Quasimodo, à la longue.
Soupirant légèrement, Clifford jette un regard désespéré vers ses affaires ; comment déménager le tout ? Ses consoles semblaient s'être enracinées ici, fortes d'avoir prises la poussière tant de temps dans le même coin. Oh, il les reprenait toujours – mais ne les faisait jamais quitter la chambre, comme si passer la porte de ce lieux reviendrait à réduire en cendres son monde de fils et d'atworks pixellisés, de vieille machine 8bit et de dernière innovation HD. Il dit vouloir arrêter de squatter l'endroit comme un paumé, mais n'y croit même pas lui-même.
× Hmmm... C'est un peu con comme histoire. un sourire presque nostalgique naît sur les lèvres de Léo. Une des premières personne avec qui il avait réellement fait connaissance – un de ses premiers amis, peut-être ? J'avais plus de clopes... J'ai été en mendier à la première personne croisée ; et il se trouve que c'était elle. Sauf qu'au lieu de me donner une cigarette, elle m'a filé un joint... Et de fil en aiguille... Voilà. C'est tout. Je crois. il en parle d'un ton un peu bourru, maladroit, et semble presque tenté d'expédier le tout. Clifford n'a jamais été doué pour raconter. Et toi ?
Il adresse un léger sourire à Rose, sirotant sa bière par à-coups.
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Jeu 7 Mar 2013 - 23:38
the dark streets ◈ Rose & Clifford
You won't remember what happened tomorrow morning anyways...
a blonde en B observa distraitement le rouge enlever ses intrigantes goggles, avec une pointe d’excitation lui montant au ventre. C’était d’une part à cause d’elles que Rose n’avait pas pu distinguer les réactions et expressions de Clifford, et qu’elle avait été déstabilisée. Alors, lentement, nerveusement, l’anglaise leva ceux yeux vers ceux de l’anglais, figée comme une statue. Bon dieu ces yeux... Ils faisaient presque mal à voir tant ils étaient lumineux, et perçants. Son regard était presque dérangeant, mais la blonde se prit à aimer ce regard. Oh merde. Rose secoua la tête en rosit légèrement en regardant la roux. Elle avait bien dû buguer bien 30 secondes sur ses yeux, et avait bien peur de s’être fait griller. Bon, tant pis...
Rose se contenta de sourire le plus naturellement possible que la remarque que fit Clifford à propos de Quasimodo. Même si personne n’avait le droit de dire du mal de sa chérie, il était vrai que la belle brune avait une tendance à parler parfois à outrance. Mais cela n’avait jamais dérangé l’anglaise, au contraire.
«Ouais, j’avoue, c’est du pur Quasi tout ça. Ça m’étonne pas qu’elle ait tant d’amis.»
Rose était plutôt fière d’avoir tiré de la part de Clifford une réaction positive. Un rire, ou un presque rire, c’était déjà ça. La blonde lui adressa alors un sourire lumineux, et sirota sa bière. Finalement, il n’était peut-être pas si frigide qu’il le laissait paraitre. Elle était étonnée qu’un élève ne reçoive pas de chambre dès son arrivée, mais il était vrai que le Pensionnat connut quelques problèmes d’organisation ces derniers temps. Puis elle eut un semblant de flash de génie.
«Ah oui, c’est vrai, c’était compliqué ces derniers temps. Mais maintenant que j’y pense, Totem nous a quittés récemment, et du coup il nous reste une place de libre. Si tu veux venir t’installer ici... Vu que tu t’entends bien avec Q et que tu as déjà de tes affaires là.»
Rose se rendit compte après coup que c’était osé, et peut-être bizarre comme proposition, vu qu’elle ne le connaissait que depuis euh... deux heures à tout casser? Mais elle le faisait par charité, non? Si? Non? Oh merde. La blonde haussa les épaules, laissant l’option au roux, sans en espérer plus.
La B tourna son regard vers l’amas de consoles du E. Il en avait autant qu’elle avait de vêtements. Et elle peut assurer qu’elle a beaucoup de vêtements. Elle se demandait s’il avait vraiment besoin de toutes ces consoles, et si c’était vraiment possible que le roux soit un geek. Parce qu’elle avait toujours imaginé les geeks super laids. Mais lui il était plutôt oiej,mltyelkjnerfilunt... Bref.
La blonde sourit à l’histoire de Clifford. Plutôt banal pour du Quasi, elle aurait pu faire pire.
