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 to infinity and beyond ▬ SIAL.

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MessageSujet: to infinity and beyond ▬ SIAL.    to infinity and beyond ▬ SIAL.  1400359500-clockJeu 22 Aoû 2013 - 0:22

don't you worry child, see heaven's got a plan for you...
Cher journal, je viens de loupé mon train. Tout comme j'ai l'impression d'avoir loupé la moitié de ma triste vie. Cette fois-ci, je ne le raterai pas. Je serai là, au moment propice ; du moins, ailleurs qu'accrocher au distributeur automatique. Tante Marylin et son mari me souhaitent bonne chance pour la suite. Il que paraît que là où je me rends, plusieurs origines se confondent, cet endroit est considéré comme universel. Ma foi, ça ne devrait pas poser problème, je parle plus de huit langues... » •• arctic monkeys ;; do I wanna know.



Te voilà. Mêlé à la masse. Cette situation a vraiment l'air de t'amuser, la preuve, tu ne peux t'empêcher d'afficher un sourire béat sur tes lèvres. Rattacher à ta veste d'une main ferme, tu attends sur le quai, chancelant de fatigue par moment. Et tu as beau imaginé le pire comme le meilleur des scénarios, l'impatience ne fait pas effet sur toi. Finalement, des phares lumineux pointent à l'horizon. Ça ne peut être que pour toi. Accueillit par ce train d'Europe en partance pour l'inconnu, tu es livré à toi-même, et enjambe en étant conscient des répercussions, le seuil de la porte de ce wagon fumant. Tu trépignes de curiosité à l'idée de pouvoir faire partie d'une société qui pourrait mieux te correspondre. Et tu auras beau le cacher, mais tes efforts seront vains. Car à partir cet instant et tout au long de ce périple à parcourir, c'est la première fois que tu te sentiras aussi bien dans ta peau.

Prenant timidement place parmi la poignée d'adolescents de minuit s'entassant tour à tour sur les sièges de cuir, tu déposes ta valise dans le porte-bagage le plus proche, celui au-dessus de ta tête. Ton chapeau imposant instaure le doute comme l'humour parmi la troupe dont tu fais actuellement parti. Ne prêtant pas attention aux immatures regards en ébullition devant ta tenue, tu te laisse confortablement tomber sur ce fauteuil à la texture innée. L'impression que toute fatigue et stress soient évaporés en quelques secondes était incroyable, elle parut même réelle. Les paupières vraisemblablement lourdes qui se refermèrent à mesure que l'atmosphère se faisait étouffante, ta tête balançait doucement, alors que l'engin à vapeur n'avait pas encore démarré. Tu te sentis peser des tonnes, et tes oreilles ouïrent à plusieurs sons différents des autres. Des langues mélangées où des vocabulaires  totalement opposés. C'était à ce demander où est-ce que tu avais atterrit, dans quel univers ? Néanmoins, cette décadence t'intéressait, plus ou moins. Elle te maintint éveillé, tu ne savais pas si c'était la speakerine à la voix stridente ou les cris d'animaux qu'émettaient les autres, mais tu voulais savoir où est-ce que tu te allais. Sans que tu aies le temps de pouvoir t'en rendre compte, le paysage défilait sous tes yeux ébahit. C'est à peine si tu pouvais discerner les feuillages à travers la pleine lune vivante. Et derrière les vitres isolées, tu pouvais voir les étoiles dansées dans le ciel, espérant naïvement que l'endroit où tu allais te serait bénéfique...

[…]

Le réveil fut dur. La majorité des personnes présentes reprenaient leurs valises, se dirigeant vers la sortie. Tiré des rêves par un bruissement violent de frein, un haut-parleur situé au dehors indiquait la marche à suivre pour chacun. Tu étais de ceux qui s'étaient assoupies, ceux qui sortaient en retard. Et pour te rassurer de ta fainéantise, tu préférais te dire qu'on préservait toujours la crème des meilleurs pour la fin. Ton chapeau en forme de grenouille vint cogner l'encolure de la porte au moment de ta sortie. Respirant un grand coup par les narines, tu expirais de toute tes forces. Discrètement, certes, car tu détestais te faire remarquer. Cette allure réservée de toi se dirigeait, comme indiquée, vers le bâtiment principal de l'archipel.

