C'est dans une des salles de musique, que Marlène la professeure d'arts plastiques de l'établissement, a décidé de donner son cours aujourd'hui.
Ce cours, ça fait longtemps que la jeune professeure, âgée de seulement vingt-cinq-ans, attend pour pouvoir le faire. Il a fallu commander par avance des violons, beaucoup de violons, de mauvais facture, un léger trou dans le budget de Prismver, mais il faut bien apprendre aux élèves quelque chose, et si ça peut leur permettre de s'épanouir, double victoire.
Marlène, s'était installée, une heure en avance dans la salle, étant donné, qu'elle n'était pas utilisée, elle ne voyait pas pourquoi, elle allait se faire refuser l'accès.
La salle était plutôt grande, en son centre, une batterie, derrière cet instrument, plusieurs guitares, basses, synthés et un piano. Les chaises, se trouvaient tout autour de la batterie, assez éloignées du centre. Elle aurait bien aimé réaménager le tout, mais ça ne sert à rien de mettre encore plus de bazar, pour un seul cours.
En attendant que la sonnerie retentisse, elle se penche à une fenêtre, et fume sa pipe, tranquillement, il fait bon dehors, dans la salle aussi, tant mieux, quand il fait de grandes chaleurs, elle préfère rester chez elle, au frais.
Après avoir fini son tabac, elle se dirige vers plusieurs caisses, posées à côté du piano, dedans, des violons, à en juger l'apparence, ce ne sont pas de beaux violons fait pour un orchestre. En même temps, on ne va pas commander un lady blunt, pour faire n'importe quoi avec.
Alors, elle se saisit de se main gauche d'un des nombreux instruments, comme quand on chope une peluche à la fête foraine avec cette pince truquée, qui n'attrape jamais rien.
Elle le regarde de plus près, puis, presque instinctivement, avec son autre main, elle met un coup violent dans le bois, en plein milieu, le violon n'a pas pu résister à son pouvoir. Le voilà brisé, elle inspecte alors minutieusement ce qu'elle vient de faire, regarde les nouvelles courbes qu'elle a violemment tracée.
Puis, la sonnerie retentit, elle balance nonchalamment le pauvre instrument à côté du tableau, et se décide à aller ouvrir la porte, des élèves doivent déjà attendre devant la salle.
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Sujet: Re: Casser des violons, c'est de l'art. Lun 17 Juin 2013 - 20:51
Pauvre violon.
Daphné venait de se lever, encore un peu endormie. Ne me demandez pas ce qu'elle faisait allongée et roulée en boule dans sa couette sur le tapis, je ne saurais vous répondre moi-même. Quoique, peut-être encore une de ses crises de somnambulisme qui sait? Elle mit du temps à tenter de sortir de sa couette (qui était sur elle n'importe comment, elle avait le sommeil agité la jeune turque) et se leva en soupirant. Les cheveux noués en un haut chignon, elle n'était vêtue que d'un short et d'un débardeur. Toutes ses colocataires dormaient encore, aussi elle commença à se préparer pour son cours d'arts plastiques en silence, pour ne pas les réveiller. Trop gentille la grande brune, mais de toute façon avec le boucan qu'elle venait de faire les filles n'allaient pas tarder à se réveiller. Elle se coiffa les cheveux en deux minutes, enfila un jean ses jordan un sweat bleu électrique et disparut aussi vite qu'elle le pouvait en embarquant son sac, pour fuir la colère de ses colocataires quand elles allait se réveiller.
