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 Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider.

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Anonymous
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MessageSujet: Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider.   Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider. 1400359500-clockSam 23 Mar 2013 - 23:45



Eau et brocolis


De l’eau. Gloups. Il avait avalé de l’eau. Enfer et damnation. Quelques gouttes seulement, et pourtant, Wilhelm sentait déjà sa tête tourner.
Rah, avec ce pouvoir stupide, ce don qui n’était qu’une plaie, prendre une simple douche relevait vraiment du parcours du combattant. Il faudrait inventer une cabine qui extermine les bactéries à coup de lasers, sans qu’on ait besoin d’utiliser ce liquide ô combien dangereux pour le roux qu’il était –plus ou moins. Wilhelm avait lu un livre avec un principe de ce genre. Dommage qu’il soit né deux siècles trop tôt pour que ce soit envisageable. Chaque douche comportait donc pour lui le risque de finir complètement bourré, il lui fallait faire avec.

Le prof d’allemand serra les dents pour ne pas avaler encore plus d’eau, étant donné que malgré ce petit incident, il avait toujours les idées claires –enfin, aussi claires qu’elles pouvaient l’être dans le cerveau de WILHELM, ce qui est tout relatif- et qu’il tenait à les conserver ainsi. N’empêche qu’il se sentit extrêmement soulagé une fois son décrassage quotidien terminé, quand il put enfin fermer ces robinets qui crachaient ce qui n’était pour lui qu’une menace permanente.
La première chose qu’il fit, c’est chercher à tâtons ses lunettes. Une minute complète pour les retrouver alors qu’il les avait juste posées sur le lavabo, c’est dire à quel point il était bigleux.

Quand enfin il vit clair –hallelujah, les lunettes sont une chose merveilleuse, même si dans le cas de cet homme quasi-aveugle, elles ne suffisaient pas- il prit à peine le temps de se frictionner d’un air dégouté –il n’aimait pas l’eau, c’était un fait-, de s’emmitoufler dans un peignoir qui aurait normalement du appartenir à une femme vu sa couleur, avant de quitter la salle d’eau pour faire les cent pas d’un air appliqué.
Ce prof aimait se promener partout dans le studio tandis qu’il se séchait les cheveux. Ca l’aidait à se concentrer. Il se rendait bien compte que ceux-ci ne séchaient pas plus vite dans sa chambre que dans la salle de bain, mais il n’aimait guère rester en place après sa douche. Dans l’air saturé d’humidité, qui lui faisait tourner la tête aussi sûrement que celles des autres flanchaient dans une atmosphère embrumée d’alcool.

Alors qu’il passait d’un geste désinvolte et frénétique sa mignonne serviette rose dans ses cheveux à la couleur indéfinissable, se baladant avec nonchalance, il entendit la poignée de la porte du studio tourner. Figé dans le salon, Wilhelm fixa la porte comme si sa vie en dépendait. Selon la personne qui rentrerait chez lui, il pouvait perdre toute crédibilité. Imaginons que ce soit cet abruti de Wilson qui vienne ici pour une raison azertyuiopesquement random – par exemple, un rendez-vous avec la psy qui habitait aussi ici, rendez-vous dont le jeune homme avait vraiment besoin, d’ailleurs. EH BIEN. La réputation de Wilhelm serait fichue. Déjà qu’elle était soigneusement entamée à la base, elle ne pourrait pas se relever si un élève le voyait, vêtu uniquement d’un peignoir fuschia, et utilisant une serviette assortie pour se sécher les cheveux.

Fort heureusement, la personne qui entra n’avait rien à voir avec ces sales morveux qui lui servaient d’élèves.
C’était Oksanaaaaaaaa. La seule femme capable de se transformer en dragon au moooooooonde, la seule femme qui avait autant la classe, la seule femme que quand elle secouait sa longue chevelure d’ébène, Wilhelm pouvait la trouver superbe.

Oksanna, die eine und einzige.

Il allait se jeter sur elle pour l’étouffer avec le genre de câlins agaçants dont il avait le secret –oui, mentalité d’un gosse de 10 ans, parfaitement- mais il se souvint au dernier moment que c’était OKSANNA. Allô quoi. On ne câline pas Oksana. Vous me recevez ? Tu câlines Oksana. Allô quoi. C’est comme si tu câlinais un iceberg. Après, c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres. Oksy, c’est l’archétype de la froideur russe, c’est celle avec qui il fallait se comporter –un minimum- en adulte responsable, si on ne voulait pas finir avec un bras formant un angle étrange et pour le moins peu naturel. Wilhelm se figea donc dans sa course, et resta immobile pendant une quinzaine de secondes dans une position grotesque, un immense sourire d’abruti éclairant sa tronche de cake.

