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 Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]

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MessageSujet: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clockVen 22 Fév 2013 - 3:39
I enter her room and it smells like before
I miss her dark blankets, I miss her clean sheets.
Je ne me fais pas d'idée alors que je sors de ma cabane pour gagner celle de Winifred, je ne vais pas là-bas pour jouer à Halo tel que promis via mon lézard -d'ailleurs il n'est jamais rentré le petit salaud-. Il pleut ce soir et j'enfile la capuche de ma veste rouge, tout en me demandant si Fred aura enfilée la sienne. À quelque part c'est pour ça que j'aime autant cette vieille veste toute simple : parce que j'en ai offert une identique, mais deux taille plus petite, à Fred il y a quelques années. Ce n'est évidemment pas la même que je portais autrefois, la folle époque de nos 13 ans où ma façon à moi de la marquer, c'était de lui faire enfiler des pulls ou des vestes identiques au miens, mais à sa taille. Mais malgré tout, c'est une veste identique, seulement plus grande, j'ai changé au fil des années et les mains dissimulées dans les poches de ma veste, je me demande vaguement si le nouveau moi lui plait. C'est la seule fille apte à me faire réfléchir sur la question, pour n'importe quelle nana je me dirait que oui -d'autant plus pour une bigleuse-. Allons, je suis beau garçon, blond, des cheveux parfait en tout temps, des yeux clairs et un sourire à faire damné un saint, mais étrangement je me demande si derrière ses grosses lunettes Fred y voit vraiment clair. Ou peut-être qu'en fait elle y voit trop clair et qu'elle voit la laideur que l'enveloppe cache. Mais quelle laideur ? Bordel je parle comme un romancier ce soir ! Ce doit être la pluie, ça me ratatine les couilles, ça me rend mielleux. Je grimace donc et presse le pas, même si j'adore la pluie. Sauf que ce sera chiant une fois avec Wini, je vais devoir retirer des vêtements -même si à la base c'est bien mon intention-.

Je toque deux coups à la porte, j'entends clairement des coups de feu et des jurons : elle joue. Alors je soupire, incline la tête sur le côté et attend, mon pied martelant le sol. Je compte jusqu'à 5, écoute les nouveaux jurons étouffés par la porte et tambourine à nouveau à la porte, mon poing faisant craquer le bois -quelle tapette cette porte !- Toujours rien. Alors je hausse le ton, fichant des coups de pied dans la porte.

BORDEL FRED, TU M'OUVRE OUI ?!

Je n'écoute pas même si elle répond, je tente de démolir la porte moi. Je sais que je pourrais y arriver avec un peu d'effort, mais mon but n'est pas d'entrer, non non. Mon but c'est de la faire chier autant qu'elle y arrive en ce moment en ne m'ouvrant pas la porte -et dire que j'étais venu dans l'idée de jouer à mettre mon nez dans sa jar à miel, c'est un peu raté-. Je continu, de plus en plus vite, la voix monotone, bien agaçante quoi, assez pour qu'elle est un score bien merdique.

FREEEEEEEEEED THE POOOOOOOH, BOOOOOORDEEEEEEEEL, OUUUUUVREEEEE !
MY WORDS ARE MISTAKES AND MY THOUGHTS ARE UNCLEAN
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MessageSujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clockSam 23 Fév 2013 - 2:10

GREAT OLD TIMES, HUH ? FUCK.


« Et BAM ! Dans ta tête BrbKing63 ! . . . Oh je t’en prie, soit pas mauvais perdant, c’est une partie de 25. Y’a rien de jouer encore. »

Je ferme le micro et je soupire. Bordel, parfois y’a des gens chiants. Je m’en tirais plutôt bien pour un début de partie et voilà, faut toujours qu’il y en ait un qui râle sur ton succès. Au moins il ne m’avait pas encore joué la carte des insultes sexistes. Nan, ça, ça viendrait sans doute quand le score se rapprocherait de vingt. Reste à savoir si je réussirais à lui fermer la gueule comme il faut ou du moins me marrer. J’avoue que pour une fois, j’avais pas vraiment la tête à ça. Ou du moins je préférais garder ma réserve de sarcasme pour la victime qui devait maintenant se diriger vers ma cabane.

Je prends un respire et je passe une main dans ma frange, la décoiffant. Je sais pas vraiment si c’est une bonne idée. Lui, moi, une chambre. Étrangement l’idée de reprendre l’une de nos vieilles habitudes me rend …. Nerveuse ? Merde. Je fronce les sourcils, balançait un coup de shotgun lorsqu’un spartan d’un autre joueur tourne le coin et se retrouve face à moi. Je prends un grand respire. Ne pense pas à ça Fred, concentre toi sur ton jeu, ça te détendra. De toute c’est qu’un connard, il a pas changé là-dessus. En plus, tu lui as déjà parlé des tas de fois, fais comme d’habitude. Ta bitch. Comme ça t’es sûre que tout ira comme tu le souhaites.

Ouaais, en fait je comprends même pas pourquoi je suis nerveuse. Ça me frustre, j’ai pas envie de recommencer l’éternel rituel des contemplations Nielsen. C’est moche. C’est vieux, c’est passé.

« Oh bordel, c’est qui le campeur encore ?! »

Bordel, mais ils s’en donnent à cœur joie hein. Ils veulent vraiment tous me faire chier, ces mâles de merde. Ces salopards d’imbéciles de cons. Je vais tous vous décimer, vous allez voir ! Je crois que j’étais tellement enfoncée dans ma nouvelle frustration que je n’ai pas entendue les coups à ma porte la première fois. La deuxième oui par contre et j’avoue que sur le coup, j’ai bien sursauté. Pendant un instant j’ai même pensée que c’était ce fou d’Alexander, mais ensuite je me suis souvenue de la visite blonde. Merde, mais. Ma partie. Je jure encore et on peut qualifier mon style de jeu de saccage meurtrier. Seulement du coup, c’est négligé et je me fais plus couché qu’autre chose.

Et ça cogne encore. BORDEL MAIS ATTEND MERDE TU M’ENTENDS PAS LUTTER ? Ma mâchoire est bien serrée et putain de merde, je viens encore de me faire abattre. Et sa voix nasillarde qui commence de l’autre côté. Voilà, je le déteste. Comment il peut me faire chier, j’ai envie de le castrer. J’ai envie de lancer la manette dans la télévision, mais non. Pauvre petite. C’est plutôt lui que je vais faire souffrir. La partie se termine et plutôt que d’entendre les railleries des autres joueurs, je retire mon casque brusquement – on s’en fout des mèches folles-. J’ouvre la porte et j’avoue que l’air est froid quand on porte un short et un t-shirt –halo quand même, je me mets dans l’esprit de jeu à fond-, mais je m’en fous. Je fais ce que je fais de mieux. Je gueule.

« QUOI !? TA GUEULE MERDE ! J’ai finis troisième à cause de toi. TROISIÈME, TU ME FAIS CHIER. ENTRE. »

Je marmonne en m’écartant, on s’en fiche si j’ai l’air d’une cinglée, il le méritait. Comment il ose déranger ma partie comme ça, hey oh ! Un peu de respect !

« Ferme la putain de porte, je vais te faire payer ma défaite, tu vas voir. »

Je sais que je le fixe en plissant les yeux, la grimace au visage, que j’ai des cernes et que mes cheveux ont l’air de s’être fait une prise électrique. J’ai envie de râler davantage, mais je remarque sa veste. Cette veste. Merde. Je crispe et finalement je me ferme la gueule. Je débranche mon casque de ma manette et le range soigneusement, sortant une deuxième pour lui et m’installe de nouveau sur le lit.

« Chanceux pour toi, j’ai gardée ton profil.. Et reste pas planté là, c’est bizarre. »

Je baisse la tête, traçant le contour de mes boutons jusqu’à ce que je sente le matelas s’écrasé à côté de moi sous son poids. Oh merde. Merde, merde, merde. C’est une mauvaise idée finalement. J’ai l’air d’un monstre. J’aurais du demander à Nevada avant qu’il arrive, elle aurait su quoi enfiler. Bordel, j’ai mis du déodorant ? Je m’en souviens plus.

Fais comme si de rien n’était Fred.

GAME OVER ; THANK YOU FOR PLAYING
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MessageSujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clockDim 24 Fév 2013 - 3:47
Why is it when we fight that you look your best
Both of us act like we're ready to let go but I know I miss it all.
J'espère qu'elle en bave un bon coup sur son jeu, qu'elle crève dans d'atroce souffrance et que tous les mecs présent la huent en lui rappelant qu'elle a une moule au lieu d'un tuba. J'en suis encore là dans mes pensées, ma voix trainant encore et encore sur la phrase que je répète dans une litanie -qui commence à me tomber sur les nerfs à moi aussi d'ailleurs, putain il était temps qu'elle ouvre-. Et voilà, elle se trouve devant moi, splendide dans ce short tout simple et ce tee-shirt bien moche -Fred et la mode son ennemis je crois-. Je la regarde de la tête au pied, au moins elle a rasé ses jambes, puis je remarque qu'elle m'engueule.

QUOI !? TA GUEULE MERDE ! J’ai finis troisième à cause de toi. TROISIÈME, TU ME FAIS CHIER. ENTRE.

Je ne sourcille pas, je me contente d'un petit sourire, que j'efface pour entrer en soulevant les sourcils, l'air hautain. Pour qui elle se prend cette nana hein ? Je lui fais l'HONNEUR de me pointé tel que convenu et elle, elle fait une scène. Si j'arrive en retard elle gueule, si je suis en avance elle se fou de ma gueule et même a l'heure elle est mécontente. Je fronce finalement les sourcils en entrant, mais je prend mon temps, histoire de bien la faire chier.

