Ô soleil c'est le temps de la Raison ardente.

24 ans, yeux bleus, 1m72, professeur de philosophie - et plus flagrant encore-, rouquine à ses heures perdues. Heather est une enseignante n’étant pas du genre à martyriser ses élèves, ni à chercher un réel besoin d’étancher sa soif de sadisme en envoyant au front d’attaque une armée de grands philosophes hanter leurs soirées. La demoiselle plutôt sympa, agréable et souriante qu’on appréciera majoritairement aux premiers abords. Heather, elle aime bien quand on s’intéresse à son cour, quand le ciel est bleu, quand les élèves de la classe E ne mettent pas le feu dans la salle de classe avant midi vingt-cinq, quand les gouttes de pluies tapent une à une contre la vitre, la poésie, la philosophie, lire des bouquins, quand elle a du temps libre pour flâner dans le parc sous le grand soleil, cette certaine proximité avec les étudiants, bref, une suite de niaiserie d’autant plus fleur bleue que la dernière série américaine parfumée à l’eau de rose. En fait, Heather apprécie en toute franchise la simplicité de la vie, priser l’instant, rien que ça. Et pourtant, elle a toujours eu ce côté cynique, pessimiste en elle. Impassible néanmoins, qu'elle ne laisse paraître par-dessus ses allures louangeuse. Londonienne, violoncelliste, bisexuelle, camusienne, et blablabla.

a p p o l l i n a i r e

« ... Voici que vient l'été la saison violente
Et ma jeunesse est morte ainsi que le printemps
Ô soleil c'est le temps de la Raison ardente
Et j'attends
Pour la suivre toujours la forme noble et douce
Qu'elle prend afin que je l'aime seulement
Elle vient et m'attire ainsi qu'un fer l'aimant
Elle a l'aspect charmant
D'une adorable rousse

Ses cheveux sont d'or on dirait
Un bel éclair qui durerait
Ou ces flammes qui se pavanent
Dans les roses-thé qui se fanent. »