[…]

Tu franchis lentement les mètres qui te séparait de ton but. A vrai dire, tu étais le dernier de la meute, le vilain petit canard. Tous, avaient déjà atteint la ligne d'arrivée, ils étaient chacun à l'heure, mais tes frêles petits bras et ton corps d'allumette t'empêchaient de faire autant d'efforts qu'eux. Une lignée de mesures te séparait encore de l’accueil, bah, ce n'était pas si impressionnant pensas-tu, tu préférais profiter de ta lenteur pour inspecter les alentours. Comme tu avais pu le remarquer plus tôt, tu n'étais pas le seul affublé d'un don exceptionnel. Certains détenaient des pouvoirs inimaginables, d'autres, des facultés un peu plus complexes. Et c'était en repensant à cette odyssée que tu avais bravée à bord du « Prismver Express » qu'une averse impétueuse bouleversa la scène. Peu après, ce fut au tour du vent, soufflant à plein poumons sa haine sur la petite île. Il ébranla les arbres, les volets, les tables à restaurant. S'ajoutant à cette paire infernale un orage exécrable, maître de cette diabolique symphonie météorologique. Les trois mousquetaires abâtardissaient la renommée de l'établissement, ils rendaient sa propriété sans gardiens pour la défendre. La nature prouvait une nouvelle fois qu'elle avait un contrôle optimal sur le Monde...

Pourtant, à travers ce chaos de bienvenue, se démarqua des ténèbres une silhouette noire. Longiligne et avenante munie d'un chef rond sur le haut de la tête, elle continuait à tirer parmi les ténèbres ses épaisses valises. Cette atmosphère oppressante ne lui faisait pas effet, au contraire, il adorait ça. Et c'est avec cette motivation qu'il finit par accéder aux gigantesques portes dorées de l'établissement de Prismver. Poussant celle-ci délicatement de ses paumes, elles s’entrouvrirent dans un grincement froid, et finirent par s'écarter dans un fracas monstre. Ce démarquant d'un fond noir, un nouvel arrivant ; toi-même Floyd. Ajustant ton chapeau sur ta tête pour qu'il ne glisse plus, à la grande surprise d'un bon nombre de gens tu grognais : « Enfin arrivé. »

[…]

Les jambes ballantes, tu te diriges silencieusement vers ton dortoir, la cabane 44, où tu as été redirigé sous les recommandation de l’accueil. On te demande de faire le moins de bruit possible, les pensionnaires sont déjà assoupit pour la plupart. Il est vrai que votre heure de pointe s'est déroulée très tard. Ça doit être causé par le train pour les retardataires. Quoiqu'il en soit, tu es perdu. La pluie, violente a certes, cessée, mais à présent, la noirceur de la nuit s'avère être ta pire ennemie. Ce n'est pas une surprise, mais à ton grand regret, le sentier de cailloux donnant sur les jardins extérieurs près des dortoirs est à peine visible, c'est à peine si tu sais où son tes pieds. Histoire d'arranger les choses, tu n'es pourvu que d'une petite lampe à faible lueur n'ayant pas assez d'ampleur pour voir plus loin. 20, 27, 33, tu n'es plus très loin. Ton cœur bondit ardemment dans ta poitrine, pressé de voir à quoi ressemble ta cabane et tes colocataires, mais aussi pressé de quitter cet espace effrayant. Finalement arrivé à la porte marquée du numéro « 40 », l'allée de pierres émet son extrémité ; un cul-de-sac. Ta chambre est située bien plus bas, sur un monceau d'herbe tout juste perceptible à l’œil nu.  Excellent ! Râles-tu en tournant les talons avant de t'étaler maladroitement de tout ton long face contre terre ; propageant un bruit de choc dans tout les environs. Te relevant à pas de loup, le nez en sang, tu attaches en vrac les languettes de tes sacs autour de ton buste et retrousse témérairement les manches.