-« Oh, Oksanaaaaaaaaaaa ! Je suis tellement content de te voir, t’as pas idée ! » déclama finalement le prof d’allemand avec un enthousiasme bien loin d’être feint.

Il était vraiment heureux. Il ne l’avait même pas croisée ce matin avant d’aller en cours, pauvre lui, quelle déception il avait ressentie. Il avait tout un tas de truc à lui dire. Genre, il avait confisqué pas mal de trucs pour rajouter dans la salle au trésor du redoutable dragon qui lui servait de modèle. Peut-être qu’elle serait contente et qu’elle le féliciterait.
Mais encore plus urgent, plus pressé, plus important…

-« J’avais besoin de ton avis. Alors en fait. Ce matin en me réveillant, j’ai eu la tête qui tournait, et puis ça allait un peu mieux après avoir pris mon petit déjeuner –oh, d’ailleurs, j’ai fait des pancakes ce matin, ils étaient un peu brûlés, je sais, mais ils étaient bon quand même, tu as essayé d’en manger ? Bref, je te disais, après avoir mangé, ça allait mieux. Mais depuis ce midi, j’ai un peu mal au ventre, je sais pas pourquoi. J’ai rien mangé de différent de d’habitude –il y avait des brocolis à la cantine ce midi, c’était bon. T’aimes les brocolis aussi ?- alors ca m’inquiète. Quand je touche, je sens une bosse, au dessus du nombril. Tu crois que… Tu crois que j’ai un cancer ? J’ai essayé d’appeler mon doc’, mais il a pas décroché… Il doit être occupé. Ou en congé. Je pourrais mouriiiiiiir… S’il te plait, s’il te plait, dis-moi, tu crois que c’est grave ? »

En plus d’enchaîner sans interruption des phrases d’une stupidité sans nom, des phrases qu’on ne croirait pas pouvoir entendre sortir de la bouche d’un homme de 25 ans, Wilhelm avait aussi fait en sorte que son ton soit potentiellement insupportable. A savoir qu’il chouinait comme un môme quand il se plaignait de son état de santé. En maigre contrepartie, quand il parlait de la nourriture, sa voix et son intonation récupéraient toute leur virilité –du moins le plus possible qu’il pouvait leur rester.
Le résultat était assez flippant. Limite on aurait dit qu’il était possédé. Qu’un gamin ahuri et un adulte responsable –ou pas- se disputaient pour posséder sa conscience.
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MessageSujet: Re: Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider.   Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider. 1400359500-clockJeu 18 Avr 2013 - 15:28

she was hot



Oksana soupire ; bordel de mioches, bordel de métier. Parler dans le vide, ça, elle ne sait pas faire – admettre que ses gosses dorment/parlent/dessinent ? Encore moins. Alors la dragonne sourit, toutes dents dehors, une dangereuse lueur lui venant du fond des yeux. Oksana s'approche, leur éclate leur bulle insouciante et ennuyante, les jette sur le devant de la scène. T'as pas écouté mes explications ? Démerde-toi. Ils ne savent pas qu'elle pourrait peut-être leur sauver la mise, voire peut-être la vie. Ils n'ont pas besoin de savoir que l'héritière Derevitch aime enseigner ; encore moins qu'elle garde un œil attentif sur eux – leurs progrès, leurs difficultés. Non, vraiment, il est inutile de leur révéler cela.

Voilà. Oksana range ses griffes, ses crocs, ses cornes, reprend l'apparence la plus humaine possible ; pour une jeune femme à bout de nerfs. Ses ongles sont anormalement aigus, et quelques écailles courent peut-être sur sa peau, ci-et-là. La perfection existe-t-elle ? Sergueievna travaille encore pour l'atteindre, avec la rage de l'obstinée et le régulier d'une experte ; les mêmes valeurs qu'elle tente de leur inculquer, à tous ces crétins se pensant encore immortels.

Dans sa main, le portefeuille bien rempli d'un élève de classe A ; autant joindre l'utile à l'agréable. Elle n'a rien contre les A ; bien au contraire. Les voir passer tous les jours dans ses cours l'enchante ; leur travail constant et acharné est bien la meilleure chose pouvant arriver à un pauvre professeur contraint d'enseigner à ces sous-cancres, j'ai nommé les classes D et E.

Apparemment, certains dragonneaux ont quelques tendances à oublier que dans ce genre d'équation, l'argent ne permet rien de plus. En revanche... Voilà qu'elle a de quoi se payer un bon restau'.