Elle croisa quelques personnes déjà connue en sortant de son bungalow à qui elle souhaita le bonjour avant de s'engager vers le pensionnat, où se trouvaient les salles de classe. L'air frais du matin s'engouffra dans ses poumons, lui arrachant un petit sourire. Aaaaaah, la vie était si beeeeelle. Ouioui l'auteure à fumé un joint et alors? Elle passa la porte d'entrée qui menait au hall puis commença à monter les escaliers vers la salle d'art plastique. Une fois arrivée en haut, elle faillit se cogner la tête contre le mur tant elle avait envie de se pendre; elle devait redescendre car le cour avait lieu dans la salle de musique. Bon... on y va! Elle redescendit les escaliers après avoir jeté un regard remplis de désespoir au surveillant qui lui avait annoncé la nouvelle. Sac au bras, elle s'engagea dans les couloirs qui menaient à la salle de musique qu'elle chérissait tant. Elle arriva pile au moment où la prof', Mme Derosée, ouvrait la porte pour laisser entrer les élèves. Elle se mêla dans la masse d'élève présents puis entra... avant de s'arrêter d'un coup en fixant un violon massacré posé près du tableau. Elle serra les poings, comment pouvait-on être si peu respectueux auprès d'un instrument que des gens avaient pris la peine de faire? Celui ou celle qui avait fait ça n'était qu'un abruti sans éducation. Aucune. Sa voix claqua dans le brouhaha d'élève qui entrait dans le salle;
« Pauvre violon. Massacré comme cela, c'est triste. »
Pose dramatique. Daphné, tu es irrécupérable tu le sais? Après un énième regard au violon massacré, elle passa à côté de son piano si précieux -d'ailleurs le premier qu'elle verrait le toucher durant ce cours ne risquait pas de faire long feu- puis resta debout un instant, hésitante. Devait-elle s'asseoir sur une chaise ou bien rester debout? Après tout il y avait plusieurs violons disposés dans des cartons eu centre de la salle, alors elle se contenta de poser son sac au sol et de s'appuyer contre une table, mi-assise mi-debout comme ça elle avait à moitié raison. /PAF/ Elle regarda les élèves entrer dans la salle uns à uns puis prendre place, puis elle détourna le regard. Les autres ne l’intéressaient pas pour le moment, aussi elle soupira pour lâcha un bâillement qu'elle masqua avec sa main droite. Elle était toujours à moitié endormie la banshee, ses reflexes étaient divisés par quatre-mille deux cent soixante. On aurait pu lui balancer un stylo, elle l'aurait regardé venir sans bouger, pauvre d'elle. Les insomnies c'est le mal, mais elle n'y pouvait rien si elle faisait des cauchemars sur l'accident si? Peut-être qu'elle devrait aller voir un psy pour arrêter d'y penser, après tout elle et sa mère avaient survécut non? Elle bâilla à nouveau discrètement en cachant sa bouche avec sa main en attendant un peu d'action, histoire de la réveiller.
HRP:
Je ne savais pas quelle moment de la journée c'était alors j'ai mis le matin, vous pouvez m'envoyer un MP si vous voulez que je modifie. xD Ah et désolée de la taille, je ferais mieux au prochain post ;w;
Sujet: Re: Casser des violons, c'est de l'art. Lun 17 Juin 2013 - 21:37
Crazy Morning
La crème hydratante, la crème de jour ; les produits capillaires, le miroir bordé d'or – une légère contribution de sa part à ce taudis. Vaguement réveillé, Cyr termine de refaire son turban d'un geste expert. L'espace d'une seconde, l'image d'une immense villa et de l'intégralité de son personnel flash devant ses yeux. Un léger soupir retentit dans la pièce – un dernier coup d'oeil sceptique vers son reflet.
Voilà bien longtemps qu'il n'était plus le frêle prince de Sidney sans d'autres titres que ceux de ses parents adoptifs. Parce qu'il fallait bien commencer quelque part, lui s'était directement projeté tout en haut – lui-même se surprenait parfois à se penser usurpateur. A l'époque. Jadis. Dans un temps qui ne méritait plus d'être cité pour autre chose qu'impressionner ses conquêtes.
Cyr n'avait pas pour coutume de revenir sur le passé.
