Suzan essayait tant bien que mal de survivre à l’orage à l’extérieur, sans grand succès. À chaque fois qu'un éclair illuminait le ciel et qu'un coup de tonner le déchirait, Suzan, elle, se cachait. Sur un lustre, derrière des rideaux, en dessous d’un fauteuil, au-dessus d’un buffet… Avec cette panne d’électricité, le personnel avait décidé de donner congé aux élèves. Probablement parce qu'il croyait que l’orage était trop violent et qu'il déconcentrerait trop ou quelque chose comme ça. À vrai dire, Suzan s’en foutait complètement. Ce qu'elle voulait, c’était devenir sourde pour ne plus avoir à endurer la tempête. Rester planté dans le noir sans nourriture pendant trois jours, c’était tolérable mais PAS un orage !
Le tonnerre grondait toute les trois secondes. De quoi faire une crise cardiaque. C’est alors que Suzan se rendit compte qu'elle avait eu le drôle de reflex de se cacher derrière une plante. Mais pas n’importe qu'elle plante ! C’était la plante agonisante qui décorait pitoyablement la salle illusoire ! Salle qui d’ailleurs était complètement vide. Face à ce détail plus qu'inintéressant, une idée germa dans le crâne de l’étudiante. Ici, tout ce que l’on dessinait devenait réel, non ? Suzan n’avait encore jamais essayé, mais elle pourrait dessiner des super écouteurs pour ne plus rien entendre… Mais en y pensant mieux, les dessins ne sont qu'illusion au final. Est-ce qu'ils fonctionneraient vraiment ? Au pire, Suzan pourrait s’amuser à tuer le temps en préparant une super blague de mauvais goût comme elle le fait si souvent aux autres ? C’était encore mieux. Le prochain qui entrera dans cette pièce aura donc affaires à un gros monstre prêt à le dévorer. Ouaaaaais. ~
La brunette sauta sur un poste de travail et commença à griffonner furieusement un espèce de gros lézard plein de bave et de griffe. Le résultat donnait quelque chose de mignon. Décevant. Le bidule sortit tout simplement de la feuille, genre, personnage 3D instantané. Tout ça, c’était bien beau mais ce truc tout dégoulinant n’allait pas servir à grand-chose. Surtout pas à faire peur.
La jeune fille décida donc de s’appliquer. Mais au max. Elle s’appliqua donc pour dessiner le corps d’un gros serpent. La tête d’un gros piranha. Les yeux d’une grosse chèvre. Les cornes d’un gros bouc. Ouep, ne restait plus qu'à refermer le dernier trait du dessin et le tour était joué.
C’est alors qu'elle entendit la poignée de la porte tourner derrière elle. Immédiatement elle termina son dessin. Au même moment, la victime entrait. Suzan eu juste l’impression de sentir un gros coup de vent avant de voir défiler devant elle son dessin pour prendre vie. Il était vraiment un peu beaucoup gros. Tout en rugissant, il fonça la gueule ouverte vers l’élève. Puis, pouf ! Dès qu'il atteignit le pas de la porte, le dessin se volatilisa. Le petit bidule accouru se suicider lui aussi. Comme quoi, l’illusion s’arrêtait dès qu'elle quittait la pièce. C’était juste trop
INTENSE !
L’étudiante entendait encore l’écho des rugissements de son œuvre qui résonnait dans sa tête. De toute sa vie, Suzan n’avait jamais rien sentit de tel. Peut-être une fois avec Hayden et son toucher du démon mais cette fois, c’était positif. Un émerveillement infini ! C’est pourquoi la jeune Addams restait planté là, à fixer sa victime innocemment, n’arrivant même plus à penser à prévoir d’éventuellement envisager la fuite…
Les gouttes qui se fracassent mollement contre le toit, le vent qui se déchaîne avec une douce violence contre les carreaux, le grondement de l’orage qui ronronne paresseusement, les éclairs qui viennent troubler pour une seconde les ténèbres qui avaient pris possession du pensionnat.
Oui, parce que l’orage c’est bien beau, mais quand ca coupe complètement l’électricité, c’est un peu plus agaçant. La panne s’était éternisée, et les profs paniqués avaient donné congé à leurs élèves, jugeant inutile de s’acharner à faire cours dans le noir complet. Avec toutes ces filles qui hurlaient et s’accrochaient à lui en tremblant, Alec, qui avait tendance à beaucoup aimer l’orage, ne ressentait qu’une grande lassitude. Il repoussa pour la énième fois une gamine qui avait limite sauté dans ses bras, soi-disant terrifiée qu’elle était –tiens, ne s’étaient-ils pas parlé, une fois ?- avec un petit soupir assorti à un sourire de circonstance pour mieux faire passer la pilule, et prétexta un truc à faire pour s’éloigner de cette fille en chaleur.