Plongée dans ses pensées, la russe manque de peu d'enfoncer la porte de son studio. Simple erreur d'inattention ; utiliser ses clés pour rentrer serait bien plus apprécié.

Première chose – cette immonde serviette rose entrant dans son champ de vision. Inutile de se demander a qui elle appartient, n'est-ce pas ?

Il est gentil, Wilhelm ; pas vraiment méchant, pas de mauvais fond, pas de tout cela. A ce propos, son incroyable capacité à conserver, même adulte, la mentalité et la naïveté d'un petit enfant l'étonnera toujours. L'agacera, également.

« Cha- », même pas le temps de prononcer une malheureuse phrase que l'excité lui servant de collègue -et, malheureusement pour elle, de colocataire- se lance dans un long monologue. Oksana se tait. Ronge son frein. Serre les poings. Se retient de lui gueuler que, BORDEL LE MENU DE LA CANTINE DE CE MIDI, ELLE N'EN A RIEN A FOUTRE. Inspire, expire.

Puis...

« MAIS TU VAS LA FERMER PUTAIN ? Encore une seule phrase, UN SEUL PUTAIN DE MOT, et ta pitoyable bosse ne sera rien à côté de ce que je vais te faire. COMPRIS ? »

Plus un rugissement qu'un cri – voilà que ses crocs ressortent. Encore une fois. Fulminante, la dragonne fusille son interlocuteur d'un regard carmin ; de la lave en fusion.

« Bien.» elle lui offre un joli sourire carnassier, puis part ranger ses affaires le plus calmement du monde. L'air de rien, revient, puis relance Luke : « As-tu passé une bonne journée ? »

D'après ce que peut voir Oksana, son demi-roux de colocataire s'est légèrement calmé.
she pinned me to the ground.



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MessageSujet: Re: Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider.   Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider. 1400359500-clockDim 21 Avr 2013 - 0:24



Dragon en colère.

N’importe quelle personne un minimum saine d’esprit se serait immédiatement tue en voyant les poings d’Oksana se serrer, et son regard tendre dangereusement vers une couleur flamboyante d’agressivité, mention lave en fusion s’il vous plait.
Le seul problème de Wilhelm –oui, le seul, mais c’est un handicap qui se suffit à lui-même- c’est que ce n’est PAS une personne, saine d’esprit, loin de là.

« MAIS TU VAS LA FERMER PUTAIN ? Encore une seule phrase, UN SEUL PUTAIN DE MOT, et ta pitoyable bosse ne sera rien à côté de ce que je vais te faire. COMPRIS ? »

Là, il se rendit tout de même compte qu’il y avait un problème.

Qu’est-ce qu’il avait fait ?

Poser la question ; « Qu’est-ce que tu vas me faire pour que j’en oublie ma bosse ? Un massage pour qu’elle disparaisse ? » lui effleura l’esprit, mais Wilhelm rejeta vite cette hypothèse. Sa mise en œuvre lui semblait être une fort mauvaise idée.
Le sourire d’Oksana aurait fait frémir un requin. En tant que pauvre petit suisse, herr Hartmann ne put s’empêcher de frissonner. Et les crocs. Nih, les crocs, au secours. Il ne put s’empêcher de couiner.

Qu’est-ce qu’il avait fait ?

Ah, c’est vrai, c’est vrai. Il avait beau la surkeafer, la vénérer, l’adorer, Oksana n’était pas n’importe qui. C’était la femme-dragon. Il fallait être fort, viril, toussa toussa, devant elle. Même si les quelques mots agressifs qu’elle avait eus à son égard attristaient profondément le professeur d’allemand, celui-ci n’en montra rien.
Il serrait les dents, se forçant à rester impassible, alors qu’il avait envie de pleurer –un peu, pas tant que ça. Ou peut-être que si. Oksana ne l’aimait pas. Peut-être qu’elle ne l’avait jamais aimé en fait. Buuuuh, quelle tristesse. Alors que lui il l’admirait tant et aurait fait n’importe quoi pour s’attirer ses bonnes grâces. Monde cruel, il allait falloir qu’il se ressaisisse. Sinon, la russe ne voudrait plus jamais lui parler. Et comment ferait-il, si celle qu’il considérait comme son idole refusait de lui accorder la moindre attention ? Sa vie n’aurait plus de sens, il n’aurait plus de modèle à suivre, son avenir ne serait plus que ténèbres, et… Il préférait encore qu’elle passe sa vie à l’invectiver sauvagement plutôt qu’elle passe devant lui sans le remarquer.

