Sujet: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Jeu 8 Aoû 2013 - 1:31
boring night
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Tu étais dans ta chambre allongée sur le lit le regard vide. Tu étais dans la position étoile de mer, la clope au bec. Il n'y avait personne avec toi dans la chambre. Ils étaient tous partis dieu ne sait où. Tu ne leur avais même pas demandé. Tu étais tellement fatiguée de ta journée et pourtant impossible de trouver le sommeil. Même en fermant les yeux très forts et en comptant les lions rien n'y faisait. Tu avais trop chaud. Et ça t'énervais, ça t'énervais tellement d'être comme ça, insomniaque. Tu tiras longuement sur ta cigarette puis tu soufflas un long nuage de fumé qui s'éleva lentement vers le ciel. Tu trouvais ça joli. Tu essayas de faire des ronds avec ta fumée mais, tu n'y arrivais pas.
Tu te sentais seule en ce moment. Pas seulement parce que tes colocataires n'étaient plus là, non. Tu repensais à ta vie. Tu faisais toujours cela quand tu étais seule, repenser à ta vie. Enfin tu repensais surtout à lui. Ton seul amour. Ton premier partenaire. Celui qui avait changé ta vie. En bien, comme en mal. Tu eus un sourire en coin. Repenser à lui te faisais toujours cet effet. Tu te sentais ridicule, tellement ridicule. Tu te tournas sur le ventre et tu t'étiras longuement. Tu grognais presque. C'était agréable de sentir tes os craquer et ta peau s'étirer. Tu avais bien besoin d'un massage – enfin tu en aurais eu besoin si tu avais pu sentir quoi que ce soit.
Tu nichas ton visage dans ton oreiller et remis ta culotte en place. Putain qu'est ce que tu pouvais te faire chier ce soir ! C'était fou. Il n'y avait rien à la télé, tu n'avais plus rien à lire. Bordel tu jouais de malchance. Tu te levas de ton lit d'un bond pour ouvrir ta fenêtre, te penchant légèrement pour sentir l'air de la nuit sur ta peau dénudée. L'atmosphère était humide le ciel était noir, il allait sûrement pleuvoir incessamment sous peu. Tu te penchas pour poser tes coudes sur l'appuie de fenêtre. Est-ce que quelqu'un qui contrôlait la météo était dans le même état que toi ce soir ? Déprimée, un peu triste. Tu te sentais un peu moins seule du coup. Cette pensée te réchauffa le cœur. Le noir t'avait toujours fait peur et pourtant tu restais là sans bouger. Tu te faisais envahir par les ombres de la nuit. Peu importe.
Pris dans un élan de bonne volonté tu écrasas ta cigarette puis tu te dirigeas vers ton bureau. Tu sortis tes lunettes de vue puis tu te penchas pour écrire le menu du lendemain. Après tout tu n'avais pas grande chose d'autre à faire. Enfin c'est ce que tu pensais. Tu venais à peine de poser ton stylo sur ta feuille qu'on toqua à la porte de ton studio.
Tu fronças les sourcils en grognant, bordel tu faisais enfin quelque chose d'utile et c'était à ce moment précis qu'on venait te déranger. On pouvait pas venir une heure plus tôt ? Quand tu te faisais vraiment chier ? Tu fis grincer ta chaise violemment sur le sol et tu enfilas un short parce que bon, ouvrir à tes invités en culotte ça le faisait pas trop, avant de te diriger vers la porte d'entrée.
Tu entrouvris la porte pour voir qui s'était. Nemesis. Bah tiens forcément quand on attendait pas quelqu'un c'était typiquement à ce moment là qu'il se présentait à toi. Le voleur de mangue se tenait devant ta porte. Lui à qui tu avais fais le sermon de sa vie la vieille encore. Il avait du culot. Ça allait être intéressant. Tu t'appuyas sur l'encadrement de la porte après l'avoir ouverte, un petit sourire sur les lèvres, croisant tes bras au niveau de ta poitrine, caressant ton tatouage sur le biceps de ton doigt.
▬ Qu'est ce que vous faites là ?
Tu le toisais légèrement. Qu'importe. Tu plissais les yeux en écoutant ce qu'il avait à dire. Mollement tu t'écartas pour le laisser rentrer. A défaut d'être vraiment enthousiaste tu étais curieuse de voir ce qu'allait donner cette soirée. Et puis ce serait toujours mieux que de ce faire chier comme un rat mort sur le menu du lendemain.
InvitéInvité
Sujet: Re: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Mar 13 Aoû 2013 - 11:23
betsabe & nemesis
La soirée était déjà bien avancée lorsque tu as décidé de quitter ton studio pour t’offrir un moment de détente. Tu voulais inviter ton colocataire, mais ce dernier semblait plutôt fatigué et pas très motivé à l’idée de sortir. C’est donc seul que tu es parti, laissant sagement ton chiot dans le studio. Il est tellement mignon qu’on te l’arracherait des bras si tu l’emmenais avec toi. Le pauvre petit. Tu te diriges d’un pas assuré vers la ville, tes mains logées dans tes poches. Les derniers lueurs du soleil s’étendent sur la voûte céleste, éclairant tes pas avant que l’obscurité n’envahisse tout l’île. Tu croises quelques têtes qui ne te sont pas inconnues. Des collègues mais aussi quelques élèves. Tu consultes la montre à ton poignet et t’abstiens de tout commentaire. L’heure du couvre-feu n’avait pas encore sonné. Heureusement pour eux. Sinon tu te serais fait un malin plaisir à les réprimander copieusement.
Tu t’arrêtes dans un bar ni trop bondé ni trop désert. Tu salues le barman d’un geste de la main et t’installes au comptoir. Tu es un habitué si bien que l’homme trapu et barbu, derrière le bois qui vous sépare, t’adresse un sourire et te questionne d’un haussement de sourcil et un sourire. Tu hoches la tête, un sourire en coin, amusé. « Comme d’habitude. » C’est l’idée, oui. L’homme replet arrive avec un verre et une bouteille de whisky. Il te sert et, comme d’habitude, te laisse la bouteille. D’un sourire reconnaissant, tu le laisses s’éloigner. Tu te verses un verre et en bois une gorgée. Tu apprécies ce goût subtile dans ta bouche. Le whisky est l’alcool que tu consommes par défaut. Tu bois également d’autres sortes d’alcool. De tout, sauf de la bière. C’est une boisson qui te dégoûte de par son odeur et son goût. Un mauvais alcool. Tu te ressers un autre verre et finit par te retourner pour regarder les personnes présentes. Il y a des habitués, comme toi, que tu reconnais. Il y a ce plaisantin aux cheveux roux qui tient un magasin en ville. Il y a aussi quelques ouvriers. Mais aussi la délicieuse serveuse qui semble voler gracieusement de table en table avec son éternel sourire radieux. Une jeune fille d’environ 20 ans, pleine de vie et de fraîcheur.
