Sujet: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Ven 22 Fév 2013 - 3:39
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Sujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Sam 23 Fév 2013 - 2:10
GREAT OLD TIMES, HUH ? FUCK.
« Et BAM ! Dans ta tête BrbKing63 ! . . . Oh je t’en prie, soit pas mauvais perdant, c’est une partie de 25. Y’a rien de jouer encore. »
Je ferme le micro et je soupire. Bordel, parfois y’a des gens chiants. Je m’en tirais plutôt bien pour un début de partie et voilà, faut toujours qu’il y en ait un qui râle sur ton succès. Au moins il ne m’avait pas encore joué la carte des insultes sexistes. Nan, ça, ça viendrait sans doute quand le score se rapprocherait de vingt. Reste à savoir si je réussirais à lui fermer la gueule comme il faut ou du moins me marrer. J’avoue que pour une fois, j’avais pas vraiment la tête à ça. Ou du moins je préférais garder ma réserve de sarcasme pour la victime qui devait maintenant se diriger vers ma cabane.
Je prends un respire et je passe une main dans ma frange, la décoiffant. Je sais pas vraiment si c’est une bonne idée. Lui, moi, une chambre. Étrangement l’idée de reprendre l’une de nos vieilles habitudes me rend …. Nerveuse ? Merde. Je fronce les sourcils, balançait un coup de shotgun lorsqu’un spartan d’un autre joueur tourne le coin et se retrouve face à moi. Je prends un grand respire. Ne pense pas à ça Fred, concentre toi sur ton jeu, ça te détendra. De toute c’est qu’un connard, il a pas changé là-dessus. En plus, tu lui as déjà parlé des tas de fois, fais comme d’habitude. Ta bitch. Comme ça t’es sûre que tout ira comme tu le souhaites.
Ouaais, en fait je comprends même pas pourquoi je suis nerveuse. Ça me frustre, j’ai pas envie de recommencer l’éternel rituel des contemplations Nielsen. C’est moche. C’est vieux, c’est passé.
« Oh bordel, c’est qui le campeur encore ?! »
Bordel, mais ils s’en donnent à cœur joie hein. Ils veulent vraiment tous me faire chier, ces mâles de merde. Ces salopards d’imbéciles de cons. Je vais tous vous décimer, vous allez voir ! Je crois que j’étais tellement enfoncée dans ma nouvelle frustration que je n’ai pas entendue les coups à ma porte la première fois. La deuxième oui par contre et j’avoue que sur le coup, j’ai bien sursauté. Pendant un instant j’ai même pensée que c’était ce fou d’Alexander, mais ensuite je me suis souvenue de la visite blonde. Merde, mais. Ma partie. Je jure encore et on peut qualifier mon style de jeu de saccage meurtrier. Seulement du coup, c’est négligé et je me fais plus couché qu’autre chose.
Et ça cogne encore. BORDEL MAIS ATTEND MERDE TU M’ENTENDS PAS LUTTER ? Ma mâchoire est bien serrée et putain de merde, je viens encore de me faire abattre. Et sa voix nasillarde qui commence de l’autre côté. Voilà, je le déteste. Comment il peut me faire chier, j’ai envie de le castrer. J’ai envie de lancer la manette dans la télévision, mais non. Pauvre petite. C’est plutôt lui que je vais faire souffrir. La partie se termine et plutôt que d’entendre les railleries des autres joueurs, je retire mon casque brusquement – on s’en fout des mèches folles-. J’ouvre la porte et j’avoue que l’air est froid quand on porte un short et un t-shirt –halo quand même, je me mets dans l’esprit de jeu à fond-, mais je m’en fous. Je fais ce que je fais de mieux. Je gueule.
« QUOI !? TA GUEULE MERDE ! J’ai finis troisième à cause de toi. TROISIÈME, TU ME FAIS CHIER. ENTRE. »
Je marmonne en m’écartant, on s’en fiche si j’ai l’air d’une cinglée, il le méritait. Comment il ose déranger ma partie comme ça, hey oh ! Un peu de respect !