Bon, cessons de dramatiser, concentrons-nous sur les problèmes présents et solutions associées.
Le problème le plus évident était sans doute la couleur du peignoir et de la serviette. Malgré l’idiotie notoire de Wilhelm, le regard désapprobateur de la russe à l’encontre de sa tenue ne lui avait pas échappé. Ne pouvant décemment se mettre nu pour résoudre le problème dans l’immédiat, Wilhelm se contenta de balancer la serviette un peu plus loin. Moins de rose, un tout petit peu moins, mais c’était déjà ça de pris.
Il serait allé se changer immédiatement, pour revêtir un de ses habituels costumes tout en noir et blanc, le genre de tenue sobre et sérieuse qu’Oksana devait préférer à ce rose why-so-gay –en même temps, Wilhelm est gay, non ? Bon, ok, ok, maggle.- si celle-ci n’avait pas reprit calmement la parole.

« As-tu passé une bonne journée ? »

Placidement, lentement, comme s’il ne s’était absolument RIEN passé.
Mais Wilhelm ne s’y trompa pas. Un volcan endormi, c’était tout. Oksana restait un dragon, malgré son air tranquille. Il s’appliqua donc à répondre avec le plus de sérieux et de maturité possible.

-« Excellente. Si l’on exclut le fait que mes élèves ne sont que de désespérants bébés trolls dont l’éducation et la culture entières sont à refaire. »

Et cette bosse sur mon ventre qui pourrait être, d’après ce que j’ai lu à la bibli et ce qu’Erik m’a dit, un cancer en phase terminale, quelle tristesse, si ca se trouve ma vie est menacée, et toi en plus, tu t’en fous, quelle cruauté. Evidemment, Wilhelm tut cette dernière partie de la phrase. Sinon il allait encore se mettre à chouiner. Et Oksana n’aimerait pas ça, Oksana n’aimerait pas du tout.

Mais elle était plutôt pas mal, cette réponse, non ? NON ?
Il espérait. Il avait vraiment donné son maximum. Pour paraître fort et viril. Comme un mâle de 25 ans, un vrai, un dur, un warrior. Le genre de mec fier de ses muscles sur-développés –qu’il n’avait pas- de sa voix rauque et grave –qu’il n’avait pas non plus- et de la testostérone plein les veines –bon, là, je ne suis pas allé vérifier, mais il devait en avoir légèremement moins que la moyenne de la population masculine, ca expliquerait tout un tas de trucs…

Voilà, c’est ça, serre les dents, croise les bras, projette orgueilleusement le menton en avant, fais la moue, ca devrait aller mieux Wilhelm. Prends une attitude de A narcissique et imbu de sa personne, tout ce que le D en toi déteste, et va de l’avant, prouve à ton modèle que tu peux agir comme un homme. *insérer chanson de Mulan ici*

Et tu n’as pas encore sorti le meilleur atout possible pour remonter dans l’estime d’Oksana.

-« Aujourd’hui, j’avais cours avec les E. Tu vois qui c’est, Leo Schiffer ? Il préfère qu’on l’appelle Clifford, il me semble. –tu te retiens de dire que TOI, tu adores l’appeler Cleafoufou, il faut rester adulte et sérieux dans l’histoire, même si c’est atrocemeeeeeent dur- Je lui ai confisqué un truc. Une console. Tu veux voir ? »

Sans attendre de réponse –il savait que de toute façon, le moindre objet était bon, du moment qu’il entretenait le trésor du dragon- Wilhelm fila en direction de sa chambre, où était abandonnée, délaissée, esseulée, sa pauvre besace qui devait affreusement se languir de sa présence, et au fond de ladite besace…. TADAAAAM. Une console.
Le prof d’allemand aurait été bien en peine de dire quel modèle il s’agissait. Tout ce qu’il savait, c’est que son élève n’était pas content en voyant l’objet disparaitre dans le sac de son prof. Il devait se douter qu’il ne la reverrait pas avant un bon bout de temps.
Mais lui, il s’en fichait, tant qu’Oksana était contente. Et fière de lui –même un tout petit peu. Wilhelm lui tendit l’objet avec un immense sourire satisfait. Agir comme quoi ? Comme un homme ? Toutes les bonnes résolutions étaient déjà oubliées, au placard.