Tu penches la tête en arrière, fixant le plafond et ses quelques détails sans importance. Un soupire s’échappe de ta gorge. Non, décidemment, tu n’as pas envie de passer la soirée seul. Tu aimes bien boire quelques verres avec un peu de compagnie. C’est plus amusant et beaucoup plus appréciable. Tu te retournes vers le comptoir et interpelles le barman qui arrive quelques instants après.
▬ Que puis-je pour vous O’Connor ? ▬ Il vous reste d’autres bouteilles de whisky ? ▬ Naturellement. Celui-ci ne vous convient plus ? ▬ Non, non. Je voudrais vous acheter celle-ci et deux autres bouteilles, si possible.
Le barman me regarde avec un air surpris et s’éloigne. Peut-être pense-t-il que je ferais mieux d’aller acheter les dites bouteilles directement en magasin. Mais je préfère encore à la limite les lui acheter à lui plutôt que de m’aventurer en ville. D’autant plus qu’à cette heure, les magasins doivent être sur le point de fermer leurs portes. Et je n’ai nullement envie de courir. Le barbu revient avec deux bouteilles de whisky et les dépose sur le comptoir. Je lui demande le prix de tout cela, et il me répond d’un air embarrassé. J’émets un rire pour le rassurer et lui paie le montant exact. J’emporte les bouteilles et le salue en souriant, quittant l’établissement.
Je retourne sur mes pas, vers mon studio. Il n’y a plus personne qui traîne dans les rues maintenant. Je ne croise personne. Alors je me permets un peu de rêvasser. Je lève les yeux vers le ciel et observe les quelques timides étoiles décimées ici et là. Un beau spectacle. J’ai cru comprendre que les filles aiment ça. Du moins, pour ce que j’ai entendu à la volée dans les couloirs de Prismver. J’arrive en vue des studios après quelques minutes de marche. Soudain, j’aperçois une forme se pencher à une fenêtre. Je m’arrête et l’observe, surpris. Il s’agit de Betsabe, la cuisinière avec qui j’ai eu une altercation, si on peut appeler ça comme ça, pas plus tard qu’hier. Un sourire fend mes lèvres tandis que je l’observe. Sa longue chevelure noire et ses tatouages. Dire qu’elle me fait la morale quand je viens lui voler un peu de mangue. Elle m’amuse. D’après les dossiers, elle a un an de moins que moi je crois. C’est une femme de caractère qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. J’avoue que ce trait de caractère me plaît chez elle. Je jette un coupe d’œil à mes bouteilles et, comme une évidence, une idée s’impose à moi.
Quelques instants plus tard, me voilà devant sa porte, toquant contre le bois verni. Et j’attends un sourire amusé aux lèvres, bouteilles en mains. Elle finit par venir ouvrir puis elle s’appuie contre l’encadrement de sa porte, un sourire aux lèvres. Je crois que la situation nous amuse autant l’un que l’autre. Les bras croisés, elle m’observe.
▬ Qu’est-ce que vous faites là ? ▬ En temps normal, j’aurais dit que ma présence était seulement due aux mangues. Mais comme nous ne sommes pas dans votre cuisine, il faut croire que la raison de ma venue est autre, ma chère.
Je lui présente les bouteilles de whisky et entre lorsqu’elle s’écarte. Je m’abstiens de tout commentaire sur sa tenue bien que l’envie soit très tentante. J’observe son intérieur. Tout est identique à mon studio, naturellement. Seule la décoration est différente. Je regarde autour de moi, personne. Est-elle donc seule ? J’avance, sans réelle gêne, et observe les meubles, les murs. Puis je m’arrête devant son bureau où trône une feuille intitulée « Menu ». Curieux, je la survole. Il n’y a pas grand-chose pour le moment donc je me tourne vers elle.
▬ Je veux un dessert à la mangue. Je reviens vers elle et lui confie une bouteille en souriant. En échange, vous avez ça. Trinquons pour cette délicieuse querelle que nous nous livrons, Betsabe.
Sujet: Re: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Jeu 22 Aoû 2013 - 20:44
troublemaker
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▬ Je voudrais de la mangue.
Tu restas muette et tu l'observas revenir vers toi. Tu avais automatiquement froncé les sourcils, n'appréciant pas que l'on te donne des ordres. Tu étais comme ça Betsabe, instinctive, animale. Tu montrais les crocs avant même de penser c'était l'instinct. Tu te surpris à tendre docilement les bras pour attraper sa bouteille et cette pensée te gêna quelque peu. Tu glissas ton regard vers l'étiquette : du whisky. Ton visage s'illumina d'une lueur d’intérêt et un sourire se forma à la commissure de tes lèvres. Tu t'approchas pour murmurer à son oreille.
▬ Vous ne croyez tout de même pas que je suis du genre à me faire acheter Nemesis.
Tu lâchas un de tes rires de hyène tout en te dirigeant vers le bar pour sortir deux verres que tu attrapas d'une main agile. Nemesis avait piqué ta curiosité à vif mais tu ne cherchais déjà plus de sens à sa venue et aux conséquences de celle ci, tu te laissais couler : vivant au jour le jour, sans attache et sans pression. Après tout ne dit-on pas qui vivra verra ?
Tu invitas Nemesis à s'asseoir sur la chaise de ton bureau tandis que tu posais les verres sur celui-ci. D'un geste souple tu pris place sur celui-ci, croisant les jambes non pas pour plus de tenue mais, pour pouvoir poser plus aisément ton verre sur ton genou, Betsabe vieille pocharde. Tu sortis un paquet de clopes de ta poche non sans une légère difficulté. Tu en attrapas une avec tes dents avant de rendre le paquet à ton invité autoproclamé.
▬ Servez vous. Ordonnas-tu presque avant de lancer négligemment ton paquet sur le bureau.