« Andre-... Non, tu dors encore ? Allez, lèves-toi feignasse. » l'irakien lance un regard dégoûté vers la carcasse emmêlée dans ses draps. « Tu viens en cours avec moi. Marre de te voir hanter la chambre. Dépêche, ça commence dans dix minutes. » d'un geste sec il tire les draps. Andreah tombe au sol. Sifflotant gaiement, l'élite de Prismver saisit son sac pour se rendre à son premier cours de la journée. Ô joie, Ô désespoir. Arts plastiques.
Sacrifier les filles et les soirées pour se lever tôt et constater durant les quelques heures de cette précieuse matinée qu'il perdait son temps. Ô système éducatif ennemi. Cyr perd toujours son temps – il brasse du vent et le sait pertinemment. S'amuser avec les sous-vêtements d'Edwige n'est ni très intelligent ni particulièrement original ; au moins cela a-t-il le mérite de le distraire. Toujours doté de son taux impressionnant de modestie -avoisinant le zéro pointé-, il vous dira que le challenge des études perd de sa saveur à partir du moment où l'on sait pertinemment que l'on en ressortira gagnant.
Ne lui jetez pas la pierre. Vous dire qu'il consacre tout de même une bonne partie de son temps à travailler serait légèrement moins badass pour lui – il a de quoi se vanter, au fond, Cyr.
Ennuyé, il s'adosse contre le mur faisant face à la porte de sa salle de cours ; penser à traîner quelqu'un avec lui ce soir au sushi-bar. Oh oui. Une anorexique, peut-être -ainsi, elle lui donnerait peut-être sa part. Il refuserait tout d'abord gentiment, puis elle pousserait à nouveau l'assiette vers lui. Si gentiment demandé, pourquoi refuser ?
Même si au final, il aurait juste l'air d'un gosse le matin de Noël en découvrant la carte des menus. Et qu'il sautillerait sûrement d'impatience sur sa chaise. Cela dit, cela n'empêcherait pas l'anorexique de lui refiler sa part, plus tard.
Non, Cyr ne rêve pas de domination et populace à ses pieds – très humblement dit, il l'a déjà. En revanche, quelqu'un pour lui offrir des sushis... Pourquoi la société avait-elle faite en sorte que, traditionnellement, l'homme ou le plus fortuné paye la note ? Quelle injustice.
Impatiemment, l'irakien lance un regard à droite, un autre à gauche ; ah, Daphnée, cette belle Daphnée. Qui s'engouffre directement dans l'antre du loup, accompagné du reste du troupeau. Rejetant dramatiquement sa chevelure d'un geste nonchalant, Cyr s'avance à son tour, lançant à peine un regard désintéressé en direction de son professeur – une femme. Ou plutôt une jeune fille. Cela l'étonne à moitié.
« Hm. Pseudo manifestation artistique ? »
Un regard sceptique lancé vers... L'oeuvre ? Ou ce qu'une jeune diplômée prétendant leur faire cours aimerait appeler ainsi ?
« Pseudo-cours ? »
Quelques mots de tons guillerets, mais pourtant lourds de sens lancés dans l'air. Cyr détourne son regard du violon et, royalement, part s'accaparer une table parmi les premiers rangs pour déposer son sac dessus. Pourquoi accorderait-il plus d'importance à ce cours qu'il n'en avait ? Lui, l'art, il vous le projette au visage d'un claquement de doigts – Cyr est l'art.
Très modestement votre.
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Sujet: Re: Casser des violons, c'est de l'art. Lun 17 Juin 2013 - 23:14
Pas grand monde qui arrive... Marlène arrive à discerner un B, qui lance un regard horrifié vers le violon cassé avant d'aller s'asseoir. Et un A, qui a l'air ailleurs, bien qu'il ai jeté un regard sans intérêt au violon et à la professeure d'arts plastiques. Voilà que c'était déjà gâché pour l'ambiance... Et les autres élèves mettaient un peu de temps à venir en plus...