En réalité, il n’avait strictement rien de prévu, c’en était déprimant. Il aurait voulu lire, jouer à un jeu vidéo, n’importe quoi, mais sans électricité, pas de lumière, pas de console. En rentrant dans sa cabane après cette interruption imprévue des cours qui le laissait désœuvré, souffrant enfin d’un peu de tranquillité, le jeune Wellsenstein dut se rendre à l’évidence ; il n’avait rien à faire. Strictement rien. Il tenait l’ennui en horreur, car celui-ci venait souvent le tourmenter, et c’était en cet instant précis le cas.
C’est alors qu’à la faveur d’un éclair bienveillant, il posa les yeux sur son violon. Et fut prit d’une envie dévorante, irrépressible, intense, de jouer. Concerto de violon sur fond d’orage, magnifique.
Mais tout prodige qu’il était dans ce domaine, jouer dans le noir complet ne le tentait que moyennement. Il aimait voir ce qu’il faisait. C’est alors qu’il se souvint qu’il existait une salle fantastique dans laquelle ce qu’on dessinait devenait réel. Si l’on suivait cette logique, s’il dessinait une boule de pure lumière, elle devrait être en mesure de l’éclairer ! Le temps de se souvenir que la salle illusoire était à l’étage de la médiocrité, et Alec était parti, son étui contenant un violon sagement rangé à la main. Aucune groupie ne put le stopper dans sa quête. Atteindre le deuxième étage et la porte de la pièce qui l’intéressait ne fut l’affaire que de trois coups de tonnerre –peu de temps, donc, vu comme ils étaient rapprochés.
Mais le garçon avait à peine fait tourner la poignée qu’il vit une énorme, affreuse, improbable créature se jeter sur lui. On aurait dit un croisement entre toutes les plus affreuses bestioles qui existaient au monde. Un corps de serpent, des dents de tigres, des cornes de diable, une tête de poisson cruel. Vision d’horreur qui pétrifia notre garçon pendant un long moment. Ce fut un grondement de cette affreuse chose –ou était-ce simplement un nouveau coup de tonnerre ?- qui le sortit de sa léthargie. Pris par l’urgence du moment, il fut incapable de se rappeler que cette salle portait bien son nom étant donné qu’elle ne permettait de fabriquer que de pures ILLUSIONS, et il paniqua. Comprendre que dans un geste instinctif, Alec protégea sa tête d’un mouvement de bras dérisoire, et fit rempart de son corps entre cette chose et son précieux violon. Il faut bien avouer qu’il ne put empêcher un cri effrayé de traverser ses lèvres. Il ne lui restait plus qu’à espérer que celui-ci serait couvert par les hurlements de la créature.
Hurlements qui s’étaient brusquement tus dès que celle-ci avait tenté de passer de l’autre côté de la porte. Le jeune homme, blême et légèrement tremblant, retrouva lentement une position normale. Et remarqua finalement une petite brune, qui avait de grands yeux innocemment posés sur lui. Il ne lui fallut pas 107 ans pour comprendre qu’étant la seule personne présente sur les lieux, c’était sa main qui avait guidé le crayon dont était sortie cette affreuse chose qui s’était ruée sur lui. Il fronça les sourcils, jeta un regard assassin à l’adolescente, et après avoir vérifié qu’aucune autre mauvaise surprise ne l’attendait, fit quelques pas dans sa direction pour finalement l’apostropher avec une dose certaine d’agressivité.
-« C’était quoi ce truc ?! »
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Sujet: Re: POKÉMON Ven 15 Mar 2013 - 2:09
❝ ANGRY BIRD ❞
Toi, t'as pas l'air content... du tout, du tout !
Inquiétude ressentie face à un danger, une situation présente ou à venir. Autrement dit, la peur. C’était ce sentiment qui parcourrait tous le dos de Suzan alors que sa victime chargeait, sans oublier l’orage qui grondait derrière. Le résultat ne pouvait être que douteux. Sans broncher, l’étudiante fixait le jeune homme avec de grands yeux. Son expression faciale offrait un merveilleux mélange de surprise, de stress, d’incompréhension et de doute. En effet. Suzan ne savait absolument pas comment réagir. Son cœur battait de plus en plus fort. La crise de nerf se faisait peu à peu sentir.