Tu te penchas pour chercher ton briquet dans ta poche, il était presque vide. Tu grognas agacée avant d'allumer ta cigarette, ton invité ne fumant pas. Tu plongeas tes yeux azurés une demi seconde dans les siens. Qu'une infime demi seconde et pourtant tu en ressortais troublée. Tu t'amusas intérieurement de cette promiscuité naissante avec le surveillant que tu connaissais à peine. Tu te raclas la gorge tout en tirant longuement sur ta cigarette, essayant tant bien que mal de cacher tes émotions. Tout en soufflant un épais nuage de fumée vers le côté du décidas qu'il était temps d'entamer cette fameuse bouteille.
Tu savouras le bruit du liquide qui coulait dans le verre avant d'avaler ta boisson cul sec. Il s'agissait avant tout de l'impressionner avec ta descente de bucheronne mais aussi de te souler au plus vite pour oublier tes états d'âme. Tout en te léchant les babines tu l'observas à la dérobée.
▬ Vous êtes venu ici pour vous faire pardonner ?
Tu te penchas doucement pour plonger tes yeux dans les siens tu voulais voir ses réactions, t’imprégner de chacune de ses expressions. Tu avais le regard teinté par le défi et la malice. Tirant plus faiblement sur ta cigarette tu ajoutas d'une voix suave.
▬ Où vous êtes juste ici pour me souler ?
InvitéInvité
Sujet: Re: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Sam 31 Aoû 2013 - 16:50
Betsabe & Nemesis
laisse-toi tomber dans mes bras glisse-moi sous tes draps dérivons jusqu'à l'outrance
Le simple fait que je lui réclame un plat à base de mangue semble l’énerver quelque peu. Elle fronce les sourcils et j’esquisse un sourire amusé. Betsabe est une femme qui a du caractère, une femme qui n’aime pas se faire commander. Par n’importe qui. Mais j’aime jouer avec ce genre de personnes. Les énerver pour finalement les faire céder. Mais je dois avouer que Betsabe est une véritable tigresse. Elle ne se laissera pas faire aussi facilement. Et c’est sans doute ça que j’aime le plus chez elle.
Elle finit par prendre la bouteille, mais comme si elle était prudente. Comme l’animal sauvage qui approche doucement pour attraper la nourriture qu’on lui tend. Son regard quitte le mien pour se poser sur la bouteille. Vu l’expression de son visage, je pense que, elle aussi, elle aime le whisky. Bien joué O’Connor. Elle sourit et, contre toute attente, s’approche de moi pour murmurer à mon oreille.
▬ Vous ne croyez tout de même pas que je suis du genre à me faire acheter Nemesis. ▬ J’aurais essayé au moins.
Elle s’éloigne, laissant s’échapper un rire caractéristique de sa personne. Un rire reconnaissable entre tous. Je reste où je suis tandis qu’elle se dirige vers le bar pour attraper deux verres. Je la regarde de haut en bas pendant qu’elle me tourne le dos et ne peux retenir un sourire amusé en pensant qu’il était dommage qu’une jeune femme aussi séduisante puisse être aussi sauvage. Enfin, c’est ce qui fait aussi son charme, certainement.
Elle dépose un verre sur son bureau, m’invitant à la rejoindre. Je m’installe sur la chaise tandis qu’elle prend place sur le meuble, croisant ses jambes. Surpris, je regarde ses jambes puis elle, un sourcil arqué. Enfin, je ne vais pas me plaindre, la vue est exceptionnelle. Je m’amuse alors à effleurer du bout des doigts la surface lisse du verre jusqu’à ce que ses gigotements attirent mon attention. Je la vois prendre une cigarette avant de me tendre le paquet. Je fais la navette entre elle et les cigarettes avant de plonger mon regard dans le sien.
▬ Servez-vous. ▬ Je ne fume pas.
Elle pousse un grognement qui me fait sourire. Mon coude se pose sur le bureau et j’appuie ma joue contre mon poing serré. On ne s’ennuie jamais avec Betsabe. Nos regards se croisent de nouveau. Furtivement. Et elle rompt ce contact de nos yeux aussi vite qu’elle l’a créé. Mais je ne la quitte pas du regard pour autant. Je la détaille silencieusement, un sourire en coin ourlant mes lèvres. Sa crinière sombre et indomptable, ses yeux profonds, ses lèvres pulpeuses. Aaah ma chère Betsabe. Si vous saviez à quel point vos charmes vous perdront un jour.
Elle tire une bouffée sur sa cigarette avant d’expirer la fumée grisâtre sur le côté. Je la remercie silencieusement de ne pas m’avoir craché sa fumée au visage. Je n’ai rien contre les fumeurs, disons que je ne supporte simplement pas qu’on m’enfume en expirant la bouffée inspirée. Je trouve ça irrespectueux et énervant. Ma collègue attrape ensuite la bouteille, dévissant son bouchon rapidement.
Elle nous sert et, avant même que mes lèvres ne se portent à mon verre, elle avale le contenu du sien d’une traite. Je hausse un sourcil, quelque peu surpris. C’est un alcool que j’aime apprécier le plus longtemps possible en ce qui me concerne. Sentir son goût à la fois fort et fruité. Elle a une bonne descente, visiblement. J’esquisse un sourire avant de boire une gorgée de mon verre. Elle passe sa langue sur ses lèvres. Serait-ce de la provocation ? Je ne sais pas vraiment. Betsabe a un sacré caractère, mais je ne peux pas prétendre la cerner entièrement.
▬ Vous êtes venu ici pour vous faire pardonner ?
Je lui offre un sourire en coin tandis qu’elle se penche vers moi, plongeant ses yeux dans les miens. Je soutiens son regard sans peine. Le défi et la malice teintent ses yeux et sa voix suave me parvient alors.
▬ Où êtes-vous juste ici pour me saouler ? ▬ Quelle réponse souhaitez-vous entendre, ma chère ?
Pour être honnête, je ne suis même pas sûr de connaître la réponse moi-même. À la base, je voulais simplement passer la soirée avec quelqu’un. Betsabe a été choisie par pur hasard, je dois le reconnaître. Mais je dois aussi avouer que ce fut un bon hasard. J’ai l’occasion de la voir sous un autre jour. Il n’y a pas ce cadre professionnel et contraignant qui nous impose une certaine retenue. J’esquisse un sourire.
▬ Peut-être que la raison de ma présence est un mélange des deux. Ou peut-être avais-je simplement envie de vous voir. Qui sait ?
Je me lève et, tendant la main vers elle, je chasse une mèche de ses cheveux menaçant d’obstruer son visage. Je la glisse derrière son oreille et, verre en main, je me dirige vers la fenêtre. Comment cette soirée va-t-elle se terminer ? Je suis curieux de le savoir. Je tourne le dos à la fenêtre, la regardant de nouveau.