Elle prit donc un chaise, qu'elle déposa à côté du piano, se saisit alors de sa feuille d'appel et d'un de ses stylos plumes, qu'elle avait préalablement déposés sur le tableau à craie. Sa pipe dans la main gauche, le stylo plume dans la main droite, sachant qu'elle est gauchère, elle décide de déposer sa pipe sur le piano, par maladresse, un peu de tabac se disperse sur le bel instrument, elle décida alors de coincer son tube gravé fait en bois et en métal dans sa bouche, en attendant qu'elle puise noter les présents et les absents.
Ils ne sont que deux pour l'instant, mais le reste ne va pas tarder à arriver. Elle ne sait plus comment ils s'appellent, et encore moins le pouvoir qu'ils maîtrisent, mais si c'est un B et un A, c'est qu'ils doivent savoir manier quelque chose d'assez dévastateur... Ca fait plaisir à Marlène une B, elle en était une aussi, même si elle avait un peu de mal à maîtriser son pouvoir avant.
A présent, il faut noter quelque chose, le regard félin de la professeure se dirige vers les deux personnes dans la salle de classe. Déjà qu'elle se sent mal à l'aise dans son pantalon de cuir, avec la chaleur qui commence à rentrer dans la pièce, il vaut mieux être calme. Sa pipe encore dans sa bouche, elle demande :
- Ch'est quoi décha vos noms ?
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Sujet: Re: Casser des violons, c'est de l'art. Mar 18 Juin 2013 - 0:02
« Andre-... Non, tu dors encore ? Allez, lèves-toi feignasse. Tu viens en cours avec moi. Marre de te voir hanter la chambre. Dépêche, ça commence dans dix minutes. »
Quelques mots jetés à l’arrachée ; l’interpellée n’y aurait guère prêté attention si celui qui les prononçait ne s’était pas mis en tête de violemment perturber son sommeil ô combien réparateur en tirant violemment sur ses draps. Elle tombe ; comme une merde, c’est le cas de le dire.
-« Mais ca fait mal-euuuuuuuuuuuh. »
Elle râle, elle geint, elle se frotte le dos et les yeux au passage, plisse les paupières à cause de la lumière, réalise tardivement que la chute à fait remonter sa chemise de nuit au milieu du ventre ; mademoiselle se rhabille à la hâte, frissonne sous le froid qui la saisit maintenant qu’elle n’est plus emmitouflée dans ses confortables couvertures. Le reste de la phrase se fraye enfin un chemin jusqu’à son cerveau encore embrumé par les affres du sommeil.
-« Dix minutes ? Mais t’es fou, je serais jamais prête en dix minutes, non mais autant al… »
Une vague impression de parler dans le vide ; même Andreah s’est rendue compte que Cyr a quitté les lieux. La rousse est une fille docile, malgré l’envie pressante de retourner se coucher, et ce, immédiatement. Pas pour rien qu’elle est en E ; mais avant d’être une E, c’est une victime, prête à obéir aux moindres ordres de sa majesté Kingston, même si celle-ci les lui donne avec autant de délicatesse qu’un pachyderme. Un pachyderme redoutablement SEXY, toutefois, la nuance est là. Péniblement, Andreah se traine jusqu’à la salle de bain, se lave les dents d’un geste rendu maladroit par le sommeil. Une robe carmin promptement choisie, son adresse immédiatement retrouvée lorsqu’il s’agit de se maquiller –uniquement les yeux, pas le temps, pas le temps- et de coiffer ses longs cheveux en un chignon rapide, elle a mit à peine… oh, vingt minutes à se préparer.
C’est bien le minimum qu’elle puisse faire ; JAMAIS elle n’ira plus vite, mais c’est déjà pas mal, non ? Elle passe rapidement quelques bracelets à son poignet, enfile les talons aiguilles assorties, saisit son sac à main en lieu et place de son sac de cours ; il ne faut pas lui en vouloir, la pauvre, elle est un peu stupide, et de toute façon, que ferait-elle avec un stylo ? Il n’est même pas sûr qu’elle sache écrire.