Dit donc, calme toi Fred, tu vas foutre du sang partout à t'exciter comme ça pendant tes règles.
Ferme la putain de porte, je vais te faire payer ma défaite, tu vas voir.
Ouais ouais, toujours aussi charmante hein !

Ça me fait chier tout d'un coup qu'elle me donne des ordres comme ça -à moins que ce ne soit l'idée qu'elle saigne ? Merde, j'espérais quand même... plus...- Je grogne tout bas, puis je tire sur la fermeture éclair de ma veste, tout en regardant l'écran de son jeu. Alors elle se pratiquait en attendant mon arrivée hein ? J'ai un sourire en coin, compétitif jusqu'à la moelle hein, puis je l'observe et je remarque sa tête. Bordel, elle a dormi cette semaine ?! Et puis cette tête, ça me fait presque rire. Pourtant, même avec sa gueule de déterré, je la trouve sexy. C'est comme ça, Fred à LE truc qui me plait, peut-être la fureur dans son regard, la façon dont elle se déplace ou simplement le fait qu'elle ose se montrer comme 'ça' devant moi -alors que bon, je mérite la totale au salon de beauté local, ne serait-ce que pour une soirée de révision. Eh bah oui, quand même-. Elle se rabat finalement vers la console et je la regarde faire, tout en déposant ma veste sur une chaise, histoire qu'elle sèche.

Chanceux pour toi, j’ai gardée ton profil.. Et reste pas planté là, c’est bizarre.

Alors elle a remarqué que je la matais ? Bon, c'est pas comme si j'avais l'habitude de me cacher, mais avec Fred c'est pire. Avec elle j'ai ce regard paumé, ce petit air presque vulnérable, parce qu'elle me fait ressentir tout le putain de zoo, là dans mon bide -à moins qu'elle me donne faim ?- J'expire l'air de mon nez, pour tout rire sous sa remarque et je la rejoins lentement. Elle fixe sa télécommande de jeu intensément lorsque je me pose enfin près d'elle, trop près même. Je sens très bien son odeur mentholé et ça y est, ça réveille les lions, les girafes et tout le reste des animaux du zoo. Merde, elle sent bon, comme avant, comme quand j'avais encore le droit de presser ma joue a la sienne et de laisser mon nez courir derrière son oreille. Ça me manque.

C'est toi qui est bizarre, on dirait un ours bipolaire. Au moins, moi quand je deviens comme ça, j'ai bu. Fais moi plaisir et va te mettre un tampon, avant que je ne t'écrase !

Voilà, moi aussi je sais me défendre et mon bras effleure le sien alors que je me contact sur mon profil. Tien, elle a gardé mon image de ballon de foot sur mon profil. Ça me fait sourire un peu et je lui fiche déjà un coup de coude, assez pour qu'elle soit forcé de se défendre pour ne pas tomber a la renverse a côté de moi.

Aller et pas de secteur !

Bah ouais, quartier ou secteur, c'est du pareil au même ! Je fronce déjà les yeux, prêt a lui foutre une raclée sur le jeu -mais je rêve, évidemment-. Sauf que bordel, elle est trop forte, comme toujours bien sur ! Je gueule un bon coup sur le jeu, je me redresse même avec ma manette dans les mains et là étrangement, elle joue encore mieux, alors je grogne et je me repose les fesses sur le lit. Tien, elle rate son coup cette fois et je la dévisage, surpris. C'est moi ou elle rougit là ? Bordel ! Moi aussi je rate mon coup et je gueule un bon coup, pressant plus fort sur les touches, j'en ai mal au doigt tien.

PUTAIN DE JEU ! J'AURAIS DU ME DOUTER QUE TU T'ÉTAIS ENTRAINÉE TOUTE LA JOURNÉE, EN VOYANT TA TÊTE !

Je me défend, encore et toujours. J'essai de la déconcentré, de la rendre furieuse pour qu'elle perde ses moyens sur Halo, mais je rêve. Fred, peu importe ce qu'elle fait, arrivera toujours à me battre à ce jeu pourris -ouais il est rendu à chier ce jeu, avant c'était cool, plus maintenant-.
I'VE TRIED EVERYTHING TO GET YOU OFF MY MIND, BUT EVERYTHING IS NOT ENOUGH
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MessageSujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clockLun 25 Fév 2013 - 15:16

YOU AND I GO HARD AT EACH OTHER LIKE WE’RE GOING TO WAR.
AND NOW I’M FEELING STUPID CRAWLING BACK TO YOU.


J'avais décidé d'ignorer la remarque sur mes règles. Franchement après tout ce temps, il était encore là-dessus. Mieux valait faire comme si ça ne m'atteignait plus -même si franchement ça m'énervait qu'il utilise toujours cette excuse-. À l'entendre parler, j'aurais mes règles 7 jours sur 7. 24 heures sur 24. 365 jours par année. Dans le fond, je devrais le plaindre. À la place, je préfère faire le tour de mes boutons avec mon pouce. Vert, bleu, jaune, rouge, vert, bleu, jaune, rouge. Argh. Voilà, il est assit. J'aurais peut-être du mettre du parfum avant qu'il arrive.. Est-ce que j'ai du parfum au fait ? Je sais même pas si j'ai prit la peine de mettre du déo, alors on commencera pas avec le parfum.

Je sais que j’ai une grimace au visage, mais je n’arrive pas à la dégager de là. Pourquoi il s’était assit aussi près ? Il le faisait exprès sans doute. La moindre petite occasion pour m’embêter, il la saisissait après tout, même inconsciemment. Je me concentre sur ma respiration, parce que voilà, je sais même plus quoi faire de ma peau et il vient juste d’arriver. Le blanc de ma manette est également très intéressant.

Je sais pas s'il avait remarqué mon soudain malaise -c'est la faute de la veste, ça aussi il l'a fait exprès-, mais voilà qu'il dit quelque chose de tout à fait... Prebien ? Ouais, on va dire ça, parce que personne d'autre peut dire ce genre de trucs avec autant d'assurance. Surtout des trucs aussi stupides. Même que ça me fait oubliez mon stress et que j'ai un sourire qui s'étire malgré la remarque du tampon. Je relève la tête et le fixe un instant avec mon air c'est-marrant-comment-tu-dis-des-trucs-imbéciles-sans-t'en-rendre-compte. Voyez le genre ? J'arque même un sourcil.

« Vraiment ? Tu deviens un ours atteint d’une maladie mentale ? Je vois pas pourquoi je devrais suivre tes conseils alors. »

Contente de ma répartie, je le regarde sélectionner son profil, avant de repartir le jeu, choisir les options qui m'intéressent ainsi que le tableau et attendre que celle-ci commence. Au même moment où celle-ci est lancée, je reçois un coup -que je n'avais pas du tout prévue réellement, le fourbe- et je tombe presque de mon lit. Attrapant sa manche pour me remettre en équilibre, j'en profite en même temps pour lui pincer la peau, histoire de me venger un brin. Mon regard de tueuse ne reste pas par contre, alors qu'il lance une autre stupidité.

« Ouais, comme tu dis. »

M'installant confortablement, la partie commence pour de vrai. Peu de temps après, le spartan de Ben meurt. Voilà, deux minutes et je commence déjà à sourire comme une conne, les multiples décès du blond me faisant bien marrer. Il est toujours aussi nul celui-là. Et s'il est déjà en train de vouloir péter un plomb, moi je préfère me la jouer 'smooth'. Poker face. Je sais ce que je fais après tout. J'ai assez joué pour connaître les tableaux par coeur aussi, alors il n'a aucun endroit où se cacher. Je connais les moindres recoins. Lorsqu'il se redresse par contre, j'ai un flash-back sur ma question de déodorant. J'espère qu'il est bien concentré.

Du coup, le plus rapidement et le plus subtilement possible, je lève rapidement le bras pour respirer vite-fait. AH. Oui, il y a un bon dieu. J'ai mis du déodorant. Quand, je sais plus, mais on s'en fout, ça fait un poids de moins sur mes épaules. Rassurée, j'arrête de courir en rond comme une conne et je reprends sérieusement ma tuerie. Et ça allait encore mieux pendant un temps. Une chance que j'avais remis une partie de 25 -oui j'aime le tuer encore et encore- parce que sinon ça ce serait terminé beaucoup plus rapidement. Sauf que voilà, il se rassit et encore une fois, son bras effleure le mien et je me retrouve complètement distraite. Il se retourne pour me jeter un coup d'oeil et je sais pas si c'est à cause de mon pauvre tir ou du fait qu'il est maintenant trop près pour que je puisse articuler une pensée normalement, mais le rouge me monte aux joues.

Ah non, voilà, je me sens comme à mes 14 ans. Idiote.

Mais même si je ne fais que zigzaguer sur la plateforme, le pauvre n’arrive même pas à me toucher. Il- non mais qu’est-ce qu’il fait là !? Je peux entendre ma pauvre manette chérie craquée sous sa force !

« AH NON MAIS TU VAS LA BRISER PAUVRE CON, LAISSE-LA TRANQUILLE !! »

Une chance aussi qu'il avait une manette attitrée. Mais quand même. Je dépose vite-fait ma manette au sol de mon côté et j'entreprends la tâche de lui extirper la sienne. Pas question de faire un vrai mort dans cette pièce. Et je n'hésite pas non plus à utiliser son corps comme support. Parce que ouais, le salaud ose essayer de la mettre hors de ma portée. Du coup je me retrouve à moitié sur ses genoux, étirant mes bras pour emprisonner sa main dans les miennes. Avec toute ma force -parce que j'ai pas de muscles et qu'il a une bonne poigne le trou du cul- je retire ses doigts pour libérer sa pauvre prisonnière.