▬ Ne serait-ce pas plus agréable de commencer à se tutoyer ? Nous n’avons qu’un an d’écart, pas vrai ?
Et à cet instant, rien d’autre ne compte. Elle est sauvage, elle est femme. Et tu ne peux pas ignorer ça.
InvitéInvité
Sujet: Re: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Mar 17 Sep 2013 - 19:19
sensitive attraction
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▬ Quelle réponse souhaitez-vous entendre, ma chère ?
Tu ne voulais pas avoir le choix surtout pas. Tu n'étais pas en mesure de donner une réponse raisonnable pour le moment. De toute façon avais-tu déjà été responsable dans ta vie ? Tu déglutis tout en serrant un peu plus ton verre de tes petits poings, tes ongles crissants sur le verre. Tu déglutis n'ayant plus l'habitude de la drague. Car oui on pouvait aisément parler de flirt entre vous deux – son regard ne mentait pas, le tien non plus. L'alcool faisait déjà son effet tu le sentais à tes joues qui commencées à rosir, où alors c'était de sa faute ? Qui sait ? – sûrement pas toi. Tu l'écoutais d'une demi oreille et pourtant ses mots te firent frissonner. Tu ricanas nerveusement, comme si le savon que tu lui avais passé hier pouvait justifier son envie de te voir aujourd'hui accompagné d'une bouteille de whisky. Tu n'étais pas dupe sa visite du jour n'était que le fruit du hasard et pourtant tu t'en étais accommodé ce n'était pas forcément grâce à lui – quoi que si quelqu'un d'autre avait sonné à ta porte l'aurais-tu laissé passer le seuil de ton appartement ? - non, en réalité tu n'avais pas envie de rester seule ce soir. Ça ne t'arrivait pas souvent mais il fallait se l'avouer. Tu étais déprimée.
Tu voguais dans tes pensées maussades quand tout à coup tu sentis sa main sur ton visage chassant une mèche sombre de ta crinière auburn. Ce petit geste pouvait bien paraître minime pour quelqu'un d'autre mais pas pour toi. Tu avais sentie sa main, tu avais ressentis l'air se fracasser mollement sur ton front suite à son mouvement. Tu avais sentis ses doigts fluets passer derrière ton oreille. Tu fis de grand yeux, un frisson te parcouru l'échine tandis que tu restas coite devant ce qui venait de se passer. Il ne te voyait déjà plus, le visage plongé dans l'obscurité de l'extérieur il regardait par la fenêtre sans la moindre idée de ce qu'il venait de déclencher en toi. Tu te servis rapidement un autre verre de whisky – ne manquant pas de glisser un regard vers son postérieur – que tu bus d'une traître encore une fois. Le liquide coulait le long de la commissure de tes lèvres et tu l'avais sentis. Tu te sentais bizarre. Enfin non – pas bizarre mais ton cœur battait plus vite qu'à l’accoutumée. Il se retourna foudroyant de son regard sensuel ton petit cœur de femme.
▬ Ne serait-ce pas plus agréable de commencer à se tutoyer ? Nous n’avons qu’un an d’écart, pas vrai ? ▬ Tu as raison.
Tu posas alors ton verre sur la table puis tu t'approchas lentement vers ce mâle la main en avant pour favoriser le contact. Était-ce lui qui avait tout changé ? Était-ce son pouvoir qui te permettait de sentir les choses ? Les questions se bousculaient dans ta tête mais elles ne prirent pas place longtemps il était déjà trop tard pour t'interroger, il ne fallait pas gâcher « ça ». Les raisons du pourquoi du comment, on y penserait demain.
Arriver à sa hauteur ta main se posa presque par magnétisme sur son torse musclé. Le contact de tes doigts et le tissu de ton tshirt te fit frissonner. Tu murmuras :
▬ Tch je ne rêve pas.
Tu réduisis l'espace entre lui et toi – tu voulais sentir sa poitrine se soulever, sentir son air s'expirer sur ton visage. Tu voulais sentir le picotement de sa barbe naissante, l'amertume de ses lèvres. Tout. Tu voulais tout sentir de lui. Ta main glissa le long de son torse jusqu'à son cou, jusqu'à sa nuque que tu caressas de tes doigts fins. Tes yeux bleus étaient dans le flou tu l'observais sans le voir. Tu ne voyais pas son visage, tu ne pouvais pas voir son interrogation ou n'importe quelle autre émotion peignant son visage. Tu étais toujours trop spontanée Betsabe. Et si il ne voulait pas de ça ? Tu ne pensais qu'à toi à l'heure actuelle.
Tu ne rêvais pas, c'était bien réel pas vrai ? Tu n'en avais aucune idée. Au fond de toi tu espérais que tout cela n'était qu'une illusion crée par ton invité car ça te faisait un peu peur. Tu sentais la première fois les choses. C'était effrayant et fantastique à la fois. Tu réduisais de plus en plus la distance entre Nemesis et toi. Ton regard bleu semblait bouillir quand tu le plongeas dans l'ambre de ses yeux – avait-il toujours été aussi séduisant ? Tu n'en avais aucune idée. Pourtant la veille ce n'était pas la première fois que tu le voyais. Tu l'avais souvent croisé dans les couloirs sans pour autant faire plus attention à lui. Alors pourquoi maintenant son apparence si banale te semblait telle transfigurée? Tes doigts quittèrent sa nuque. Le contact était rompu. Cela eu l'effet de te faire un peu sortir de ta transe. Tu déglutis avant de reculer légérement. Tu n'avais pas forcément honte de t'être laissé allé comme ça mais cela te gênait quand même un peu.
▬ Hm je ne sais pas ce qu'il m'a prit – menteuse tu le sais très bien – cela ne se reproduira plus. - Si seulement... - hahaha. - arrêtes de rire Betsabe t'as l'air d'une folle.
Tu rejoignis ton bureau à la vitesse de l'éclair pour te servir un troisième verre de whisky que tu avalas encore plus vite que les précédents. Tu ne le regardais pas, tu devais sûrement être toute rouge et ce n'était pas seulement à cause de l'alcool. Tu hoquetas avant de t'asseoir sur ta chaise pour souffler un bon coup. Cela ne te ressemblait pas d'être aussi niaise, toi la cuisinière sûre d'elle la grande, la passionnée, l'insensible Betsabe. Ce n'était pas de ta faute en même temps. Sentir les choses c'était pour toi comme redonner la vue à un aveugle et le surveillant en faisait les frais. Tu te raclas la gorge ne sachant que dire le silence était pesant – c'était insupportable. Tu cherchais vainement une excuse pour justifier ton comportement. Où étais passé ta spontanéité ? Ta fougue ? Il fallait te ressaisir.