«Beeeeh, je la connais d’il y à longtemps. J’étais en voyage scolaire, et j’ai visité son pays natal, je l’ai rencontrée là-bas. Elle m’a fait découvrir des tonnes de choses, et on a gardé contact. Elle m’a parlé de Prism’, avec la découverte de son... don. Et le mien s’est manifesté peu après, alors j’ai dû bouger.»
La blonde laissa s’échapper de ses lèvres un petit rire nerveux et amer, soupirant légèrement. Heureusement qu’elle était là avec Quasi, heureusement... puis la blonde finit le reste de sa bière.
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Dim 17 Mar 2013 - 4:00
si tu devais partir
c'est du pareil au pire
Léo voit flou ; légèrement. Quelques contours incertains, l'effet de la bière n'aidant pas. Une saloperie qu'il a du mal à tenir, l'alcool. Mais qui ne lui déliera pas la langue pour autant ; se dévoiler devant une inconnue n'est pas vraiment du meilleur goût, vous en conviendrez. Non. Mais s'inviter dans sa chambre est-il plus approprié ? L'énorme pêle-mêle de manettes et de fils traînant dans un coin le rassure quelque peu sur son bon droit. « Nan mais t'inquiète », que lui répète sans cesse Quasimodo.
× On en croise pas deux comme elle. durant une fraction de seconde, Clifford se demande comment réagirait la C s'il se présentait devant sa porte du sang plein les mains, traînant derrière lui un cadavre – l'accueillerait-elle encore les bras ouverts ?
Une intéressante expérience à refaire chez soi. Vous aussi, testez l'ouverture d'esprit de vos amis en violant l'un des dix commandeme- arf. Encore son sourire ; elle semble littéralement éclairer la pièce avec ses mimiques joyeuses. Et voilà que Clifford se focalise à nouveau sur la jolie blonde, son vis-à-vis de la soirée – vraiment, il aurait tord de ne pas en profiter. Après tout, ce genre d'apparition n'est qu'éphémère, n'est-ce pas ? Rose disparaîtra aux aurores, pareille à ces songes qu'on ne croise que le temps d'un été. Cela lui fera un joli souvenir, à se remémorer entre deux parties de Monster Hunter. Désabusé ? Sûrement.
× … Vraiment ? incrédulité mal camouflée. Voilà qu'elle lui propose de s'installer ici, avec Quasimodo ; mais surtout avec elle. Tellement irréaliste que cela ne lui a même pas effleuré une seconde l'esprit. Bah, si ça vous dérange pas toutes les deux... Je voudrais pas m'imposer. dixit celui qui s'est permis d'envahir l'espace vital de Triple Q avec toutes ses consoles. Sa maladresse évidente le rend presque comique. Et... Vous avez pas quelqu'un d'autre avec vous ? Ca la dérange pas ?
Non, il ne se cherche aucune excuse pour refuser la proposition de Rose ; il en meurt d'envie, en vérité, de s'établir ici et de faire plus ample connaissance avec la blonde. Clifford ne sait simplement pas si ce genre de chose lui est permis, un peu à l'image d'un gosse qui se tâterait à l'idée de demander quelque chose à ses parents. Alors il se tait et écoute religieusement Rose, un léger sourire naissant à la commissure de ses lèvres. Mais attention, vraiment discret, hein.
× Amies d'enfance hein ? C'est plutôt cool, d'arriver ici en connaissant déjà quelqu'un. Au moins, tu t'es pas retrouvée totalement perdue. C'est une bonne chose, non ?
Sans se presser, il termine à son tour sa bière, et se dirige tout naturellement vers la poubelle pour y jeter sa canette ; presque un automatisme. Comme quoi, ne manque vraiment plus que son nom sur la boîte aux lettres.
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Dim 17 Mar 2013 - 12:24
the dark streets ◈ Rose & Clifford
You won't remember what happened tomorrow morning anyways...
u souris avec malice, comme à chaque fois que tu parles de Quasimodo avec quelqu'un. Tu es fière d'être sa meilleure amie, tu es fière de pouvoir te dire que tu as la chance d'être son double. Vous fonctionnez un peu comme le yin et le yang, toutes les deux. Différentes, mais vous vous retrouvez un peu dans chacune. Et vous vous complétez, indisociables. Avec elle, tu considères avoir trouvé ton âme sœur. Et tu es contente de pouvoir constater qu'elle se fasse pleins d'autees amis. Tu es moins connue qu'elle, à Prismver, tu es moins populaire. Mais tu t'en fous, tant que tu l'as elle, et quelques autres personnes. C'est sûrement parce qu'elle est extravertie et pétillante: partout oú elle va, elle répend la lumière et la bonne humeur. Et tu la suis, parce que sans elle, il ferait tout noir.