« Ferme la putain de porte, je vais te faire payer ma défaite, tu vas voir. »
Je sais que je le fixe en plissant les yeux, la grimace au visage, que j’ai des cernes et que mes cheveux ont l’air de s’être fait une prise électrique. J’ai envie de râler davantage, mais je remarque sa veste. Cette veste. Merde. Je crispe et finalement je me ferme la gueule. Je débranche mon casque de ma manette et le range soigneusement, sortant une deuxième pour lui et m’installe de nouveau sur le lit.
« Chanceux pour toi, j’ai gardée ton profil.. Et reste pas planté là, c’est bizarre. »
Je baisse la tête, traçant le contour de mes boutons jusqu’à ce que je sente le matelas s’écrasé à côté de moi sous son poids. Oh merde. Merde, merde, merde. C’est une mauvaise idée finalement. J’ai l’air d’un monstre. J’aurais du demander à Nevada avant qu’il arrive, elle aurait su quoi enfiler. Bordel, j’ai mis du déodorant ? Je m’en souviens plus.
Fais comme si de rien n’était Fred.
GAME OVER ; THANK YOU FOR PLAYING
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Sujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Dim 24 Fév 2013 - 3:47
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Sujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Lun 25 Fév 2013 - 15:16
YOU AND I GO HARD AT EACH OTHER LIKE WE’RE GOING TO WAR. AND NOW I’M FEELING STUPID CRAWLING BACK TO YOU.
J'avais décidé d'ignorer la remarque sur mes règles. Franchement après tout ce temps, il était encore là-dessus. Mieux valait faire comme si ça ne m'atteignait plus -même si franchement ça m'énervait qu'il utilise toujours cette excuse-. À l'entendre parler, j'aurais mes règles 7 jours sur 7. 24 heures sur 24. 365 jours par année. Dans le fond, je devrais le plaindre. À la place, je préfère faire le tour de mes boutons avec mon pouce. Vert, bleu, jaune, rouge, vert, bleu, jaune, rouge. Argh. Voilà, il est assit. J'aurais peut-être du mettre du parfum avant qu'il arrive.. Est-ce que j'ai du parfum au fait ? Je sais même pas si j'ai prit la peine de mettre du déo, alors on commencera pas avec le parfum.
Je sais que j’ai une grimace au visage, mais je n’arrive pas à la dégager de là. Pourquoi il s’était assit aussi près ? Il le faisait exprès sans doute. La moindre petite occasion pour m’embêter, il la saisissait après tout, même inconsciemment. Je me concentre sur ma respiration, parce que voilà, je sais même plus quoi faire de ma peau et il vient juste d’arriver. Le blanc de ma manette est également très intéressant.
Je sais pas s'il avait remarqué mon soudain malaise -c'est la faute de la veste, ça aussi il l'a fait exprès-, mais voilà qu'il dit quelque chose de tout à fait... Prebien ? Ouais, on va dire ça, parce que personne d'autre peut dire ce genre de trucs avec autant d'assurance. Surtout des trucs aussi stupides. Même que ça me fait oubliez mon stress et que j'ai un sourire qui s'étire malgré la remarque du tampon. Je relève la tête et le fixe un instant avec mon air c'est-marrant-comment-tu-dis-des-trucs-imbéciles-sans-t'en-rendre-compte. Voyez le genre ? J'arque même un sourcil.
« Vraiment ? Tu deviens un ours atteint d’une maladie mentale ? Je vois pas pourquoi je devrais suivre tes conseils alors. »
Contente de ma répartie, je le regarde sélectionner son profil, avant de repartir le jeu, choisir les options qui m'intéressent ainsi que le tableau et attendre que celle-ci commence. Au même moment où celle-ci est lancée, je reçois un coup -que je n'avais pas du tout prévue réellement, le fourbe- et je tombe presque de mon lit. Attrapant sa manche pour me remettre en équilibre, j'en profite en même temps pour lui pincer la peau, histoire de me venger un brin. Mon regard de tueuse ne reste pas par contre, alors qu'il lance une autre stupidité.