▬ J'ai comme qui dirait « perdu » mon insensibilité. Je suppose que c'est temporaire mais ça m'a retourné sur le coup... Ça a du te paraître étrange. Je ne te retiens pas mais la bouteille reste avec moi.
Tu t’apprêtais déjà à le raccompagner jusqu'à la porte.
InvitéInvité
Sujet: Re: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Jeu 19 Sep 2013 - 15:04
BETSABE & NEMESIS
laisse-toi tomber dans mes bras glisse-moi sous tes draps dérivons jusqu'à l'outrance
Elle est d’accord pour te tutoyer, ce qui te soulage. Le vouvoiement est bien trop formel lorsqu’on a décidé de descendre quelques verres avec quelqu’un. De toute évidence, même sans ça, tu aurais fini par le lui proposer. Betsabe est le genre de femme qu’on aime fréquenter. Son naturel et son côté sauvage en font une femme remarquable. Il était presque naturel de te lier d’amitié avec elle. Mais les raisons précédemment évoquées sont-elles les principales ? Difficile à dire.
Elle semble étrangement différente. Depuis que tu as replacé une mèche de ses cheveux, elle semble un peu perdue, en proie à une sorte d’incompréhension. Tu l’observes silencieusement, te demandant si sa grande descente n’était finalement qu’un masque pour cacher qu’elle ne tient pas à l’alcool. Tu y réfléchis sans la quitter du regard tandis qu’elle quitte sa place, se rapprochant de toi.
Elle te sort de tes pensées lorsque sa main se pose sur ton torse. Tu clignes des yeux, surpris, avant de faire la navette entre sa main et son visage. Tu ne bouges pas d’un pouce si ce n’est ta tête. Tu ne cherches pas à chasser sa main. Tu es simplement surpris, intrigué. Est-ce l’alcool qui la guide à faire ce genre de choses ? Tu fronces légèrement les sourcils lorsqu’elle marmonne qu’elle ne rêve pas. Ça t’intrigue encore plus.
Et lorsque sa main quitte ton torse pour se glisser jusqu’à ta nuque, tu te crispes. Tu t’abstiens bien de dire que c’est une zone sensible chez toi et tu te contentes donc de contenir ce frisson qui te lèche l’échine. Elle s’est encore approchée, presque complètement collée à toi. Tu ne bouges pas, la laissant faire tout en essayant de comprendre le pourquoi d’une telle réaction. Réduisant encore plus l’espace vous séparant, tu pouvais presque sentir son cœur cogner contre sa poitrine. Elle finit par planter ses prunelles bleutées dans tes yeux ambrés et tu soutins son regard, les sourcils légèrement froncés, toujours aussi intrigué.
Et ses doigts quittent ta peau, et elle s’éloigne. Ton frisson ne tarde pas à se propager ton dos, te secouant légèrement et brièvement. Et elle semble s’excuser, précisant que ceci ne se reproduira plus, accentuant ses paroles d’un rire sonnant faux. De nouveau, tu fronces les sourcils. Tu n’as absolument rien dit, rien fait. Ça aurait pu te gêner, te déranger. Mais ce n’est pas le cas. Tu te redresses, prêt à lui parler, mais elle regagne rapidement son bureau pour se verser un troisième verre qu’elle avale aussitôt. Tu ne comprends pas, non.
Elle prend place sur sa chaise, semblant fuir ton regard. Tu jettes machinalement un coup d’œil au verre que tu tiens avant de le finir. Tu déposes ensuite ton verre sur le premier meuble à ta portée tandis qu’elle prend enfin la parole, coupant ce silence devenu presque lourd, pesant.
▬ J'ai comme qui dirait « perdu » mon insensibilité. Je suppose que c'est temporaire mais ça m'a retourné sur le coup... Ça a du te paraître étrange. Je ne te retiens pas mais la bouteille reste avec moi. ▬ …je vois.
C’était donc ça. Tout devint presque plus clair pour toi. Tu avais omis qu’elle possédait le don de l’insensibilité. Sa réaction était donc tout à fait normal. Depuis quand vivait-elle avec l’incapacité de pouvoir ressentir les choses ? Trop longtemps sans doute. Tu hoches alors la tête et t’approches d’elle.
▬ Profite donc de cette pause pour découvrir ou redécouvrir toutes les sensations qu’une femme devrait ressentir régulièrement.
Ta main se tend vers elle et tes doigts effleurent son bras. Une caresse furtive mais emplie de tendresse. Tu la débarrasses de son verre que tu abandonnes sur le bureau avant d’attraper son poignet pour la relever. Rapidement, mais sans heurt, sans violence. L’élan la ramène bien vite à toi, la faisant entrer en contact avec ton corps. Tu déposes une main dans le creux de son dos, l’autre se perdant dans ses cheveux sombres que tu caresses délicatement.
▬ Quel effet ça fait, dis-moi, d’avoir la possibilité de ressentir à nouveau ?
Tu esquisses un sourire, ta main abandonnant ses cheveux pour venir se loger sous son menton. Tu relèves son visage pour plonger tes yeux dans les siens. Ton pouce caresse ses lèvres. Douces et pulpeuses. Tu pourrais profiter de la situation, mais tu hésites. Que va-t-elle penser de toi ? Tu es déjà un connard de voleur à ses yeux, est-ce que ça pourrait être pire ? Tu l’ignores, et c’est finalement le cadet de tes soucis. Tu approches ton visage du sien, son souffle se mêlant au tien.
Et tu l’embrasses. Doucement, tendrement. Comme si tu voulais qu’elle se souvienne à jamais de cet instant.
Sujet: Re: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Ven 20 Sep 2013 - 23:28
je suis femme de toi
Motherfuckers get buzzed off the spice that I bring guess who's got the party jumpin'? Glow in the dark rave, aura pumping, it's nice and different, yo fuck the the system. My system pumps off it's fucking face. Step into my world nou's jy tuis in paradys ▬ ce rp se situe dans le passé
Tu ne le vois pas s'approcher de toi. Tu regardais ailleurs en espérant qu'il s'en aille rapidement. Tu serrais ton verre tellement fort. Tellement fort qu'il aurait pu fêler sous la pression de tes doigts. Tu levas subitement les yeux. Ton cœur rata un battement quand tu le vis posté devant toi.