L'empoté que tu es tenant d'une main ferme la poignet de sa valise dévale en trombe la pente donnant sur l'arrière de ta cabane. Tu sens l'air frais se faire rare, c'est sûrement que tu n'est plus très proche de ta destination. Cependant, tu y vois de moins en moins claire, une ombre imposante fait abstraction sur ta route, c'est à ce moment que tu finis par trébucher une seconde fois, éparpillant le contenue de tes affaires sur le sol, ta valise se déchire et craque tandis que ton corps roule, boule et s'écrase, prit de vitesse, contre le mur de ta prétendue cabane. Lâchant un juron  dissimulé par un silence de mort, tu te dépêche de tout ramasser à vitesse grand V, lorsqu'une mélodie de pas viennent en ta direction, tu demeures immobile de ton air ahurit. Te collant au mur à la manière d'un agent secret avec pour seule arme de défense, ton tube de dentifrice...
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MessageSujet: Re: to infinity and beyond ▬ SIAL.    to infinity and beyond ▬ SIAL.  1400359500-clockJeu 22 Aoû 2013 - 12:35


To infinity and beyond




to infinity and beyond ▬ SIAL.  Tumblr_lc0uizj0Jj1qaf8x2o1_500_large
Tu ouvres les yeux doucement, soulevant tes paupières avec légèreté. Ta nuit a été mouvementé, tu es encore hantées par les démons de ton passé. Tu penses vraiment que le monde se fou de ta gueule, Sial. Parce que ton passé était un enfer, ton présent n’est que désastre (aussi socialement que en ce qui concerne ton travail scolaire) et l’avenir constitue un brouillard tellement flou et indomptable qu’une personne trop frêle s’écroulerait sans tenir deux minutes. Mais toi, tu es forte Sial. Tu peux te battre, et peut-être gagner. Tu te lèves doucement, te frottant les yeux. Tu fixes le reste de la cabane. Les filles sont déjà levées. Alors tu fais de même, enfilant à la hâte ton uniforme scolaire. Apparemment, il y a un nouveau qui arrive dans notre chambre – elles en ont parlé toute la soirée. Un A. Tu te racles la gorge. Tu n’aimes pas les A. Enfin, en apparence du moins. T’as jamais vraiment voulu causer à un A. Tu les trouves pour la plupart hautains et sans intérêt. Pas besoin de creuser plus, tu les trouves déjà rébarbatifs. Ton ventre gémit. T’as faim, mais tu vas encore rien manger. Sois disant parce que leur bouffe est immangeable. Mais tu verras, un jour, tu comprendras. Parce que tu penses avoir tout compris : s’en foutent de nous, veulent juste le fric. Bon, c’est un peu vrai. Mais qui sait ?

Tu te débarbouilles, et tu saisis ta sacoches remplis de cahiers, qui vont, pour la plupart, ne pas être ouverts de la journée. Ton piège à rêves teinte. Ce piège à rêves. Tu pousse un long soupire. Il te plaît en fait. T’as beau le renier au prêt de celui qui te l’a offert, afin qu’il te laisse tranquille, t’aimes bien cet objet. Tu pousses la porte et tu t’engages à l’extérieur, et tu remontes la pente. T’es presque arrivée au bâtiment principal. T’écoutes ta musique, à fond, histoire de t’évader du monde. T’façon, tu as cours de SVT, et le prof est tellement aveugle que tu pourras continuer à l’écouter, ta musique. En plus, t’es au fond. T’esquisses un sourire. Tu vois un prof se faire bousculer par les premières années. Ce sourire, si peu apparent. Franchement, tu devrais plus sourire, tu sais ? Ça te rendra moins pathétique et insociable. C’est pour ton bien. Tu le sais. T’avances jusqu’à ta salle de cours. Inutile de préciser qu’il a déjà commencé. Et c’est le bordel total. Le prof remarque même pas ton arrivée. C’est toujours des heures de colle en moins.
Tu t’installes avec lassitude à ta place. Tu broies un peu de noir, t’as pas eu le temps d’aller au réfectoire. Remarque, la prochaine fois, tu dormiras pas si tard. Tu ferras un effort pour te lever. Même si t’as sport après. Basketball avec les sixièmes années. Tu t’affales sur ton bureau. Le prof est dans un discours sur l’ADN animale. Tu préfères pas savoir en fait ce qui fait qu’un serpent est un mâle ou une femelle. Tu enfouis donc ta tête dans tes bras, comme pour te protéger. De quoi ? Toi-même tu ne le sais pas. Peut être du regard des autres. Peut être des démons alentours. En réalité, tu t’en fous. Tu veux juste qu’on te laisse tranquille. Même ta musique ne couvre pas le brouhaha ambiant. Tu compatis pour le prof qui essaye tout de même de faire son cours. T’es sûre qu’au fond, il t’es reconnaissant de pas foutre le bordel avec les autres. Mais bon. T’écoutes pas non plus donc… La sonnerie retentit enfin. Tu lèves la tête. Le front du professeur est couvert de sueur. Il sort sans demander son reste et donne des colles à certains. Toi tu ranges lentement tes affaires, histoire de se laisser distancer par les autres. De toute façon, en sport, suffit de s’échauffer et faire rebondir un ballon. T’aimes bien le sport. Bon, tu préfères les Arts Plastiques ou la Musique, mais toujours deux heures de grattées dans la journée.