Ok Suzan, on se calme. Ça n’est pas en restant planté là à ne rien faire que tu vas t’aider ! Alors, BOUGE ! La jeune fille commença par étudier rapidement l’élève qui se tenait devant elle. Classe A. De toute évidence. Son arrogance empestait l’air. Ça devait clairement être le genre de bonhomme qui se croit meilleur que les autres, surpuissant, limite invincible. Quelqu’un que l’on doit vénérer. Pas très costaud, il devait être rapide et agile. Exactement le genre de type à qui ne jamais faire de sales tours. Merde alors…
Voilà une bonne dizaine de secondes que l’étudiant avait parlé. Qu’est-ce qu’il avait dit déjà ? Quoi qu’il en soit, il fallait lui répondre. Même si Suzan détestait communiquer, elle n’avait pas le choix, sinon elle allait se faire tuer (façon de parler, hé hé. ;_;). Répondre quelque chose qui détendrait l’atmosphère et chasserait les éclairs des yeux de sa victime. Mmmmh…
<< J-J-J-J-Je… C’é- c’était un… D-D-D-D-D….. >>
Réaction incontrôlable. Ça méritait une claque. Est-ce que les mots ‘’ c’était un dessin, haha ! ‘’ sont si difficiles à prononcer ? D’ordinaire, sûrement pas. Le pire, c’était sans doute son expression. Elle qui normalement devait imposer la peur avec ses mauvais coups, cette fois, les rôles s’étaient inversés. Maintenant, c’était elle qui avait peur. Chez elle, ce sentiment était vraiment dur à gérer…
Cinq. Dix. Quinze secondes. Alec commençait à sérieusement s’impatienter. Conséquence de sa frayeur précédente, et surtout de sa propre réaction –fort puérile au demeurant- le jeune homme était loin d’afficher son flegme habituel, celui-ci remplacé par un agacement certain. Il allait presque hurler un bon coup pour que cette petite dinde lui réponde. Non mais c’était vrai quoi, 2 coups de tonnerre plus tard –il avait compté-, et toujours rien, pas un mot, pas une réaction. Il ne lui avait rien demandé qui exigeait le niveau intellectuel nécessaire pour intégrer le CNRS. Juste quelle était cette chose qu’elle lui avait évidemment balancé dessus elle-même. Et résultat, elle le fixait avec de grands yeux écarquillés, tremblante comme une feuille. A croire qu’il avait revêtu l’enveloppe corporelle de ce truc affreux qui lui avait sauté dessus avec un rugissement à faire pâlir d’envie un lion croisé avec un éléphant. Il jeta un rapide coup d’œil rapide sur ses mains. Non, il avait toujours de longs doigts de pianiste recouverts d’une peau diaphane. Pas de griffes redoutables, pas d'écailles de sauriens. Rien de bien effrayant en soi. C’était lui qui était censé tremblé comme une feuille, zut !
Est-ce qu’elle allait se sentir mal ? A part ses lèvres qui tremblaient, Alec n’observait aucun symptôme particulièrement affolant chez cette jeune D –comme le prouvait la couleur tournesol du nœud qu’elle portait autour du cou pour compléter son uniforme. Certes, ses joues étaient exsangues, mais cela semblait être une conséquence de… La peur, conjuguée à une pâleur déjà présente en temps normal. Le jeune homme avait un peu de mal à comprendre. Si elle lui avait balancé ce truc dessus, elle devait être prête à assumer les conséquences possibles et imaginables, non ? Alors pourquoi était-elle à deux doigts de la crise de nerfs ? Incapable d’aligner trois mots comme elle se révéla l’être quand elle bégaya un début de phrase qui n’avait ni queue ni tête, sursautant à chaque éclair ou au moindre coup de tonnerre ? Un rictus moqueur déforma les lèvres d’Alec. L’orage lui faisait peur ? Il lui faisait peur ? Ok, il avait rétamé des E, mais à première vue, il ne payait pas de mine, loin de là –c’était même un de ses principaux atouts.
Alors, quoi ?
