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 THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE

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Anonymous
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MessageSujet: THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE   THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE 1400359500-clockSam 29 Juin 2013 - 21:33


THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE Tumblr_lwn1qhspkn1r67cuho1_500

KEEP CALM
Oh I swear there's something when she's pumpin,
asking for a praise or does she want
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Tu fixes la porte close. T'as les yeux vrillés sur la poignée. Ça va un peu trop vite pour toi, tout ça. Tu es un peu décontenancée par la teneur des jours derniers. Un peu émerveillée aussi. Ça n'avait été qu'une vague idée, un désir un peu flou, un peu fou. Tu voulais juste oublier, combler ce vide qui t'oppressait. Tu ne pensais pas que, peut être, ça pouvait recommencer. Alors comme une gamine impatiente, tu attends, dans l'embrasure de la porte d'un cours d'anglais. Tu ne sais pas trop ce que tu fais là. T'as encore séché, à peine deux semaines depuis ton arrivée et tu t'es faite remarquée. On t'a déjà étiquetée éternelle absente, élève ratée, mais tu t'en moques, car depuis quelques jours, il n'y a plus que lui. Plus que vous, votre petit nous. Tu voudrais respirer le miel de ses yeux, effleurer la douceur de ses sourires. Il y a tellement de choses que tu voudrais lui dire. Ces mots que tu n'as jamais trouvé pour qualifier la solitude des heures loin de lui, pour avouer les regrets qui te brûlent tout entière. Tu voudrais juste enfin prononcer les mots arides de ta soif d'une deuxième chance. Alors tu cherches ces mots justes, les plus durs à trouver, ils se cachent en toi, partout, mais ne laissent aucun indice quant au chemin à emprunter pour les toucher. Tu te dis que tu ne les trouveras sans doute jamais.

Pourtant, tu sais qu'il attend, lui aussi. Et chaque jour, chaque regard, te donne un nouveau coup d'espoir. Et peu à peu, t'oublies le désarroi des derniers mois, l'angoisse des jours à venir. T'as jamais eu beaucoup de chance, mais pour la première fois tu penses que tu as peut être tiré le ticket gagnant. Et en attendant ce moment, rien d'autre ne compte vraiment. Tout est allé tellement vite. Trop vite pour laisser le temps à tes yeux de tout apercevoir, trop vite pour ton coeur de ré-apprendre à battre. Quand tu l'avais quitté de ton pas sautillant ce jour-là, t'avais sincèrement désiré te rendre en classe. T'avais pas fait exprès de te perdre en route. Pas fait exprès de manquer encore un cours. T'as le cœur qui déraille Amber, c'est peut être lui que t'as perdu dans la cale d'un navire à voiles. C'est peut être lui que tu as égaré dans le sourire timide d'une jolie galloise. Alors tu t'es mise à sourire dans le vent, naïvement.

Pourtant, t'y croies pas, toi. Ça te fait rire. T'as jamais vraiment cru à la grande théorie de l'amour. C'était ce que le père Noël ou la petite souris étaient aux enfants, toutes ces conneries de contes pour adolescents. L'Amour c'était cette vieille rumeur d'un autre temps que contaient les garçons pour pousser les filles nues sur les divans, atteindre la chair par ce beau mensonge qui s'appelait Je t'aime. Des conneries. Mais toi, t'y croies pas, t'y as jamais cru. C'est pas pour toi ça. Tu te mordilles la lèvre. Peut être que si. Mais il y a Kyle, Kyle et les gamineries dans ses sourires, Kyle et les bouts de ciel sous ses paupières, qui fragilisent toutes tes certitudes. Quand il est parti, il a laissé un peu de son éclat sur le marbre de ton âme. Comme des stries écarlates sur l'albâtre que tu as tant de fois chercher à effacer pour seulement les étaler plus encore. Tu l'as dans la peau cet homme. Ça t'essouffle, ça t'angoisse, ça t’écœure de bonheur. Tu attends devant cette porte fermée. Tu l'attends. Tu as toutes ces phrases au bord des lèvres, toutes ces excuses qui se bousculent sur ta langue. Tu étais si souvent en retard sur les mots que tu voulais dire. Tu le revois encore, que tu as si mal aimé, et la douceur de son adieu. Tu repenses à la bienveillance de sa dernière boutade. Et la dépouille de vos amours malades. Kyle et vos retrouvailles décalées, Kyle et votre dernier baiser. Kyle auprès de qui t'as jamais pu t'excuser. Ta mère avait bien raison, t'étais jamais capable d'être sérieuse. Ça avait été toujours ça ton problème. Peut être qu'au fond, t'es un peu lâche Amber.

