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 Ecrits

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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Ecrits   Ecrits 1400359500-clockSam 1 Juin 2013 - 12:38
Comme dans ce forum, on peut poster nos création, pourquoi ne pas poster nos écrits ?

Ce sont des écrits parfois différents, bien que certains se ressemblent car issus de défis etc.

Etant donné que je ne suis pas doué en peinture, que je n'ai pas un bon matériel d'enregistrement pour la musique, il reste seulement l'écriture.

En espérant que ça plaise.


James Douglas Mojo

Ray

Je ressens encore le même refrain effréné,
Cette danse sordide, avec un rythme endiablé,
Aussi désinvolte qu'un enfant,
Te souviens-tu encore de ces temps ?

Le temps de vivre,
Le temps de mentir,
Le temps de rire,
Le temps de mourir,

Toi musicien, tu le connais par coeur ce moment,
Tu sais comment sublimer cet instant,
Même en étant épuisé,
Avec ta mélodie, tu ne cesses de m'émerveiller,

Emerveiller ma vie,
Emerveiller mes doutes,
Emerveiller mes jois,
Emerveiller mes peines,

Ta musique de drogués,
Appuyée par une teinte de marginalité,
Voilà comment tu arrives à partir gagnant,
Bien que, face à la mort, tu rentres perdant,

Perdre la mémoire,
Perdre la santé,
Perdre la vie,
Gagner la mort,



Eden

C'est dans un sombre Eden
Que se trouve, un lumineux Enfer
Ce paysage, entouré de vastes plaines
Aux senteurs ensoleillées de la mer

Mon visage, se couvre face à ton regard
Ton reflet, enfoui mon ombre isolée
Tel un félin, une panthère, un léopard
Fondant sur sa proie blessée

Le vent se lève, l'acide coule
Ô pêcheur, que ta vie n'est pas douce
Sans te rendre compte, que ton temps s'écoule
Comme l'alcool, devenant une folie si douce

Je contemple le soleil
Astre divin, me berçant
Je sens mon âme s'en aller à jamais dans les profondeurs de ton Eden
Je contemple l'amertûme
D'une vie trop courte comme celle d'un enfant
Je sens ton âme s'en aller à jamais dans les hauteurs de mon Enfer


Alcoolisme


Alcoolisme,
Ce n'est pas un poème qui cherche à faire de l'humanisme,
Non, il ne cherche pas à dénoncer,
Ou à blâmer l'imprudent osant m'attaquer,

Emporter par un torrent d'ivresse,
Se mêlant à jamais dans mon esprit,
Une fois ce rite accompli il ne connaîtra pas la vieillesse,
Comme un prédateur blessé poussant un cri,

C'est toi lecteur, être naïf, étourdi,
A chacune de tes questions je réponds simplement d'un regard narquois,
Si je bois,
C'est pour pouvoir écrire de la poésie,


Drabbles (issus d'un défi d'écriture)


On ne vit pas, on survit

Le réveil sonne, il est six heures du matin, je cogne lourdement mon réveil en jurant. Je cherche dans le noir, toujours allongé mon paquet de clopes. Je le trouve, en sors une, me saisit de mon briquet qui ne reflète que mon visage avec sa flamme, j'ingurgite mon petit-déjeuner en une bouffée, je n'ai pas faim. On fait avec ce qu'on a de nos jours, on ne vit pas, on survit.

J'allume la boite à images, toujours les mêmes nouvelles, rien ne va plus dans ce monde de fous, ce monde se meurt à petit feu, et moi je le contemple seulement car je suis impuissant face à ça, les images de la guerre, là bas les gens ne vivent pas, ils survivent.

Il faut que je me lève, sinon on va m'engueuler au boulot parce que je suis trop faiblard, j'ai pas la carrure, je termine ma cigarette et je l'écrase dans le cendrier comme ce monde qui s'écrase. Je prends pas de douche, j'allume pas la lumière, ça coûte trop cher pour mon maigre salaire qui ne parvient qu'à payer le loyer, je finis par sortir, il fait un sale temps, on ne vit pas, on survit.


La couleur des blés n'appartient pas aux poètes mais aux paysans

Les gens de la capitale se prennent pour les plus cultivés, de nos jours, ils pensent tout connaître sur le monde, il paraît si petit à leurs yeux alors que non, peut être que si ils ouvraient leurs pupilles un peu plus ils se rendraient compte qu'ils se font aveugler par l'obscurité de leur ignorance.

Habitués à leur culture béton, culture bidon plutôt, il ne respire que la pollution et l'arrogance. Si leur ego est aussi grand que les buildings qu'ils construisent pour donner un air imposant face aux autres, que se passerait-il alors si quelqu'un les défenestrait pour qu'ils se rendent compte qu'ils sont aussi petits qu'une fourmi écrasée par un gamin.

A chaque fois pour eux c'est ce même raisonnement, agaçant, jamais ils ne sont venus voir à quoi ressemblait le monde d'un autre point de vue, ils se prennent pour les plus intelligents, les plus savants. Tous des corrompus jusqu'à la moelle, élitistes jusqu'aux os, carnassiers jusqu'aux dents.