Peut-être que cet affreux monstre difforme qui s’était rué sur la porte était le fruit d’une expérience qui lui avait échappée lorsqu’il avait ouvert la porte, qu’elle n’avait rien demandé à personne, que c’était quelqu’un de relativement timide qui ne voulait surtout pas s’attirer d’ennui. Peut-être qu’elle était écrasée par sa prestance, ha ha.
-« Eh, on se calme, j’ai bien déjeuné ce midi, je ne vais pas te bouffer. » finit-il par dire avec un amusement teinté de sécheresse.
Il ne fallait pas croire qu'un petit air ahuri, quelques bafouillis et autres tremblements de la part de la jeune fille qui lui faisait face suffiraient à lui faire oublier le plus important. Elle lui avait balancé un truc immonde dessus. Elle lui avait faire peur. On ne faisait pas impunément peur à Alec Wellsenstein, nah mais oh.
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Sujet: Re: POKÉMON Sam 23 Mar 2013 - 7:43
❝ Begone. ❞
Leave me alone...
HRP:
Vraiment, c'est tout petit... je m'en excuse. :< Je m'excuse aussi pour le retard que j'ai sur la rep. :C
À l’extérieur, l’orage semblait diminuer en intensité, mais la pluie, elle, ne faisait que devenir de plus en plus violente. C’était déjà plus relaxant. La jeune fille écouta les sages paroles de l’élève avant de lui jeter un regard méfiant. * Moi j’ai rien mangé ce midi, j’pourrais parfaitement lui bouffer son chapeau ! *
La brunette se calma. Pour l’instant, le ciel ne faisait que faire ronronner le son du tonnerre qui gronde doucement. Du moment qu'un coup de tonnerre de la mort ne surgisse pas par comme ça, sans prévenir, Suzan évitait la crise cardiaque. Elle pouvait maintenant se concentrer sur le plus important.
Son plan avait été un succès. La créature qu'elle avait créée avait réalisé avec exactitude les mouvements qu'elle avait prévus pour l’exécution de son mauvais tour. Elle avait réussi à foutre une grosse frayeur au malchanceux qui avait eu le malheur d’ouvrir la porte de cette salle au mauvais moment. Cette seule pensée fit renaître toute la confiance que Suzan avait en elle. Rien de mieux qu'une mission accomplie pour remonter le moral !
La jeune fille souffla un léger ricanement avant de simplement éloigner son bureau de l’inconnu. Le message qu'elle essayait de passer était simple. ‘’ Dégage. ‘’ La brunette fixa une dernière seconde celui à qui elle s’était attaqué avant de se concentrer sur ses feuilles de papier. Elle se mit à dessiner quelques éclairs et de petits nuages noirs. Ceux-ci ne faisait que prendre vie en silence avant de s’évaporer la seconde d’après. Elle continua ainsi sans arrêt, attendant que l’inconnu ne décide de s’en aller.
We used to play soft games, it was a lot more fun.
Le regard méfiant de la brunette suite à ses phrases d’une intelligence rare dans ce monde de brutes –mais trop que si, bande d’abrutis, après tout, c’est moi, Alec Wellsenstein, qui les ait prononcées- lui montra s’il en était besoin que celles-ci n’avait pas suffit à détendre la jeune fille. Baaah, tant pis, ca n’allait pas empêcher le garçon de dormir. Qu’elle continue de trembler de peur devant lui, au contraire, il commençait à aimer ça, bua ha ha ha. HERM. Il aurait dû en profiter davantage encore pendant qu’il en était temps, car, il ne sait à la suite de quelle pensée, la demoiselle sembla retrouver toute sa sérénité doublée d’une certaine confiance en elle quelques secondes plus tard. Sans doute se remémorait-elle à quel point son immonde créature avait bien effectué le travail qu’elle lui avait assigné. Alec serra les dents. Ouais, il s’était fait avoir, et alors ? Tout le monde aurait réagi pareil, tcheu.
Il arqua un sourcil en entendant le ricanement satisfait de l’autre et en la regardant éloigner son bureau de lui avant de s’attaquer à ses feuilles d’un ait concentré, comme si sa vie en dépendait. Si elle croyait qu’il allait tomber dans le piège une seconde fois et trembler à nouveau devant une créature à l’atrocité sans nom, elle se fourrait le doigt dans l’œil, et jusqu’au coude, s’il vous plait. Mais il n’en fut rien. Le jeune homme regarda d’un air perplexe de petits nuages chargés d’électricité prendre vie pour un dixième de seconde à peine avant de s’évaporer et d’être remplacés par les suivants. Le tout en boucle durant une bonne minute, sans aucune interruption, comme un mauvais gif qui se répète à l’infini.
