C'pas comme si ça servait à quelque chose, hein. || PV NEM. ||

Devant le Sheriff, on s'incline, cow-boy.

22H30. Ce n’était plus une heure pour traîner, et pourtant. Drew était assis au pied d’un arbre, dans le parc du pensionnat. Un endroit tranquille, à priori, il n’aurait pas de soucis ici. Et puis, il ne faisait rien de mal. A priori.

Le jeune homme était un solitaire. Si il avait passé des mois collé à Connor, on le voyait seul depuis quelques semaines. Comme avant. Il se suffisait à lui-même, même si, parfois, il s'emmerdait fermement. Il avait une cigarette roulée au bord des lèvres, une bière à ses côtés, et un carnet posé sur ses jambes, sur lequel il écrivait, entre instants de réflexions. Ses yeux glissaient sur ses mots comme le stylo sur le papier, là où mots s’accompagnaient de croquis plus ou moins abstraits. Un journal intime ? Mmh, plutôt un carnet de notes, où il écrivait tout ce qui lui passait par la tête. Plus un cahier d’artiste, dirons nous, car les écrits sonnaient comme des vers, et les croquis, bien que dessinés à l’encre, avaient une certaine patte. Tout était calme. Le jour disparaissait, les bruits de la nuit s’annonçaient. Pas un souffle de vent. Le silence total.

Les doigts du jeune homme vinrent saisir le petit bâtonnet, alors qu’il tirait une bouffée. Il l’ôta de sa bouche, le tapota du doigt pour en faire tomber la cendre tandis qu’il recrachait la fumée. Mais alors qu’il allait de nouveau glisser sa clope entre ses lèvres, une violente bourrasque inattendue renversa tout : la clope, le carnet, la bière, le stylo. Le vent avait tout envoyé valser. Drew se redressa en vitesse, redressant la bière et rattrapant son carnet et son stylo; impossible de retrouver la clope. Mais à peine eut-il récupéré les objets, accroupi,  qu’une nouvelle bourrasque vint, cette fois, le balayer lui. Elle était d’une telle puissance qu’il fut renversé. A cet instant, un pied vint l’empêcher de se relever, se plaquant sur son torse. La jeune femme qui venait d’arriver posa ses poings sur ses hanches, le regardant de haut, accusateur. “Oh Asmâa...” Commença t-il à grogner, mais il sentit une pression s'exercer sur son torse. “La ferme ! Possession d’alcool, de tabac, et veille après le couvre-feu. T’es fouttu, mec. T’es bon pour la chaise.” Drew haussa un sourcil, relevant la bouteille renversée à côté de son visage. “T’en fais pas un  peu trop ?” Elle haussa les épaules, le libérant. Et tandis qu’il se relevait: “Tu m’emmerdes Drew. Tu pars en live, j’le vois bien. T’en es à combien d’heures de colle ce mois-ci ?” Le jeune homme se releva, se nettoyant de l’herbe qui était restée collée à son uniforme. “J’sais pas. 6 ou 7.” “Bah on va arrondir à 10.” Drew commença à protester mais elle lui adressa un sourire narquois, haussant les sourcils. “Fermes là, gamin. T’es ptet un des chouchous de Nemesis, mais on me la fait pas à moi. C’moi le Sheriff ici, alors tu la fermes. Dimanche matin. De neuf heure à midi. Estimes toi heureux, c’est Nem qui sera de garde. T’a de la chance que ce soit pas moi, je t’aurai botté le cul.” Drew soupira, ramassant ses affaires. “T’es un tyran, tu l’sais ça ?” Asmâa haussa un sourcil, lui souriant avec défi. “Oui.” Et sur ce, elle s’en alla, tortillant exagérément des fesses en mode j’me-la-pète. “...folle.”

