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| Party Hard, isn't it ? [PV Charline] | |
| InvitéInvité | Sujet: Party Hard, isn't it ? [PV Charline] Mer 8 Mai 2013 - 0:08 | | PARTY HARD ❝ Si j'avais à choisir entre un corps fort et une grande intelligence, j'aurai sûrement choisi la seconde option. C'est vrai que ce n'était pas le cas auparavant, mais j'étais plongé dans mes cours et franchement, vu comment je galérais, j'avais envie de revoir ma position. Je n'étais pas du genre intellectuel, mais j'aurai bien aimé que ce soit le cas, juste une fois. N'allez pas croire que j'étais un type profondément stupide et incapable d'additionner deux chiffres sans récolter une belle erreur de calcul, mais les exercices approfondis n'étaient pas pour moi. Et pourtant, je n'étais pas si mauvais à l'école, autrefois, au contraire. Mes notes étaient plutôt bonnes, et, il faut l'avouer, j'étais débrouillard malgré la situation familiale à laquelle je devais faire face. Cependant, il serait bon de résumer ce qu'il en est désormais, une phrase suffisant à expliquer les faits actuels : ça, c'était avant.
Je ne savais pas depuis combien de temps je n'avais pas étudié, mais c'était si long que même l'âge de notre directeur inutile était une information plus utile pour moi. Pourtant, à la base, je n'avais pas fait exprès de rater les épreuves d'entrées, c'était simplement un soudain manque de sommeil. Lorsque j'avais repris connaissance à cinq minutes de la fin, plutôt que de me dépêcher pour aller gratter quelques points ci-et-là et espérer être pris, je m'étais résigné : examen gâché pour examens gâchés, autant aller à la pêche. Et c'est ce que j'avais fait la semaine d'après. Et d'ailleurs, c'est ce que je devrais faire toutes les semaines puisque je n'avais pas plus d'intérêt pour les études que le Ranker pour le bien-être du dernier de son classement.
Aujourd'hui, je le regrettais. Maintenant que j'avais autant de bon sens pour les exercices qu'un coq auquel on aurait coupé la tête, cette décision me paraissait stupide. Si la menace n'avait pas été une semaine de suspension à devoir effectuer des travaux pour le pensionnat, croyez-bien que je me serai dispensé de ce devoir. Seulement c'était aussi impossible que d'arriver à le faire, c'est pourquoi j'étais obligé de demander à quelqu'un de susceptible d'y arriver. Si seulement j'étais aussi talentueux que pour les mystères... Holmes était occupé, pas question de demander à un A ou un B, les D étaient sûrement aussi mauvais que moi et je ne connaissais personne en C. Sans parler de ma classe d'incapables. Oh, dans quelle galère m'étais-je donc fourré. Seul au milieu de ma salle de classe par cette heure disponible, à rager sur ma feuille, je facepalmais une énième fois contre ma feuille vierge et soupirais bruyamment. Juste une personne, juste une. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Party Hard, isn't it ? [PV Charline] Dim 12 Mai 2013 - 13:20 | |
Party Hard, isn't it ?