« Ouais, comme tu dis. »
M'installant confortablement, la partie commence pour de vrai. Peu de temps après, le spartan de Ben meurt. Voilà, deux minutes et je commence déjà à sourire comme une conne, les multiples décès du blond me faisant bien marrer. Il est toujours aussi nul celui-là. Et s'il est déjà en train de vouloir péter un plomb, moi je préfère me la jouer 'smooth'. Poker face. Je sais ce que je fais après tout. J'ai assez joué pour connaître les tableaux par coeur aussi, alors il n'a aucun endroit où se cacher. Je connais les moindres recoins. Lorsqu'il se redresse par contre, j'ai un flash-back sur ma question de déodorant. J'espère qu'il est bien concentré.
Du coup, le plus rapidement et le plus subtilement possible, je lève rapidement le bras pour respirer vite-fait. AH. Oui, il y a un bon dieu. J'ai mis du déodorant. Quand, je sais plus, mais on s'en fout, ça fait un poids de moins sur mes épaules. Rassurée, j'arrête de courir en rond comme une conne et je reprends sérieusement ma tuerie. Et ça allait encore mieux pendant un temps. Une chance que j'avais remis une partie de 25 -oui j'aime le tuer encore et encore- parce que sinon ça ce serait terminé beaucoup plus rapidement. Sauf que voilà, il se rassit et encore une fois, son bras effleure le mien et je me retrouve complètement distraite. Il se retourne pour me jeter un coup d'oeil et je sais pas si c'est à cause de mon pauvre tir ou du fait qu'il est maintenant trop près pour que je puisse articuler une pensée normalement, mais le rouge me monte aux joues.
Ah non, voilà, je me sens comme à mes 14 ans. Idiote.
Mais même si je ne fais que zigzaguer sur la plateforme, le pauvre n’arrive même pas à me toucher. Il- non mais qu’est-ce qu’il fait là !? Je peux entendre ma pauvre manette chérie craquée sous sa force !
« AH NON MAIS TU VAS LA BRISER PAUVRE CON, LAISSE-LA TRANQUILLE !! »
Une chance aussi qu'il avait une manette attitrée. Mais quand même. Je dépose vite-fait ma manette au sol de mon côté et j'entreprends la tâche de lui extirper la sienne. Pas question de faire un vrai mort dans cette pièce. Et je n'hésite pas non plus à utiliser son corps comme support. Parce que ouais, le salaud ose essayer de la mettre hors de ma portée. Du coup je me retrouve à moitié sur ses genoux, étirant mes bras pour emprisonner sa main dans les miennes. Avec toute ma force -parce que j'ai pas de muscles et qu'il a une bonne poigne le trou du cul- je retire ses doigts pour libérer sa pauvre prisonnière.
« Mais. Lâche-là. Tu vas la lâcher oui !? »
Finalement, j'accomplie ma mission et ma pauvre petite manette se retrouve dans mes mains. J'appuie doucement sur les boutons, histoire de vérifier s'il n'en a pas renfoncé et s'ils sont toujours faciles à manipuler. Quand je vois que tout va bien, je presse ma manette sur ma poitrine, comme un bébé qui a besoin de se faire consoler. Je la caresse même. La pauvre, un autre traumatisme à sa liste.
« C’est quoi ton problème !? On traite pas mes trucs de cette façon ! C’est pas sa faute à elle si t’es NUL ! »
Et quand je me tourne pour lui lancer un regard noir, je me rends qu'il est encore plus près qu'avant. En fait je n'ai pas bougé de sur lui. Et je n'ose plus bouger non plus, de peur de frotter quelque chose qui ne faudrait pas et qu'on se retrouve dans une position encore plus compromettante. Quoique, avoue que tu aimerais bien Fred. Si tu te concentres un peu, tu peux même sentir son souffle sur son ton cou. J'avale difficilement et ma prise sur ma manette est maintenant bien molle. En plus que je crois que le rouge m'est revenu aux joues.