▬ Profite donc de cette pause pour découvrir ou redécouvrir toutes les sensations qu’une femme devrait ressentir régulièrement. ▬ Pardon ?
Pas le temps d'en dire plus pas le temps de protester. La sensation était trop intense, pourtant ce n'est qu'un effleurement. Un simple effleurement qui pourtant eu le pouvoir de faire fondre toute ton assurance. Tu fondis littéralement, te mordillant légèrement les lèvres – plus ou moins subtilement – de toute manière la subtilité n'avait jamais été ton fort surtout pas aujourd'hui. Surtout pas avec lui. Sans même comprendre ce qu'il se passait ni même avoir la possibilité de protester tu te retrouvas debout face à lui. Tu sentis sa poitrine gonfler sur la tienne et la sensation était délicieuse. Tu luttas contre toutes ses sensations nouvelles qui te faisaient perdre la tête. Cette main dans ton dos n'allait certainement l'y aider. Tu penchas la tête pour accueillir sa main dans ta chevelure sombre. Tu posas ta main doucement sur la sienne. Tu étais hésitante tu n'en avais pas l'habitude mais, tout ça, c'était trop nouveau pourtant. Pourquoi maintenant ? Pourquoi avec lui ? Pourquoi pas ? Tu étais perdue. Mais perdue pour perdue tu préféras aisément te perdre dans ses bras.
▬ Quel effet ça fait, dis-moi, d’avoir la possibilité de ressentir à nouveau ? ▬ Il n'y a jamais eu d' « avant » avant ça, tu marquas une pause ta voix avait déraillé, le whisky ne te réussissait pas. .. avant toi.
Tu avais baissé les yeux. Tu étais si niaise... si tu n'étais pas saoule tu te serrais tapée la tête contre un mur. Tu lâchas sa main quand il la glissa tendrement sous ton menton t'obligeant à relever les yeux pour les plonger dans les siens. Un frisson te parcourra l'échine. Tu aurais voulu appuyer sur le bouton pause de ta vie la maintenant. Juste pour avoir le temps d'admirer ses pupilles un peu plus longtemps. Juste pour avoir le temps de remettre tes idées en place. Il passa son doigt sur tes lèvres et toi tu ne bougeas pas d'un poil. Tu ne savais pas quoi faire ! Tu avais beau avoir 26 ans, là maintenant tu avais plutôt l'impression d'en avoir 10 de moins. Comme si c'était un premier rendez vous. Un flirt niais, un flirt adolescent. Pourtant Nemesis et toi vous êtes adultes. Les papillonnements nerveux et les expressions gênées ce n'est plus de votre age. Ce n'est pas de ton age. Toi, tu es adulte, tu es femme, tu es sauvage, spontanée, passionnée.
Tu glissas alors tes mains sur son torse pour attraper son tshirt ne le quittant pas des yeux. Tu retiens ta respiration en le voyant avancé son visage. Tu sens son souffle chaud sur ta peau et rien que ça ça te suffit à défaillir, tu déglutis fermant les yeux. Et il posa ses lèvres sur les tiennes. Tu avais une réaction automatique habituellement. Tu te contentais te suivre le mouvement des langues la sensibilité de ton palet étant quelque chose que tu travaillais depuis longtemps déjà. Mais pas cette fois. Cette fois tu sentais tout tu n'étais plus dans le flou et c'était absolument divin.
Nemesis était incroyablement doux dans ses gestes. Dans sa manière de t'embrasser. Cela te surprenait quelque peu, tu l'aurais cru plus fougueux. Cela te déstabilisa car ça apportait une dimension sérieuse et réelle à cette soirée toute droit sortie de ton imaginaire le plus fou. Mais ce baiser n’empêcha pas de déclencher en toi des passions inconnues dont tu ne tardas pas à faire la manifestation. Tu te collas à lui passant une de tes mains sur sa joue frôlant de tes doigts sa barbe naissante, la sensation t'arracha un sourire. Ton autre main quant à elle se glissa jusqu'à sa nuque pour remonter dans ses cheveux de jais. Tu avais bien remarqué que la nuque était une endroit sensible chez lui et l'idée d'y passer tes doigts te permettait de lui faire ressentir ce que ses caresses pouvaient te faire ressentir – cela t'amusait. Tu mordillas sa lèvre inférieure avant de rompre furtivement ce baiser de feu. Ta main sur sa joue rejoignit sa jumelle tandis que tu reprenais ton souffle. Tu étais toute chose et tu voyais bien que lui aussi avait vécu cette première embrassade avec autant de passion que toi. Tu ne pus t'empêcher de sourire tout en te reculant légèrement rompant ainsi tout contact. Tu ramenas tes mains à toi ne manquant pas de titiller cette barbe qui te plaisait tant.
▬ Vous êtes un sacré coquin monsieur O'Connor.
Tu lâchas un rire avant de le regarder de manière plus ou moins subjective. Et puis, comme animé d'un étrange magnétisme, tu l'attrapas par le col pour ramener son visage près du tien pour de nouveau poser tes lèvres sur les siennes. Tu y prenais vite goût et emportée par la passion de ce nouveau baiser tu lui sautas dessus. Croisant tes jambes dans son dos glissant tes longs doigts sur son menton et ton autre main dans son dos. Tu ouvris légèrement tes yeux pour l'observer du dessus, la vue était fort agréable ce qui te donna l'envie de mettre encore plus d'entrain dans ce baiser déjà bien fougueux. La nuit promettait d'être longue.
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Sujet: Re: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Dim 22 Sep 2013 - 22:14
BETSABE & NEMESIS
laisse-toi tomber dans mes bras glisse-moi sous tes draps dérivons jusqu'à l'outrance
Les lèvres de Betsabe. La langue de Betsabe. Jamais tu n’aurais pensé les goûter un jour. Et tu n’es pas déçu. Loin de là. Tu aurais pu être plus fougueux, plus bestial. Mais elle n’était naturellement pas habitué à ce genre de sensations à cause de son don. Tu voulais qu’elle puisse profiter tranquillement de tout ça. Qu’elle prenne le temps de ressentir tes lèvres, ta langue, ta chaleur. Tu voulais tout ça à la fois. Se collant à toi, tu sens sa poitrine contre ton torse et tu ne peux pas nier en être ravi. Ta main sur ses reins, tu la gardes coller contre toi, ne lui offrant pas l’option de la fuite. Alcool ou non, à ce stade, il faut assumer ses actes. Et tu n’es pas le genre à laisser fuir des femmes aussi intéressantes et séduisantes que Betsabe.