Andreah se rue dehors ; mais ou doit-elle aller ? Elle ne sait même à quel cours Cyr s’est rendu. Elle interroge tout le monde ; après tout, un garçon avec un turban, ce n’est pas si courant, il va bien y avoir quelqu’un pour la renseigner. Effectivement, son audace paie. Elle arrive, un quart d’heure en retard, mais elle arrive. Ne prenant pas la peine de toquer, mademoiselle Creighton –AVEC UN E, merci, au revoir- entre avec (plus ou moins de) superbe dans la salle. Jette un regard circulaire sur les lieux, se demande quelle est la matière enseignée et surtout, pourquoi ils sont aussi peu nombreux. Mais Cyr est là, c’est le principal.
-« Cyr-chéri, j’ai eu très très TRES mal aux fesses quand je suis tombée, tu sais, c’était pas très gentil ce que tu as fait. »
Ambigu ? Que nenni. Andreah raconte sa vie à la volée, à haute et intelligible voix sans se soucier de l’avis des autres protagonistes, elle s’avance vers son interlocuteur sans considération pour l’enseignante ; après tout, ce n’est pas pour elle qu’elle est venue. Au moment de s’asseoir, elle repère un instrument ; violon, il lui semble. Violon tout cassé. Elle abandonne immédiatement son sac pour se précipiter vers l’objet brisé, le saisit, l’observe sous tous les angles, serré entre ses doigts impeccablement manucurés.
-« Ooooh, mon pauvre, pauvre chou. Qui t’as fait ça, mon chéri ? C’est affreux, tu dois avoir tellement maaaal… Dis-moi tout, que je punisse le vilain qui t’as torturé comme ça. Vraiment, ca se fait paaaas… Oh là là, ca me fait mal au cœur rien que d’y penser. Quel lâche, s’attaquer à un pauvre petit instrument sans défense. Je vais fonder une association de protection des violons. »
Folle ? Non, Andreah ne l’est pas. Juste un peu… A la ramasse. Pour un peu, elle en pleurerait, de tant d’injustice.
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Sujet: Re: Casser des violons, c'est de l'art. Mar 18 Juin 2013 - 6:13
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Sujet: Re: Casser des violons, c'est de l'art. Mar 18 Juin 2013 - 14:14
Casser des violons, c'est de l'art
A peine que Marlène finisse de dire sa question, qu'une jeune fille, à lunettes avec un uniforme de E arrive, elle ressemble au genre de filles qui sont prêtes à faire exploser un scandale pour quelques broutilles...
Pour preuve, l'élève se plaint au A de lui avoir fait mal aux fesses suite à un fâcheux accident.Puis, voilà que cette jeune fille, passe derrière la professeure, elle a dû repérer le violon.
Marlène ne jette alors qu'un regard à cette élève qui est presque en train de pleurer devant ce violon, elle est presque prête à envoyer la personne qui a fait ça devant un bourreau. Marlène, posant une bonne fois pour toutes sa pipe sur le piano, prend la parole en même temps :
- C'est moi qui ai fait ça, et ne t'inquiète pas, il n'a pas souffert, il est décédé sur le coup. Maintenant, je te prie d'aller t'asseoir...
Désespérant, voilà comment Marlène juge les E : Désespérant. Certains ne sont pourtant pas si bêtes. Mais il y a beaucoup de pommes pourries dans le panier.
Et voilà, qu'un autre E arrive, en défonçant presque la porte, son regard, croise celui de la professeure, oui, elle n'a pas l'air d'être une prof, mais c'est comme ça, on a tous des ambitions dans la vie, et l'ambition principale de Marlène c'était de devenir professeure d'arts plastiques, pour le meilleur, et pour le pire.
Lui aussi, il s'extasie devant le violon cassé dans les mains de la E, il se met presque à hurler qu'il y a eu un viol... Soit... Autant lui répondre...
