Alors, on traîne dans la boue? [LIBRE]

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Alors, on traîne dans la boue?

Une grosse pluie tombait sur le pensionnat, Nora avançait en sautillant vers l’endroit où elle allait à présent dormir c’est-à-dire le cabanon n°3. La pluie l’avait mise de très bonne humeur : elle était complètement trempée et elle sautait dans toutes les flaques d’eau qu’elle voyait avec un énorme sourire jusqu’aux oreilles, on aurait dit une gosse de cinq ans tellement elle avait l’air de s’amuser.
Sauf que la pluie plus la terre eh bien…ça fait de la boue… et la boue… ça glisse…Mais ce n’est pas miss cheveux dentifrice qui eut à dire bonjour au sol. Elle entendit une sorte de bruit de falque et se retourna, et vis quelqu'un par terre entièrement recouvert de boue à tel point qu’on ne voyait même plus de quelle couleurs étaient ses vêtements. Elle s’approcha -toujours en sautillant- de la personne qui semblait à moitié morte, elle se pencha et dit sans articuler et à une vitesse incroyable :

« -Hé ça va ?! T’est vivant ? T’est tooout plein de boue mais bon a ce qui parait c’est bon pour la peau ! Mais moi j’aime pas vraiment trop ça… Je préfère sauter dans les flaques ! Les flaques ça fais ‘‘plouf !’’ mais la boue ça fait plutôt un genre de ‘‘splash’’ bizarre et tout dégoutant tu trouves pas ? Mais au faites t’es une fille ou un mec ? Parce que là on voit pas grand-chose de toi. Hm… je me demande a quoi peut ressembler ton visage… Je me demande aussi si t’est pas moche… Moi j’aime pas les gens moches ! Parce que bah… justement ils sont moches. Enfin voilà quoi. Mais au faites je me demande si t’est pas mort… Mais attends, si t’es mort ça veut dire que je parle toute seule et donc si je parle toute seule ça veut dire que… JE SUIS SCHIZO !!!!!! Mais si t’est mort tu peux pas me répondre… Mais si t’est pas mort, tu devrais me répondre ? Alors je suis schizophrène ou pas ? »

Elle se mit alors a regarder fixement le corps de la ‘‘victime’’ de la boue espérant une réponse.

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Boue à la con.

Libre

Les doux clapotis des gouttes, leurs éclats cristallins et apaisants, la fraicheur de l’air et cette enivrante odeur de terre humide. C’était un après-midi radieux, pour quelqu’un comme moi. Un véritable mur d’eau s’écoulait sans cesse dehors, gorgeant l’extérieur de sa pluie. Le ciel était dissimulé derrière d’épais nuages gris, tous gonflés d’eau à n’en plus pouvoir. Rondouillards et menaçant, certains d’entre eux s’illuminaient parfois d’un éclair et rugissait de tonnerre. Heureusement, le vent ne s’était pas joint à la fête, ce qui rendait le temps encore plus délectable à mes yeux.

Mais j’avoue, je préfère les pluies torrentielles comme celle décrite ci-dessus, lorsque je les observe de l’intérieur, confortablement installé sur mon lit, au chaud et surtout au sec. J’aime le bruit des averses, leur senteur, l’aspect tranquille qu’elles confèrent à la nature… Mais j’ai horreur qu’elles s’acharnent sur moi ! Fallait-il vraiment que ce soit à mon retour du centre-ville qu’il se mette à pleuvoir ? Ca ne pouvait pas attendre que je rejoigne ma Cabane ? Apparemment non, c’aurait été trop beau. C’est pourquoi je me retrouvai trempé par les eaux, les cheveux et vêtements presque aussi mouillés que si j’avais piqué une tête dans la piscine. Ma Cabane était encore à 5 minutes de l’endroit où je me trouvais et je décidai donc de presser le pas pour ne pas finir noyer.