Râlant seul, Drew se mit en route pour rentrer chez lui. Asmâa était terrible. Elle était super cool, mais super stricte aussi. Elle en faisait baver à tout le monde. Il fallait dire que tout le monde se fichait pas mal du règlement intérieur... Drew soupira en entrant dans son cabanon. Il ne pû s’empêcher de regarder le lit d’Aleks, vide. Ce dernier désertait pas mal la cabane depuis l’autre fois. Tant mieux.

Dimanche matin. Personne dans les couloirs, normal à cette heure là. Il souffla, agacé et endormi. Il entra dans la salle de retenue sans prendre la peine de frapper. Nemesis était sensé y être. Il n’y était pas. Tu parles. Se lever pour ça, quelle idée. Drew se laissa tomber sur une chaise, reculant celle-ci pour poser ses pieds, croisés, sur sa table. Il croisa les mains derrière sa tête, la laissant tomber en arrière, fermant les yeux. Il soupira. Trois heures ici... Quelle biatch. Il était tôt, beaucoup trop tôt, et le jeune homme commençait déja à bailler, attendant. Si Nem ou un autre ne débarquait pas dans le quart d’heure qui suivait, Drew se casserait. Et puis quoi encore, il n’allait pas faire des heures de colle pour le plaisir.

drew & nemesis

Affalé sur ton matelas, le visage enfoui dans ton oreiller, tu es aussi inerte qu’un phoque sur la banquise. Ton dos se soulève au rythme régulier et apaisé de ta respiration. La peau découverte jusqu’à mi-dos, tu n’as pas froid. Ta jambe se balade hors des draps et tu es étalé sur ton lit de tout ton long. Lorsque le réveil sonne, tu pousses un grognement de mécontentement et tends mollement le bras pour l’arrêter, appuyant sur un bouton un peu au hasard. La sonnerie répétitive et stridente s’arrête. Tu soupires et replonges dans les bras de Morphée. Sauf que l’appareil revient à la charge quelques minutes plus tard. Tu râles et daignes enfin te lever, coupant ce son insupportable surgissant des hauts parleurs de l’engin.

Tu restes assis sur le rebord du lit un moment, le temps d’émerger. Jetant un coup d’œil par-dessus ton épaule, tu remarques que ton lit est vide. Tu te grattes la nuque en soupirant. Tu te lèves, faisant fi de ta tenue qui ne se limite qu’à un caleçon. Tu quittes la chaleur de ta chambre pour te rendre dans la cuisine. Tout est calme. Tes colocataires dorment encore sûrement. L’idée est donc de ne pas faire de bruit. Et, en général, t’es pas vraiment doué pour ça. Tu t’empares de ton mug à l’effigie d’un certain personnage connu et reconnu. Tu te sers ton café et un verre de jus de mangue, histoire de bien démarrer la journée.

Une fois le petit déjeuner pris, tu pars te laver et t’habiller, optant pour un sweet à capuche et un jean noir. Tu retrousses tes manches, attrapes un dossier et prends tes clés. Tu quittes le studio en faisant, encore une fois, le moins de bruit possible. Le soleil pointe timidement le bout de son nez à travers les nuages, mais le ciel semble clément. Tu traverses l’herbe, une main dans la poche. Tu secoues la tête en pensant à la raison de ce réveil si matinal. Non mais c’est vrai quoi. Coller un élève le dimanche où tu es de garde. C’est un complot. Mené par ta meilleure amie qui plus est. Tu grommelles en te disant que ta vengeance sera terrible.

Tu entres dans le pensionnat d’un pas assuré, pivotant directement à droite pour regagner la salle de retenue. En théorie, tu n’as qu’un seul élève à surveiller. À moins qu’un autre de tes collègues n’ait eu la très intelligente idée de te coller une personne supplémentaire. Histoire de t’emmerder un peu quoi. Tu arrives dans le couloir désert. Comme ça fait du bien un peu de calme dans les couloirs. Tu arrives devant la porte déjà ouverte. Main sur la hanche, tu t’appuies contre l’encadrement de la porte, fixant le collé. Les yeux clos, il est installé de façon très décontracté. Tu t’approches sans bruit et te penches au dessus de lui pour le regarder. Tu déposes ton dossier sur une table annexe, sans bruit. Tu places ta main dans le dos de la belle au bois dormant et donnes un coup de pied dans la chaise, ce qui le fait basculer en arrière. Bien heureusement, tu as prévu le coup et le rattrapes.  