- Non, il n'y aura pas d'enquête, tu vas plus casser la gueule d'un autre violon. A moins que tu sois plus attiré par le viol, mais chacun son truc...
Il dit quand même son nom, Craigh, Marlène ne le connait pas, il dit le tout comme un fanfaron, mais la professeure s'en fiche. Elle attend les autres, pour pouvoir commencer.
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Sujet: Re: Casser des violons, c'est de l'art. Mar 18 Juin 2013 - 19:02
*Ah mon oreiller, si tu savais comme je t'aime. Ni trop gros, ni trop petit, bien douillet.... Un vrai bonheur. Et ma couette, ralala si vous saviez comment elle est chaude et moelleuse elle aussi. Que c'est bon de dormir en la serrant dans mes bras.... M'enfin le truc, c'est qu'après, moi le matin, bah j'décolle plus d'un pouce.... La preuve, ça fait bien trois quart d'heure qu'il sonne mon réveil, mais rien à faire, j'peux pas me défaire de ma couette. Oui j'ai bien dit que mon réveil sonnait là. En effet, pour une fois j'ai prévu de me pointer en cours. Enfin... pas toute la journée bien sûr, on risquerait de croire que je suis malade après. Bref. Je finis tout de même par prendre mon courage à deux mains et sortir de mon lit, en râlant bien entendu. Je balance alors mon réveil qui est toujours entrain de sonner comme un pigeon (oui un pigeon ça sonne maintenant.) puis je vais d'un pas nonchalant dans la salle de bains. Faut que j'prenne une douche, sinon j'vais me rendormir. Je sais... j'suis en retard.... RIEN A FOUTRE. Puis c'est chouette d'être en retard, au moins y a personne pour me faire chier dans le cabanon. Je suis seuuul. J'entre donc dans la douche et j'allume l'eau et... oui bon j'vous passe les détails. Je me lave en gros hein. Une fois tout propre j'enfile un jean, un t-shirt et mes converses. L'uniforme ? Non merci. Trop galère avec la cravate tout ça, puis c'est pas mon style. J'attrape ensuite mon sac, je met une trousse et quelques feuilles dedans puis je sors enfin de mon cabanon.*
Bon, j'espère qu'au moins la prof' ne me fera pas chier à cause de mon retard.
*Dis-je en commençant à marcher en direction du bâtiment ou se trouvent les salles de classe enfouissant mes mains dans les poches de mon pantalon. Bien sûr je ne me dépêche pas trop, moins vite j'y suis, moins de temps j'y passe. En plus c'est cours d'arts plastique, le genre de cours ou faut pas foutre grand chose, donc j'vais pas manquer grand chose quoi. Enfin bon, je finis par arriver devant le bâtiment, j'entre donc et monte au premier étage en direction de la salle de musique. Oui parce que d'après ce que j'ai entendu le cours a lieu en salle de MUSIQUE.....Cherchez l'erreur ? Bref, sans commentaire. Arrivé devant la salle, j'entre (sans frapper bien entendu). Je referme la porte derrière moi et commence à m'avancer dans la salle quand je remarque le cadavre de violon que....comment elle s'appelle déjà.... ou il....aaah, André.....ça commence comme ça j'crois.... Bon bah va pour André la travelote hein. Bref, elle tient donc le cadavre de violon dans ses mains.*
Il a prit cher lui....