BUT BABY THERE YOU GO AGAIN, MAKING ME LOVE YOU
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Sujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Lun 25 Fév 2013 - 20:47
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Sujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Lun 25 Fév 2013 - 23:37
I’VE BEEN FEELING EVERYTHING FROM HATE TO LOVE, FROM LOVE TO LUST, FROM LUST TO TRUTH.
Je crois que j'ai un don pour me foutre dans des situations imprévisibles avec Preben. Ouais, c'est ça mon don en fait, pas celui de pouvoir fusionner avec une machette si j'en ai envie. C'est de faire exactement ce qu'il veut, en me positionnant exactement où il le veut et répondant exactement comme il l'aimerait. Et tout ça inconsciemment. C'est comme ce truc con avec la manette. Pourquoi j'ai fait ça. J'en ai aucune idée. Je voulais ma manette en fait -parce qu'il aurait très bien pu l'assassiner ce meurtrier- et le fait de devoir lui grimper littéralement sur les genoux pour se faire ne me semblait pas comme une mauvaise idée. Même que j'en avais bien envie, au fait, ça faisait un moment que je l'avais pas touché et ça me manquait. Tant pis si le fait de devoir combler se désir voulait dire le chevaucher. Ça ne m'embêtait pas du tout.
« Nul ? EH OH UN PEU DE RESPECT, JE SUIS ROUILLÉ… pas nul. »
Jusqu'à maintenant. J'étais en colère contre sa maltraitance envers mes bébés et voilà, les réflexions de Fred vont dans la poubelle. Ce qui se passe me saute soudainement au visage. Je suis dans ma chambre. Seule avec Preben, sur ses genoux qui plus est. Et je m'inquiétais pour ma manette. Disons que son bien-être a rapidement prit le champ quand il s'est redressé. Son souffle m'effleure le visage et je perds le mien. Je suis figée. Il est trop près. Recules Ben, laisse-moi respirer. J'ai le coeur dans la gorge. Je vais te vomir dessus si tu continues -Ah, ça, ça le ferait sans doute bouger-. J'avale difficilement et durant une seconde, je me demande s'il a pu entendre à quel point ma salive a difficilement coulée le long de ma gorge tellement elle est serrée.
J'ai chaud. Merde, il est juste là à me regarder et j'ai chaud. Mon visage est bouillant. Ça faisait longtemps. J'ai envie de fermer les yeux et de compter jusqu'à 10 pour savoir s'il va toujours être là quand je les ouvrerai de nouveau... Sa main est sur ma cuisse. Sa main est sur ma cuisse. Je baisse les yeux un instant, juste histoire de vérifier si mon cerveau n'imagine pas encore tout ça et je les relève vers lui. Okay, sa main est vraiment sur ma cuisse. La façon qu'il me regarde. Je sens quelque chose dans mon ventre... ou peut-être que c'est plus bas, ça fait un moment en fait et je prends un respire -ça fait longtemps aussi que j'ai pas fait ça non plus- dans l'espoir de calmer tout ça. Il soupire, j'ai l'impression de perdre à nouveau mon air et le voilà qui s'avance. Je sens à peine ses mains et en même temps beaucoup trop pour mon propre bien.