D'un coup la sonnerie stridente détonne. Son crissement te perce les tympans. La porte s'ouvre en grand, et une horde d'étudiants s'élance en braillant. Et d'un coup, t'oublies tout. Quand tu le vois, tout pimpant dans son uniforme saillant, tu sens la chamade de ton cœur qui courre et valse. T'as toujours eu le pouls un peu fou, un peu dingue quand il te fixe comme ça. Mais quand il te regarde droit dans les yeux, tu te dis que t'as jamais vu ça. Et tu déglutis, plus difficilement tu l'aurais voulu. Tu passes une main dans tes cheveux blonds, avec cette grâce charmante d'un geste inconscient, et soudain, tu te dis que tu aimerais bien être sa main à lui, quand elle se glisse dans le brun des siens. Tu voudrais revenir à ce temps où vos sourires gigotaient dans l'ombre de quelques chênes, quand vous rouliez dans la terre meuble et les feuilles sèches. Quand il riait dans tes bras en essayant vainement de te coiffer du bout des doigts. Aujourd'hui encore, tu affiches une tignasse en bataille. Tes cheveux sont comme toi au fond, un pauvre peuple d'insoumis. Tu te dis que tu voudrais bien qu'il t'embrasse. Comme l'autre soir, dans un coin de couloir.

Primsver te rend malade. Tu essaies sans jamais y arriver vraiment de t'intégrer dans la grande de ronde de ce drôle de monde. T'as la nausée. Il s'approche. Tu lui jettes un coup d’œil, et tu lui souris, de ce sourire qui désarme. Et comme ça, ça te bouffe le cœur, cette fulgurante foudroyante du bonheur. Parfois tu te disais que le bonheur, il devrait y avoir des lois pour l'empêcher de faire n'importe quoi. Comme te faire sourire avec cet air bêta. Il était peut être tout ce que tu avais toujours attendu, sans même le savoir. Ton cœur était comme une chaîne de vélo qui a déraillé. T'en as assez de pédaler dans le vide, tu voudrais qu'il batte utilement. Aujourd'hui, tu attends tout de la tendresse. Et ta tendresse, tu voudrais qu'elle s'appelle Kyle. Il avance encore. Ton souffle s'écourte. Tu te dis que tu aimerais bien que vous vous jetiez l'un vers l'autre, comme la dernière fois, sur le toit. Comme pour la énième dispute.

Tu ne veux pas penser à tout ce qui t'avait poussé à le quitter. Oublier toutes ces heures qui vous éloignent. T'aurais voulu tourner les dos à ce qui vous sépare. T'aurais voulu tracer au marqueur les contours de vos jours, tracer sur la route tout de vous. Il est enfin là, à un pas devant toi. Tu souris, toute excitée par tant de beauté à portée. Tu t'approches, et glisse un bras autour de son cou.


— Kyle...
Tu souffles. Il y a une drôle d'hilarité dans ta voix. Tu t'approches encore d'un pas, et alors tes mots ne sont plus qu'un souffle chaud sur sa bouche. T'as cet étrange sourire sur le visage, le sourire un peu bête des gens heureux.

— Tu m'as manquée.