« Mais. Lâche-là. Tu vas la lâcher oui !? »

Finalement, j'accomplie ma mission et ma pauvre petite manette se retrouve dans mes mains. J'appuie doucement sur les boutons, histoire de vérifier s'il n'en a pas renfoncé et s'ils sont toujours faciles à manipuler. Quand je vois que tout va bien, je presse ma manette sur ma poitrine, comme un bébé qui a besoin de se faire consoler. Je la caresse même. La pauvre, un autre traumatisme à sa liste.

« C’est quoi ton problème !? On traite pas mes trucs de cette façon ! C’est pas sa faute à elle si t’es NUL ! »

Et quand je me tourne pour lui lancer un regard noir, je me rends qu'il est encore plus près qu'avant. En fait je n'ai pas bougé de sur lui. Et je n'ose plus bouger non plus, de peur de frotter quelque chose qui ne faudrait pas et qu'on se retrouve dans une position encore plus compromettante. Quoique, avoue que tu aimerais bien Fred. Si tu te concentres un peu, tu peux même sentir son souffle sur son ton cou. J'avale difficilement et ma prise sur ma manette est maintenant bien molle. En plus que je crois que le rouge m'est revenu aux joues.

BUT BABY THERE YOU GO AGAIN, MAKING ME LOVE YOU
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MessageSujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clockLun 25 Fév 2013 - 20:47
When it comes to you, you know I never think twice
And your body is ma wonderland, I could play all night.
Ouais, comme tu dis.

Il valait mieux que j’ignore le truc sur l’ours bipolaire, de toute manière je ne comprenais pas où elle voulait en venir. N’était-ce pas la logique même de l’expression, que l’ours ait des soucis mentaux ? Ah les femmes, parfois elles ne comprennent rien ! Je grogne et je me concentre sur le jeu –ça ne me fera pas de mal, vu que je me fais déjà totalement défoncer par elle-. Mon égo en prend un coup, je crois qu’il saigne et c’est bête, mais mon don n’a aucun effet sur ça, la putain de chance oui ! Je grogne donc plus fort, je m’excite sur place en me levant. Heureusement que ma télécommande n’a pas de fil, sinon j’aurais tout fait tomber au sol à mon avis. Je presse de plus en plus fort les boutons, tellement que ma manette gémit dans mes mains –comme si elle avait son mot à dire celle-là !-

MAIS ALLER BORDEL ! PUTAIN DE JEU POURRIE ! IL FAIT PAS CE QUE JE VEUX !!

Je gronde, je me débat, je commence même à songer à balancer la manette au bout de mes bras, lorsque Fred retrouve étonnement le contrôle de sa voix. Elle se met à me gueuler dessus et je lui lance un regard noir –noir parce que bordel c’pas le moment GROGNASSE- mais ça ne dure pas, parce que bordel qu’elle est belle comme ça. Les cheveux ébouriffés, les yeux luisant d’une rage non contenu et flottant à moitié dans son tee-shirt Halo, elle me sermonne, mais moi je ne regarde que sa bouche.

AH NON MAIS TU VAS LA BRISER PAUVRE CON, LAISSE-LA TRANQUILLE !!

Je réagis sans même réfléchir –un de mes talents naturels-, élevant la télécommande au-dessus de ma tête, puis dans mon dos, afin qu’elle ne puisse l’atteindre. Pourquoi ? Aucune idée, sauf que ça va la faire chier et que j’adore agacé Fred –un autre de mes talents naturels-. Sauf que cette fois elle est bien décidée à reprendre sa possession, au revoir la Fred passive, elle passe à l’attaque et me grimpe littéralement dessus. Ça me fait sourire et j’allonge le bras à son maximum, sauf que elle aussi et là je me retrouve nez à nez avec les jumeaux.

Mais. Lâche-là. Tu vas la lâcher oui !?

Bordel, je ne les ai pas côtoyés d’aussi près depuis un bail ! Je ne peux pas me mentir, je suis légèrement intimidé, c’est qu’ils ont une taille plus qu’acceptable et alors que je me mets à songer à l’idée d’y poser ma main libre, elle me reprend la manette. Ah les femmes ! Elles sont viles ! Sauf que je souris toujours moi, amusé, tant pis, elle peut la garder la manette, j’ai trouvé plus intéressant pour m’occuper. Elle ne le sait pas encore, d’ailleurs elle est presque mignonne à regarder les boutons de sa manette, à vérifier si tout fonctionne –bon okay, elle est VRAIMENT mignonne, mais y’a que moi pour trouver ça chou je crois-. Elle a l’air soulagée, elle lui fait une berceuse et je soulève un sourcils, amusé alors que j’allonge mon corps sur son lit, me tenant en équilibre sur mes coudes, ce qui la fait retomber un peu contre moi, sur mes reins oui. Là, c’est plus confortable, j’adore comment elle se laisse faire sans rien réaliser –et on dit que c’est moi le con, mouais-.

C’est quoi ton problème !? On traite pas mes trucs de cette façon ! C’est pas sa faute à elle si t’es NUL !
Nul ? EH OH UN PEU DE RESPECT, JE SUIS ROUILLÉ… pas nul.

Sous la bouffé de colère m’ayant submergé, je me suis redressé, nous mettant nez à nez pour finalement baisser le ton en insistant sur l’idée que je ne suis pas nul. C’est vexant à la fin ! C’est vrai que sa manette ne m’écoutait pas –elle l’a mal dressé, voilà !- et puis merde, je n’ai pas passé la journée à y jouer moi ! Je ne porte pas un PUTAIN de chandail à son effigie. Mais il lui va bien, alors je lui pardonne, sans parler qu’elle rougit. J’oubli aussitôt ma frustration, que mon égo est un peu amoché, Fred est là. À portée de main, superbe dans son horrible chandail, son short remonte un peu sur ses cuisses et ma main droite se referme gentiment sur le côté de sa cuisse, la gauche remontant plutôt pour que mon pouce lui effleure le menton. Mes yeux vont de ses yeux à sa bouche, puis à nouveau à ses yeux. J’adore ce regard, celui qui m’est réservé, celui qui me supplie de ne pas m’arrêter. Je soupire tout bas et j’avance lentement le visage, je l’incline sur la droite, elle sait ce qui va suivre, nous avons répété cette scène des centaines de fois par le passé, rarement aussi lentement cela dit. Nos souffles se mêlent à celui de l’autre et ma main remonte lentement le long de sa jambe, le bout de mes doigts se faufile légèrement sous son short, mais ma main continue sa course. Ma voix n’est plus qu’un murmure rauque et trainant.

C’est toi mon problème...

Puis ma bouche se presse à la sienne avec avidité, comme si quand je ne l’embrassais pas, je n’arrivais pas à respirer. Elle redevient mon oxygène, mon monde se limite à elle et j’émets un petit grondement dans sa bouche, ma langue se pressant à la sienne avec urgence. Ma main remonte toujours le long de son corps, caressant sa hanche pour glisser dans son dos, sous son tee-shirt, mais elle est la seule à rester délicate avec Winifred. Ma bouche la dévore, je soupire entre nos baisers, de plus en plus ardent, de plus en plus chaud. Elle n’a jamais été une adepte de l’amour fragile que je me rappelle, Fred l’aime passionner et authentique, elle aime le mien. Ma main gauche glisse alors derrière sa tête, que j’immobilise pour l’embrasser tout mon saoul. Je veux m’enivrer d’elle, je veux que cette odeur de menthe qu’elle traine avec elle s’enroule autour de moi et ma main se referme contre sa taille, mon bras lui barrant le bas du dos afin de nous écraser ensemble. Ma main se referme sur le haut de sa cuisse et je l’attire tellement près que je grogne tout bas contre sa bouche, mes dents tirant avec appétit sur sa lèvre inférieur. Tout mon corps l’appel, elle le réalise n’est-ce pas ? Elle sait que je l’attendais, qu’il n’y a qu’avec elle que tout se tord dans mon ventre, que mon corps devient ridiculement brulant ? Bon dieu, faites qu’elle le sache !
I STOPPED USING MY HEAD, USING MY HEAD, LET IT ALL GO
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MessageSujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clockLun 25 Fév 2013 - 23:37

I’VE BEEN FEELING EVERYTHING
FROM HATE TO LOVE, FROM LOVE TO LUST, FROM LUST TO TRUTH.


Je crois que j'ai un don pour me foutre dans des situations imprévisibles avec Preben. Ouais, c'est ça mon don en fait, pas celui de pouvoir fusionner avec une machette si j'en ai envie. C'est de faire exactement ce qu'il veut, en me positionnant exactement où il le veut et répondant exactement comme il l'aimerait. Et tout ça inconsciemment. C'est comme ce truc con avec la manette. Pourquoi j'ai fait ça. J'en ai aucune idée. Je voulais ma manette en fait -parce qu'il aurait très bien pu l'assassiner ce meurtrier- et le fait de devoir lui grimper littéralement sur les genoux pour se faire ne me semblait pas comme une mauvaise idée. Même que j'en avais bien envie, au fait, ça faisait un moment que je l'avais pas touché et ça me manquait. Tant pis si le fait de devoir combler se désir voulait dire le chevaucher. Ça ne m'embêtait pas du tout.