Le message était on ne peut plus clair. "Dégage, je ne veux pas de toi ici, c'est mon territoire, j'étais là avant, alors tu te casses."
Alec retint à son tour un rire moqueur au possible, ceux dont il avait le secret et qui étaient aussi parfaitement insupportable que l'adolescent se jugeait parfaitement intelligent, pour arborer un sourire tellement hautain que même s’il avait été peint par Renoir, personne n’aurait pu l’apprécier. Elle allait continuer à s’enfoncer dans cette voie d’une inutilité absolue jusqu’à ce que lui se décide à quitter les lieux ? Il était de son devoir de gentleman de lui faire comprendre que cette façon de procéder était très loin d’être efficace.
-« T’espère faire quoi, là ? De nous deux, tu es la seule à avoir peur de l’orage… Si t’espère me faire fuir avec ces petits nuages ridicules, c’est mal parti, dommage pour toi. »
Maintenant qu’il savait qu’elle ne voulait plus l’avoir dans son champ de vision, il avait encore davantage envie de rester, évidemment. Ne serait-ce que pour se venger du mauvais tour qu’elle lui avait joué et dont elle tirait un substantiel et flagrant contentement. Et il commencait à avoir sa petite idée sur la façon dont il allait pouvoir rétablir son honneur légèrement blessé par sa puérile réaction au moment de rentrer dans la salle.
Alec fit un grand sourire pervers et débordant de satisfaction anticipée. Il était imbattable aux Pokemon.
HRP:
Pardon pour le temps de réponse, j'ai pris un peu de retard dans mes RPs ;w; Alec te proposera un duel pokemon au prochain post, je pense. ^^ Dis-moi s'il faut que je modifie quelque chose.
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Sujet: Re: POKÉMON Mar 2 Avr 2013 - 1:56
❝ Le dessin est la base de tout ❞
« Penser et raisonner font deux. »
Suzan voyait bien que l'inconnu ne voulait pas partir. Une revanche, voilà ce qu'il voulait. La jeune fille stoppa tout mouvement, fixant sa feuille de papier sans émotion. Elle réfléchissait. Que se passera-t-il ? Comment s'en sortir ?
« T’espère faire quoi, là ? De nous deux, tu es la seule à avoir peur de l’orage… Si t’espère me faire fuir avec ces petits nuages ridicules, c’est mal parti, dommage pour toi. »
Soudain, elle reconnu a qui appartenait cette voix. C'était celle d'Alec Wellsenstein, celui dont Vivian n'arrêtait pas de parler. Comme quoi il était charmant et mystérieux, qu'il avait la classe. Suzan releva légèrement la tête et lança un regard glacé sur l'étudiant. Classe A, donc, dangereux tout dépendamment de son don. Arrogant et narcissique. En réalité, il n'avait absolument rien d'enviable. La brunette fixa ce Alec un dernier instant pour essayer de deviner ses pensées. C'est dans ce genre de situation que Suzan regrette de ne pas s'être plus entraîner dans la maîtrise de son don.
De toute évidence, il voulait la guerre. Alors, elle la lui donnera. L'étudiante se leva de son poste de travail et alla calmement se chercher un calepin et un stylo. Effrayer avec une illusion, c'est facile. Un confrontation, par contre, ça devient plus compliqué puisque tout ce que l'on crée avec notre crayon sont justement de simples illusions. Mais... et si on changeait les règles ?
Et tu passes ta vie à tenter, sans jamais rien réussir.
Avec un air tout aussi calme que déterminé, la brunette saisit de quoi dessiner. Peut-être qu’elle en était arrivée à des conclusions similaires aux siennes, Alec n’en savait fichtrement rien. Peut-être qu’elle avait tout simplement décidé de se désintéresser de lui en espérant qu’il en fasse de même. Mais c’était hors de question, évidemment, c’aurait été bien trop simple de faire jeu à part après ce qu’elle lui avait fait subir. Le jeune homme s’installa à son tour devant un de bureaux de la salle. Heureusement que papier et crayons y étaient fournis, étant donné qu’il avait complètement négligé d’en prendre. D’un autre côté, est-ce que ceux de l'estérieur auraient l'effet escompté à la suite de leur utilisation dans cette salle? Rien n’était moins sûr.