Alors tu vas chercher ses lèvres.
Tu sais Kyle, je crois que je t'aime.
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MessageSujet: Re: THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE   THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE 1400359500-clockDim 30 Juin 2013 - 2:59
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Le regarde pendu à cette horloge, les mains derrières la nuque, un soupir de désespoir. On aurait dit que le temps se moquait perpétuellement de lui. Il s’amusait à nous faire oublier, à nous faire perdre la tête, à nous dépêcher et…nous ennuyer. Voilà déjà un bon bout de temps que Kyle a intégré le pensionnat de Prismver et cette règle universelle n’avait pas changé. Les conséquences de cette loi ne reflétaient en aucun cas sur Kyle. Kyle qui ne se pressait pas. Kyle qui arrive toujours en retard. Kyle qui oublie tout le temps. Kyle qui trouve toujours quelque chose pour le divertir. Kyle qui ne perd jamais la tête. Excepté une fois. Elle n’évoque aucun désagrément de la vie. Seulement la satisfaction d’entendre son cœur battre pour elle. Seulement la satisfaction de ressentir les frissons qui parcours son corps lorsqu’il entend sa voix lui murmurer amour et tendresse. Seulement la satisfaction de pouvoir la toucher, sentir la chaleur de son corps s’épanouir contre la sienne. Elle s’est Amber. Et lui c’est ce con qui l’a laissé.


Kyle n’a rien demandé. Kyle a pourtant été piégé. Sous sa bonne humeur, son vice, son caractère et son innocence, Kyle se tient là. À genoux, un regard pour elle, un sourire pour elle, lui pour elle. Il ne manque que cette musique barbante créant cette ambiance romantique qui dévoile ce prince à la crinière blonde et aux yeux d’un bleu pur cherchant l’amour de sa princesse à travers ses forêts et ce royaume. Pourtant, Kyle n’est pas comme ça. Il a ce mur qui l’emprisonne, ces chaînes qui lui grugent la peau, ce tissu qui l’empêche de parler et ces paroles qui résonnent. Une voix bien grave évoquant tes moindres désirs sous la forme d’une contrainte et d’un défi. Kyle Logan l’appelle son ennemi et lui se prénomme son orgueil. Loin de cet héritier du roi ainsi que de la richesse d’une dynastie noble, lui, élève de classe E, se retrouve sans manière, sans politesse, avec orgueil et avec cet air qui le suit du « I don’t care ». Embêtant, chiant, je dirais même extrêmement gavant, Kyle reste ce garçon sans dessin qui vie sans routine. Elle l’a pourtant choisie. Elle l’a pourtant aimé. Et lui, l’a abandonné. Quel con est-il.


Pour une fois qu’une personne l’accueillait à bras ouvert, l’embrassait sans relâche, l’aimait en prenant compte de ce qu’il était, un connard. Pas besoin de lui dire, il le sait pertinemment. Ce connard qui se fiche de l’opinion des autres. Ce connard qui fait chier le peuple. Ce connard qui dit tout ce qui lui passe par la tête. Ce connard qui refuse de grandir. Et puis cet abruti qui a laissé la femme qu’il adorait le plus au monde filer entre ses doigts. Oh oui! Pour l’aimer, ça, il en était l’expert dans ce domaine. Il aimait passer la main dans sa longue chevelure dorée et soyeuse, il aimait voir son sourire éclatant, il aimait entendre son rire de cristal, il aimait lorsqu’elle le boudait avec cette petite moue s’affichant sur son visage, il aimait lorsqu’elle avait cet air agacé lorsqu’il parlait à d’autres filles et surtout, il aimait lorsqu’il entreprenait l’un de leurs nombreux baisers qui durait une éternité et pourtant une fraction de seconde pour lui. Elle ne cessait de dire qu’elle n’était pas parfaite, qu’il pouvait trouver mieux. Amber avait tort de dire ça. Kyle déteste la perfection. Qu’est-ce que les gens en on a foutre après tout? Être parfait n’est nullement intéressant. Il préfère ce qui est irrégulier, déconstruit c’est ce qui pour lui rend les choses formidables. Elle est différente ce qui permet qu’elle se démarque des autres, à ses yeux.