« Nul ? EH OH UN PEU DE RESPECT, JE SUIS ROUILLÉ… pas nul. »

Jusqu'à maintenant. J'étais en colère contre sa maltraitance envers mes bébés et voilà, les réflexions de Fred vont dans la poubelle. Ce qui se passe me saute soudainement au visage. Je suis dans ma chambre. Seule avec Preben, sur ses genoux qui plus est. Et je m'inquiétais pour ma manette. Disons que son bien-être a rapidement prit le champ quand il s'est redressé. Son souffle m'effleure le visage et je perds le mien. Je suis figée. Il est trop près. Recules Ben, laisse-moi respirer. J'ai le coeur dans la gorge. Je vais te vomir dessus si tu continues -Ah, ça, ça le ferait sans doute bouger-. J'avale difficilement et durant une seconde, je me demande s'il a pu entendre à quel point ma salive a difficilement coulée le long de ma gorge tellement elle est serrée.

J'ai chaud. Merde, il est juste là à me regarder et j'ai chaud. Mon visage est bouillant. Ça faisait longtemps. J'ai envie de fermer les yeux et de compter jusqu'à 10 pour savoir s'il va toujours être là quand je les ouvrerai de nouveau... Sa main est sur ma cuisse. Sa main est sur ma cuisse. Je baisse les yeux un instant, juste histoire de vérifier si mon cerveau n'imagine pas encore tout ça et je les relève vers lui. Okay, sa main est vraiment sur ma cuisse. La façon qu'il me regarde. Je sens quelque chose dans mon ventre... ou peut-être que c'est plus bas, ça fait un moment en fait et je prends un respire -ça fait longtemps aussi que j'ai pas fait ça non plus- dans l'espoir de calmer tout ça. Il soupire, j'ai l'impression de perdre à nouveau mon air et le voilà qui s'avance. Je sens à peine ses mains et en même temps beaucoup trop pour mon propre bien.

« C’est toi mon problème... »

Voilà, je suis foutue. J’y peux rien, il le sait tout aussi bien que moi. J’en ai besoin aussi. Il m’a manqué aussi. Alors je m’avance, tranquillement et je pense que je savoure sa proximité, notre respiration mutuelle. Ensuite je plonge. Et quand nos lèvres se touchent, c’est tellement bon que j’en retiens à peine un soupire. Ça fait tellement longtemps que ce n’est pas long que j’en veux plus, que ma poigne sur ma manette devient aussi molle que du jello et que celle-ci tombe sur le matelas, complètement oubliée. Mes mains saisissent son t-shirt et je me supporte comme ça. Parce que même assise sur lui, j’ai l’impression que je n’arriverai pas à me tenir toute seule. Est-ce que je tremble ? Bon dieu de merde, oui. Je sais pas si c’est parce que je le tiens trop fort, mais mes mains tremblent comme pas possible. Attends Ben, c’est trop aussi tôt. Je respire plus, je sais même pas quoi faire de moi-même en ce moment. Je suis complètement soumise.

« Ben… Attends… Je…. »

Ça serait bien qu'il me laisse articuler quelque chose. C'est déjà assez difficile de dire quoique ce soit de cohérent avec lui m'embrasse entre chaque mot. Je me redresse un peu et mes mains trouvent la force de le tenir en place. J'essaye de réfléchir sous ses assauts. Attendre quoi au juste ? Attend c'est trop ? Attend je sais pas si on devrait se lancer là-dedans après quinze minutes ? Attendre quoi au fait ? Je sais même plus ce qui se passe dans ma tête. Les mots sont flous et trop rapides à comprendre. Ma respiration est déjà saccadée et une partie de moi pense avec sarcasme que je manque de pratique. Je pose mes yeux sur lui et je le fixe, lui et ses beaux yeux bleus. Lui et ses lèvres rouges et gonflées par les miennes. Lui et ses mèches blondes qui me demandent simplement de faire courir mes doigts entre elles.

« Ah… De la merde… »

Qu’est-ce qu’on s’en fout après tout d’attendre. J’ai jamais été patiente de toute façon. J’écarte donc ses bras l’espace d’un instant. Mes mains lâchent son t-shirt pour saisir le mien et je retire celui-ci brusquement pour reprendre notre activité. Ce n’est pas long que ma bouche retrouve la sienne et quand j’y plonge ma langue, c’est avec un grognement de satisfaction que je le fais. Mes doigts gambadent sur son cou pour finalement remonter dans les petites mèches qui me suppliaient il y a quelques instants. Je les tire, les maltraite, je m’en fous, elles sont à moi. Sa bouche est à moi. Ses mains sont à moi. Il est tout à moi. Je m’installe un peu mieux sur lui et le frottement m’extirpe une plainte. Mes cuisses se resserrent autour de ses hanches. Il n’ira nulle part. Voilà. C’est ça que je veux. Lui, juste lui. Lui et moi. Encore. Comme avant.

J’ai l’impression que les choses escaladent trop vite. Trop vite pour en profiter. Pourtant, alors que mes hanches commencent à onduler sur les siennes, j’en profite pleinement.
SO KISS ME LIKE YOU WANNA BE LOVED
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MessageSujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clockMar 26 Fév 2013 - 3:26
You left this taste on my tongue
If that's all that takes my sense, I'd catch it on a breeze and fill my lungs.
Le premier truc qui me vient en tête, alors que je l'embrasse à corps perdu, c'est que ses mains tremblent. J'aimerais dire que ça m'inquiète, mais c'est faux, en fait ça me fait plaisir je crois. Parce qu'elle s'agrippe à moi avec besoin, parce que Winifred à besoin de moi, parce que je lui fais un effet tellement puissant que son corps est en train de craquer. Ma main aussi tremble contre sa cuisse je crois, mais je raffermis ma prise pour me calmer, parce que si elle a le droit de trembler, moi pas.

Ben… Attends… Je….

Je ne la laisse pas parler davantage, ma bouche réclame la sienne, exige son silence. J'entrouvre bien les yeux pour l'observer, mais le bleu de mes yeux en dit plus que tout ce que ma bouche pourrait lui offrir : laisse moi t'aimer Winifred, laisse moi te montrer. Je l'embrasse jusqu'à ce que mes poumons soient en feu, jusqu'à ce que je ne sache plus rien faire d'autre que ça et j'y crois. Parce que c'est elle, parce que nous sommes fait pour ça, fait l'un pour l'autre. Puis je la laisse reprendre le fil de ses pensées, je la laisse avaler un peu d'air, alors que nos poitrines se soulèvent dans un même mouvement sous le manque d'air, sous l'effet électrisant de la peau de l'autre. Elle est plus belle que jamais après mes assauts, sa bouche est faite pour la mienne, ses lèvres sont un peu roses à cause des attaques répétés subis, mais ça les rend encore plus délicieuses et tentatrices. Je pourrais lui dévorer les lèvres des jours durant, peut-être même des années, il vaut mieux que je n'essai pas, sinon on peut dire au revoir à nos diplômes, elle n'aimerait pas -moi je m'en balance tellement-. Je la dévore donc du regard -tout en priant pour que nos poumons fassent vite, ma langue ayant un besoin urgent de rejoindre la sienne- et je me rappelle pourquoi je n'ai jamais sut garder bien longtemps mes mains sur moi en sa présence autrefois. Il y a tellement d'intensité dans son regard quand elle me regarde, je pourrais mourir pour ses grands yeux bleus là, je me sens nus, je me sens invincible. Dans les yeux de Winifred Meyer je suis mieux que tous les super héros et mon regard est le reflet du sien. Quand je la regarde de cette façon, je sais qu'elle aussi réalise que rien n'est plus important qu'elle à mes yeux. Je crèverais pour toi Fred, tu le sais hein ? Mes doigts massent délicatement sa hanche, s'enfonce dans son short, jusque sous sa culotte, pour taquiner l'os saillant de sa hanche et j'incline la tête sur le côté en plissant les yeux. Là, je suis prêt.

Ah… De la merde…

Cette petite phrase me fait sourire et je tend le cou, prêt a reprendre ses lèvres, à les lui embrasser avec toute la fougue que je possède, sauf que non. Elle écarte mes mains et je la dévisage un instant, parce qu'elle fait vite, se retrouvant seulement en soutien-gorge alors que j'émet un grondement appréciateur. Bordel, ce n'est pas comme si j'avais besoin qu'elle m'excite davantage ! Alors mes mains se referment contre son cou, mes pouces contre sa mâchoire et je l'embrasse avec un nouvel élan de passion. Je suis en train de me noyé et elle est devenue ma bouée, j'ai besoin de sa bouche à un point inimaginable. Elle me touche, elle me caresse et je gémis avec elle, c'est presque douloureux de vouloir quelqu'un à ce point et je fronce les sourcils, mes mains suivant les formes de son corps, glissant contre ses épaules pour suivre la courbe bien trop appétissante de sa poitrine. Mes mains se referment un instant contre ses seins, compressant les globes de chaire, profitant du tissus doux sous mes paumes et je gémis tout bas dans sa bouche, un son rauque de détresse. Elle me rend faible, elle me rend fort et mes mains glissent plus bas, caressant ses flancs, avant de se refermer contre ses hanches et de la tirer plus près encore. Ses cuisses se serrent contre moi et je relâche sa bouche, à bout de souffle, mais ivre de plaisir, ivre de cette odeur mentholé qui s'enroule enfin autour de moi. Ma bouche se referme alors contre son cou, que j'aspire sans plus de cérémonie. Mes doigts courent plus loin, se referment contre ses fesses et je les malaxes alors qu'elle se met à onduler contre moi. Je gémis contre son cou, une plainte à moitié étouffé par sa peau brulante et rose, à force d'être aspiré et mordiller par mes soins.