-« Tieeeeeeeens ! En fait, j’ai un peu abusé parce qu’il jouait pas VRAIMENT avec, il la rangeait tout juste dans son sac quand je suis arrivé, mais je l’ai quand même confisqué. Exprès pour TE faire plaisir ! »

Si des cœurs pouvaient sortir de ses yeux et se jeter sur la russe qui servait de colocataire à Wilhelm, sans doute l’auraient-ils fait.
Quel dommage que tout ses efforts pour paraitre sérieux soient anéantis en si peu de temps.
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MessageSujet: Re: Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider.   Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider. 1400359500-clockJeu 9 Mai 2013 - 4:09

j'ai la flemme là




L'art russe ; les allemands ne peuvent rivaliser. La preuve est là ; son ton glacial tout droit venu de la Taïga l'a refroidi en quelques minutes à peine. Oksana, elle bat à la fois chaud et froid – et ç'en est horriblement déstabilisant. Lasse, elle se défait son chignon qu'elle s'était confectionnée pour la journée ; ses cheveux retombent sur ses épaules dans un amas désordonné. Elle se défait de ses escarpins pour les jeter dans un coin et part chercher une bouteille de vodka dans la cuisine, se souciant moyennement, ou très peu des idioties de son collègue. Elle y est cruellement habituée. Se souciant peu de l'élégance, de la bienséance ou de toute autre connerie de ce genre là, elle s'affale sur le canapé pour boire au goulot ; charisme, charisme, il lui reste son charme naturel.

« T'sais, Will'. Le sarcasme te va mal, chaton. » lance-t-elle à son colocataire d'un ton moqueur.

Elle aura beau t'adorer, presque t'apprécier ; jamais un mot gentil, pas une phrase moins acide qu'une autre. Parce que c'est son putain de sale caractère, et qu'il faudra bien t'y faire. « Non, c'pas c'que tu sais faire de mieux. Tant pis. J'suis sûre que t'as d'autres talents, pas vrai ? Comme... Tu devrais faire. Attend, je l'ai sous le bout de la langue. » Oksana se lève, fait les cent pas ; la russe parle fort, la russe utilise de grands gestes, d'immenses métaphores – sur une scène, elle prend toute la place qu'on veut bien lui donner, et bien plus. « Balayeur... ? AH. Femme de ménage. Voilà ! »

Retour dans le sofa. Elle allume la télévision, puis zappe sur une chaîne russe ; les programmes n'y sont pas les meilleurs ; mais la brune aime parfois entendre d'autre personnes, même à travers un écran, parler sa langue natale. Une pointe de nostalgie qu'elle ressent parfois. Détachant ses yeux d'une vieille pub, elle reporte son attention sur Wilhelm, répondant d'un ton distrait - « Ouais. J'crois qu'il avait gueulé un truc comme quoi c'était une erreur administrative. » Clifford, un des rares noms qu'elle a retenu – sa rareté y est sûrement pour quelque chose. Elle avait du le voir une fois dans l'un de ses cours. Une catastrophe ; il lui en avait presque fait mal au cœur, à ainsi se laisser torturer par son don. Une faiblesse qui doit l'amener à la limite de la folie. Se faire dominer par son pouvoir et non l'inverse, ce n'est pas normal. « Console... Ouais, c'est vrai qu'il en avait toujours une sur lui. » haussant un sourcil, Oksana regarde le demi-roux lui tendre l'item – si ses yeux pouvaient cracher des cœurs, ils le feraient.

Repense au roux. Se dit que cela pourrait lui donner une bonne leçon ; ce n'est pas en se plongant dans sa réalité virtuelle qu'il s'en sortira. Alors saisit la console d'un geste agile et se lève pour aller l'entreposer elle-même dans sa salle au trésor. Elle lui rendra. Un jour.

« Eh bien... » lançant un regard blasé au binoclard, elle lance d'un ton contraint - « Merci Chaton. J'imagine. » d'un geste expert, verrouille la salle puis jette la clé dans son sac ; la précision de son lancer lui est seulement du à un entraînement particulièrement intensif ; quand à la force surhumaine qui fait que son sac se retrouve expédié à l'autre bout de la table, plusieurs centimètres plus loin...

« Et sinon... Des nouvelles de notre troisième colocataire ? » relance-t-elle d'un ton badaud, retournant se lover sur le canapé, devant son émission russe – la pièce est emplie de ce ton dur et de ces accents forts qui caractérisent si bien Oksana.
mais jor vraiment.



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MessageSujet: Re: Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider.   Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider. 1400359500-clockVen 10 Mai 2013 - 15:48



No idea.