▬ Dis donc. C’est pas parce c’est moi qui te surveille qu’il faut prendre tes aises, Drew.

J'esquisse un demi sourire, amusé. Il a une tête d’endormi. Quelle idée de venir un dimanche matin sérieusement… Je passe ma main dans ses cheveux, les ébouriffant davantage, puis je pars m’installer à une table contre la fenêtre. Oui, la logique voudrait que j’aille poser mon cul au bureau, mais j’en ai rien à secouer. Je ne le fais que quand je surveille des élèves que je ne connais pas spécialement. Or, aujourd’hui, il s’agit de Drew. I don’t give a shit.

▬ Alors, dis-moi tout. Qu’est-ce que t’as encore fait cette fois ? Asmâa m’a vaguement expliqué qu’elle t’avait surpris, mais elle est pas rentrée dans les détails.

Dos contre la fenêtre, je l’observe, main posée contre ma mâchoire pour retenir ma tête, légèrement penchée. Drew est un élève que j’apprécie. Ils sont rares à attirer mon attention on va dire. Mais celui-ci a un quelque chose d’amusant. Sa franchise, son côté râleur. Il me rappelle un peu moi à son âge. À quelques détails prêts. Cela dit, depuis quelques temps, il a changé. Je ne saurais pas dire en quoi exactement. Mais il enchaîne les retenues. Et ça me déplaît. J’ignore ce qu’il s’est passé, mais il se laisse bien trop aller à mon goût. Quelque chose cloche et je vais tirer ça au clair.

▬ Qu’est-ce qu’il se passe avec toi en ce moment Drew ? Tu peux m’en parler, tu le sais non ? Raconte-moi comment t’as pu tombé aussi bas pour être collé autant de fois en si peu de temps.

Oui, je m’inquiète pour cette tête d’hérisson, et alors ? En quoi ça vous choque ?

VIOLENT PUPPY

BAM. Drew crû que son coeur l’avait lâché alors qu’il exécutait de grands gestes de bras pour se raccrocher à la vie.Fiou. La salle. Nem. Drew grogna comme un petit chiot qu’on embête, avant de se rasseoir sur sa chaise, son cerveau ayant  encore du mal à émerger et son coeur à se calmer de cette frayeur. Il s’était endormi, et pas qu’un peu. Il passa sa large main sur son visage, baillant, se frottant les yeux alors que Nemesis s’installait près de la fenêtre. Drew grognait, essayant inutilement de remettre ses cheveux en place après que Nem les ait ébouriffés encore plus qu’ils ne l’étaient. Drew ? Coiffé ? Un mythe.  “ Alors, dis-moi tout. Qu’est-ce que t’as encore fait cette fois ? Asmâa m’a vaguement expliqué qu’elle t’avait surpris, mais elle est pas rentrée dans les détails.” Drew haussa les épaules, croisant les bras sur la table pour y poser son menton, couché en avant. “Boah rien. J’étais dehors après 22h.” Il vit au regard de Nemesis qu’il n’était pas dupe, et qu’il devait bien y avoir autre chose, pour écoper de trois heures de colle.”J’avais une bière.” Rajouta t-il, fermant les yeux. Nouveau regard pour Nemesis. Il en attendait encore. “Ok, j’avais une bière et je fumais.” Finit par grogner Drew, se redressant et soupirant.