Tu te changes dans les vestiaires, au calme. Tu peux pas t’empêcher de couvrir ton nez avec un T-shirt pour te cacher des odeurs perverses des parfums ou déodorants. T’enfile ton jogging et tes baskets, et tu t’engages à ton tour sur le terrain. Match normal aujourd’hui. Certaines filles se cachent derrière d’autres pour pas être choisies dans les camps qu’elles veulent pas. Les chefs d’équipes prennent chacun leur tour une fille puis un garçon. T’es choisies dans les premières. T’as beau ne pas avoir d’amis, personne ne revendique ton aptitude au sport. T’es bonne dans ce domaine, mais t’aimes pas spécialement ça. Tu suis juste les règles : prendre le ballon, dribbler, faire une passe, reprendre le ballon, tirer, et essayer de marquer des points. Tu fais ça sans cesse, sans relache. T’aimes pas trop la couleur de ce sport. C’est toujours la même chose. Un dessin, tu le réinventes à l’infini, une musique aussi. Mais pas un jeu de ballon. Ok, t’es d’accord que chaque partie est différente. Mais bon, en musique et en dessin, t’as pas de règles. T’es libre. Libre. T’aimes la consonance de ce mot.

Tu retourne te changer, et tu décides d’aller manger. T’as la dalle. Le repas n’est qu’une galette végétale et des pommes de terres. Génial. Maintenant ils veulent nous faire végétariens. Evidemment, les E sont servis les derniers. Ils ont souvent les derniers choix. Je m’assois donc et mange que la moitié de cette nourriture infecte. Je suis rassasiée de toute façon, alors je quitte la salle de réfectoire.
Le reste de la journée se passe sans encombres. Tu résistes à l’envie de dormir, tu notes tes cours et tu réponds – au hasard, ok, mais tu réponds à toutes les questions des exercices. Puis tu enchaînes les cours, sans jamais sécher. Ce qui, en soit, est un exploit, sans parler du fait que tu n’ais eu aucune heure de retenue. Tu pus donc retourner dans sa cabane pour se reposer, faire les deux trois devoirs demandés et jouer un peu de guitare acoustique. Ta guitare acoustique... Tu t’es jurée de la réutiliser aujourd’hui. Mais… Ah oui, tu l’as déposée en salle de musique pour qu’on te répares une corde cassée. Zut, tu es déjà presque arrivée à ta cabane. Tu fais donc demi tour et tu pénètres enfin dans la salle déjà obscure. Ta guitare est là, posée sur sa sacoche, les cordes de nouveau réparées. Tu les grattes un peu. Le prof a accordé ton instrument, et tu songes qu’il va falloir revoir ton opinion sur les professeurs, à commencer par le fait qu’ils soient tous ingrats. Tu la ranges et tu récupère le tout, posé adroitement sur tes épaules. Tu marches les mains dans les poches et t’avances droit devant toi.