-« T'sais, Will'. Le sarcasme te va mal, chaton. »

S’il le sait ? Oh, peut-être bien. Il lui semblait pourtant que cela fonctionnait bien avec ses élèves. Mais entre ses élèves et Oksana, le niveau est tout autre. Il écoute sans sourciller la russe lui assener qu’il a d’autres talents, il est content, il ne se doute pas que cela pourrait être de la simple moquerie. Même quand elle conclut sur sa possibilité d’être femme –FEMME- de ménage, il ne se vexe pas, trop heureux que Madame s’inquiète de son avenir et de son bien-être.

-« Tu sais très bien que le ménage, c’est pas mon domaine de prédilection, hu. »

Il suffit de regarder l’était déplorable de la chambre de Wilhelm, le désordre qui y règne en seul maître, pour en être convaincu. S’il pousse parfois l’effort jusqu’à faire la cuisine –comme le prouvent ses pancakes -JUSTE- à moitié ratés de ce matin-, le ménage et le rangement, il les repousse autant que possible.

-« Mais toi, tu n’as qu’à m’l’apprendre, l’art du sarcasme. Tu maitriiiiiises. Tu veux bien, hein, dis ? »

Il ne se souvient déjà plus de ce qu’on lui a dit. Pas qu’il ne savait pas user du sarcasme ; mais que celui-ci ne lui allait pas. Différence notable entre ses deux propositions, trop subtile toutefois pour que lui s’en rende compte. Il oublie complètement sa ridicule tentative de paraître fort et viril. De toute façon, la russe le connait trop bien pour savoir que c’était tout ce qu’il n’est pas, et puis jouer la comédie n’est pas un art qu’il maitrise, loin de là.
Alors qu’il bifurque vers sa chambre, il entend la télé du salon rugir. Une langue qu’il met un petit moment à reconnaître, une autre chose qu’il voudrait qu’Oksy lui apprenne ; le russe. Wilhelm, s’il pouvait parler toutes les langues de la Terre, il le ferait. Peut-être que la console qu’il tend à sa collègue pourrait être considéré comme sa possible rémunération, mais sans doute celle-ci considère-t-elle cette offrande comme normale, comme un dû.
Peu lui importe, parce qu’il a bien entendu ce qu’il voulait ; « Merci Chaton. »

Il ne s’offense pas du ton distant ; il sait qu’un simple remerciement d’Oksana, c’est un évènement d’une rareté absolue, quelque chose qu’il faut savourer au maximum. Wilhelm savoure. Il est content si la russe l’est. Elle n’a pas besoin de lui faire des câlins –d’ailleurs, il s’inquièterait pour sa santé si elle lui en faisait, même s’il aimerait bien. Un simple « merci » craché du bout des lèvres l’emplit de joie, c’est un fait. Monsieur Hartmann sourit, un grand sourire, il est content et il le montre. Il pourrait en ronronner.
Il regarde sa colocataire ranger l’objet, il se demande quand est-ce que le jeune Schiffer le récupérera, quand est-ce que la console repassera de l’autre côté de cette porte close et verrouillée. Dans un bon bout de temps, probablement, le temps qu’il l’oublie.

« Et sinon... Des nouvelles de notre troisième colocataire ? »

Le troisième colocataire… Jarvan, oui. Wilhelm aime bien ce mec. Autant parce qu’il trouve que c’est quelqu’un de supportable en soi que parce qu’il a un pouvoir que le suisse juge des plus pratiques lorsqu’il l’utilise sur lui. Pouvoir boire de l’eau sans finir complètement bourré, lui il ne demande que ça. Peut-être qu’il devrait supplier Oksy de lui donner des cours particuliers de maîtrise de pouvoir. Il ne sait pas si la russe accepterait de consentir à cet effort pour lui, il sait juste qu’il ne le fera pas.

Ce don est une plaie, choisissons la solution de facilité pour ne pas nous appesantir sur son existence, fréquentons assidument les gens qui peuvent l’annihiler.

Enfin, dans la mesure du possible.

-« Jarvan, hein… Ca fait un bout de temps que je ne l’ai pas vu. Peut-être qu’il est malade. Qu’il a un cancer, qu’il est à l’hôpital. Qu’il a eu un accident de voiture, qu’il est dans le coma. J’en sais rien. »

Il pourrait commencer à s’affoler, il a d’ailleurs envisagé des possibilités bien sombres quant à l’avenir de son collègue. Mais il reste calme. Tant que ça ne le concerne pas, il ne devient pas hystérique.