« C’est toi mon problème... »
Voilà, je suis foutue. J’y peux rien, il le sait tout aussi bien que moi. J’en ai besoin aussi. Il m’a manqué aussi. Alors je m’avance, tranquillement et je pense que je savoure sa proximité, notre respiration mutuelle. Ensuite je plonge. Et quand nos lèvres se touchent, c’est tellement bon que j’en retiens à peine un soupire. Ça fait tellement longtemps que ce n’est pas long que j’en veux plus, que ma poigne sur ma manette devient aussi molle que du jello et que celle-ci tombe sur le matelas, complètement oubliée. Mes mains saisissent son t-shirt et je me supporte comme ça. Parce que même assise sur lui, j’ai l’impression que je n’arriverai pas à me tenir toute seule. Est-ce que je tremble ? Bon dieu de merde, oui. Je sais pas si c’est parce que je le tiens trop fort, mais mes mains tremblent comme pas possible. Attends Ben, c’est trop aussi tôt. Je respire plus, je sais même pas quoi faire de moi-même en ce moment. Je suis complètement soumise.
« Ben… Attends… Je…. »
Ça serait bien qu'il me laisse articuler quelque chose. C'est déjà assez difficile de dire quoique ce soit de cohérent avec lui m'embrasse entre chaque mot. Je me redresse un peu et mes mains trouvent la force de le tenir en place. J'essaye de réfléchir sous ses assauts. Attendre quoi au juste ? Attend c'est trop ? Attend je sais pas si on devrait se lancer là-dedans après quinze minutes ? Attendre quoi au fait ? Je sais même plus ce qui se passe dans ma tête. Les mots sont flous et trop rapides à comprendre. Ma respiration est déjà saccadée et une partie de moi pense avec sarcasme que je manque de pratique. Je pose mes yeux sur lui et je le fixe, lui et ses beaux yeux bleus. Lui et ses lèvres rouges et gonflées par les miennes. Lui et ses mèches blondes qui me demandent simplement de faire courir mes doigts entre elles.
« Ah… De la merde… »
Qu’est-ce qu’on s’en fout après tout d’attendre. J’ai jamais été patiente de toute façon. J’écarte donc ses bras l’espace d’un instant. Mes mains lâchent son t-shirt pour saisir le mien et je retire celui-ci brusquement pour reprendre notre activité. Ce n’est pas long que ma bouche retrouve la sienne et quand j’y plonge ma langue, c’est avec un grognement de satisfaction que je le fais. Mes doigts gambadent sur son cou pour finalement remonter dans les petites mèches qui me suppliaient il y a quelques instants. Je les tire, les maltraite, je m’en fous, elles sont à moi. Sa bouche est à moi. Ses mains sont à moi. Il est tout à moi. Je m’installe un peu mieux sur lui et le frottement m’extirpe une plainte. Mes cuisses se resserrent autour de ses hanches. Il n’ira nulle part. Voilà. C’est ça que je veux. Lui, juste lui. Lui et moi. Encore. Comme avant.
J’ai l’impression que les choses escaladent trop vite. Trop vite pour en profiter. Pourtant, alors que mes hanches commencent à onduler sur les siennes, j’en profite pleinement.
SO KISS ME LIKE YOU WANNA BE LOVED
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Sujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Mar 26 Fév 2013 - 3:26
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Sujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Mar 26 Fév 2013 - 23:02
TRIED TO TELL YOU NO, BUT MY BODY KEEP TELLING YOU YES TRIED TO TELL YOU STOP, BUT YOUR LIPS GOT ME SO OUT OF BREATH
Je n'ai jamais été quelqu'un de très logique dès le départ. Pour moi, agir avant de réfléchir, ça vient tout seul. Même qu'en ce moment, on peut dire que j'agis sans réfléchir tout court. Bye-bye les pensées réfléchies, elles ont rejoint le sol avec mon t-shirt Halo. Je ne sais même pas si j'aurais réussis à les déchiffrer de toute façon. Le moment où ma peau à rencontrer la sienne, ma tête, mon corps tout entier se fait maintenant lentement et délicieusement enivrer de Preben Nielsen. Et ça vaut tous les petits regrets qui auraient pu se cacher dans ces pensées floues. Ses mains, mes frissons. Sa bouche, mes soupires. Tout ce que je comprends c'est que j'en veux plus, j'en ai tellement besoin que je sais même plus quoi faire à part lui supplier de continuer s'il ose arrêter. J'ai tout de lui en ce moment précis, mais c'est pas assez. Je ne pourrai jamais avoir trop de lui. Je ne pourrai jamais me lasser, je suis insatiable.