Evidemment, cet aprèm’ ne faisait que s’empirer, parce qu’après avoir passé un bon moment en ville, il fallait bien compromettre cet instant de joie antérieur avec quelque chose de chiant. Je grognai donc de plus belle en remarquant que mes pieds s’enfonçait dans la boue, alors similaire à de l’argile, après avoir fait un pas. Et puis quoi après ? Est-ce que ce Morgan Bloomkvist était dans l’coin ?? Non. Mais avec la poisse que j’eus, ça aurait parfaitement put.

Ma chaussure enfoncée dans la gadoue ne se décolla pas de sa prison gluante et retint mon corps à l’en faire s’écraser au sol, dans un splendide amas de boue. Sploach.

Putain d’bordel de merde ‘fait chier !

Je restai un instant visage contre terre, repeint de terre mouillée. Cette odeur me parrut la plus immonde qui puisse être sentie en ce moment de frustration intense. Ca ressemblait à celle d’un chien mouillé, c’est vous dire l’horreur… Pendant que je pataugeais dans cette flaque dégueulasse, j’entendis qu’on s’approchait de façon… Particulière. Une personne sautillait dans ma direction. Lorsque je voulu l’identifier à son odeur, mon visage encore couvert de boue m’en empêcha. La colère monta d’un cran. Que. Personne. Ne vienne. Me les péter.

Hé ça va ?! T’est vivant ? T’est tooout plein de boue mais bon a ce qui parait c’est bon pour la peau ! Mais moi j’aime pas vraiment trop ça… Je préfère sauter dans les flaques ! Les flaques ça fais ‘‘plouf !’’ mais la boue ça fait plutôt un genre de ‘‘splash’’ bizarre et tout dégoutant tu trouves pas ?

…Hein ? Une gamine à la voix trop féminine fit irruption dans mon champ de vision. J’essayai de la dévisager mais une portion de boue coula de mes cheveux à mes yeux, me privant de ma vue le temps d’une poignée de seconde.

…ement ils sont moches. Enfin voilà quoi. Mais au faites je me demande si t’es pas mort… Mais attends, si t’es mort ça veut dire que je parle toute seule et donc si je parle toute seule ça veut dire que… JE SUIS SCHIZO !!!!!! Mais si t’es mort tu peux pas me répondre… Mais si t’es…

Mais putain c’était quoi cette nana ?! Je comprenais 1 mot sur 3 et encore ! J’aurais voulu en placer une mais elle parlait tellement vite qu’il m’était impossible de faire s’entendre une seule autre syllabe qui ne fut pas une des siennes. Alors voilà, elle débitait ce discours sans jamais reprendre son souffle, pendant que moi j’étais en train de galérer dans cette infecte liquide. La voix de l’adolescente commençait à sérieusement me taper sur le système. C’était trop d’mander une main tendue comme secourt ? Je vous l’accorde, je ne l’aurais pas saisi. N’empêche que c’est la moindre des choses. A la place, elle piapiattait sur sa santé mentale ou mon identité d’asexué.

…suis schizophrène ou –

WHO ! T’vas te taire, un peu ?!, lui crachai-je au visage, touchant presque au paroxysme de l’agacement. L’était temps qu’elle prenne le silence, merde. Ah et t’veux savoir si j’suis mort ? J’veux d’abord être sûr d’avoir toute ton attention…

Je pris une grosse poignée de boue et la lui balançai sèchement au visage, sans une once de remord. Ce geste m'avait défoulé et j'avais enfin pu exprimer quelque chose de concret.

…Ca va là, j’suis assez vivant pour toi ou j’en r’met une couche ?, grognai-je en me levant péniblement. Je marmonnai tout en retirant la couche de boue de mon faciès ainsi que de mes cheveux. …’puis comme si j’étais d’jà pas assez soulé avec c’temps à chier…

Je relevai la tête vers la demoiselle, le regard brillant d’une étincelle animale. Après lui avoir fait goûter la boue, je ne lui avais plus prêté aucune attention. Elle se remettait de son émotion ou comment ça s’passe ?

Non mais quel aprèm’ de merde.

PAR ICI

Précision, don't be afraid:

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Alors, on traîne dans la boue?