La journée est bien entamée. Et Charline est libre. Quand elle n’a rien à faire ; pas de cours, plus de devoirs, c’est la fête. Elle se dépêche de sortir dehors, de trouver de nouvelles activités des plus originales, elle invite avec elle un ami, elle se trouve une occupation, quoi. Mais là, elle n’a personne. Son Call est occupé, et elle ne trouve personne avec qui jouer. En temps normal, ça ne l’aurait pas empêché de s’amuser, seulement dehors … Il pleut. Vraiment un temps pourri, se dit-elle. Alors, elle traîne dans le pensionnat. Plus précisément, dans le deuxième étage, « l’étage des nuls » comme on dit. En tous cas, cet étage est bien plus attractif que celui des A et B qui est aussi silencieux qu’un cimetière. Oui, parce que, tout le monde à beau traiter les E et les D de nullards – surtout les E – mais Charline, elle les aime bien. Ils ne sont pas, contrairement aux A et B, collés à leurs études, orgueilleux, ils ne se croient pas les meilleurs, parce que ce sont les plus nuls. Et ils ne pensent pas qu’au travail. Eux savent vivre. Même si, il faut l’avouer, la petite a peur de certains E. Ceux qui se disent rebelles, et qui tapent. De toute façon, c’est idiot de classer les élèves par leur classe. La preuve, elle a aussi quelques amis en B …
Elle s’arrête, et se frotte les tempes. Arrêter de réfléchir. Parce que si elle continue comme ça, elle va avoir une vraie migraine, et elle devra dormir. Mais Charline n’est pas fatiguée. Pas déjà, elle a dormi il y a à peine dix minutes, sur un banc. Dans tous les cas, il faut qu’elle arrête de réfléchir ; ce n’est pas bon, ce sont les adultes qui réfléchissent trop sur tout et rien. Sa seule préoccupation du moment doit être de se trouver quelque chose à faire. Avec quelqu’un, peut-être. Pourtant, elle le sent bien, ce mal de tête, endormi au fond de son crâne … Elle inspire, puis expire. Et en même temps, elle s’imagine qu’avec l’air qui ressort de ses narines, le mal de tête se voit éjecté de son corps. Et comme d’habitude, ça marche. C’est sa mère qui lui a appris cette méthode. Parce que les petits trucs psychologiques qui guérissent, ça marche bien avec la petite. Elle y croit, seulement, avec sa narcolepsie, ça n’a jamais fonctionné. Parce que ce genre de choses, ne marchent qu'avec les petites maladies.
Charline soupire. Qu'est-ce qu'elle fait ici ? Elle s'ennuie vraiment, et hésite à redescendre dans le grand hall, mais elle aperçoit une porte ouverte. Elle s'approche alors, curieuse comme la petite Alice lorsqu'elle suit le lapin. Il se trouve que c'est une classe. Elle passe la tête par l'ouverture, mais pas plus. La classe est vide. Ou presque. Un seul élève s'y trouve, devant une table bien au centre. Il est penché sur sa feuille, et n'a pas encore remarqué la présence de la petite. Cette dernière l'observe avec plus de précision. Il a les cheveux brins, mal coiffés, et paraît sur les nerfs. En effet, il n'arrête pas de gommer sur sa feuille, de pousser de longs soupires. Peut-être a-t-il des problèmes avec ses cours. Mais la fillette trouve ça plutôt bizarre, qu'un E s'intéresse à ses cours … Surtout, qu'il est seul, ce n'est pas comme s'il avait cours. Elle jette un regard à la salle de classe. Celle-ci n'est pas très grande, ni très propre. Contrairement aux salles de classe des C, les salles de classe des E sont bien moins entretenues, mais Charline ne prend conscience de cette différence injuste que maintenant. Il est bien plus agréable et encourageant de travailler dans une belle salle de classe. Non pas que celle là soit dégoûtante, mais la petite se sentirai vite étouffée à force de travailler dans ce genre d'endroit. Son attention revient sur le jeune homme. Peut-être peut-elle l'aider. Mais elle n'ose pas le déranger. Elle se décide cependant à lui adresser la parole, après tout, qu'a-t-elle à perdre ?
« Hum. »
Elle a voulu articuler quelque chose, une phrase, mais tout ce qu'elle a réussi à sortir de sa bouche, c'est un petit son, pitoyable.
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| | | InvitéInvité | Sujet: « » Jeu 30 Mai 2013 - 21:07 | | PARTY HARD « Hum. » ❝ Je lève la tête, interloqué. Je cherche la source de ce son buccale, je tourne la tête dans tous les sens, pose un regard endormi tout autour de moi, ignorant le filet de bave coulant du coin de mes lèvres ; je n'ai pas envie de réfléchir, ce devoir m'a blasé, vidé de toute mon énergie. Je pose finalement mes yeux sur le fond de la classe et la vois, une petite fille, là, debout, les yeux fixés sur moi ; elle a un regard curieux, affamé de connaissances, un regard contraire à l'impression que dégagent mes yeux endormis et las. Elle semble envieuse de savoir ce que je fais ici, et moi, je me pose la même question, avec une certaine aversion pour le devoir que je n'ai pas la moindre envie de poursuivre, malgré moi. Mes yeux se déposent sur elle, avec un certain amusement, puis sur mon devoir - là, avec une certaine appréhension quant aux efforts imminents que je vais mettre pour le compléter.