Alors je me débats. J'essaye de lui donner tout autant de moi qu'il le fait avec lui-même en ce moment. J'accueille chaque baiser, chaque caresse avec les miennes. Je lui rends la monnaie de sa pièce de la meilleure façon possible. Je crois que je commence déjà à ne plus sentir ma bouche. Ses mains parcourent chaque parcelle de ma peau et mon corps se tend sous ses doigts, recherchant avidement chaque sensation qu'il pourrait me procurer. Je suis comme une marionnette sous ses doigts, me tordant comme il le souhaite sous le plaisir et il ne le sait que trop. Il doit le savoir, je ne vois pas comment il ne pourrait pas être conscient de l'effet qu'il me fait. J'avale avec voracité son gémissement pour répondre par l'un des miens, arquant mon dos alors qu'il attaque mon cou. Mes doigts tirent une dernière fois sur ses mèches pour ensuite agripper sa nuque, l'attirant plus près.
« Awn, Hun… c’est bon… »
Je ne sais pas si je fais confiance à ma voix en ce moment. Et pour cause, avec ses mains sur mes fesses, un autre frottement me soutire une plainte un peu plus longue et j'espère que ça lui convient comme réponse. Ça se retourne et ça s'agite, je sens le plaisir me couler dans l'estomac. Ben, si tu savais. J'ai de la difficulté à respirer et pourtant, je demande juste à ce que tu me sers plus fort encore. Tant pis si je meurs étouffée dans le processus. Tu n'es tout simplement pas assez près. Jamais assez. Je ferme les yeux un instant sous la morsure contre ma mâchoire et je grogne. Voilà une autre chose qui me manquait, une autre chose qu'encore lui seulement me faisait. Ben n'a jamais été un tendre avec moi, pas complètement. J'ai grandis à la dure, j'ai appris l'amour à la dure. J'aime toutes ses petites morsures, toutes ses petites sucettes qui me font rougir la peau, toutes ses petites griffures quand ses ongles se plantent trop profond dans ma chaire alors qu'il me bloque contre lui. Il n'a pas besoin de faire attention, j'aime ça comme ça.
« Hun… tu m’as tellement manqué.. »
« Ben… »
J'en frissonne. Si tu savais à quel point je voulais t'entendre dire ces mots, aussi simples soient-ils. À quel point j'ai attendu longtemps. Je me mords les lèvres et je resserre mon étreinte contre lui. Ma main libre parcourt son torse nu, chatouillant les muscles pour ensuite les marquer avec mes ongles. J'ai envie que cette fois, si les autres fois n'étaient pas assez, qu'il se rappelle de moi. J'ai envie de m'encrer si loin qu'il ne pourra plus penser qu'à ça. Si tu avais osé m'oublier par le passé Preben Nielsen, je peux t'assurer que ce soir, ça ne se reproduira plus jamais. Je m'écarte légèrement, mes mains se posant sur ses épaules pour le pousser jusqu'à ce qu'il comprenne ce que je veux. Lorsqu'il se laisse tomber sur le dos, je marque une pause le temps de l'observer, ma respiration saccadée et mes cheveux encore plus fous qu'ils étaient avant son arrivée.
« À quel point je t’ai manqué Ben ? »
Mes mains se posent sur son torse et je commence à le caresser. Je les monte lentement, histoire de bien sentir chaque muscle. Il est plus musclé qu’avant, même si je l’avais remarqué quand il faisait du sport, le voir d’aussi près me rappelle qu’il n’est plus le jeune homme de 14 ans. Lentement, mes doigts rebroussent leurs chemins et se rapproche de son nombril, où je fais le tour tranquillement avant de suivre le tracé de poils blonds jusqu’à son pantalon. Là, mes yeux se redressent vers lui un instant et je détache son bouton pour ensuite faire descendre sa braguette. Mes mains le taquinent un instant, effleurant la peau sous ses boxer. Je me penche sur lui, aussi près qu’il m’est possible pour lui murmurer.