Il s’enfonça au bout de sa chaise, croisant les bras. Il posa son regard azur sur Nemesis et se rendit compte qu’il avait sa tête de je m’inquiète pour toi. Drew soupira, levant les yeux au ciel en grognant alors que Nemesis confirmait ses impressions : “Qu’est-ce qu’il se passe avec toi en ce moment Drew ? Tu peux m’en parler, tu le sais non ? Raconte-moi comment t’as pu tombé aussi bas pour être collé autant de fois en si peu de temps.” Drew détourna les yeux. Il adorait Nemesis. Mais avec lui, il se sentait comme... Comme dans le Roi Lion. Quand Muphasa fait la morale à Simba, et qu’après ses conneries, ce dernier revient la queue entre les jambes. Ouais c’était pas loin de ça, sauf que Nem était plus un grand frère qu’un père. Dans tout les cas, face à lui, Drew reprenait sa condition d’élève, d’élève qui a des soucis. Il haussa les épaules, regardant ailleurs. “C’est Asmâa qu’est déchaînée, pas ma faute.” Il risqua un nouveau regard. Raah, encore cette tête de j’en veux plus. Drew était un bon menteur, un excellent menteur. Mais Nemesis était comme un maître pour lui. Et le padawan ne peut berner le Maître. Il soupira de nouveau, penchant la tête et récitant, grognon, comme une mauvaise poésie. “ J’ai eu trois heures à cause de Connor. Il a... Il a pété un câble en cours, on s’est engueulé, j’suis sorti, on s’est battus dans l’couloir, on a été collé.” Pause. Mmh, avec un peu de chance, Nemesis n’en demanderait pas plus sur cette histoire. “ Wood m’a mis une heure parce-que j’suis pas allé la voir pendant un mois alors que j’aurai dû.” Là encore, il ne tenait pas à s’étaler sur le sujet. “J’ai eu deux heures parce-que je me suis battu avec Pytha en sport. Et une heure d’Asmâa parce-que... je sais même plus.” Il détourna le regard. Il détestait être dans cette position faible, du petit garçon qui se prend la morale de son aîné en pleine face.

Drew était... Ouais il était comme un chien, un bâtard, celui qui traîne les rues, qui pue. Celui qui fait sa vie, et et qui mord si on l’emmerde. Sauf que face à Nemesis, il n’était qu’un chiot. Un chiot qui grogne, qui essai de montrer ses canines minuscules et qui veut se battre, mais qu’on traîne aisément par la peau du cou. “J’fais rien d’mal.” Mmmh, mettons de côté le tabac, l’alcool, et surtout, surtout, son poing facile. Oui, c’était le gros problème de Drew. Il frappait pour un oui ou pour un non. Le nombre de plaintes  à son encontre était incalculable. Ces temps-ci, il passait des heures au gymnase, à frapper le punching-ball, encore et encore. Ca le défoulait, mais visiblement, ça ne lui suffisait pas.

Une boule de nerfs. Un volcan sous pression. Son regard turquoise, sauvage, fixait le sol, tandis que ses bras croisés et son air de badboy le positionnaient clairement sur la défensive.

drew & nemesis

Sans le quitter des yeux, tu continues à attendre réponses à tes questions. Tu épies chaque infime parcelle de son visage pour y déceler une quelconque information. Drew n’est pas le genre d’élève à parler de ses petits problèmes. Enfin, pas à n’importe qui. Tu pourrais très bien faire parti de ce petit cercle de personnes à qui il se confie. Sauf que tu te doutes qu’il ne te dit des choses qu’en raison de ta condition de surveillant, rien de plus. Peut-être a-t-il peur que tu en fasses part au reste du corps professoral. Qui sait.

Tu te souviens vaguement de votre rencontre. Tu te rappelles un jeune homme un peu paumé, comme un chat sauvage, prêt à griffer. L’ombre d’un sourire traverse furtivement tes lèvres. C’est grâce à toi s’il est ici. Ou à cause de toi. Tout dépend du point de vue. De ce fait, votre relation est un brin plus profonde que celles avec les autres élèves, à quelques exceptions prêts. Drew te sort de tes brèves pensées.