Son attention quittant finalement la jeune demoiselle, Alec dessina d’un air absent alors qu’il était en réalité on ne peut plus concentré. Il voyait parfaitement ce qu’il voulait représenter. Le pokemon que certains prétendaient être le plus beau de tous –et il faisait partie de cette catégorie de la population. Il adorait ce pokemon. Alors pourquoi les traits qu’il esquissait ne ressemblaient pas à l’image qui était pourtant si claire dans son esprit ? Il se posa davantage encore la question lorsque son dessin prit enfin forme en 3D –avec un petit pouf comme dans les dessins animés. Un seul coup d’œil suffit au jeune homme pour détecter les problèmes qui se posaient. Une trop grosse tête, des nageoires asymétriques, un corps irrégulier, des yeux vides. Ouais, l’adolescent était perfectionniste, et du coup, il considérait que cette… Chose ne méritait guère de porter le nom de Milobellus. Il avait des petits restes de Barpau, ce pokemon plutôt repoussant dont il était la base. Alec venait de donner naissance à un Barpau qui avait mangé trop de poffins pour en rester un, trop peu pour vraiment ressembler à sa magnifique évolution. Le jeune homme fronça les sourcils d’un air frustré. Un jour, il saurait dessiner. Mais apparemment, ce jour n’était pas arrivé.
-« Graouuuuuuuuuuuuh. »
Passée la première déception, en entendant le cri qui s’approchait grandement de celui du modèle original, Alec sourit d’un air satisfait. Il allait donnait naissance à une nouvelle génération de Pokemon. Il était trop fort. Oui, tous les fans pourraient se contenter de s’agenouiller devant lui, il leur pardonnerait. Mieux que la version platine, mieux que la version soulsilver, mieux que la version blanche, la version Alec Wellsenstein. L’aboutissement parfait d’années et d’années de jeux. C’était lui qui allait le dessiner et lui donner vie. Milobellus dessiné par lui, c’était Milobellus en moins bien, mais un tout nouveau pokemon en bien mieux que la plupart des autres –surtout que ceux de la dernière génération, si on lui demandait son avis... Of course.
C’est beau de rêver que tu es meilleur que Satoshi Tajiri lui-même, Alec.
Il conclut cette tirade intérieure par le dessin d’une poke-ball. Cet objet étant on ne peut plus simple à dessiner, ce qui se matérialisa était des plus reconnaissable plus quiconque connaissait un minimum le monde du jeu vidéo qu’il voulait porter à échelle réelle.
-« Voilà comment on va se débrouiller. En deux sets gagnants. Si tu gagnes, je m’en vais et tu n’entendras plus parler de moi. Si je gagne… Eh bien, tu feras ce que tu veux de ta vie, je m’en fiche. »
Mais je serais vengé, aurait-il ajouté si cela n'avait pas été aussi puéril. Et le jeune Wellsenstein n'était JAMAIS puéril. Il allait se venger avec disctinction, infliger en représailles une cruelle défaite à cette fille dont il ne connaissait même pas le nom.
Le jeune homme finit sa proposition qui ressemblait bien davantage à un ordre par un rire confiant. Il savait qu’il ne pouvait pas perdre. Bien sûr, les règles de la confrontation restaient encore à déterminer, mais il s’était toujours avéré imbattable dans ce genre de jeu.
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Sujet: Re: POKÉMON Mar 16 Avr 2013 - 1:52
❝ Prepare for troubles ! ❞
Feel like a Pokemon trainer
Voilà comment on va se débrouiller. En deux sets gagnants. Si tu gagnes, je m’en vais et tu n’entendras plus parler de moi. Si je gagne… Eh bien, tu feras ce que tu veux de ta vie, je m’en fiche.
Suzan haussa un sourcil. Voilà qui était un marché plus que profitable. Un combat où le perdant repart l’orgueil blessé et où le gagnant ressort sourire aux lèvres. C’était parfait. Aussi, la jeune fille devait garder en tête que cet Alec Wellsenstein était SA proie depuis le début où il avait mis les pieds dans cette pièce qu’était la salle illusoire. Désormais, c’était entre lui et elle. Le froid qu’elle laissait planer et qui refroidissait l’atmosphère, elle pouvait le laisser brûler en paix ! La brunette sentit soudain ce sentiment qu’elle avait avec chacune de ses victimes, l’amusement sadique qui se mélange si bien avec la haine et la rivalité. Voilà ce qu’elle recherchait en jouant de mauvais tours. Une façon comme une autre d’ajouter un peu de piquant dans la vie, seulement, avec l’épice Addams ! La jeune fille souleva la tête d’un air hautain, sourire aux lèvres. Dans sa tête, elle avait déjà gagné.