A proximité de ta cabane, tu vois un garçon qui marche traînant une valise derrière lui. Tu l’ignores et continue ta route. T’es arrivée au bas de la pente. Tu te retournes. L’inconnu est avachi sur le sol, ses affaires éparpillées partout. Tu repères malgré le noir ambiant une cravate violette parmi les vêtements. Un A. Son nouveau colocataire ? Tu hausses les épaules et tu le fixes. Il se relève et commence à tout rassembler. Tu ne proposes pas ton aide. Parce que tu le connais pas, parce que tu es sûre que, étant donné que c’est un A, il va lui apporter des misères. Des misères… Enfin non, peut être pas. Avec trois E au caractère bien trempé, il risque pas. Tu t’accroupis et tu saisis quelques habits que tu lui tends. T’as pas la parole facile. Alors tu rentres chez toi, tu t’assis sur ton lit et tu sors ta guitare. Le garçon continuera peut être sa route. Il la laissera peut être tranquille. Alors tu joues, doucement, appréciant la mélodie jouée. Avril et September sont de sorties. Elles gêneront pas. Tu grattes les cordes avec légèreté. Mais tu oublies bien vite que le garçon sur le sol était sans aucun doute le nouveau. Tu as beau le refuser, le mettre dans un coin de ta tête, à penser qu’il ira vers les autres cabanes. Nouveau pour sûre, tu ne l’as jamais vu auparavant. Tu empreins la mélodie dans ta tête. Oui, ce garçon va rentrer. Tu as juste le temps de te dire ça que la porte s'ouvre.
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MessageSujet: Re: to infinity and beyond ▬ SIAL.    to infinity and beyond ▬ SIAL.  1400359500-clockVen 23 Aoû 2013 - 16:49

don't you worry child, see heaven's got a plan for you...
Cher journal. Mon arrivée à Prismver commence mal, très mal. Mes vêtements sont tout sales depuis que je me suis rétamé dans la boue. Suite à une entrée fracassante dans le hall, on me réoriente une nouvelle fois sous un temps humide et sombre. Je finis enfin par trouver le logement qui me sera attribué pour les années à venir. Bref. On ne peut pas dire que je sois le plus satisfait du Monde... Et le bain de minuit prit dans ma cabane était tout sauf agréable ; ils avaient coupés l'eau chaude. Sans parler de ces colocataires - car oui, je suis la seule personne de sexe masculin dans ce trio de E infernales - qui m'effraient au plus haut point. J'espère que mon pouvoir pourra au moins servir à quelque chose... » •• rihanna ft mikky ekko ;; stay (dub' remix).


C'est, empêtré dans les nuances angoissantes d'un voile de lune opaque que tu recherches, spontanément appuyé sur tes sens le peu d'affaires qui restent éparpillées au sol. À tâtons, tu comptes non-seulement sur tes mains mais aussi sur ta vue et ton odorat, pour ne rien laisser en évidence. Que ce soit un caleçon ou un tee-shirt, tu détesterai le retrouver camouflé dans la gadoue au petit matin. Bienheureusement, on vole à ton secours. C'est ce que tu t’efforce à croire ; peut-être que ce geste inspirait à la pitié. Quoiqu'il en soit, on te tend d'une main ferme, une pile de vêtements peu endommagés par ta chute vertigineuse. Sans prendre le temps d'apercevoir qui est ton bienfaiteur et en oubliant totalement qui aurait put être ton ravisseur, tu te contente de réprimer un « Merci » étouffé par de l'empressement. La personne disparaît. A ton dos, un bruit de porte qui couine lentement et qui s’entrouvre pour se refermer violemment attire ton attention. Tu fais quelque pas en avant, retombant délicatement sur les fesses, tenaillé par la peur jusqu'aux entrailles. Le visage bleuté de façon à émettre ta crainte à quiconque traverserait les environs, tu chuchotes lentement, histoire de dissiper tout doutes : « Un fantôme !?! Non.. Je n'ai rien vu. Rien entendu... »

Finalement énucléé du sol pour une troisième fois consécutive – un véritable coup de chapeau, c'est une avide soif d’indiscrétion qui te guide dorénavant. Dirigé comme à la manière d'un personnage d'un de ces jeux vidéos que tu aimes tant en direction de la lumière, tu te munis du peu de courage et de virilité qui sommeil en toi afin de te tenter à l'inexploré. Violant littéralement la barrière qui s'immisce entre toi et ta grande curiosité, tu pénètres d'un pied meurtri par le voyage ce sanctuaire de bonne augure. S'offrant à toi un parquet long de plusieurs mètres donnant sur trois pièces différentes, quelques aménagements sont fait d'ici de là. Tu devines de la jeunesse qui habite les lieux à la minute où effluve à l'eau de rose transcende tes narines. Une odeur de jeunes femmes en devenir. Et sans prendre le besoin de t'imposer à ses habitants, tu t'aventures au milieu du salon, fidèle au mythe de Boucle d'or ; vérifiant une toute dernière fois le nombre gravé sur sa porte : 44. Un long soupir de soulagement immuable singularisa ton  inchangeable caractère de souffre-douleur. Amenant sur le palier ton dernier bagage à main, une douce mélodie tint à tes oreilles. Elle fit soudainement revenir les chimères d'un sombre passé. Le tien.