Awn, Hun... c'est bon...

Les sourcils toujours froncés, je gronde tout bas, je la mordille et je l'écrase plus fort à moi. Je veux la sentir jusque dans mon ventre, je veux qu'elle devienne moi, parce que je veux devenir elle. Ma bouche remonte derrière son oreille et mes mains la relâchent un instant, rapide oui, pour que je retire moi aussi mon tee-shirt. Enfin torse nu, je retourne contre elle, en fait je la ramène contre moi et je lui mord avec amour la mâchoire, un mélange de tendresse et de bestialité, du WiniBen en somme. Mes mains lui parcours le dos, pressent ses fesses, longent avec amour ses flancs puis mes mains se referment contre sa poitrine, que je couvre de mes mains alors que mes lèvres effleurent son oreille, ma voix se voulant basse alors que j'halète difficilement dans son oreille.

Hun... tu m'as tellement manqué...

I BELONG WITH YOU, YOU BELONG WITH ME, YOU'RE MY SWEETHEART
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MessageSujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clockMar 26 Fév 2013 - 23:02

TRIED TO TELL YOU NO, BUT MY BODY KEEP TELLING YOU YES
TRIED TO TELL YOU STOP, BUT YOUR LIPS GOT ME SO OUT OF BREATH


Je n'ai jamais été quelqu'un de très logique dès le départ. Pour moi, agir avant de réfléchir, ça vient tout seul. Même qu'en ce moment, on peut dire que j'agis sans réfléchir tout court. Bye-bye les pensées réfléchies, elles ont rejoint le sol avec mon t-shirt Halo. Je ne sais même pas si j'aurais réussis à les déchiffrer de toute façon. Le moment où ma peau à rencontrer la sienne, ma tête, mon corps tout entier se fait maintenant lentement et délicieusement enivrer de Preben Nielsen. Et ça vaut tous les petits regrets qui auraient pu se cacher dans ces pensées floues. Ses mains, mes frissons. Sa bouche, mes soupires. Tout ce que je comprends c'est que j'en veux plus, j'en ai tellement besoin que je sais même plus quoi faire à part lui supplier de continuer s'il ose arrêter. J'ai tout de lui en ce moment précis, mais c'est pas assez. Je ne pourrai jamais avoir trop de lui. Je ne pourrai jamais me lasser, je suis insatiable.

Alors je me débats. J'essaye de lui donner tout autant de moi qu'il le fait avec lui-même en ce moment. J'accueille chaque baiser, chaque caresse avec les miennes. Je lui rends la monnaie de sa pièce de la meilleure façon possible. Je crois que je commence déjà à ne plus sentir ma bouche. Ses mains parcourent chaque parcelle de ma peau et mon corps se tend sous ses doigts, recherchant avidement chaque sensation qu'il pourrait me procurer. Je suis comme une marionnette sous ses doigts, me tordant comme il le souhaite sous le plaisir et il ne le sait que trop. Il doit le savoir, je ne vois pas comment il ne pourrait pas être conscient de l'effet qu'il me fait. J'avale avec voracité son gémissement pour répondre par l'un des miens, arquant mon dos alors qu'il attaque mon cou. Mes doigts tirent une dernière fois sur ses mèches pour ensuite agripper sa nuque, l'attirant plus près.

« Awn, Hun… c’est bon… »

Je ne sais pas si je fais confiance à ma voix en ce moment. Et pour cause, avec ses mains sur mes fesses, un autre frottement me soutire une plainte un peu plus longue et j'espère que ça lui convient comme réponse. Ça se retourne et ça s'agite, je sens le plaisir me couler dans l'estomac. Ben, si tu savais. J'ai de la difficulté à respirer et pourtant, je demande juste à ce que tu me sers plus fort encore. Tant pis si je meurs étouffée dans le processus. Tu n'es tout simplement pas assez près. Jamais assez. Je ferme les yeux un instant sous la morsure contre ma mâchoire et je grogne. Voilà une autre chose qui me manquait, une autre chose qu'encore lui seulement me faisait. Ben n'a jamais été un tendre avec moi, pas complètement. J'ai grandis à la dure, j'ai appris l'amour à la dure. J'aime toutes ses petites morsures, toutes ses petites sucettes qui me font rougir la peau, toutes ses petites griffures quand ses ongles se plantent trop profond dans ma chaire alors qu'il me bloque contre lui. Il n'a pas besoin de faire attention, j'aime ça comme ça.

« Hun… tu m’as tellement manqué.. »

« Ben… »

J'en frissonne. Si tu savais à quel point je voulais t'entendre dire ces mots, aussi simples soient-ils. À quel point j'ai attendu longtemps. Je me mords les lèvres et je resserre mon étreinte contre lui. Ma main libre parcourt son torse nu, chatouillant les muscles pour ensuite les marquer avec mes ongles. J'ai envie que cette fois, si les autres fois n'étaient pas assez, qu'il se rappelle de moi. J'ai envie de m'encrer si loin qu'il ne pourra plus penser qu'à ça. Si tu avais osé m'oublier par le passé Preben Nielsen, je peux t'assurer que ce soir, ça ne se reproduira plus jamais. Je m'écarte légèrement, mes mains se posant sur ses épaules pour le pousser jusqu'à ce qu'il comprenne ce que je veux. Lorsqu'il se laisse tomber sur le dos, je marque une pause le temps de l'observer, ma respiration saccadée et mes cheveux encore plus fous qu'ils étaient avant son arrivée.

« À quel point je t’ai manqué Ben ? »

Mes mains se posent sur son torse et je commence à le caresser. Je les monte lentement, histoire de bien sentir chaque muscle. Il est plus musclé qu’avant, même si je l’avais remarqué quand il faisait du sport, le voir d’aussi près me rappelle qu’il n’est plus le jeune homme de 14 ans. Lentement, mes doigts rebroussent leurs chemins et se rapproche de son nombril, où je fais le tour tranquillement avant de suivre le tracé de poils blonds jusqu’à son pantalon. Là, mes yeux se redressent vers lui un instant et je détache son bouton pour ensuite faire descendre sa braguette. Mes mains le taquinent un instant, effleurant la peau sous ses boxer. Je me penche sur lui, aussi près qu’il m’est possible pour lui murmurer.

« Est-ce que je t’ai manqué comme ça ? »

Ma main se glisse en même temps que je lui parle pour l’empoigner. Je prends un respire, et je commence un léger mouvement, mon regard ne quittant pas le sien alors que ma bouche s’ouvre d’elle-même, fascinée par ce que je tiens sous la main. Je l’humecte rapidement, m’approchant encore un peu plus jusqu’à ce que mon nez frôle la base de son cou.

« Ou comme ça… »

Et cette fois j'ajoute ma bouche à la partie tandis que je raffermis ma poigne et que j'accélère un peu le mouvement. Je picote sa nuque de baisers, savourant ensuite celle-ci avec ma langue dans un soupire. Il n'est plus question que tu m'oublies Ben. Je ne t'ai pas oublié moi. Et puisque c'est encore toi qui me tourmentais la nuit, il est simplement juste que je m'assure de pouvoir hanter les tiennes à venir.

BOY YOU STUCK ON MY BODY, ON MY BODY LIKE A TATTOO
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MessageSujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clockMer 27 Fév 2013 - 18:52
And all I feel in my stomach is butterflies
The beautiful kind, making up for lost time, taking flight.
Ben…

Cette voix me ramène en arrière, à une époque depuis longtemps terminé, celle où sourire n'avait rien de si terrible, où la simple idée de la voir dans la journée suffisait à me convaincre de me lever, celle où je courais jusque chez elle. Nous pourrions tout aussi bien nous trouver en ce moment même dans sa chambre aux murs délavé ou dans la mienne, avec ce foutu papier peint à motif de ballons de sport que mon père n'a jamais prit la peine de retirer. Et ma bouche la parcours, mes lèvres n'ont pas assez de sa gorge, ma langue a besoin de tellement plus de sa chaire palpitante et mes mains se pressent contre elle, tirent doucement sur le tissu soyeux de son sous-vêtement. Enlève-le Hun, enlève tout et laisse moi te retrouver. Hun, oui. Elle redevient celle qui était mienne, ma friandise au miel à l'odeur tout sauf sucré. C'est comme si je n'avais jamais quitté ses côtés alors qu'elle me parcours le torse, qu'elle mord ma chaire avec ses ongles. Je gémis tout bas, j'exige davantage, elle sait qu'elle peut tout me faire. La douleur physique n'existe pas avec Winifred, il n'y a jamais que celle de l'âme qui puisse m'atteindre et en ce moment, mon âme chante oui. Elle est de nouveau avec sa soeur. Puis elle me repousse et je redresse un regard troublé sur elle, à la fois par le désir, mais aussi par la crainte d'un rejet. Je vais trop vite ? Je demande trop ? Je me prépare déjà à la supplier, à la convaincre, ce que mon regard fais, soudés au sien. Mais non, elle me repousse contre le matelas et je comprend enfin. J'esquisse un petit sourire et je m'allonge, l'index et le majeur de mes deux mains se faufilant sous le tissu de son soutien-gorge, effleurant sa poitrine avec adoration. Sa peau s'éveille sous moi, se tend et j'émet un petit son de gorge appréciateur, avant qu'elle ne me déstabilise comme seule Winifred Meyer sait le faire, avec une simple petite question.

À quel point je t’ai manqué Ben ?