De là où je les vois, je me fais une grande idée du reste de ce monde trop civilisé. Je n'ai qu'une seule chose à leur dire : La couleur des blés n'appartient pas aux poètes, mais aux paysans.


J'aime ton sourire citron

C'est pendant un si beau matin d'été que nous étions partis dans les prés. L'air était frais, le soleil brillait, la nature s'éveillait. Il n'y avait personne, il était certainement trop tôt, l'herbe collectait encore la rosée, les papillons dansaient. Tu souriais.

Te souviens-tu quand nous nous étions assis ? En train de contempler les nuages qui allaient accomplir un long périple, puis, tu t'étais allongée, tes cheveux d'obsidienne entouraient ton visage à peine réveillé. Ton sourire s'émerveillait.

Je nous vois encore, main dans la main, moi encore fatigué parce que tu m'as fais me lever tôt pour sortir alors que le crépuscule n'était pas encore présent, toi qui étais aussi fatiguée, mais ton caractère trahissait ta fatigue, tu étais impatiente. Ton sourire brillait.

Je mettais ma main sur mon front, le soleil me donnait mal aux yeux, alors que toi tu avais mis un de mes pulls et un jean pour éviter qu'il ne te morde et que ta peau rougisse. Ton sourire resplendissait.

Je m'étais alors rapproché de toi, nos corps serrés, nos regards qui se croisaient, nos auras qui ne faisaient plus qu'un, j'approchais mes lèvres des tiennes, elle avaient un goût acide. J'aime ton sourire citron.




Morgane d'Avalon


Drabbles (issus d'un défi d'écriture)

On ne vit pas, on survit

Je danse, tressaute, suis moi ! Suis moi dans mes pas effrénés si tu en es capable chéri. Je suis an Diaoul, et tu es notre chère Katell. Ou est-ce le contraire ? Qu'importe, tu as saisis ma main et ma taille. Tu me plaques contre toi mais déjà je t'échappe de quelques pas sautés. Ma robe pailletée t'éblouit chéri? Tu tentes mollement de me rattraper en soufflant comme un buffle en rut, sans succès. Chéri, faut danser mieux que ça ! La jolie coquine s'amuse et toi tu t'essouffles. Pourtant, à force de courir pour arriver à l'heure, pour suivre le rythme de vie qui nous est imposé, tu devrais ne pas être aussi épuisé pour une simple danse ! Pauvre enfant, déjà je t'abandonne. Mon sourire carmin semble être trempé dans ton sang. Mes jambes inépuisables s'agitent et je me déhanche, suivant les mouvements de la lumière. Quelle belle parodie de la vie que la danse ! Tu perds le contrôle pour les beaux yeux d'une danseuse funambule, qui te fait courir éternellement et t'aveugle de sa beauté. Mais chéri laisse moi t'apprendre une leçon : on ne vit pas. On survit...


La couleur des blés n'appartient pas aux poètes, mais aux paysans

Elle est debout au milieu de mon champ de blé. Dans sa robe jaune, elle semble être le blé lui même , se balançant librement au vent...Elle esquisse quelques doux pas de danse . Ses longs cheveux d'or cachent son visage. Elle est si belle... Elle murmure au vent quelques chansons et moi je les saisis au vol comme des hirondelles. Elle danse lentement, suivant son chant d'oiseau. Elle ne semble pas être faite pour ce monde, encore moins pour moi. Un pauvre paysan n'a pas à avoir de prétention sur elle, elle mérite des empereurs, des rois ! Même si elle porte en elle toute la beauté de la terre sur laquelle je m'éreinte... Elle est plus accessible ici qu'au village. Alors, emporté par mon espoir je m'approche. Mon coeur bat à se rompre. Mais un bruit de voix me fait sursauter et je retourne me cacher. Un jeune homme arrive et l'interpelle. Je la vois qui sourit devant ce bellâtre qui se dit poète. Non ! Elle ne va pas... Si. Elle se jette à son cou et l'embrasse... C'est injuste ! La couleur des blés devrait appartenir aux paysans, pas aux poètes...


J'aime ton sourire citron

Tu me regardes, hautain et froid comme toujours. Rhah ! Qu'est ce que je ne donnerais pas pour effacer ce sourire suffisant, acide, détestable ! Tes cheveux mi longs mal coiffés, ta veste en cuir usée, et ce sourire, toujours présent comme une provocation . Mais là, assis sur ce canapé dans la pénombre, je le devine sur tes lèvres, tandis que je me déhanche sur la piste. Comme à ton habitude, tu es entouré de tes amis, pourtant je te sens à l'écart. Mais bon, je m'en fous. Je préfère sentir le sol sous mes hauts talons, l'oubli éthylique dans mes veines, la fumée euphorisante dans mes poumons. Mes yeux de panda se ferment tandis que j'essaie d'oublier ton sourire jaune. Alors,je sens des bras enlacer ma taille et quand je me retourne c'est toi que je vois, toujours avec cet air supérieur et ce sourire, Seigneur ce sourire ! Il me rend folle. J'avance ma main, et tire sur les commissures de tes lèvres pour le faire disparaître, en continuant d'onduler contre toi. Mais alors tu t'avances et pose tes lèvres sur le miennes. Soudain, j'aime horriblement ton sourire citron...
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