La créature qu’Alec avait fait apparaître avant de conclure le marché, c’était un Pokémon. Suzan en savait un rayon sur eux pour avoir collectionné des centaines de leurs cartes. Elle les utilisait pour pratiquer la magie noire, étant plus jeune. Elle réfléchit un instant au monstre à qui elle donnerait vie. Pourquoi ne pas rester dans le contexte de sa petite blague ?
Milotic. Un Pokémon d’eau. L’élément qui terrasse généralement ce type de Pokémon est le type herbe, ceux de la nature. Debout, cahier et crayon à la main, la jeune fille gardait en tête l’image qu’elle avait du Pokémon qu’elle avait choisi. Elle gribouilla les bases du dessin, dessina les formes et peaufina quelques détails. S’il y avait bien une chose dans laquelle Suzan assurait, c’était l’art. La minutie et l’attention qu’elle portait à ce genre d’exercice lui était indispensable lors de la création de ses pièges. Rapidement, elle traça le dernier trait de la créature.
Go Serperior !
Aussitôt dit, aussitôt fait. Le Pokémon de type plante surgit du cahier comme d’une pokéball. L’étudiante prit une seconde pour observer son dessin. Il était plutôt fidèle, assez pour bien le reconnaître. La jeune fille émit un petit gloussement de satisfaction.
Un sourire hautain, le genre de ceux qu’on a l’habitude de voir orner les lèvres des orgueilleux A, mais plus rarement celles des gens normalement modestes des classes inférieures. Et pourtant, la moue satisfaite de la brunette de D ne laissait pas place au doute. Elle était PERSUADEE qu’elle allait écraser Alec aussi facilement qu’on mange un cookie. Lequel ricana, moqueur au possible. Si elle croyait que les choses allaient se révéler si simple… Il la remettrait à sa place de minuscule cloporte en deux secondes à peine. Pour qui elle se prenait, il n’en savait strictement rien, mais elle n’avait pas intérêt à oublier qu’elle faisait face au SEUL et UNIQUE… THE Awesome Alec Wellsenstein.
Bon, peut-être qu’elle ne le savait même pas de base, en fait. Après tout, le semi-binoclard ignorait tout de l’identité de la jeune péronnelle qui lui faisait face, il était possible qu’il en soit de même pour elle. Même si lui jugeait que c’était impossible. Son awesomance avait OBLIGATOIREMENT fait le tour du pensionnat. Il se demandait s’il était utile de s’introduire comme dans les véritables duels pokemon, en mode « Je suis le top-dresseur Alec, et je te défie ! » -ridicule, oh my gash, il allait falloir qu’il trouve une phrase d’accroche à sa hauteur !- lorsque…
Wouotuuubouh !
Evidemment, Alec reconnut la créature au premier coup d’œil. Il s’ennuyait tellement, dans ses journées, qu’il avait joué aux Pokémon bien plus que la moyenne des élèves du pensionnat, songeait-il. Ne serait-ce que durant toutes les heures de cours qu’il séchait. Et donc, la jeune D avait eu l’extrême intelligence de lui envoyer Majaspic. Un Pokémon dont l’expression hautaine lui avait toujours été fort sympathique, au demeurant. Mais un Pokémon Plante. Idéal contre l’élément de prédilection du plus beau Pokémon au monde –Milobellus, of course. Trop facile de se la jouer comme ça, milady.
-« Tsk, tsk. Tu crois vraiment que je vais m’encombrer d’un handicap aussi énorme ? Non mais sans blague. Je veux bien me mettre à ton niveau, mais il y a des limites. »
Evidemment, il parlait du fait qu’elle adapte ses créatures aux siennes. Même si dans sa tête, un tel problème ne serait pas suffisant pour le priver de la victoire qui lui revenait de droit, Alec n’avait pas l’intention de faire inutilement trainer les choses en longueur, et de faciliter la vie de cette petite brunette qui lui avait fait si peur tout à l’heure. Non, non, non. Il agita l’index de la même façon que le ferait une mère qui réprimande son enfant qui vient de faire une bêtise. Ce serait de la plus profonde injustice, et elle aurait certes été bien avisée d’en profiter, mais il allait falloir remettre les règles à jours.