Je fronce légèrement les sourcils, captivé par le timbre de sa voix, par le mouvement de ses mains. Elle me caresse, me redécouvre, je laisse les muscles jouer sous ma peau, tout mon être se tend vers elle. Je frémis, mon estomac se contracte sous le parcours de ses doigts et j'échappe même un petit soupire. Oh oui, touche moi Fred, je la dévore du regard, les deux tons de bleu se livrant un combat presque érotique. Elle me provoque dans ses mouvements, contourne mon nombril et mes doigts passent par dessus la pointe tendu de sa poitrine, je gémis tout bas sous la réaction qu'elle m'offre, sauf qu'elle se décide à attaquer. Ses mains descendent et tout mon ventre se contracte, je sens le désir y remuer plus fort et voilà, elle tire sur le bouton, abaisse ma fermeture éclair et j'abandonne sa poitrine pour empoigner ses hanches, je m'accroche à elle oui, ma respiration accélérant à la vitesse grand v.

Est-ce que je t’ai manqué comme ça ?

Elle est contre moi, je sens sa poitrine contre mon torse, sa chaleur irradie jusqu'à moi, pourtant dieu sait que je suis déjà bouillant sans elle, sauf que là où elle me touche, tout s'électrise, je reprend vie. Je ferme les yeux, me tend sous elle et mes doigts s'enfoncent dans ses hanches. Oh merde, je sens sa main se glisser entre nous, serpent vicieux qui s'entortille jusque dans mon ventre, qui coince l'air dans mes poumons. Le désir enfle en moi, prend toute la place, rejette l'air, rejette le sang, à quoi bon. Sous elle je ne suis plus qu'une masse de désir, d'attente, de plaisir et elle me le rend bien, sa main m'effleurant avant de se presser à moi. L'air s'enfuit alors de mes poumons dans un râle, les sourcil froncés, la bouche entrouverte. Bon dieu oui, oui elle m'a manqué pressé comme ça contre moi !

Awn Hun... oui...

Mes mains tirent sur ses reins, tentent de la positionner plus haut, là où j'ai tellement envie d'elle, là où se trouve sa main, mais elle reste clouée sur place, cruelle maitresse de mon coeur et de mon plaisir. Mais elle n'en a pas finit avec moi, elle me serre plus fort au creux de sa main, elle me caresse et je gronde, tout mon corps subissant un spasme de plaisir.

Ou comme ça… ?

Elle joue avec moi et j'esquisse un demi sourire, mes sourcils toujours froncés alors que je la dévore du regard. Elle est belle, délicieuse même à cet instant, et je laisse mes doigts couler contre ses fesses que je pétris avec désir. Je l'encourage a me caresser, à augmenter la friction de sa main qui coulisse sur moi, qui me fait gonfler oui. Et puis sa bouche est contre mon cou, elle me mord, m'aspire et c'est l'extase. Comment peut-elle me faire autant de bien avec aussi peu ? Je me mord la lèvre inférieur et après avoir serré avec force ses fesses dans mes mains, je les fait remonter dans son dos. Je lui arrache pratiquement son soutient-gorge, d'ailleurs c'est un miracle que je ne bataille pas avec, mais hors de question de la faire reculer. Je me contente de décoller rapidement son corps du mien et lorsqu'elle revient s'échouer contre mon torse, je pousse un gémissement. Enfin je la sens nue contre moi, du moins en partie, et c'est suffisant pour que je décide qu'elle a suffisament gouté a mon cou, maintenant c'est ma bouche qui reprend possession de la sienne. Ma langue bataille avec la sienne, mes lèvres aspirent les siennes et je grogne, alors que mes reins se frottent à sa main. Bon dieu, je suis essoufflé, je bouille d'envie et mes mains tirent sur son short, avant que je me soulève, pour la renverser sur le lit, mes hanches allant se frotter plus fort contre sa main, toujours enroulé autour de moi.

Et comme ça ! Awn...

Je lui offre un demi sourire, éclipsé par l'éclat de mon regard, bestial oui. Tu vois l'effet que tu me fais Fred ? Tu vois ce que tu me fais ? Ce que tu NOUS fais ? Je tire sur son short d'une main, le lui arrache et le balance plus loin, un bras se calant contre le matelas, près de sa tête alors que je reprend notre baiser. Mes reins vont et viennent contre sa main, je halète et mon autre main remonte le long de son ventre, entre nos deux corps pourtant étroitement liés, pour se refermer contre sa poitrine, mes doigts y tirant tendrement la pointe.

Hun.. je te veux, Hun...

Je lui mord la lèvre inférieur, signe que c'est pressant et ma main redescend, tirant sur sa culotte. Un coup d'oeil et j'apprend que je fais face à flash aujourd'hui, ce qui me fait sourire un peu, ainsi que grogner.

Hm, flash...

Mes doigts s'entortillent autour du haut de sa culotte et je tire dessus pour l'encourager a se presser a moi, malgré la présence de sa main, qui me fait frémir au dessus d'elle. C'est bon, divin même et je fronce les sourcils un peu plus, ma bouche entrouverte dans un cri muet contre la sienne.
AND YOUR EYES LOOK LIKE COMING HOME
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MessageSujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clockJeu 28 Fév 2013 - 21:13

GIVE ME LOVE LIKE NEVER BEFORE
CAUSE LATELY I’VE BEEN CRAVING FOR MORE


Ma question l'a surpris. Ça se voit dans son regard, si perturbé. J'ai toujours aimé faire ça avec lui. Ça se voit aussi qu'il réfléchit vraiment fort en ce moment, qu'il essaye de s'éclaircir la tête un instant pour me trouver une réponse. Une bonne réponse. J'esquisse rapidement un sourire, complètement charmée avec cet air. C'est bizarre de dire que je le trouve adorable malgré tout ce qui se passe ? Peut-être un peu. Ça serait surtout bizarre de lui dire en fait. On a jamais été mots tendres après tout. Alors je préfère garder ça en tête et je prends une photo virtuelle de cette expression qui le rend si vulnérable et croquant à la fois et je la range dans le recoin de ma tête, dans un tiroir spécialement identifié à son nom. Et même si avec ça, j'ai envie de laisser tomber mon idée, de m'écrouler sur lui et de lui picorer tendrement le visage de ma bouche, j'enfile de nouveau mon masque et je poursuis le jeu. Je me mordille légèrement les lèvres sans vraiment y penser pendant que je l'explore. Chaque recoin, chaque frémissement, je le compare à avant. Je note les différences, ce qui a changé, ce qui est resté. Je soupire quand il se mêle de nouveau à la partie. Il n'est jamais resté là à rien faire avec ses mains, ça non plus ça n'a pas changé. Et je me demande si je suis différente à ses yeux. Si je suis toujours simplement Fred la bigleuse. Je me demande s'il trouve que j'ai l'air d'une femme, là, sur lui.

J’aime être la marionnettiste moi aussi Ben. Je ne suis pas l’une de cette petite fille qui écarte simplement les jambes et qui attend, tu t’en souviens n’est-ce pas ? Tu sais que moi aussi j’aime te faire frissonner à tel endroit, te faire tendre ici et là. Tu te souviens que je n’aime pas non plus rien faire avec mes mains, non ? J’aime le voir, haletant sous mes attentions. J’aime le sentir brûlant sous mes mains.

« Awn Hun... oui... »

Voilà, c'est ça que j'aime entendre. Lui, moi. Mon surnom sur ses lèvres. L'entendre m'excite tout autant que lorsqu'il me touche et je soupire contre sa peau. Je continue mes petites attentions, bien déterminée à le torturer le plus possible, à prendre mon temps. Ses mains remontent le long de mon dos et je sens la peau s'éveiller suivant leurs chemins. Mon soutien-gorge disparaît rapidement, je le vois voler du coin de mes yeux et j'arque un sourcil devant son adresse. Étrangement c'est loin de l'adolescent qui avait foutu le feu dans une grange en voulant se la jouer romantique. Le rire qui me montait à la gorge à cette pensée fut brutalement bloquée au moment où mes seins nus touchèrent son torse. Le désir me frappe de plein fouet à nouveau maintenant que je peux sentir à quel point il est ferme contre moi. Je gémis tout bas, le son avalé par ses lèvres qui prennent possession des miennes. Nos langues dansent l'une contre l'autre, je pense même qu'on se cogne les dents une ou deux fois et soudainement le matelas rencontre mon dos.

« Et comme ça ! Awn... »
« Ah ! »

Je suis confuse pendant une seconde je pense. Je cherche un peu comment j’ai atterris dans cette position –faut dire que j’étais plutôt distraite-. Puis je le vois, lui, au-dessus de moi à demi-sourire et je lui en rends un bien mielleux, saisissant l’occasion pour reprendre un peu mon souffle. Un petit rire m’échappe en voyant mon short faire le même vol plané que mon soutien-gorge et je réponds énergiquement à son nouveau baiser, arquant mon dos pour me presser un peu plus contre lui. Ma main reprend ses mouvements et je frétille lorsque sa main s’en prend à mon sein.

« Hun.. je te veux, Hun... »

J’aimerais bien lui répondre quelque chose, mais il mord ma lèvre et me voilà qui geins, totalement conquise et je ravale ma remarque. À la place, je l’empoigne un peu plus brusquement. Je le sens agripper ma culotte et je me dis que ça y est. À quelque part je n’en peux plus, j’ai envie qu’il me prenne là, maintenant et qu’il me fasse grimper aux rideaux. Une autre part jouis du délice du plaisir qu’il me fait ressentir en ce moment, tandis que je me tortille sous lui, bien prête à l’aider pour retirer ma culotte.