Celles-même qui venaient à bout de ton enfance, t'obligeant à maîtriser toutes les langues, utiliser chaque instruments et apprendre à te servir d'une quinzaine de couverts différents. Néanmoins, celle-ci paraissait tout autre. Ton habitude à ouïr aux symphonies classiques t'octroya l'oreille divine, et tes tympans devinèrent rapidement que cet air n'avait rien de radieux, il s'avérait même que tu pouvais déceler de la tristesse d'entre ses cordes. T'avançant mollement sur la pointe des pieds au point culminant de ce doux écho, tu n’eus que pour unique réflexe en découvrant cette adolescente qui le jouait de soulever ta main en signe de salut, t'exprimant calmement d'un simple : « Bonsoir. » émit par l'anglais, ta langue d'origine.
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MessageSujet: Re: to infinity and beyond ▬ SIAL.    to infinity and beyond ▬ SIAL.  1400359500-clockMar 27 Aoû 2013 - 20:14


to infinity and beyond




to infinity and beyond ▬ SIAL.  1377525099_tropik
Tu grattes les cordes en rythme, lentement, la musique danse dans ta tête, comme une tempête déchaînée où la houle  s’abat sur les rochers. Tu la laisses envahir ton crâne, ton esprit, jusqu’à t’en rendre folle, jusqu’à ce que même ses idées soient embrumées par la musique. Elle t’apporte tellement, de l’aisance, de la facilité, de la liberté, de l’expression. Une mélodie te change pour un temps, t’ouvre l’esprit. Elle peut aussi bien refléter tes souvenirs ou tes rêves. Tu ne chantes pas. Pas aujourd’hui. Juste un doux son t’emplit les oreilles. Tu ne souries pas. Tu ne pleures pas. Tu ne broies pas du noir. Tu es comme libérée de tes démons. Tes démons. Ceux qui reviendront au galop alors que tes doigts cesseront de jouer.
Et puis la porte grince. Des pas timides entrent. Tu entends les roulettes d’une valise, un souffle entrecoupé. Cachée derrière ton rideau, tu te sens protégée. A l’abri. Alors tu reprends ta mélodie, bien que tu l’es arrêtée un court instant. L’inconnu ne viendra pas te chercher des noises. Parce qu’il a sûrement d’autres trucs à faire. Comme… réviser ? Un A est comme ça. Ses résultats sont si excellents qu’il doit passer ses nuits le nez dans son bouquin. Mais les études, c’est pas pour toi. Toi, t’es une artiste. T’as le cœur d’une artiste. Une toute petite artiste, mais une artiste quand même. Une musicienne, chanteuse, illustratrice. T’aimes ça. Tu le nies pas.