-« Limite de trois pokemon. Dessinés à l’avance, matérialisés en même temps pour tous les deux. Et on envoie le premier au même moment, évidemment. Il va de soi qu’on évite les Pokémon légendaires. »
Alec avait effectivement horreur des combats donnés à coups d’attaques plus destructrices les unes que les autres, des combats de bourrins sans la moindre réflexion préalable, et cette règle était de toute façon la plus basique en cas d’affrontement. Le jeune monoclard de luxe ne s’encombra pas de demandes inutiles, du genre « est-ce que ces conditions te vont ? ». Non. Pourquoi le ferait-il ? Si elle n’était pas d’accord, tant pis pour elle. Il se contenta de se rendre à la table de dessin, déjà enfoncé dans de profondes réflexions.
Et à partir d’ici, je mets en spoiler. Je compte sur toi pour choisir ton équipe Pokémon et le premier que tu envoies AVANT de voir ce qu’Alec va faire. S’il te plait. :3
Spoiler:
Evidemment, son premier reflexe aurait été de balancer un Pokémon feu. D’autant que ce type était celui que préférait Alec sur tous les autres, et de loin. Sans doute parce qu’il correspondait bien à l’impatience, l’arrogance et la brutalité qui pouvaient le caractériser. Il lui fallait tout, tout de suite ; les Pokémon feu brulaient tout, tout de suite. Mais le jeune homme avait aussi un gros faible pour les créatures de type Dragon… Et à part un certain légendaire, aucun Pokémon ne remplissait ces deux conditions en même temps. Sans doute se rabattrait-il sur un ersatz. La troisième place dans l’équipe était en effet déjà prise dès le départ. Ce serait un Pokémon électrique, capable de balancer des éclairs. Face à une adversaire qui avait peur de l’orage, ce choix était une pure logique de base. Avec une petite moue concentrée, Alec mobilisa une dernière fois les vastes connaissances qu’il avait eu le loisir d’intégrer au cours de sa carrière de dresseur Pokémon –depuis son arrivée au pensionnat, évidemment, il ne se souvenait pas de sa propre famille, c’était pas pour se rappeler des expériences qu’il avait faite avec un jeu vidéo avant de débarquer ici- et satisfait par son choix, commença à dessiner. Pourquoi il avait fallu qu’il choisisse des trucs aussi compliqués à représenter, hein ? La voie de la facilité était décidemment bien trop simple pour le jeune Wellsenstein. Il fallait toujours qu’il se complique la vie bien plus que nécessaire.
Mais au final, lorsqu’après un coup d’œil furtif pour s’assurer que la brunette faisait de même, il donna, dans un dernier trait, vie en même temps à deux nouvelles créatures, il dut avouer qu’il était assez satisfait. Certes, ce n’étaient pas des œuvres d’art, et il y avait quelques petits problèmes par rapport aux modèles originaux, mais ils ne suffisaient guère pour empêcher la reconnaissance de Dracofeu et Ohmassacre.
Dracaufeu, Milobellus et Ohmassacre.
Milobellus resterait malgré tout le premier à entrer en scène, comme le déclama Alec avec ce petit sourire hautain qui était une de ses marques de fabrique.
Dracaufau/Charizard ressemble à ça:
Milobellus/Milotic à ça:
Et enfin Ohmassacre/Elektross:
Infos complémentaires-HRP:
Par souci de complète transparence, je te donne aussi les attaques qu'ont chacun des pokemon. Limite de 4 attaques par pokémon, normal jusque la, mais je précise aussi que je n'ai choisi que des attaques avec moins de 100 de puissance, et une seule CT par Pokemon. Je pense que ca serait bien si tu faisais pareil, qu'on ne retrouve pas avec un combat cheaté ♥ Dracaufeu avec Lance-flammes
Flamethrower:
, Cru-aile
Wing attack:
, Dracochoc (CT)(Dragon Pulse)(j'ai pas trouvé de gif) et Crocs-feu
Fire fang:
. Milobellus avec Hydroqueue
Aqua Tail:
, Ouragan
Twister:
, Laser glace (CT)
Ice Beam:
et Danse-pluie
Rain dance:
. Ohmassacre avec Tonerre
Thunderbolt:
, Acrobatie (CT) (Acrobatics) (j'ai pas trouvé de gif non plus), Coup d’jus