Un soupir, un éclair de flemme, un instant de relâche, qui fait un prétexte idéal pour me laisser aller : je me laisse reposer contre le dossier de la chaise, dépose mes yeux contre le plafond de la salle et marmonne quelques injures. Je vais sûrement regretter cette tenue, sûrement regretter cette envie brusque que j'ai eu, mais en cet instant, peu m'importe ; j'attends simplement qe cette fille parle, qu'elle me donne enfin la raison de sa visite - qu'elle me donne une excuse pour faire enfin une pause dans ce travail qui n'a pourtant pas avancé. Que veut-elle ? Mes yeux verts la scrutent, la détaillent et l'analysent de haut en bas, mon regard émeraude désormais teinté d'un mélange de curiosité et de fatigue restant fixé sur sa petite silhouette. Elle a l'apparence d'une écolière, d'une fillette à l'école élémentaire qui ne devrait pas avoir l'âge de se trouver ici. Peut-être habite-t-elle sur l'île, et s'est-elle simplement infiltrée à l'intérieur du pensionnat ? L'image d'un zoo se déversant dans le pensionnat passe dans ma tête, m'arrachant un sourire - et je me retiens, bien m'en a prit, de pouffer de rire.
« Eeeh... »
Je reste bloqué sur une même note, incapable de mener plus loin mes pensées, n'ayant même pas réfléchi à ce que j'allais dire, ayant simplement entamé une phrase, comme par nécessité pour briser ce silence presque gênant, comme par réflexe pour éloigner toute froideur éventuelle de l'atmosphère de la pièce. Je me replonge sur ma feuille, ayant détourné le regard à cause d'une brusque douleur au cou. Non désireux de montrer tant d'impolitesse à son égard mais partagé également entre ce sentiment noble et une bonne vague de flemme, je fais un compromis en m'affalant un peu plus sur ma chaise et tordant le cou pour la regarder, tête à l'envers. J'ai l'air d'un mec chelou mais peu m'importe, ce devoir m'a tellement ennuyé que je pourrai m'endormir dans cette position bizarre - bien qu'il ne faille pas que je me réjouisse puisque j'étais loin de l'avoir terminé ; ou même commencé.
Je me décide finalement à me redresser normalement et me lever pour faire face à cette fille qui n'a pas l'air plus vivante que moi, puisqu'elle n'a pas bougé depuis tout à l'heure. Pourtant, tout en elle indique qu'elle est vivante - son regard vivant, son visage coloré, l'expression de visage. Je lève un sourcil, la dominant de toute ma taille mais affichant un air plutôt rassurant ; ou tout du moins, je l'espère. D'un revers de main, j'efface l'unique preuve de ma brève sieste qui trônait au coin de mes lèvres et m'assois au bord du table, toujours face à elle, comme sortant d'un rêve, le regard lointain et la voix incertaine.
« Qu'est-ce que tu fais ici ? dis-je, sceptique. Tu es dans ce pensionnat ? » ajoutais-je à mi-voix.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Party Hard, isn't it ? [PV Charline] Dim 9 Juin 2013 - 15:13 | |
Party Hard, isn't it ?
Un silence assez gênant s’installe dans la salle de classe. Charline, si sociale d'habitude, reste totalement immobile appuyée contre l'encadrement de la porte. Deux yeux verts se posent sur elle, et la dévisage. Pourtant, loin d'être curieux, le jeune homme paraît plus préoccupé par sa copie, que par elle. Il a l'air un peu sonné, et elle constate avec amusement qu'un filet de bave dépasse au bord de ses lèvres. Elle ne bouge cependant pas d'un pouce. Comme si de longues racines partant du sommet de son crâne, jusqu'à ses pieds, la fixaient au le sol, et l'empêchait d'effectuer un mouvement. Peut-être est-ce l'effet du silence, qu'elle n'ose briser une nouvelle fois en avançant un pieds ou en remettant une mèche de cheveux à sa place.