*Je détourne rapidement mon regard pour vaguement regarder la prof puis les gens présent... on est pas des masses quand même... les autres ont dû fuir en voyant la tronche de la prof' j'pense. M'enfin, je soupire doucement et vais m'asseoir (ou plutôt m'affaler) sur une chaise dans le fond de la classe, posant mon sac sur la table pour mettre ma tête dessus. Bon il est moins confortable que mon oreiller mais ça devrait aller...*
Spoiler:
C'est un peu petit désolée ewe
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Sujet: Re: Casser des violons, c'est de l'art. Jeu 20 Juin 2013 - 13:12
Casser des violons, c'est de l'art
Et voilà que maintenant un autre E arrive, Marlène est presque exaspérée par tant d'élèves en retard, mais tant pis, le cours doit se faire, elle verra l'appel pour plus tard, et si quelqu'un gueule parce qu'il est noté absent, et bien il viendra lui dire en face. A présent, il faut commencer le cours, la professeure se lève, pas grand monde n'a l'air attentif, en espérant, que le A et/ou la B puisse rehausser le niveau, même si l'art peut toucher tout le monde. Pas question pour le moment de faire la pratique, il vaut mieux déjà questionner, et expliquer.
- Bon et bien... Qu'est-ce-que c'est pour vous l'Art ? Je veux dire, si vous étiez un artiste, que feriez vous ?
Soit ça allait passer, soit ça allait casser, elle espérait qu'ils allaient prêter attention à cette question... Puis si un seul élève daignait répondre, elle enclencherait la conversation, sa vision de l'art et commencera à la mettre en pratique. Si seulement il y avait eu plus de A ou de B dans la salle... Elle aurait été aux anges, seulement avec cette chaleur, pas mal de monde décide de sécher, mais tant pis. Elle est bien obligée, elle, de donner ses cours, sinon elle serait partie en ville à cette heure-ci. Ou bien dans son studio, à ne rien faire d'autre que de regarder des livres d'arts... Et fumer sa pipe aussi...
Sujet: Re: Casser des violons, c'est de l'art. Jeu 27 Juin 2013 - 5:20
(Juste un petit Up je crois qu'il manque 1 personne pour RP alors Daphnée tu peux toujours continué la personne manquante n'aura qu'à se rajouter d'ici le prochain tour histoire de faire avancer les choses )
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Sujet: Re: Casser des violons, c'est de l'art. Jeu 27 Juin 2013 - 14:14
Pauvre violon.
De plus en plus de monde arrivait dans la salle, petit à petit. Elle remarqua Cyr entrer en balançant quelques répliques sur un ton joyeux mais qui en disait long, elle esquissa un sourire mesquin. Lâchant un soupir, elle posa ses affaires et s'assit sur une table. Certes c'était de l'Art Plastiques, certes elle aimait bien cette matière, mais elle aurait tant préféré dormir dans son lit à cet instant précis! Ils n'étaient que trois dans la salle en comptant la prof', aussi elles leur demandant leurs noms. Daphné soupira;
« Moreau. M-O-R-E-A-U. »
Non elle ne prenait pas la prof' pour une gogolle illettrée, elle ne voulait juste pas qu'on lui foute un "O" au lieu du "-EAU- c'est tout. C'est désagréable de voir son nom écorché vous savez, très désagréable. Je suis sûre que ça vous est déjà arrivé une fois non? Ahahahah j'étais là je sais tout je vois tout! Bref. Daphné sortit un crayon et un calepin, la flemme de sortir toutes ses affaires, un calepin et un crayon feraient l'affaire pour la journée, et se mit à mâchouiller machinalement ce qui lui permettrait d'écrire des notes. Une éclair rouge la sortit dans ses pensées, un sourire amusé se dessina sur ses lèvres rosées. Andreah ne changerait jamais, toujours aussi.. boulet? Mais elle l'aimait quand même, c'était sa poto wesh! Elle hocha la tête avec approbation quand la rousse se mit en tête de créer une association de protection des violons après avoir vu l'état dans lequel se trouvait ce-dernier. Certains l'auraient pris pour une folle en al voyant tourner et retourner le violon massacré dans tous les sens, mais Daphné, elle, avait l'habitude. Sisi, j'vous jure. 