« Est-ce que je t’ai manqué comme ça ? »
Ma main se glisse en même temps que je lui parle pour l’empoigner. Je prends un respire, et je commence un léger mouvement, mon regard ne quittant pas le sien alors que ma bouche s’ouvre d’elle-même, fascinée par ce que je tiens sous la main. Je l’humecte rapidement, m’approchant encore un peu plus jusqu’à ce que mon nez frôle la base de son cou.
« Ou comme ça… »
Et cette fois j'ajoute ma bouche à la partie tandis que je raffermis ma poigne et que j'accélère un peu le mouvement. Je picote sa nuque de baisers, savourant ensuite celle-ci avec ma langue dans un soupire. Il n'est plus question que tu m'oublies Ben. Je ne t'ai pas oublié moi. Et puisque c'est encore toi qui me tourmentais la nuit, il est simplement juste que je m'assure de pouvoir hanter les tiennes à venir.
BOY YOU STUCK ON MY BODY, ON MY BODY LIKE A TATTOO
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Sujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Mer 27 Fév 2013 - 18:52
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Sujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Jeu 28 Fév 2013 - 21:13
GIVE ME LOVE LIKE NEVER BEFORE CAUSE LATELY I’VE BEEN CRAVING FOR MORE
Ma question l'a surpris. Ça se voit dans son regard, si perturbé. J'ai toujours aimé faire ça avec lui. Ça se voit aussi qu'il réfléchit vraiment fort en ce moment, qu'il essaye de s'éclaircir la tête un instant pour me trouver une réponse. Une bonne réponse. J'esquisse rapidement un sourire, complètement charmée avec cet air. C'est bizarre de dire que je le trouve adorable malgré tout ce qui se passe ? Peut-être un peu. Ça serait surtout bizarre de lui dire en fait. On a jamais été mots tendres après tout. Alors je préfère garder ça en tête et je prends une photo virtuelle de cette expression qui le rend si vulnérable et croquant à la fois et je la range dans le recoin de ma tête, dans un tiroir spécialement identifié à son nom. Et même si avec ça, j'ai envie de laisser tomber mon idée, de m'écrouler sur lui et de lui picorer tendrement le visage de ma bouche, j'enfile de nouveau mon masque et je poursuis le jeu. Je me mordille légèrement les lèvres sans vraiment y penser pendant que je l'explore. Chaque recoin, chaque frémissement, je le compare à avant. Je note les différences, ce qui a changé, ce qui est resté. Je soupire quand il se mêle de nouveau à la partie. Il n'est jamais resté là à rien faire avec ses mains, ça non plus ça n'a pas changé. Et je me demande si je suis différente à ses yeux. Si je suis toujours simplement Fred la bigleuse. Je me demande s'il trouve que j'ai l'air d'une femme, là, sur lui.
J’aime être la marionnettiste moi aussi Ben. Je ne suis pas l’une de cette petite fille qui écarte simplement les jambes et qui attend, tu t’en souviens n’est-ce pas ? Tu sais que moi aussi j’aime te faire frissonner à tel endroit, te faire tendre ici et là. Tu te souviens que je n’aime pas non plus rien faire avec mes mains, non ? J’aime le voir, haletant sous mes attentions. J’aime le sentir brûlant sous mes mains.