▬ Boah rien. J’étais dehors après 22h.
▬ Mais encore ?
▬ J’avais une bière. Il marque une pause. Ok, j’avais une bière et je fumais.

Je lève les yeux au ciel avant de secouer légèrement la tête. Ces jeunes… C’est quoi cette manie de désobéir aux règles ? Ils veulent se la jouer rebelles ou quoi ? Un véritable phénomène de mode. C’est pathétique de voir de bons gamins devenir des petits merdeux sans avenir. Hors de question que Drew finisse comme ça. Je poursuis en lui posant une nouvelle question.

▬ C’est Asmâa qu’est déchaînée, pas ma faute.
▬ On sait tous les deux que ce n’est pas la seule raison. Elle est peut-être sans pitié, mais elle ne collerait pas les gens sans raison. Elle est loin d’être conne.

Il semble enrager face à mon regard insistant, et je dois avouer que ça m’amuse un peu. Il pousse un soupir. J’ai gagné.

▬ J’ai eu trois heures à cause de Connor. Il a... Il a pété un câble en cours, on s’est engueulé, j’suis sorti, on s’est battus dans l’couloir, on a été collé. Il marque une courte pause avant de reprendre. Wood m’a mis une heure parce que j’suis pas allé la voir pendant un mois alors que j’aurai dû. Nouvelle pause. J’ai eu deux heures parce que je me suis battu avec Pytha en sport. Et une heure d’Asmâa parce que... je sais même plus.

Sourcil arqué, je l’observe toujours, ma main retenant mon visage. Il est vraiment irrécupérable. Quel gosse je vous jure. Je soupire et me redresse avant de me lever. J’attrape mon dossier de feuilles et le dépose sur une table adjacente à celle de Drew. Je tire ensuite une chaise et m’installe en face de lui, plongeant mon regard dans le sien.

▬ J’fais rien d’mal.

Ses yeux fuit les miens, il est sur la défensive. Qu’importe.

▬ Drew, écoute-moi bien. Je ne suis pas là pour te juger. Ni pour te faire la morale, même si tu vas interpréter mes paroles comme telle. Je marque une pause durant laquelle ma main s’empare de son visage pour le forcer à me regarder. Ne baisse pas les yeux comme un chien battu.

Ma main relâche son menton. Je me recule contre le dossier de ma chaise, croisant les bras.

▬ Cette histoire avec Connor m’intrigue. Vous étiez encore très proches il n’y pas si longtemps. Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que vous en arriviez là ? Et ne cherche pas à me cacher quoi que ce soit. Je marque une pause. En ce qui concerne Wood… ça ne me regarde pas. Pour Pythagore, à part vous foutre une raclée à tous les deux, je suppose que je ne pourrais rien faire pour vous empêcher de vous taper sur la gueule.

Je laisse un silence s’installer durant lequel je ne quitte pas son regard. Je ferme un instant les yeux en soupirant.

▬ Écoute, Drew. Je sais que tu passes ton temps au gymnase. Ne le nie pas. Quel est vraiment le problème avec toi ? Tu multiplies les bagarres et les colles. T’es en train de te laisser aller. Il faut te ressaisir. Tu sais très bien que tu peux compter sur moi pour t’aider. Mais il faut que tu fasses l’effort de venir me parler de ce qui ne va pas. T’es loin d’être un idiot, Drew. Si tu ne réagis pas maintenant, j’emploierais la manière forte.

Je n’ai malheureusement aucun autre moyen de le faire réagir. Je suis pas vraiment doué avec ce genre de choses, de conversations. En principe, je botte le cul aux gamins qui commencent à trop déconner. Mais je préfère laisser une chance à Drew de se justifier. Et je l’aiderais. Mais s’il continue à se braquer, je n’aurais pas d’autres choix.

▬ Drew, je m’inquiète pour toi. Je ne tiens pas à assister à ta décadence. Alors fais-moi plaisir, et parle-moi de ce qui ne va pas. Il y a toujours une solution.