Il ne pouvait le nier, il l’avait dans la peau cette Amber, mais surtout dans le cœur. Elle était devenue un dard encré en lui qui, de jour en jour s’enfonçait encore plus profondément. Évidemment, il se souvenait dans les moindres détails du dernier regard, dernier baisé auquel il eut droit. Laisser que le bout de ses lèvres ainsi que deux derniers mots avant de disparaitre durant de nombreuses années dans la vie des Summers. Les liens qu’il entreprenait avec cette famille avaient pris le bord entre le frère étant son meilleur ami et la sœur qui était la femme qu’il chérissait le plus.  L’amitié entre lui et Cale était unique. Peut-être semblait-elle similaire à la vue des autres et pourtant, pour lui cela était une mine d’or. Gâcher cela lui semblait aussi impossible que de laisser Amber de côté. Or, il l’a fait. Il a coupé tous les ponts et en sortant directement de cette classe, tout allait recommencer. Récemment, la dernière Summers avait intégré le pensionnat de Prismver laissant sa trace tout comme son frère à travers l’école comme une personne bien sociable et au charme naturellement imparable.


La cloche prit son temps, mais résonna finalement à travers Prismver. Kyle ne se pressa pas, n’étant pas con, il savait que de toute façon cela allait créer un bouchon à la sortie. Le sac sur une épaule, les souliers détachés, le regard perdu et les oreilles peu attentives, il se réveilla soudainement. De loin il la voyait arriver. Cheveux blonds, plus court qu’à l’habitude, yeux d’un bleu pétillant et ce sourire toujours aussi attendrissant. Lentement, elle s’accrocha à lui. Lentement, elle glissa ses lèvres sur les siennes. Et doucement, il répondit avec passion en oubliant ses remords, ses erreurs ne désirant que rattraper les fissures qu’avait laissées le temps. Il y avait longtemps de cela qu’il n’avait pas goûté à cet élixir, meilleur que n’importe quel nectar, alcool. Collant avec ferveur ses lèvres aux siennes il réduit l’espace qui les éloignait, lui murmurant ce qu’il désirait. Être seul avec elle pour pouvoir profiter de ce qu’il avait perdu. Les conséquences et les scènes de ménage n’avaient qu’à attendre, pour l’instant l’amour avait pris place. Dévalé jusqu’au sous-sol? Au troisième?...Le toit. À cette heure-ci personne n’osait trop flâner, excepter quelques E. Chuchoter « je t’aime » était trop tôt. Sans son accord il dévala les marches en la trainant avec lui. Elle savait très bien à quoi s’attendre, cela n’était nullement nouveau autant pour elle que pour lui. Kyle aime cette bulle qui lui permet uniquement de respirer le même air qu’elle. La plaquant au mur donnant sur le toit, il profita de cette rupture de bouche à bouche pour s’attaquer à son cou, à sa clavicule optant pour une séance de mordillages et de baisers. Il cessa à nouveau observant tendrement ce qu’il a délaissé sentant les remords prendre le dessus ils les ensevelies à nouveau par un baiser chaud et humide glissant entre ses lèvres sa  langue qui se mélangea à ce tourbillon d’émotion. En reprenant son souffle, il colla son front contre le sien fermant les yeux.

▬ Moi aussi.