CODAGE - EXCEPTION DE LG

Le grand hall s’avérait un peu bruyant. Les gens piaillaient entre eux tandis que le ciel rugissait mécontent, dehors. D’ailleurs, presque violent, il se mit à envoyer la pluie sur les carreaux qui malheureux se mirent à couiner. Tu aimais bien ce bruit de pluie. Juste le bruit. Ton espèce n’est pas dragon des eaux malheureusement et les rafales de vents qui s’immiscent malicieusement dans la pièce te donnent froid. Pourquoi ce changement si soudain ?
Quelque chose t’indiquait que ce n’était qu’un mauvais tour d’élève. Seulement, tu devais rentrer aux dortoirs. Assurément, il avait fallut que cette personne choisisse ce moment là. Oh que celle-ci allait avoir de grave ennuie si son nom arrivait à tes oreilles. Mais l’heure n’était pas à taper.

Le genre froussard ne te connaissait pas. Ce n’était pas quelques gouttes de pluies qui allait contredire ton planning. Tu mis un pied sous l’eau. D’abord ton corps n’eu aucune réaction. Les gouttelettes d’eau commencèrent alors à dégouliner dans ton cou, sous ton tee-shirt, le long de tes poignets. La différence de température fit immédiatement frémir ton corps qui frissonna. Ce n’était pas l’été ni les îles paradisiaque. L’eau était froide inéluctablement. Cela ne pressait pas ton pas qui tranquillement s’avançait vers les dortoirs. Y avait personne dehors, évidemment. C’était plus calme…L’eau apportait ce calme, cette solitude que tu n’incarnais pas. Tu ne savais pas quoi ressentir dans ces moments là. Ton esprit se vidait d’un seul coup, comme si toute énergie, toute flamme s’éteignait en toi. Une bien drôle de sensation. Non, c’était pas bon.

« BORDEL ON SE LES CAILLE ICI. »

Impossible de laisser se froid et ce silence te coincer dans une bulle. Pourtant, aussi tôt la phrase dite, aussitôt le silence fût revenu. Quel temps de chiotte. C’était bien le cas de le dire. Pas question de lever les yeux au ciel. Coup de Tonner.

« Oh, ta gueule toi. »

Ce n’est pas comme si tu faisais la causette au ciel. Tu es là que depuis peu de temps, c’est vrai. Du coup, toutes ces choses te dépassent un peu. Mais ces pouvoirs, tu ne comprenais pas d’où ils provenaient mais ce n’était certainement pas de la planète terre. Parce que selon toi et la science, l’homme il descend du singe. Alors à moins que l’animal n’ai pété une fée un jour, il y avait une science dans la magie. Mais comme tu ne la connaissais pas, tu ferais comme ces gens du moyen âge qui étaient con comme leurs pieds et pensaient que tout était née du doigt de Dieu. Du coup, tu ne sais pas à qui tu parles, mais tu lui dis ta gueule quand même.

En parle de la fermer…N’était ce pas au loin Kéane et un truc bi-color ? Des monstres de boues par la même occasion. Tu te trouvais en haut d’un escalier de 5 marches qui te donnerait accès à ce tas de boue. Magnifique endroit sur surplombé de deux individus faisant mumuse dans la boue. Ca pouvait en amuser certains, c’est vrai. Mais Kéane, tu en doutais fort, c’est pourquoi tu allais faire mumuse aussi, un petit peu ? Les mains sur les hanches tu laissas sortir un éclat de rire sonore. Un beau portrait qui te resterait en tête.

« AHAH. Alors Kéane , on fait la grenouille dans la boue ?! »

Vilaine. Tu avais des chances de te faire traînéer de force dans la boue toi aussi à l’énerver encore plus, mais n’était ce pas un tantinet drôle ? D’un autre côté, il y avait de quoi se moquer de toi avec ta longue chevelure collée sur ton dos, le visage humidifier, les vêtements fusionnant avec tes formes d’humaine. En somme, tu ressemblais à un chien mouiller qui pour le moment s’avançait tranquillement sur la dernière marche d’escalier. Bon ce n’est pas qu’à rester là vous alliez attraper la crève, mais presque. Bon sang, dans des moments pareils, le plus utiles pour toi aurait été de pouvoir faire usage d’aile de dragon qui n’apparaissaient que pour te fouttre dans des arbres.