Tu te surprends à divaguer sur le cas Quasimodo, tu as eu une minute d'absence. Sûrement l'effet de la boisson qui reprend, rien que légèrement. Tu as l'habitude, tu connais tes limites et ton état. Là, tu es seulement au premier stade du processus. Doucement, ton esprit devient indépendant de ton corps, tes muscles se détendent. Parfois, tu ressens quelques chatouillis au bout des doigts, ou dans le dos. Tu souris naturellement, avec bien-être, et tu prends conscience de tout ce qu'il se passe dans ton corps. Le monde prend une autee dimension, et tu as l'impression qu'au delà des murs de la chambre, il n'y a rien. Vous êtes seuls au monde, complètement seuls. Tu lèves les yeux vers lui, en ramenant ta chevelure blonde sur ton épaule droite. Et il te regarde. Tu clignes des yeux, tu frissones, ta colonne vertébrale se gèle. Tu retiens ta respiration... Trop tard, tes joues ont déjà rosit. Gênée, tu baisses les yeux, jouant nerveusement avec les pointes de tes cheveux, espérant qu'il n'ait pas remarqué. T'es pas une gamine, tu ne rougis pas, tu ne rougis pas.
Tu l'écoutes s'étonner, et tu te demandes s'il a l'habitude d'être entouré. Sa réaction te surprend: ce n'est pas si étrange que ça que de proposer à un sans domicile de loger chez soi. Enfin, Clifford n'était pas tout à fait un sdf, mais pour toi, cela te semblait être la moindre des choses. Et c'était un ami de Quasi, alors encore moins contraignant. Si c'était n'importe qui d'autre, tu ne l'aurais pas fait. Doucement, timidement, tu relevas la tête vers lui, les lèvres serrées. "Je voudrais pas m'imposer"... Il est marrant. Tu ris légèrement.
-Je préférerai que tu t'imposes en venant t'installer ici avec tes affaires plutôt que d'utiliser notre chambre comme entrepôt. Sans vouloir t'offenser. Et ne t'en fais pas. Tu es le bienvenue. Emilyne ne laisserai jamais quelqu'un à la rue, dis-tu en pensant à ton amie, qui tirerait une tête lorsqu'elle apprendra que Clifford aurait passé un moment ici sans logement. Et entre nous, tu ne peux pas faire de mal, dans une chambre essentiellement constituée de filles.
Tu te mords la lèvre, tu parles de toi et Quasimodo, animée par tes souvenirs, tu soupires, et alors que tu déblatères sur ta vie, tu crois déceler le fantôme d'un sourire sur la bouche de Clifford, mais tu n'es sûre de rien. Tu n'as pas bien vieux, tu ne l'as regardé que pendant une fraction de secondes. C'est peut-être la boisson, peut-être que tu te fais des illusions.
-En effet, c'était plus facile de s'intégrer. Mais même sans Quasi, ça a été facile. On rencontre tellement de personnes spéciales ici, on se fait beaucoup d'amis en peu de temps. Et depuis le début, même quand j'étais pas avec Quasi, je me suis jamais sentie seule, il y a toujours quelqu'un de présent.
Tu le regardes se lever avec de grands yeux curieux, et tu es satisfaite qu'il ait déjà pris ses propres habitudes. Silencieusement, tu l'observes revenir à sa place. L'espace de distance que tu imposais la première fois que vous vous êtes assis se réduit. Vois n'êtes plus qu'à 50 centimètres d'écart. Tu le regardes dans les yeux, essayant d'y céceler quelque chose.
-Ça a pas été aussi facile pour toi?
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Jeu 21 Mar 2013 - 22:20
je suis un homme plein d'omission
j'avance à reculons
Silencieusement, Clifford revient sur ses pas, s'asseoir à sa place première ; quoique légèrement plus rapproché de la blonde qu'il y a quelques secondes. C'est innocent, l'on remarquera. C'est pas de sa faute, qu'il vous dira. L'esprit embrumé... Peut-être est-ce à cause de ces grands yeux bleus tournés vers lui. Ils luisent presque, ou du moins Léo en est persuadé. Léo se convainc d'énormément de choses, à lui tout seul, tout un tas d'idées préconçues ou de théories farfelues pêchées directement de ses jeux préférés, ou d'un bouquin, pour les rares qu'il daigne ouvrir. Léo vit dans son monde, un monde fantasque, un peu trop décalé de la réalité.