-« Peut-être qu’il est en congé pour rendre visite à sa grand-mère qui est malade. Voire à l’article de la mort. »

Tout tourne autour de la maladie, chez Wilhou. Lassé de rester debout au centre de la pièce, il s’approche de la télé, sans oser toutefois empiéter sur l’espace vital du dragon afin de s’asseoir à son tour sur le canapé –même si son tout petit corps ne prendrait guère suffisamment de place pour établir un contact, Oksana prend toujours plus d'espace que celui physiquement occupé par son enveloppe charnelle.
Et puis, n'oublions pas qu'il était encore et toujours uniquement vêtu d'un peignoir rose fuschia, il doutait qu'elle tolère la présence de ce truc dans un rayon de moins de deux mètres autour d'elle.

-« C’est quoi que tu regardes ? »
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MessageSujet: Re: Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider.   Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider. 1400359500-clockVen 24 Mai 2013 - 11:59

here comes your woman





Maladie, cancer, maladie, mort. C'est toujours la même chose avec Wilhelm. Lassant, vraiment. Comment un être aussi stupidement heureux pouvait faire preuve d'autant de pessimisme ? Un de ces jours, elle lui fracasserait la tête contre un mur, histoire de lui faire voir ce qu'est vraiment se prendre un coup dans la gueule et en vomir du sang.

Ce jour n'était peut-être pas si lointain que ça, finalement.

« Un documentaire sur les hypocondriaques. Ca d'vrait te plaire, tiens. »

En vérité, une série très populaire en Russie passait – mais Wilhelm n'était pas censé comprendre cette langue. D'ailleurs, l'un des personnages se trouvait en ce moment même à l'article de la mort, agonisant sur un lit d'hôpital – un roux, tiens. Mauvais présage ? Oksana n'y croit pas. Cela dit, cette coïncidence l'amuse assez.

Le temps que la Tortue comprenne enfin qu'elle l'avait trompé, ou qu'il parvienne à suivre à peu près la série, la dragonne pouvait s'estimer tranquille. Il en faut peu pour le distraire, à l'image d'un gosse. Un peu. Elle avait parfois l'impression de faire garde d'enfant, avec lui. Toujours sa bouteille de vodka en main, elle boit celle-ci distraitement, absorbée par ce qui se déroulait en ce moment-même à l'écran. Abrutissant, cette chaîne. La chaîne populaire ; manquait plus que le pain pour que le peuple soit entièrement satisfait. « Bah voyons, elle va pas lui faire ça-.. Ah si. Ah la salope. » elle se sent un peu à l'image de ces vieux assis sur un banc, occupés à commérer, ou encore de ces sales porcs tuant leurs soirées devant le petit écran. Y'a pas grand-chose à faire, à Prismver, quand on est prof et qu'on a déjà humilié les trois quart du pensionnat. Wilhelm doit s'amuser plus qu'elle ; à l'instar d'un poisson rouge, toujours à redécouvrir son bocal, lui.

Non, elle ne le tient pas en basse estime.

Mais il est bien connu que Ruthel n'est pas très regardant sur la qualité de ses enseignants.

« Fini. » d'un coup sec, elle dégaine sa télécommande pour zapper sur une chaîne locale, cette fois. Les informations. De la merde propagandé en boîte. Se désintéressant de la télévision, elle préfère se sortir son paquet de clopes pour s'en griller une ; depuis une demi-heure qu'elle n'a pas fumé. Bien trop pour elle. La fumée emplit vite le studio – elle s'en fout. C'est chez elle, après tout. Qui irait la faire chier ? Son colocataire n'aurait pas assez de cran pour cela. Quoique. Sa stupidité pourrait bien contrebalancer le tout.

« T'en veux une, chaton ? » d'un geste nonchalant elle lui tend son paquet ; c'comme les kinder, on ne s'imagine pas en prendre une sans partager. Enfin, les autres, pas elle. Mais l'argent qu'elle avait volé un peu plus tôt lui servirait bien à s'acheter bien d'autres paquets de cigarettes. Puis, le semi-roux n'avait pas été trop chiant, pour l'instant. Elle lui devait bien ça. Peut-être.
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MessageSujet: Re: Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider.   Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider. 1400359500-clockLun 27 Mai 2013 - 0:52



L'hosto. NON.
Pas drôle d'être hypocondriaque.

Pauvre Wilhelm, trop stupide pour se rendre compte que ce trait de caractère peut agacer ceux qui doivent le supporter. Et surtout trop idiot pour comprendre qu’Oksana pourrait en profiter pour se moquer de lui.
Il ne tombe pas dans le panneau ; il se le mange, et méchamment. Il ne marche pas ; il court.