Ton regard se tourna alors vers la barbe à papa. En fait, son teint chocolat et ces cheveux colorés te donnaient faim. T’avais rien à bouffer dans ta piaule. Il pleut, deux personnes se noient dans la boue, et toi, tu as faim.

« J’ai la dalle, vous avez rien à bouffer ? »

Bawi. Rien d’autres à dire évidemment. C’est ça être Aria, impulsive, jamais sérieuse. Y peut-on quelque chose ? Oui. Suffit de la fouttre en rogne. Tout de suite les choses prendront une toute autre tournure.

La barque sensé te mener de l’autre côté de la rivière des morts ne vint pas. Alors tu mis pieds dans la boue et courageusement avançant mais aussi prudemment jusqu'aux deux énergumènent. Tu ne tenais pas à avoir la même tête que ces deux là.

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Alors, on traîne dans la boue?

« …Je suis Schizophrène ou...
-WHO ! T’vas te taire, un peu ?! »
Hurla une voie assez masculine qui semblait venir du corps qui nageait dans la boue, il releva légèrement la tête –alors que Nora était toujours accroupie en face de lui- Et enchaîna :
« -Ah et t’veux savoir si j’suis mort ? J’veux d’abord être sûr d’avoir toute ton attention… »

La jeune fille n’eue même pas le temps de placer un mot qu’elle reçut un amas de boue en plein visage, et pendant que la rage montait elle se mise a penser : « PUTAIN DE POUVOIR DE MERDE !!!! T’est pas censé marcher la nan ? Et me faire faire genre un esquive du genre matrix au ralenti et tout??? Mais naaaan, tu te déclenche que quand il y a un arbre devant moi et au lieu de le contourner –comme tout le monde- je grimpe dessus super vite et redescend en faisant un salto arrière qui sert à rien ou je sais pas quoi ??? Mais nan tu te déclenche que quand tu veux n’est-ce pas ??? » Puis elle essaya de se calmer, et là Monsieur jebalancedelaboueauvisage se mis debout en disant :
« …Ça va là, j’suis assez vivant pour toi ou j’en r’met une couche ? »
Il avait vraiment l’air de mauvaise humeur mais à vrai dire il avait mis Nora dans le même état, bien qu’elle essayait de contrôler sa colère, mais elle se maitriser… C’était déjà perdu d’avance :
« -NAN MAIS CA VA P- »
Commença-t-elle avant d’être interrompue par un Rire qui venait de derrière elle,
« -AHAH. Alors Kéane, on fait la grenouille dans la boue ?! »
Apparemment elle ne s’adressait pas à elle alors, Pendant que la fille aux longs cheveux mouillés s’approchait d’eux, et qui celui qui avait gentiment balancé de la boue au visage de La miss était tranquillement en train de partir, Nora Le visage toujours plein de boue lui dis tout bas « Tu t’en sortira comme ça … » et elle s’agrippa fermement à son pied en réfléchissant à ce elle pouvait lui faire faire pour qu’il s’excuse et l’autre fille aux cheveux rose qui approchait dis tout en regardant fixant les cheveux de Nora :

« -J’ai la dalle, vous avez rien à bouffer ?
- Euh… J’ai du chocolat dans mon sac mais je pense pas qu’il y ai assez pour que t’ai plus faim après…»
Répondit la fille aux cheveux dentifrice en pointant du doigt -et sans lâcher la jambe- une sorte de valise arc-en-ciel avec des autocollants de chat collés un peu partout. Cette fille lui avait donné assez faim, et maintenant elle avait une grande envie de frites, elle dit alors à monsieur jebalancegentimentdelaboueauvisagedesgens avec un air très déterminé:

« Si tu m’achètes pas des frites pour t’excuser alors je te lâche pas !»
Elle était super fière d’elle d’avoir trouvé une idée comme celle-là aussi vite et espérais vraiment que ça allait marcher, mais bon on n’est jamais sûr de rien.

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