Il aurait aussi bien pu ne rien dire. Elle comprendra à quel point il lui manquait. La bouche suspendu à son oreille, il descendit le long de celle-ci pour en mordre le lobe et repartir sur ce manège d’émotion. Fallait-il dire autre chose? Quel était le mot magique pour qu’elle comprenne à quel point sa présence lui manquait? Toi aussi Kyle. Dit lui que tu l’aimes avant qu’il ne soit trop tard.
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MessageSujet: Re: THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE   THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE 1400359500-clockVen 5 Juil 2013 - 0:12


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Et déjà ses mains se perdent sur sa peau trop claire. Sa joue, ses doigts, ses lèvres. Comme un maestro méthodique et consciencieux, il s'adonne à son art tel un maitre en la matière. Jamais brusque, jamais distrait et encore moins superficiel, cet artiste à part entière les entraine tous les deux consciencieusement à l'exact endroit où il veut la mener. Parce que c'est ca Kyle, un souverain usant de ses pouvoirs pour vous soumettre sous sa coupe avec délice. Sans que vous protestiez alors que vous en avez toutes les raisons. Sans élever un mot contre cet éclat trop puissant qui vous poussera même à en demander encore, toujours encore, encore. Encore, Kyle.

▬ Pas ici, et si on nous voyait ?!
Et son empire prend place.
Sous ses doigts agiles et son regard enflammé, les lèvres scellées aux siennes pour ne plus émettre une protestation, comme si elle pouvait y songer maintenant. Amber ne sait plus bien ce qu'il se passe, comme toujours. Perdue dans le plaisir et le vice, noyée sous ses caresses et sa passion, leur passion. Évincée par le désir brulant de le sentir contre elle et se sentir submergée par la vague furieuse d'avidité irrépressible qui l'assaille lorsque ses mains parcourent son corps. Brulée par la frénésie de ses cuisses plaquées contre ses hanches, écorchée par son propre désir de lui tout entier. Abime moi, Kyle. Son dos heurte le mur brutalement et pourtant tout son corps se cambre vers le démon qui la consume, se nourrissant de tout son insatiabilité à son égard. Je te veux, Kyle. Plus que toutes tes petites pétasses d'un soir, plus que tu ne peux le concevoir. Elle mord ses lèvres, remonte ses mains de ses fesses à son cou, enfonce ses ongles dans son dos, serre ses jambes autour de ses hanches, se plaque contre son corps brulant qui n'attend qu'une chose. Fais moi l'amour comme tu ne l'as jamais fait. Fais moi oublier l'infamie que nous commettons à deux, si parfaitement unis, si superbement liés.

Kyle, beau Kyle, tu n'avais pas idée de ton pouvoir sur Amber.
Les autres n'avaient pas de chances. Tu l'avais rayé d'un rictus hargneux, balayé d'un regard de braise, piétiné avec une ardeur qui l'avait fait jouir honteusement. Elle, tout ce qu'elle voulait, c'était tes yeux la pénétrant mieux que quiconque, tes mains baladeuses sur sa peau brulante, ta bouche là ou jamais un autre n'aurait pu songer, tes regards outrageusement tentateurs, ta gueule d'ange et ton diable au corps. Parce que tu vois, quand elle te croisait dans les couloirs, quand le contact chaste de vos deux peaux au travers du tissu de vos vêtements lui rappelait des caresses de la veille, Amber se serrait jetée sur toi en te suppliant de la prendre, là, maintenant. C'était cette aura magnétique, ce sentiment que quoi qu'il fasse, tout son corps appelait le sien dans une étreinte passionnelle qui finirait entre des draps, ou simplement contre un mur glacial, refroidissant le brasier qui leur servait de corps.

Alors elle ravalait son désir rageur de le soumettre à sa seule volonté en gémissant plus fort et en agrippant plus brutalement ses cheveux. En grondant entre ses lèvres, déchirant son cou de ses dents, plantant plus profondément ses ongles dans sa chaire si parfaite, si adulée de toutes ces admirables concurrentes, dans l'espoir futile que ses prétendantes lui laisseraient tout entier un beau jour. Avant qu'il ne se lasse d'elle avant.