« Hm, flash... »
« Tant que tu n’es pas rapide comme l’éclair... tout ira bien.. »

La remarque m’arrache un sourire malgré tout, haletante sous son attention. Je relève un instant les hanches, écrasant ma main au passage pour les frotter aux siennes. Je gémis encore une fois, mon autre main se posant sur son épaule. Et je continue jusqu’à ce que moi-même je n’en peux plus, que je suis une masse d’attente de plaisir, impatiente et implacable. Alors je me rallonge sur le matelas, ma main le caressant une dernière fois pour ensuite quitter ses boxers. Je la place plutôt sur celle tenant mes culottes et je l’encourage à tirer dessus, relevant les hanches par la même occasion pour faire glisser le tout le long de mes jambes. Je l’attire de nouveau à moi, malgré qu’il reste lui à se dévêtir, je n’arrive plus à garder mes mains pour moi. Je l’embrasse, mes mains empoignant ses cheveux pour descendre le long de ses épaules, de ses bras et je presse ses biceps. Je continue ma descente jusqu’à ce qu’elles se retrouvent de nouveau à son boxer, sauf que cette fois, je tire sur l’élastique vers le bas.

« Enlève… »

J’aurais bien dit quelque chose de plus, mais mon cerveau a maintenant atteint le stade de déconnexion. Je me dis que ça y est. Vraiment cette fois. Et mon cœur semble le réaliser aussi, parce que s’il était bien vivant durant nos échanges plus tôt, je sens l’adrénaline –ou c’est de la nervosité ?- me couler soudainement dans les veines.

LIKE A DRUM MY HEART NEVER STOPS BEATING FOR YOU
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MessageSujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clockJeu 7 Mar 2013 - 20:15
[Ne soyez pas stupide les enfants, ce RP est pour les grands]

She gets what she wants when she's touching me
I shoulda known better but she took my self control.



Tant que tu n’es pas rapide comme l’éclair... tout ira bien..

Ça, même avec sa culotte serrée entre mes doigts et sa main m'enserrant avec désir, ça me fait rire. Évidemment, ça n'a rien à voir avec mon rire habituel, celui-là est plus franc, plus rauque aussi, il gronde entre nous, resserre notre étreinte alors que je lui mord faiblement la mâchoire. Comme si MOI, Preben Nielsen, j'allais sauter des étapes et terminer en vitesse notre.. cérémonie de retrouvailles -ouais ouais, les Nielsen sautent sur les gens durant les retrouvailles, c'est CERTAIN-. Il n'y a aucun risque, je veux jouer un peu, sauf que Fred aime bien me compliquer les choses, parce que sa main me serre plus fort tout d'un coup et ses reins rejoignent les miens. Je gronde tout bas, tire un peu sur sa culotte, lui dénudant une fesse alors que j'abaisse mes reins contre les siens. Je ferme les yeux, émet un petit râle contre sa peau, ce n'est plus du sang qui me coule dans les veines mais de la lave de désir, je lui ai dis que je la voulais, mais je crois que c'est plus que ça. Je veux disparaître en elle, me faufiler sous sa peau oui. Puis elle me relâche et j'échappe un petit grognement d'insatisfaction, pourquoi elle s'arrête hein? Mais elle a une bonne raison, elle tire sur sa culotte, exige que je l'aide a s'en débarrasser et en bon Nielsen que je suis, j'obéis.

Son dernier vêtement va rejoindre les autres et nos corps s'embrasent, se pressent ensemble. Ses mains sont partout, dans mes cheveux, contre ma nuque et mon corps frémis, ma bouche aspire son cou avec besoin, mes hanches se frottent a elle, tellement que mon sous-vêtement s'imbibe de son plaisir, que je sens mon sexe écarter doucement les pans extérieurs de sa fleur de plaisir, assez pour l'aguicher, assez pour bien l'éveiller a mon propre plaisir, mais pas assez pour cueillir son plaisir. Elle tire alors sur mon sous-vêtement, sur mon pantalon, elle s'y cramponne, mais c'est vers le bas qu'elle tire. Ma main droite lui caresse une cuisse depuis que sa culotte lui a été retiré, l'autre me maintenant en équilibre au dessus d'elle et maintenant qu'elle tire sur mes propres vêtements, ce sont mes hanches qui se soulèvent au dessus des siennes, qui nous sépare.

Enlève…
Quelle impatience... hun...

Je souris, mes lèvres rejoignant les siennes, et je me redresse lentement, à genoux entre ses jambes. Là allongée devant moi, elle s'offre à mon regard, rose de plaisir, palpitante sous les sensations qui l'envahissent, moi aussi je le sens ce désir dévorant, mais je la bois du regard. Ma main cajole sa cuisse, mon pouce traine contre la face intérieur, là où la chaire est tendre, là où elle rougit si facilement sous des dents et je soupire, abaissant mes deux vêtements restant de ma main libre. Elle aussi, elle a le droit de regarder, de fantasmer un peu sur ce que je compte lui offrir. Je prend mon temps, puis la relâche le temps de me mettre debout et de tout virer.

Tu es tellement... femme...

Ce n'est surement pas ma meilleure tirade, mais elle est terriblement vrai. Là où je suis devenu un homme, Fred c'est transformée en femme. Son corps est tout en courbe, j'adore le renflement de ses hanches, j'adore comment sa poitrine s'affaisse doucement dans sa position actuelle et mes genoux retournant contre le lit, j’émets un petit son avec ma bouche lorsqu'elle ose bouger. Non, je la veux immobile pendant que je termine de la dévorer du regard. Mes mains se referment sur la naissance de ses cuisses, au dessus de ses genoux et je remonte lentement, abaissant le haut de mon corps, mes yeux ne quittant pas les siens, alors que ma langue suis la face interne de sa cuisse droite. Sa peau a un petit goût salé et j’émets un petit grognement satisfait, mes dents errafflant la peau dans ma course. Je la déguste en ce moment et mon autre main remonte plus rapidement sur la cuisse opposée. C'est plutôt en son centre qu'elle s'arrête, mon pouce l'effleurant délicatement, avant de se presser avec besoin contre sa perle de plaisir. Évidemment ce serait plus rapide de plonger directement en elle et je sais que Fred ne m'en tiendrait pas rigueur, en fait c'est peut-être même ce qu'elle attend de ma part -mais j'espère que non, sinon je merde royalement en ce moment-, mais moi j'ai envie de lui montrer que je suis aussi devenu un homme. Pas seulement par mes muscles, mais aussi par ma tendresse, par ma patience dans les jeux de l'amour. Je lui mâchouille un bout de chaire, tout près du centre de son plaisir, en fait ma joue effleure ma main qui s'active contre elle, mes phalanges la stimulant gentiment, mais avec pression.

Mn, je ne vais faire... qu'une bouchée de toi...
SHE KNOWS WHAT I WANT BUT SHE'S BAD FOR ME
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MessageSujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clockVen 15 Mar 2013 - 20:59

Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 2czrlgi
Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] X0wy86

Taste me on your lips
When you bite like a bad dog



« Quelle impatience … hun… »

S'il savait. La petite perverse en moi se demande dans l'un des recoins embrouillés de mon esprit à quel point il s'est amélioré ces dernières années. Il se redresse tranquillement et m'observe et j'avoue que si je ne trouverais pas ça aussi excitant la façon dont il me regarde, je pourrais presque être timide. Je ne mentirais pas, j'ai confiance en moi, mais quand même, j'espère que ce qu'il voit lui plaît. Que j'aime manger des hamburgers double cheese-bacon ne paraisse pas trop par exemple. Cependant, ce qui se trouve au-dessus de moi est assez distrayant pour que ces petites pensées s'éloignent rapidement. Je respire mal et je me sens aussi tendue qu'une corde. Mes mains, perdant leur point d'encrage sur lui maintenant qu'il est à genoux, empoigne la couverture de mon lit, histoire de faire quelque chose et de les empêcher de trembler.

Parce qu’il vient d’abaisser ce qui lui restait de vêtements et je prends un respire. Je me souviens que la première fois, je me demandais si ça allait vraiment entrer. Et répéter l’expérience pour vérifier si c’est toujours le cas ne me dérange pas du tout. Il se lève un instant pour se débarrasser des tissus gênants et je me mordille faiblement la lèvre à l’idée de ce qu’il va suivre.

« Tu es tellement… femme… »

Je souris. Il ne s'était pas amélioré niveau compliment, c'est sûr, mais ça me faisait tout autant plaisir qu'une tirade poétique. Parce que même si les Nielsen se la jouaient simplets avec les mots doux, je les ais toujours trouvé plus véridiques que les autres. Preben n'est peut-être pas Shakespeare, mais pour le manque de romantisme, il se rattrape bien avec les gestes. Et puis le côté fleur bleue ne lui irait pas du tout. Et pour lui montrer comment j'apprécie ce qu'il vient de dire, je tente de me redresser, mais son petit grognement me stoppe. Je reprends donc ma place sur le matelas, curieuse et agitée. Puis ses mains empoignent mes genoux, sa langue trace ma peau et je frissonne, un soupire sur le bout des lèvres, mais celui-ci meurt rapidement lorsque son autre main vient me toucher. Je pince les lèvres puis les relâchent, ma bouche formant une sorte de 'o' alors que les sensations commencent à me submerger. Puis sa bouche se rapproche dangereusement, m'égratignant au passage et je laisse échapper un petit son, ma respiration s'accélérant de nouveau.