-« Pourquoi ca me plairait ? Je suis pas hypocondriaque. Je fais juste attention à ma santé. »

Rien que le fait qu’il connaisse la définition de ce mot prouve que ce n’est pas la première fois que l’on l’accuse de ce genre de maux. Le qualifier de malade imaginaire est sans doute bien loin d’être éloigné de la réalité ; mais il n’est pas à l’ordre du jour pour lui d’assumer cette tendance qu’il possède. Le propre de ce genre de comportement étant d’ailleurs de s’ignorer, persuadé que la psychose est justifiée.

Il fixe l’écran, et dans son malheur, il voit que c’est un roux qui semble mal en point. Merde. Ca veut dire que les roux sont les plus concernés ? Aïe aïe aïe, ca y est, il flippe, et grave. Il est lui-même à demi-roux ; donc à demi concerné ? Un demi de trop. Portant spontanément la main à ses cheveux, jouant nerveusement avec une mèche, il s’inquiète tellement qu’il en oublie toutes ses précautions et se laisse finalement tomber sur le canapé. Si miss Derevitch doit le frapper pour cela eh bien… Qu’elle le fasse.
Il essaie de comprendre ce qui se dit, vraiment ; mais malgré tous ses efforts pour apprendre la langue, il ne capte qu’un pauvre mot toutes les trois phrases. C’est frustrant. Il n’a pas compris et ne comprendre probablement jamais que sa collègue s’est jouée de lui, que ce qu’il fixe avec tant d’implication n’est autre qu’une série bidon ; qu’au lieu de s’intéresser à une personne véritablement malade, c’est pour un banal personnage qu’il s’inquiète. Que cet hôpital qui lui faisait peur n'était qu'un décor.

-« Il faudra vraiment que tu m’apprennes le russe, un jour. »

Il continue d’insister, fixant le poste de télévision d’un air aussi désespéré que concentré ; comme si s’y accrocher allait lui permettre de comprendre le russe d’un coup. Une télé magique ; même à Prismver, voilà qui est peu probable.
La remarque d’Oksana le fait sursauter ; Wilhelm ne s’attendait guère à un commentaire en direct live. Il regarde sa collègue, il regarde la télé, il regarde sa collègue, il regarde la télé. Bref.

-« Qu’est-ce qu’elle a fait, qu’est-ce qu’elle a fait ? Elle l’a tué ? Elle l’a débranché ? Il va mourir ? Quelle connasse. »

Il n’aura pas de réponse ; Madame a zappé.
Naooooon. Il gémit tandis que la chaine est brutalement changée ; il était quasiment sûr qu’il allait COMPRENDRE. Un tout petit peu. Et le roux, il deviendra quoi ? S’il meurt, Wilhelm considérera officiellement qu’il a lui-même une demi-chance de mourir : non négligeable, évidemment.
Les mots d’anglais sont nettement moins intéressants, les informations trop parcellaires pour qu’on y accorde de l’importance ; partageant probablement ce point de vue, Oksana se relève et s’allume une clope.
Le suisse fronce le nez, regarde le paquet de cigarettes d’un air distant quand elle lui en propose une (même s’il faut avouer qu’il est touché par le geste –achement bocou), et hausse un sourcil réprobateur. Dès qu’il croise un élève clope au bec, il la lui pique avant de l’écraser par terre ; la seule raison pour laquelle il n’adoptera pas le même comportement immédiatement, c’est que sa collègue lui fait trop peur inspire trop de respect.

-« Non merci, j’fume pas. »

Franchement, être enfermé dans un studio avec deux fumeurs notoires, c’est risqué. L’air est vite saturé, ca pue, c’est atroce. Wilhelm se met à tousser, et aussitôt c’est la panique à bord ; il devient fumeur passif, c’est risqué, et d’ailleurs, serait-il asthmatique pour réagir de la sorte ?
Il a vu un reportage une fois, quand il était petit ; inspirer de la fumée, même produite par une tierce personne, c’est HYPER-DANGEREUX. Alors le prof d’allemand s’éloigne, va se réfugier dans sa chambre et claque la porte derrière lui.
Il en profitera pour revêtir une tenue décente, pour peu qu’il retrouve une chemise dans tout son bordel.
Et du fond de son antre, une fois qu’il a fini de cracher ses poumons, il jette quelques mots en pâture au dragon.

-« Tu sais qu’on peut choper des trucs graves à cause de la clope ? –bien sur, TOUT LE MONDE le sait, sombre crétin- Tu raccourcis considérablement ta durée de vie en fumant autant. »

Et monsieur Hartmann abrège également la sienne en contredisant une des façons d’agir d’Oksana. Sans doute n’en est-il même pas conscient.
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MessageSujet: Re: Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider.   Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider. 1400359500-clock
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Peut-être que je suis tellement stupide que je devrais me suicider.
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