Tu leur laisses ce plaisir à toutes, Kyle ? Dis moi, tu les laisses t'assujettir l'espace de quelques instants, tu admires toujours leurs seins pointants comme tu le fais en ce moment, tu les vrilles toutes de ce regard déchirant d'enfant suppliant ? Dis le moi, Kyle. Dis le moi que tu me veux, dis le moi que je te manque, dis le moi que tu ne rêves que de me faire l'amour bestialement quand tu me vois rire avec un autre, pour me le faire oublier plus efficacement que n'importe quoi. Dis le moi que je ne suis pas une distraction un peu plus intéressante parce que plus dur à avoir. Dis le moi. Dis le moi même si c'est faux, que je profite encore de cette illusion. Dis le moi.

Appuie ses mains sur son torse, frôlant régulièrement ses lèvres des siennes à un rythme calqué sur métronome, appréciant sa frustration. Dis le moi parce que ca me briserait de te voir m'abandonner. Mais l'envie est trop forte pour jouer plus longtemps les entêtées. A défaut de savoir jusqu'à quand. Et bordel, elle se rend compte qu'elle l'aime tellement, et ca la tue. Parce que lui ne l'aimera surement jamais comme cela, fierté de mâle à plusieurs femelles barricadant ce sentiment, empêchant le moindre mot de trop obscurcir ses idées et saccager ses relations qui pourraient trop évoluer. Les grands yeux bleus d'Amber ont quelque chose qui essaierait de le transpercer. Subversivement, presque en secret. Comme toute chose que la petite blonde faisait. Son regard lui tendait les bras, mutin, et l'invite comme d'un commun accord à lui asséner les meilleurs de ses coups. Parce qu'elle le connaît, Amber, malgré tout.


▬ Dis moi que tu m'aimes, Kyle... Demande chuchotée, détestée par cette note suppliante, hait par tout ce qu'elle dévoile.

Dis le moi, parce que moi je t'aime à en crever.
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MessageSujet: Re: THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE   THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE 1400359500-clockDim 7 Juil 2013 - 2:49
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Baiser est une chose. Faire l’amour en est une autre. Une autre plutôt discrète, qui nécessite un niveau de maturité parfois incompréhensible. Une autre parfois longue et lente à cerner, mais qui devient par la suite facile à utiliser. Une autre qui permet à deux êtres de se perdre entre caresse et tendresse. Une autre qui ne peut être décrit et qui ne peut être que compris une fois vécu. Kyle a passé cette phase enfantine, gamine, inutile, ennuyante, sans conviction. Il s’est tourné vers un chemin opposé et il a croisé Amber. Dans ce regard d’innocence, sous l’aspect bleuté de ses iris, se trouvait un océan de passion abondant ainsi que le vice naviguant sur cette marée haute en émotion et forte en pulsion. Chaque fois qu’il sentait ses ongles s’appuyer sur sa peau, il en ressentit un énorme frisson vibrant à l’intérieur de son être pour finalement créer ce tremblement de désir. Kyle souhaitait cerner à nouveau ce visage qu’il a autrefois ensevelit sous des baisers interminables, sous sa chevelure blonde plaqué à son visage dû à la chaleur qu’exaltait leur corps une fois uni, sous ces regards de défi cherchant à piqué au vif son orgueil et sous cette respiration tapageur étouffé par ses mots qui grugeaient son esprit. Je t’aime. Kyle Logan Craigh est cet homme qui a essayé d’oublier sa peine en l’écrasant sous des nuits croyant lui apporter autant de satisfaction qu’avec celle-ci. En fait, un homme est un gros mot qui peut être utilisé en synonyme de cet idiot.


▬ Dis-moi que tu m'aimes, Kyle...


Disait-elle, soufflait-elle, désirait-elle, chuchotait-elle. Pourquoi lui dire? Elle le savait pertinemment. Kyle lui avait dit bien plus d’une fois si cela en étant pas milles.  Même à l’éclaircissement de ses mots, même à l’union de leurs corps, il reste encore cette énorme pression qui double encore et encore dans la poitrine de cet idiot.  Jamais n’aura-t-il de fin à ce qu’il désire vivre avec elle, jamais n’aura-t-il de fin à cet amour sans dessin. Un sourire se hâta d’arriver sur les lèvres embrasées par celle d’Amber. Du tac au tac, il pressa son bassin contre le sien sentant les cuisses de sa douce fermement souder à sa taille. Nez à nez, front à front, il respira ce moment de tranquillité.