« Awn Hun... oui... »
Voilà, c'est ça que j'aime entendre. Lui, moi. Mon surnom sur ses lèvres. L'entendre m'excite tout autant que lorsqu'il me touche et je soupire contre sa peau. Je continue mes petites attentions, bien déterminée à le torturer le plus possible, à prendre mon temps. Ses mains remontent le long de mon dos et je sens la peau s'éveiller suivant leurs chemins. Mon soutien-gorge disparaît rapidement, je le vois voler du coin de mes yeux et j'arque un sourcil devant son adresse. Étrangement c'est loin de l'adolescent qui avait foutu le feu dans une grange en voulant se la jouer romantique. Le rire qui me montait à la gorge à cette pensée fut brutalement bloquée au moment où mes seins nus touchèrent son torse. Le désir me frappe de plein fouet à nouveau maintenant que je peux sentir à quel point il est ferme contre moi. Je gémis tout bas, le son avalé par ses lèvres qui prennent possession des miennes. Nos langues dansent l'une contre l'autre, je pense même qu'on se cogne les dents une ou deux fois et soudainement le matelas rencontre mon dos.
« Et comme ça ! Awn... » « Ah ! »
Je suis confuse pendant une seconde je pense. Je cherche un peu comment j’ai atterris dans cette position –faut dire que j’étais plutôt distraite-. Puis je le vois, lui, au-dessus de moi à demi-sourire et je lui en rends un bien mielleux, saisissant l’occasion pour reprendre un peu mon souffle. Un petit rire m’échappe en voyant mon short faire le même vol plané que mon soutien-gorge et je réponds énergiquement à son nouveau baiser, arquant mon dos pour me presser un peu plus contre lui. Ma main reprend ses mouvements et je frétille lorsque sa main s’en prend à mon sein.
« Hun.. je te veux, Hun... »
J’aimerais bien lui répondre quelque chose, mais il mord ma lèvre et me voilà qui geins, totalement conquise et je ravale ma remarque. À la place, je l’empoigne un peu plus brusquement. Je le sens agripper ma culotte et je me dis que ça y est. À quelque part je n’en peux plus, j’ai envie qu’il me prenne là, maintenant et qu’il me fasse grimper aux rideaux. Une autre part jouis du délice du plaisir qu’il me fait ressentir en ce moment, tandis que je me tortille sous lui, bien prête à l’aider pour retirer ma culotte.
« Hm, flash... » « Tant que tu n’es pas rapide comme l’éclair... tout ira bien.. »
La remarque m’arrache un sourire malgré tout, haletante sous son attention. Je relève un instant les hanches, écrasant ma main au passage pour les frotter aux siennes. Je gémis encore une fois, mon autre main se posant sur son épaule. Et je continue jusqu’à ce que moi-même je n’en peux plus, que je suis une masse d’attente de plaisir, impatiente et implacable. Alors je me rallonge sur le matelas, ma main le caressant une dernière fois pour ensuite quitter ses boxers. Je la place plutôt sur celle tenant mes culottes et je l’encourage à tirer dessus, relevant les hanches par la même occasion pour faire glisser le tout le long de mes jambes. Je l’attire de nouveau à moi, malgré qu’il reste lui à se dévêtir, je n’arrive plus à garder mes mains pour moi. Je l’embrasse, mes mains empoignant ses cheveux pour descendre le long de ses épaules, de ses bras et je presse ses biceps. Je continue ma descente jusqu’à ce qu’elles se retrouvent de nouveau à son boxer, sauf que cette fois, je tire sur l’élastique vers le bas.
« Enlève… »
J’aurais bien dit quelque chose de plus, mais mon cerveau a maintenant atteint le stade de déconnexion. Je me dis que ça y est. Vraiment cette fois. Et mon cœur semble le réaliser aussi, parce que s’il était bien vivant durant nos échanges plus tôt, je sens l’adrénaline –ou c’est de la nervosité ?- me couler soudainement dans les veines.
LIKE A DRUM MY HEART NEVER STOPS BEATING FOR YOU
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Sujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Jeu 7 Mar 2013 - 20:15
[Ne soyez pas stupide les enfants, ce RP est pour les grands]
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Sujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Ven 15 Mar 2013 - 20:59
❧ Taste me on your lips When you bite like a bad dog
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Sujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Jeu 21 Mar 2013 - 2:04
You know I'm yours I'm just an animal that you caught, so rip my clothes off, I'm a bad dog. ღ