Ses doigts glissent sur ta barbichette et tu la sens sourire. Tu ignores ce qu’elles ont toutes avec ta barbichette. Ça leur plaît visiblement. Raison de plus pour ne pas la raser, n’est-ce pas ? Son autre main dérive jusqu’à ta nuque qu’elle caresse avant de remonter dans tes cheveux. Tu frissonnes, ne cherchant plus à te retenir. Tu entrouvres doucement les yeux tout en attrapant doucement son poignet, éloignant doucement sa main de ta nuque. Ses lèvres quittent les tiennes et tu plonges tes yeux d’ambre dans ses yeux. Elle recule. Trop tôt à ton goût. Mais tu ne la retiens pas. Elle est désirable de cette manière. Indomptable et sauvage. Aucune entrave à ses gestes, à ses envies. Elle titille de nouveau ta barbichette en souriant. Tu finis par sourire aussi.
▬ Vous êtes un sacré coquin monsieur O'Connor. ▬ Que devrais-je dire de vous, mademoiselle Baratchegaray ?
Tu lui offres ce sourire carnassier qui te correspond tellement dans ces situations. Elle te regarde de cette façon qui t’informe que la partie n’est pas terminée, qu’elle vient tout juste de commencer. Elle attrape soudain le col de ton vêtement, t’attirant à elle, déposant ses lèvres sur les tiennes. D’abord surpris, tu finis par répondre à son baiser. Tes mains se posent sur ses hanches et, en l’espace d’une fraction de seconde, elle te bondit dessus, nouant ses jambes autour de ta taille. Mind fuck.
Elle t’adresse un regard, une main glissant dans ton dos, l’autre s’attardant sur ton menton. Un baiser fougueux, désireux. Tes mains trouvent rapidement ses fesses, épousant leurs formes pour mieux la retenir. Sa fougue t’emporte et tu ne prends même plus la peine de te demander si ce serait raisonnable de faire telle ou telle chose. Il n’y avait que vous, rien que vous. Le reste importait peu. Tu la portes, trouvant rapidement un mur contre lequel tu la plaques.
Tu quittes ses lèvres, l’espace de quelques secondes avant de les attaquer de nouveau. Ta langue trouve rapidement la sienne tandis que, glissant doucement tes mains sous son haut, tu caresses sa peau douce. Elle t’enivre et tu refuses de t’arrêter. C’est trop tard maintenant. Tu pourrais tout aussi bien arracher son t-shirt, mais ce serait quand même un peu trop brutal. Tu te contentes alors simplement de lui ôter. Impatient, toi ? Non. Tu aimes simplement déshabiller tes partenaires.
Naturellement, tu t’arrêtes pour observer sa poitrine à moitié nue et collée contre ton torse. Tu esquisses un sourire, te léchant la lèvre inférieure d’un air prédateur, comme un animal se délectant déjà du repas qu’il va faire. Si elle est femme, il ne faut pas oublier que tu es homme. Et qu’un corps pareil ne peut décemment pas te laisser indifférent.
▬ De tous les mets que tu aurais pu me préparer, rien n’aurait valu le spectacle que j’ai devant moi.
Tu lui adresses un sourire, déposant de nouveau tes lèvres sur les siennes. La raison ? Elle s’est envolée à l’instant où elle s’est collée à toi la première fois. Et elle t’a complètement quittée lorsque vos lèvres se sont rencontrées la première fois. Tu passes de nouveau tes mains sur ses fesses pour la décoller du mur, l’emmenant ailleurs.
Les studios sont tous les mêmes. Mêmes pièces, mêmes dispositions. Il est donc naturel que tu saches où se trouve le lit. Encore quelques pas à faire. Tu poses un genou sur le matelas et, une main dans son dos, tu l’allonges doucement, te couchant presque sur elle. Juste de manière à ne pas l’écraser ni la faire suffoquer. Ta main se perd dans ses courbes généreuses, s’attardant sur sa hanche.
Il n’y a plus d’échappatoire. Ce soir, elle sera tienne, et tu seras sien.
Sujet: Re: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Lun 28 Oct 2013 - 14:27
you touch me / i touch you
Motherfuckers get buzzed off the spice that I bring guess who's got the party jumpin'? Glow in the dark rave, aura pumping, it's nice and different, yo fuck the the system. My system pumps off it's fucking face. Step into my world nou's jy tuis in paradys ▬ ce rp se situe dans le passé
Tu ne le savais pas avant ce soir mais tes fesses étaient décidément une zone très érogène chez toi. Ton souffle se faisait de plus en plus court au fur et à mesure de ses caresses. Tu gouttais à chaque millimètre de sa bouche et tu te sentais déjà suffoquer contre elle. Resserrant de plus en plus ton étreinte tu sentais son cœur battre aussi vite que le tien et cette pensée te conforta dans l'idée que toute cette attirance débordante était réciproque. Nemesis se laissa gagner par la fougue et te plaqua contre un mur avec une certaine violence qui était étrangement forte appréciable. Tu avais déjà vu ça dans les films mais jamais tu n'aurais pu croire que cela t'arriverait un jour. Il quitta de nouveau tes lèvres et aussitôt tu regrettas son contact. Quand tu le retrouvas presque aussitôt c'était comme vous ne vous étiez pas vu depuis 30 ans. Sa langue avait le goût du whisky et va savoir pourquoi cela semblait t'exciter encore plus. Non sans une certaine spontanéité tu sentis ses mains se glisser sur ta peau avant de retirer ton tshirt laissant ta peau presque nue sans aucune protection face à son regard brûlant. Tu plongeas tes yeux dans les siens, les lèvres légèrement entrouvertes pour reprendre ton souffle après ce baiser de feu. L'instant dura une éternité, tu aurais voulu arrêter le temps pour pouvoir observer chaque millimètre carré de son visage, à travers ses yeux là tu te sentais femme et cela faisait gronder en toi un désir refoulé depuis bien trop longtemps, pour la première fois de ta vie tu te sentais véritablement désirable. Tu croisas un peu plus tes jambes contre ses hanches et déjà tu sentais brûler le fruit de son anatomie entre tes cuisses. Tu eus un sourire. Mi-fière mi-désireuse tu glissas tes doigts à l’orée de son caleçon dont tu fis claquer l'élastique avant de passer doucement ta main sous son tshirt remontant doucement vers ses abdominaux.