'faut dire la jeune B n'était pas mieux que la E, il fallait le dire. Par contre elle commença à se poser des questions quand un autre E arriva en disant se nommé Kyle. Yeah it's genial, mais t'étais obligé de le hurler? J'ai mal au crâne moi! TwT Ensuite il se mit à parler de violons violés.... ô mon Seigneur pourquoi? POURQUOIIIIII? Pour un peu elle se serait cogné la tête contre sa table de désespoir. Et c'est exactement ce qu'elle fit, en grognant. Prismver était vraiment un pensionnat pour fous, chaque jour elle le pensait de plus en plus fort. Ahh.... la professeure venait d'avouer que c'était elle qui avait massacré ce PAUVRE petit VIOLON. BOUUUUUUUUUUH ON VA TE BRÛLER! HERETIIIQUE! SANS COEUR! SADIIIIIQUE! Regard de killeuse. On ne massacre pas un instrument, pas devant Daphné, un point c'est tout. Un nouvel élève fit son entrée, elle ne le connaissait pas mais l'avait déjà entraperçu dans le pensionnat. Il avait les cheveux bleus, c'est tout ce qu'elle retenait. La professeure demanda ce qu'était l'art pour eux. Daphné réfléchit un instant, pour elle l'art était plusieurs choses à la fois. Une thérapie, un moyen de s'exprimer, que du positif, l'art ne pouvait pas être négatif. Enfin, il y avait quelques exceptions mais on n'était pas obligé d'en parler! Elle allait ouvrir la bouche pour répondre quand un point noir de la taille d'une moitié de gomme se mit à bouger sur son bureau. Quatre patte noire fines sur chaque côté, des petits yeux par centaine, des petites crochets. C'en était trop pour Daphné. Elle cria, un long cri d'horreur et de peur. L'arachnophobie vous connaissez?
« Anne lanet örümcek ben bana yemek ölmek! AAAAAH.* »
Bref, elle courut se jeter dans les bras de la personne la plus proche d'elle. A savoir Andreah. La pauvre rousse était encore en train d'observer le violon, et sans savoir pourquoi elle se retrouva avec une brune hystérique dans les bras. C'était la seule qu'elle connaissait vraiment elle n'allait pas se jeter dans les bras d'inconnus non mais! Bref elle serra sa rousse dans ses bras les larmes aux yeux. On aurait vraiment dit une gamine apeurée par un gros méchant monstre. Pauvre Daphné, si désespérante.
*Maman une araignée putain je vais mourir elle va me bouffer!
HRP:
D'accord, désolée du retard. ;w; Andreah, c'est tombé sur toi parce que je ne voyais pas Daphné se jeter sur Cyr/Kyle/Hiroki. xD-Daphy est arachnophobe, j'voulais mettre un peu d'action alors voilàà /PN/- ah et je tiens à dire que quand elle a crier c'était un cri de peur hein pas son pouvoir. /SORT/
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Sujet: Casser des violons, c'est de l'art. 
Lun 17 Juin 2013 - 19:05
Daphné venait de se lever, encore un peu endormie. Ne me demandez pas ce qu'elle faisait allongée et roulée en boule dans sa couette sur le tapis, je ne saurais vous répondre moi-même. Quoique, peut-être encore une de ses crises de somnambulisme qui sait? Elle mit du temps à tenter de sortir de sa couette (qui était sur elle n'importe comment, elle avait le sommeil agité la jeune turque) et se leva en soupirant. Les cheveux noués en un haut chignon, elle n'était vêtue que d'un short et d'un débardeur. Toutes ses colocataires dormaient encore, aussi elle commença à se préparer pour son cours d'arts plastiques en silence, pour ne pas les réveiller. Trop gentille la grande brune, mais de toute façon avec le boucan qu'elle venait de faire les filles n'allaient pas tarder à se réveiller. Elle se coiffa les cheveux en deux minutes, enfila un jean ses jordan un sweat bleu électrique et disparut aussi vite qu'elle le pouvait en embarquant son sac, pour fuir la colère de ses colocataires quand elles allait se réveiller.