« Ben.. »

« Mn, je ne vais faire qu’une bouché de toi… »

Oh God. Mes cuisses s'écartent davantage à cette phrase et je ne peux rétorquer que par une plainte. Je ne demande que ça en fait. Juste un peu plus de cette friction. Encore plus. Mes hanches commencent à bouger d'elles-mêmes et je laisse les sensations m'emporter. Je ne sais pas si ça aussi ça comptait dans le 'pas bouger', mais je crois que je suis trop perdue pour tenter de reprendre le moindre contrôle. Je ferme seulement les yeux, une main attrapant quelques mèches blondes à portées, l'autre enlaçant de nouveau la couverture. Et ensuite, je ne suis plus que sensations. Ça se construit, tranquillement, doucement et délicieusement dans mon bas-ventre tandis que je souffle un peu plus fort. C'est comme si je courrais jusqu'à la pointe d'une falaise et que je me tiens sur le bord, me demandant si je saute ou non. Il y a cette envie de sauter, cette impression qu'on est si près du but, mais nos jambes refusent de bouger. Sauf que je n'avais pas envie d'être si près du bord tout de suite, si on peut dire. J'étais déjà les orteils dans le gouffre sans même le réaliser.

« Han… Attend Ben.. Je-»

Mais je suis déjà dans le vide. C'est l'explosion, chaude et intense. Je lâche un cri et mes muscles se contractent un instant. J'ouvre les yeux tranquillement. J'ai une légèrement sensation de flotter, comme si j'étais étourdis et je pose mon regard sur Ben, un sourire langoureux s'étirant sur mes lèvres.

« J’ai rien dis.»

Je lui fais signe avec mon index d’approcher, parce que malgré tout, en cet instant j’ai vraiment pas envie de bouger mes fesses. Lorsque son visage est assez près du mien, j’effleure sa mâchoire de mes doigts, un petit geste tendre avant d’attirer sa bouche vers la mienne. Ma langue trace sa lèvre inférieure avant de retourner jouer avec la sienne et l’une de mes mains quitte sa nuque pour lui égratigner gentiment le dos de mes ongles. Et si le tout avait commencé plutôt tendrement, le rythme prit peu de temps à gagner en intensité. Le désir qui avait été dompté par mon petit saut périlleux revenait maintenant en force. Je soulève donc de nouveau mes hanches pour me frotter contre lui, le mouvement me procurant un gémissement qui fut étouffé par ses lèvres.
code by Preben; don't be a bitch, ask for it.

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MessageSujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clockJeu 21 Mar 2013 - 2:04
Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Fotor0320211920_zps92811150
You know I'm yours
I'm just an animal that you caught, so rip my clothes off, I'm a bad dog.
Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] Fotor0320211623_zps8aab5e86
J'adore quand elle prononce mon prénom de cette voix trainante, alors je fais durer le moment, je laisse ma bouche se prélasser contre sa peau et mon souffle la chatouiller. Ma langue se mêle de la partie et je sens sa chaire frémir contre moi, sous mes mains, contre ma langue, l'air se réchauffe tout autour de nous. Il est trop tard pour reculer, alors je me donne totalement, plus rien ne peut me freiner -encore heureux que je n'ai pas allumé de chandelle a la lavande près d'une botte de foin cette fois, nous serions destinés a bruler vifs-. Sauf qu'elle brule tout de même contre moi, sous mes lèvres voraces et ma langue assoiffé de son plaisir. Je laisse la pièce se remplir de ses respirations laborieuses, de mon souffle étouffé contre elle, en elle même.

I Han… Attend Ben.. Je-

Évidemment, lorsqu'une femme vous dit ce genre de truc, vous faites tout sauf ce qu'elle demande, surtout vu notre 'situation' actuelle. Ce n'est pas qu'elle n'en a plus envie, je n'ai qu'à regarder sa poitrine se soulever et s'abaisser furieusement pour comprendre que c'est davantage un encouragement qu'une requête sérieuse. C'est comme si elle me hurlait de courir jusqu'à la ligne d'arrivée. Or, je suis doué en sprint. Je m'élance donc, laisse tomber l'idée d'une course à relai et remporte la première place sans effort mais plutôt un plaisir évident, qui se multiplie par dix en découvrant le sourire de Fred, qui émerge tout juste de son orgasme. Je reconnais ce sourire, cette expression et le feu se propage jusqu'à moi. Il explose dans mon ventre, fait trembler mes mains, qui se referment contre ses cuisses, alors que l'observe avec des yeux brillants. Fred est-ce que tu sais ce que tu me fais ? Dans quel état tu me met ? Bon, y'a qu'a baissé les yeux pour savoir que je suis TRÈS content de la voir, mais plus que le désir, il y a cette envie de la posséder, de tout arracher sur mon chemin. D'être le seul, l'unique. De me graver en elle. Comme autrefois.

I J’ai rien dis.

Je lui rend faiblement son sourire, je suis trop tendu pour ça. J'ai envie d'elle, non en fait ce n'est même plus du désir à ce stade, c'est de la nécessité, boire et manger n'ont plus aucun intérêt si je ne peux pas l'avoir, si je ne peux pas la goûter. Elle est tout mon univers, le soleil, la lune, le bien, le mal, je suis à elle. Voilà ce que mon regard lui dit alors qu'elle me fait signe de son doigt. Approcher ? Je ne demande pas mieux et d'un mouvement fluide, lent, que la nervosité rend légèrement tremblant, je plonge contre elle. Mon estomac se contracte au contact du sien, j'ai la chaire de poule en sentant sa poitrine se presser contre mes épaules, puis mon torse. Elle est bouillante, palpitante sous mon corps, fragile et appétissante. Ses doigts éveille ma tendresse, sa langue m'aguiche et je me montre tendre avec peine, mes bras tremblant doucement de chaque côté de sa tête alors que je me maintient en équilibre au dessus d'elle, jusqu'à ce que ses ongles goutent ma chaire aussi. Je gémis dans sa bouche et mes lèvres s'écartent davantage pour avaler sa langue. Je me jette alors à corps perdu contre elle et je constate avec soulagement que son corps est toujours ajusté au mien, car elle se jette avec le même naturel contre moi. Mes reins se soudent aux siens, un mouvement et nous y voilà.

La lumière diffuse du jour de pluie s'efface doucement, mais nous n'avons pas besoin de davantage que de la lueur de la télévision pour nous enivrer de l'image de l'autre, nos corps se trouvant d'eux-même. Ses mains se retournent contre les miennes, nos paumes moites ne demandent pas mieux que se fusionner, pareille pour nos doigts lors de changement de position, il y a juste d'espace entre les miens pour les siens. Je la couvre de baiser, son cou alors que sa tête se tourne sur le côté tout naturellement pour me donner plus d'espace, son ventre alors qu'elle se cambre devant moi, une cheville alors qu'elle se déplace. Mais je ne suis pas en reste, aussi je soulève la tête pour la laisser me laper la gorge, je m'incline sur elle pour qu'elle puisse effleurer une épaule ou encore je me soulève un peu alors qu'elle goûte mon estomac. Je répond à ses demandes muettes sans me poser de question, mon corps a été créé pour répondre au sien et les années de séparation ne comptent plus, pas plus que les heures qui s'envolent sans que nous ne leur portions attention. Il n'existe qu'elle et moi, qu'un mot sur mes lèvres pour la décrire, encore et encore...

I Elske...

Puis l'énergie vient à manquer, la fatigue l'emporte sur l'appétit et je me laisse tomber à son côté, installé sur mon flanc gauche, je grogne tout bas. Ma main tire déjà sa jambe par dessus ma hanche, mon autre bras se glisse sous sa nuque et je la fais rouler contre moi. Là, nos ventres frémissent l'un contre l'autre et je presse mon front contre le sien, en réalisant que la moitié des fluides me recouvrant ne m'appartiennent probablement pas. Je souris paresseusement et ma main droite se pose dans son dos bouillant, pour l'écraser contre moi. Je gronde tout bas au contact de sa poitrine comprimée contre moi, ça c'est nouveau comme sensation, autrefois ce n'était pas aussi flagrant.

I Hm et cette poitrine ! ...

Ma main abandonne toutefois son dos, non pas sans effleurer le creux de ses reins au préalable bien entendu, pour plutôt aller se nicher dans ses cheveux que j'empoigne sans trop de délicatesse -mais pas non plus comme un homme des cavernes hein-. Je soulève la masse chaude et lourde, libère sa nuque, afin qu'elle respire un peu et lui fait redresser le visage pour qu'elle accueille ma bouche contre la sienne. Je prend mon temps, je repousse la bête en moi et je redécouvre son goût, mêlé a un très léger goût de sueur, probablement déposé au dessus de nos lèvres. Je souris tout en le faisant, parce que maintenant que je suis complètement vidé, je suis heureux. C'est con de se sentir aussi léger alors que son corps se sent aussi lourd, mais avec Winifred j'ai depuis longtemps cessé de me poser des questions. Je n'ai tout simplement plus envie d'être de mauvais poil ou désagréable, au contraire même et ma main gauche lui caresse lentement la cuisse, descendant jusque derrière son genou pour aller lui empoigner faiblement une fesse et recommencer. Étroitement enlacé, je sens chacun de ses muscles se détendre contre moi, notre souffle ne forme plus qu'un et je souris un peu plus, pour chuchoter dans la presque obscurité de la chambre.

I Hey Fred, c'est comme ça que je veux mourir. Ça te va ?

J'ouvre lentement les yeux et observe son visage si près du mien, parce que TROP près n'existe plus. Le bout de mon nez effleure le sien et je soupire, mon sourire diminuant légèrement alors que je mime presque davantage que je le murmure, quelques mots supplémentaire...

I Ne me brise pas le coeur, elske...
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MessageSujet: Re: Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+]   Air-Conditioned Love ; PV Fred [18+] 1400359500-clock
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