Il vous dit donc que les yeux de Rose brillent un peu trop pour que cela reste normal – Rose est donc spéciale. Comment se comporter avec quelqu'un de spécial, lui qui a déjà du mal à approcher une personne lambda ? Le pauvre a peur de faire un faux-pas.
Soudainement prit de nervosité, il ressort de go son paquet de cigarettes, puis stoppe son geste aussi rapidement qu'il l'avait initié, reportant son regard vers Rose.
× Est-ce que ça te dérange que je fume un peu ici ?
Oh, cette chambre en a vu d'autres ; elle à pu s'imprégner des spliffs de Quasimodo, se régaler plus d'une fois de ses gitanes. Et Rose ? Ici, Clifford sait que tout le monde fini tôt ou tard par se débaucher, ne serait-ce que pour « tester ». A y réfléchir, que la belle blonde reste aussi candide que son physique le suggère tout en traînant en quasi-permanence avec sa grande amie black relèverait du miracle. Mais, sait-on jamais ?
× Hm, bah, je trouvais pas d'autres endroits où mettre tout ça, alors ben... Clifford n'aurait sûrement jamais laissé ses consoles se passer dans tout le pensionnat ; trop les déplacer aurait pu les abîmer... Vraiment ? Mais, tu sais... le roux grimace à l'entente des termes de Rose. « A la rue », n'est pas des plus appropriés. J'ai toujours trouvé quelqu'un pour m'héberger... Mais c'est d'accord.
Comme un chien mouillé que l'on aurait ramassé agonisant sur un trottoir ; comme un pauvre pouilleux dont on aurait pitié. A cet instant précis, Léo est un peu tout cela, peut-être les puces et les habits rapiécés en moins. Mieux vaut relativiser... Et se dire que dorénavant, il pourra recevoir ses achats à une adresse bien précise.
Rangeant ces pensées parasites dans un coin de son esprit, Clifford s'éloigne quelque peu de Rose, considérant un instant la question – qui n'en était au final pas vraiment une. Presque une affirmation ; il l'avait ressentie de cette façon. Son regard fuit un instant vers le plafond, les murs, les autres lits, le sol.
Le jeune homme n'a aucun problème à mentir – même si cette perdition se fait rare chez lui. Après tout, lorsque les échanges sont limités... Il n'a jamais eu plus d'une demi-vérité à fournir, à la finalité. Et la blonde aux yeux luisant est la toute première personne à lui demander ce genre de choses sans faux-semblants.
Hmm... Pas vraiment. Léo soupire, se passe une main nerveuse dans les cheveux. Aucun doute que Rose lui demande sûrement plus que les quelques syllabes qu'il a daigné lui balancer. J'suis arrivé ici, j'étais... Un peu seul. Ouais. J'allais pas vraiment vers les gens. Quasimodo m'a un peu décoincé. il rit, un peu, même si son petit récit n'a en soi, rien de drôle. Puis là... Je connais quelques personnes. Mais j'me sens toujours un peu seul.
Cette fin censurée semble presque planer dans la chambre. Clifford ne regarde plus Rose, il a arrêté peu après le début de sa deuxième phrase ; puis à présent, se demande s'il a bien fait. Oh, pour sûr qu'il manque de nombreux détails à la fois tristes, hilarant, ironiques et morbides – les anecdotes captivante de l'histoire de tout un chacun, ce genre de choses. Ces choses qu'il ne lui fournira sûrement jamais, l'explication détaillée de son pouvoir que la plupart des élèves de Prismver se plaisent à demander à leur voisin, le nom plutôt étonnant que portait si bien sa mère, Claudia Schiffer ; lui qui n'est même pas capable de parler chiffon avec quelqu'un.
Presque machinalement, il porte une gitane à ses lèvres – quand l'a-t-il allumée ? Le voilà bien embarrassé, à laisser ce silence gêné planer.
× Et sinon... Quand es-tu arrivée à Prismver ? Moi y'a trois ans je crois... Ou deux, j'sais plus. On m'y a envoyé un peu par défaut.
Parce qu'il faut bien changer de sujet, que cela soit brutal ou subtil, maladroit ou calculé. Presque un record, de parler autant en si peu de temps ; si seulement il pouvait faire oublier à l'autre cette parenthèse inattendue, ouverte bien trop tôt – ou qui n'aurait jamais dû avoir lieu d'être.
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!” Mer 10 Juil 2013 - 17:48
Je jette ce rp dans les limbes de la poubelle suite au reboot de Cliffou ~ (snif)
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Sujet: Re: “Promis, je serai sage, je ferai pas de bruit!”