▬ Sinon?...



Crève enfoiré. Kyle ne lisait pas dans les pensées, mais il sentait cette phrase venir. Il sentit soudainement les mains baladeuses d’Amber s’accaparer son torse pour finalement enfoncer  ses ongles dans sa chair relâchant ainsi un grognement de désarroi et de convoitise. La politesse, Kyle n’oublie pas. Aussitôt fait, aussitôt ressenti, il répondit à cet appel farouche en claquant sa langue contre la sienne, monopolisant l’entrée et la sortie des voies respiratoires de sa bouche,  éparpillant ses baisers sur son cou ainsi que sa clavicule pour reprendre son souffle.  Il enfouit par la suite sa nuque sous menton souhaitant de plus belle entendre la réponse à ce petit jeu.


Des filles ce n’est pas ce qui manquait dans la vie de cet idiot. S’il devait faire la liste complète de ses connaissances de sexe féminin, il en aurait pour plus d’un jour (sans compté les mecs qui ont changé de sexe uniquement pour en avoir avec lui). Kyle a tout simplement tenté de trouver mieux qu’Amber. Kyle a tout simplement essayé de l’oublier. Toutes ses soirées entre les draps avec une fille dont le nom lui était vague et dont l’alcool se mêlait au jeu. Il n’y avait rien de concret dans ce qu’il appelait « faire l’amour ». Pourtant, il espérait encore pouvoir le faire comme il l’a autrefois vécu avec la sœur de Cale. Il était pourtant clair comme du cristal qu’il cherchait plutôt le désespoir que le bonheur. Enchaînant cette habitude il avait perdu ce facteur  divisant ses désirs et ses besoins, soustrayant la définition du mot amour, multipliant les conquêtes et additionnant les numéros. Enfin de compte, c’est vrai que les mathématiques sont partout dans notre vie. Kyle était un homme ayant des ambitions, des buts, des défis à surmonter. Aussi stupide que cela pouvait paraître son rêve s’était métamorphosé en elle. Ce qu’il chérissait le plus, ce qu’il désirait le plus.


Carpe Diem Kyle. Jamais ne saura-t-il la prochaine fois qu’il perdra Amber, jamais ne saura-t-il si elle l’aime comme avant et bien plus, jamais ne saura-t-il si elle le pardonne. Il doit savoir. Mais pour l’instant réfléchir ne ferait qu’alourdir ce moment  chaleureux et délicieux. À la fois gourmand et vicieux, il déposa Amber sur le sol du toit empoignant avec fermeté ses cuisses désireux de plus de contacte. Il fit le tour de son bassin à pleine bouche et dévorant à pleine bouche les parcelles de son ventre en y glissant de temps à autres sa langue. La nuque relevé, il contempla le visage de celle qui détenait toujours une emprise sur sa chevelure brunâtre. Déposant un dernier baiser sur ses lèvres brûlantes, il resta le visage collé au sien sentant son souffle se répandre sur lui.


▬ C’est vrai, on risque de nous voir. Que proposes-tu?



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MessageSujet: Re: THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE   THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE 1400359500-clockSam 31 Aoû 2013 - 17:29
Bonjour, bonjour !
Où en est ce rp ? Est-il toujours en cours, ou est-il abandonné ?
Merci de ne pas répondre à ce message et de poster la suite normale du rp. Ce message sera supprimé après.
Vous disposez d'un mois pour donner des nouvelles. ♥
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MessageSujet: Re: THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE   THE LOVE WE SHARED, THE CHEAP ROMANCE ϟ KYLE 1400359500-clock
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