▬ De tous les mets que tu aurais pu me préparer, rien n’aurait valu le spectacle que j’ai devant moi. ▬ Tais toi.
Et aussitôt tu retrouvas le chemin de ses lèvres, tes mains passant dans son dos. Un large sourire niais plaqué sur ton visage. Tu ne voulais pas qu'il te voit heureuse comme ça. Ça te donnait un air faible et sensible or toi tu n'étais ni faible ni sensible... Enfin habituellement en tout cas. Le temps de ce baiser tu te sentis basculer dans un autre monde comme si plus rien n'existait autour de vous. Le temps s'était complètement arrêté depuis qu'il avait posé la première fois les mains sur toi. Si tu avais su qu'il te suffisait d'être soûle et déprimée pour pouvoir ressentir ça, ça fait bien longtemps que tu auras tapé dans la bouteille. Mais peut-être pas ? Peut-être était-ce Nemesis et seulement lui qui se te faisait cette effet là.
Quand tu sentis la douceur du matelas sur ton dos tu osas un regard vers lui. Il te dominait de tout son être et de le voir au dessus de toi, un main sur tes hanches te faisaient bien plus d'effet que tout le reste. Tu quittas un instant ses lèvres pour le regarder. Tu le regardais avec passion tout en faisant lentement glisser tes mains sur son dos musclé faisant ainsi remonter son tshirt. Tu ne rompis pas le contact quand tu fis passer son vêtement au dessus de sa tête et quand tu le balanças négligemment sur le sol. Ton regard glissa sur sa peau tu sentis une vague de désire montée en toi, il était magnifique. Tu l'attiras à toi, pour déposer un doux baiser sur ses lèvres. Un simple baiser avant une dizaine d'autres déployés dans son cou, sa clavicule, son épaule. Tu passas tes mains presque partout tu voulais connaître chaque recoin de ce torse de rêve, tu voulais ressentir chaque sensation et les graver à jamais dans ta mémoire.
Tu glissas lentement sur le côté pour qu'il se retrouve sur le dos et toi au dessus de lui. Tu voulais aussi le voir comme ça, dominé. Ça te donnait un certain pouvoir et ça te plaisait beaucoup. Tu retrouvas le chemin de ses lèvres et, à califourchon sur lui tu commenças des léger mouvements de bassin que tu calquais sur le tempo de la danse de vos deux langues entremêlées. Tu avais encadrées son visage de tes grandes mains et tu jouais avec sa barbichette avec ton pouce.
Tu te redressas lentement après quelques minutes de ce baiser à la fois tendre et passionnée. Tu l'observas sans un mot et puis sans vraiment réfléchir tu dégrafas ton soutient gorge que tu fis glisser lentement sur ta peau bronzée. Tu déglutis et passant une main dans tes cheveux, un peu gênée par l'intensité de son regard tu détournas les yeux, les joues rougeoyantes, tu n'avais pas vraiment l'habitude de ce genre de chose. Tu n'avais plus la barrière de ton insensibilité pour te protéger.
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Sujet: Re: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Lun 4 Nov 2013 - 18:36
BETSABE & NEMESIS
laisse-toi tomber dans mes bras glisse-moi sous tes draps dérivons jusqu'à l'outrance
Elle te fixe de ce regard brûlant, désireux. Ses mains passent dans ton dos, tu la laisses faire. Elle te déshabille et vos lèvres se retrouvent encore. Sa peau est douce et tu la caresses avec avidité. Son corps est parfait, tellement appétissant que tu voudrais le dévorer entièrement. N’en laisser aucune miette. Elle t’embrasse, te caresse, semble vouloir te découvrir entièrement. Les battements de son coeur s’accélèrent au fur et à mesure. Elle t’excite, te chauffe, te donne de plus en plus envie. Elle sait s’y prendre. Tu te mords furtivement la lèvre inférieure, venant l’embrasser une nouvelle fois, tes lèvres glissant rapidement dans son cou.
Elle te bascule soudain et tu te retrouves sur le dos. Elle se perche à califourchon sur toi, et la vue n’en est que plus belle. Tes mains trouvent leur place sur le haut de ses cuisses que tu caresses doucement. Elle se penche, encadrant ton visage de ses mains, et elle t’embrasse. Vos langue se mêlent, s’entremêlent. Et elle remue sur toi. Ton désir grimpe en flèche sous sa torture langoureuse. Et elle s’amuse avec ta barbichette, ce qui t’arrache un sourire amusé.
Sujet: Re: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Mar 19 Nov 2013 - 0:00
dont break me
Motherfuckers get buzzed off the spice that I bring guess who's got the party jumpin'? Glow in the dark rave, aura pumping, it's nice and different, yo fuck the the system. My system pumps off it's fucking face. Step into my world nou's jy tuis in paradys ▬ ce rp se situe dans le passé
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Sujet: Re: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Mer 20 Nov 2013 - 22:20
BETSABE & NEMESIS
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Sujet: Re: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Dim 8 Déc 2013 - 18:07
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Sujet: Re: MEMORIES OF HOT SUMMER △ pv Nemesis O'Connor Ven 3 Jan 2014 - 21:57
BETSABE & NEMESIS
laisse-toi tomber dans mes bras glisse-moi sous tes draps dérivons jusqu'à l'outrance
Lorsque tu émerges, tu remarques la forme à tes côtés. Ton torse collé à son dos, tu n'oses pas bouger, attendant un peu. Tu finis par te redresser une fois réveillé. Tu es encore nu et la soirée te revient. Betsabe et toi. Si ça se savait, ça n'en finirait pas de jaser. Tu soupires, t'étirant. Betsabe dort encore. Tu quittes donc les draps, partant à la recherche de ton caleçon que tu retrouves prêt de ses sous-vêtements à elle. Tu retiens un rire et tu te rhabilles.
Cette soirée était peut-être une erreur. Pour vous, pour votre relation. Mais tu ne regrettes pas. Tu as pris du plaisir, et elle aussi. Nier serait un erreur, ça c'est certain. Mais tu estimes qu'il vaut mieux ne pas donner suite à tout ça. Pour son bien. Tu te penches au dessus d'elle et tu embrasses son front. Tu sais qu'elle ne le sentira pas, mais qu'importe. Et tu t'en vas. Les morveux cherchant à échapper au règlement n'attendent pas.