Le morceau est terminé. Tes doigts ont signés la fin de cette mélodie. Tu relèves la tête, tu ouvres les yeux. Et t’apperçois un jeune homme, avec un chapeau sur le crâne en forme de… de … de grenouille ?! Tu dis rien. Il commence.
« Bonsoir »
Il parait timide et fragile, pourtant un cœur tourmenté est bien là, un cœur qui résiste. Tu te tais. Et puis tu hoches la tête. De toute manière, que dire ? Tu te lèves, et tu poses la guitare sur ton lit. Et tu te rends dans la salle « commune » de la cabane. Avril et September ne vont pas rentrer tout de suite, on est vendredi. Alors tu allumes la chaîne hi-fi. Tu t’affales dans un fauteuil. Tu somnoles presque. Et tu te souviens que tu n’es pas seule. Tu détailles l’inconnu : plutôt grand, longiligne, teint pâle, presque translucide. Air perdu. Cheveux d’une couleur verdâtre. Iris donnant l’impression d’être taillés dans un cristal pur. C’est comme ça que tu le vois. Pourtant, quelque chose de mystérieux l’entoure. Parce que ses bras nus sont couverts de cicatrices. Parce que son air affolé, presque timide. Parce que … ce chapeau… Style décalé. Tu passes tes cheveux derrière ton cou.
Ta curiosité se réveille. Pourquoi tant de cicatrices ? Certaines paraissent vieilles,
d’autre récentes… Ca ne peut pas être des accidents. Son pouvoir ? Le don d’autrui ?
Toi, tes cicatrices sont profondes, enfouies dans ton cœur. Chacune d’elles ont été causées par d’innombrables doutes, souffrances et pertes. Elles ne sont pas visibles. Elles ne le seront jamais. Tu serres les dents, et tu penses à Drew. Parce qu’il te comprend. Parce qu’il est pareil. Et à Selwyn. Celle qui détient la clef. Celle qui transperce d’un regard ce masque  pourtant jugé sans faille. Ils savent t’apprécier, eux. Te supporter. Et toi t’aimes leur compagnie. Drew est ton meilleur ami, ton confident, ton épaule sur qui compter. Selwyn est ton clone, ta douleur partagée. Et pourtant, celui qui se tient devant toi te fait l’effet d’une bombe. Car il n’a rien des autres A. Au premier regard, tu l’aurais placé en D. Par son air perdu, et par cette force, cette hargne présente dans son regard. Par cette mélancolie. Tu grognes. Tu sais que sa présence dans cette chambre risque de tout chambouler – surtout qu’ici, seules des filles sont présentes, et qui plus est, des E.

Ta curiosité te bouffe. Parce que tu n’as jamais cette envie de découvrir. D’en savoir plus – sauf avec Innocence, mais c’est différent. Ce halo de mystère qui l’entoure t’aveugle, tel un secret inébranlable. Tu ne sais pas parler. Tu réfléchis. Tu sais que les mots qui sortiront seront durs et méchants, ou alors, plus suspects que jamais. Tu sais qu’il ne t’aimera pas. Parce que personne n’aime les dangers publics ou les insociables – à moins d’en être soi-même un, comme Drew ou Selwyn. En fait, c’est la musique et tes dessins qui parlent pour toi. Alors tu te diriges de nouveau dans ta chambre. Tu contemples le panneau couvert de dessin. Peut-être que l’un d’eux te montrera la marche à suivre.

Justement, un dessin représente une jeune fille saluant un inconnu. Elle a l’air posé et agréable. Tu devrais peut être faire pareil. Laisser tes ruminations de côté. Faire comme si de rien était. Prendre sur toi. Si tu dois passer le reste de l’année – et peut être plus – en sa compagnie, mieux vaut entrer en bons termes. C’est la clef. Tu te places devant lui, qui est en train d’observer son nouveau chez lui. Tu prends un air calme, et tu te jettes à l’eau.
« Salut, et bienvenu à Prismver. »
Minable. Mais tu peux pas faire mieux. Tant pis, c’est déjà ça. C’est toujours mieux que de lui lancer un regard assassin, une parole fourbe ou encore lui foutre un vent monumental. Il a fait l’effort de venir te voir. Tu fais l’effort de lui répondre correctement. Vous êtes rentrés en bons termes. Ça aurait pu finir avec lui en train d’utiliser son don, et toi en train de le détraquer. Et surtout, qu’il te prenne pour une folle de service. T’as un air revêche, mais t’es capable de saluer quelqu’un. Alors qu’avant, c’était pire. Pas de panique. Tout va bien. Enfin…Pour le moment.
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InvitéInvité
MessageSujet: Re: to infinity and beyond ▬ SIAL.    to infinity and beyond ▬ SIAL.  1400359500-clockLun 14 Oct 2013 - 15:04
Bonjour, bonjour !
Où en est ce rp ? Est-il toujours en cours, ou est-il abandonné ?
Merci de ne pas répondre à ce message et de poster la suite normale du rp. Ce message sera supprimé après.
Vous disposez d'un mois pour donner des nouvelles. ♥
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MessageSujet: Re: to infinity and beyond ▬ SIAL.    to infinity and beyond ▬ SIAL.  1400359500-clockLun 28 Oct 2013 - 11:57
Désolée, ce rp ne peut continuer pour la bonne raison que nous avons été bougés pour les dortoirs o/

Valà ♪
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MessageSujet: Re: to infinity and beyond ▬ SIAL.    to infinity and beyond ▬ SIAL.  1400359500-clock
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