Un soupir, des marmonnements, ce garçon affalé sur sa chaise à l'air vraiment embêté. Un instant, la petite se demande si elle dérange, et hésite même à repartir sans rien dire. Mais finalement non, elle n'est pas venue pour rien, puis cette situation l'intrigue. Elle voit son regard détailler son corps. Il doit probablement la trouver bien jeune, comme tous les gens qu'elle rencontre au début. C'est d'ailleurs assez amusant d'observer leurs différentes réactions face à une fillette qui ne devrait pas avoir sa place dans ce pensionnat. Celui là, ne paraît pas énormément surpris, plutôt plongé dans ses pensés. Un sourire même se dessine sur son visage. Charline se demande à quoi il pense, pour sourire ainsi. Sourit-il parce qu'elle est attendrissante ? Ou parce qu'elle a une tête amusante ? Ou une mèche de cheveux en l'air ? Tout le poids de ses défauts la démange pendant une fraction de secondes, jusqu'à qu'elle se reprenne. Elle s'en moque, en fait, de ses défauts. Tant pis si on rigole d'elle, d'ailleurs peut-être qu'il ne souriait pas du tout pour elle.
« Eeeh... »
Elle attend la suite qui ne vient pas, toujours immobile. Il regarde sa feuille, et s'affale un peu plus sur sa chaise. Plus elle l'observe, plus elle a l'impression d'avoir devant elle un grand feignant au regard vide. Elle se demande si finalement, il ne va pas rien se passer. Peut-être qu'il sera trop blasé pour articuler autre chose. Et peut-être qu'elle sera trop figé pour pouvoir réagir. Il commence à gesticuler sur sa chaise, à prendre des positions assez curieuses, et à se tordre un peu plus la tête pour la regarder. La petite ne fait pas un seul mouvement. Pourtant, l'atmosphère s'est un peu décontractée, depuis qu'il a articulé son petit « eh ». Mais elle sent que ce n'est pas à elle de faire le premier pas. Elle n'ose a pas et pour une fois, n'en a pas envie. De plus, quelque chose lui dit de ne pas bouger, tel une petite araignée apeurée qui tenterait de se faire oublier par l'immobilité. Sauf qu'elle, elle n'a pas peur. Elle est juste un peu intimidée.
Le jeune homme se lève tout en essuyant le rebord de ses lèvres. À présent, ce n'est plus le même. Ce n'est plus le garçon, affalé sur sa chaise d'il y a quelques secondes, et Charline se sent très petite. Il est plus imposant, mais il paraît toujours dans le cirage. Elle ressent les battements de son cœur qui s’accélèrent. Peut-être qu'elle aurait dû partir avant. Qui sait ? Dans les E, il y a souvent des brutes, aussi, souvent des méchants …Elle se reprend cependant. Ce n'est pas de son genre, d'avoir peur comme ça des gens. Non, elle, c'est l’insouciance qui fonce vers les autres, pour leur redonner le sourire. Il relève un sourcil, et son air rassurant calme un peu la petite. Enfin, il s'assoit sur une table.
« Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu es dans ce pensionnat ? »
Ce petit air, et ce ton que l'on emploie lorsqu'on parle à une enfant ne plaît pas du tout à la fillette. Surtout l'allusion, au fait qu'elle paraît trop jeune pour être à Prismver. On l'attaque. Elle se relève alors pour se tenir bien droite, et montrer que non, elle n'est pas intimidée. Du moins, qu'elle ne l'est plus.
«Ben, oui, puisque je suis ici, je suis dans le pensionnat. »
Elle se moque un peu de lui, en prenant son air innocent. Peut-être qu'il va croire qu'elle a mal comprit la question, mais dans tous les cas, ça l'énerverait. Ça lui apprendra, à voir les enfants comme des personnes inférieurs. Parce qu'avec les enfants, il n'y a aucune raison de leur parler en utilisant cet air bête. D'ailleurs, elle n'a jamais compris pourquoi les adultes lui parlent avec cette voix aiguë et ces mots de bébé, comme si elle ne pouvait rien comprendre lorsqu'ils parlent normalement. Elle aime bien être petite, mais quand même, il y a des limites.
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