Sujet: La galerie de la pacifiste. Aight. Ven 13 Sep 2013 - 19:32
Hum, vous l'aurez compris. Je ne graphe pas, je ne code pas (et heureusement pour vos yeux). Mais j'écris des petits textes comme ça. Des poèmes, des nouvelles. ET peut- être même qu'un jour je posterais mon auto fiction. M'enfin bref. Bonne lecture et euh CRITIQUEZ. Histoire que j'évolue. ♥
Rengaine meurtrière:
La richesse l'une dès plus belle tristesse.
Rengaine meurtrière.
Tout les jours mon réveil affiche cinq heure. Tout les jours je me lève durement de mon lit et regarde chaque point de ma gigantesque chambre à la tapisserie nacrée. Tout les jours, je vais mécaniquement prendre ma douche dans mon immense salle de bain pourtant vide. Frottant jusqu'au saignement mon corps indifférent. Tout les jours, j'observe mon visage blanc au cerne dès plus déconcertantes. Tout les jours putains, je me maquille et m'habille de grande marque pour camoufler mon être mal aimé.
Je suis peut- être riche, j'ai peut- être un corps de rêve. Mais je n'ai pas d'amis. Ce ne sont que des parasites et des faux-cul littéralement. Ils ne sont là que pour mon argent et abusent de ma confiance. Et pourtant je reste avec eux. Pourquoi ? J'ai juste un malin plaisir de les manipuler comme eux le font. Ce sont mes serviteurs. Non, honnêtement c'est pour me fondre l'espoir qu'un jours ils seront de vrais amis que je sois riche ou démunie.
Et tout les jours, vous savez ce que je fais ? Je survie dans cette rengaine merdique. Tout les jours, je me demande quand le monde va prendre conscience qu'il est trop superficiel. Trop porté sur l'argent. Oubliant toute marque de principe, toute marque de confiance. Bienvenue malveillance et méfiance.
Je suis peut- être riche, je suis peut- être l'une des rares personnes qui ne ne voudrait pas de toute cet argent. Mais pourtant, j'ai ce trésor que tout le monde convoite. Je ne suis en aucun cas la personne parfaite que beaucoup pense que je suis. Je suis si naïve, Oui, j'ai été si naïve de croire en lui. En la seule personne à la quelle je me persuadais qu'il ne me disait des balivernes. Cette phrase « Je t'aime » résonnait dans ma tête.
Et pourtant, tout les jours, je me réveillais en ayant l'image de l'homme de ma vie. Tout les jours, je croyais en ce qu'un jours mon lit ne serait plus vide. Tout les jours, il illuminait ma vie robotique. Tout les jours putain, je me disais : « Sans lui, je serais déjà anéantie et partie me cacher dans les abîmes ».
Et je suis là dans le vide, me désagrégeant petit à petit, me rapprochant au fur et à mesure du sol moisi, mourant petit à petit de mes pleures incessants. Et malgré tout je suis là, à vous conter la triste vie d'une riche nommée Ami, tué par l'être qu'elle aimait qui était avare de ce qu'elle détestait. « En vrai j'ai toujours été seule ». Se répétait- elle.
Lottie.
Lettre des cieux :
En hommage à ma mamie partie trop vite.
« Hémi déambulait dans les grandes allées du centre commercial. Des illuminations vous faisant tourner la tête. Des bonhommes de neiges, des traîneaux vous accueillant. Des personnes aux grands sourires habitées par cette magie, cet esprit de noël. Cette petite aux longs cheveux bruns le cherchait. Ce grand homme à la barbe blanche, vêtu de rouge et de blanc. Toujours accompagné de ses cerfs et de sa hutte, ainsi que ces cadeaux que personne ne peut vous offrir. Au bout de quelques minutes, scrutant partout, elle le vit, prise d'émotion elle ne bougea pas, l'observant, l'admirant de ses yeux verdoyants.
« - Petite, approche... »
Hémi s'avança mécaniquement comme si elle ne se contrôlait pas, comme si elle était hypnotisée. Elle se posa sur les genoux de cet homme à la fois réconfortant et effrayant.
« - Dis- moi quel age as- tu ? - J... J'... J'ai 6 ans. Bégaya t- elle. - Hum, tu es timide à ce que je vois ! Alors quel serait ton vœu mon enfant ? - J'aimerais que ma mamie se réveille. ça fait deux mois qu'elle dort. Et personne ne veut me dire où elle est. Fit- elle d'une petite voix. - Crois en la magie, Hémi. - Co- Comment connaissez- vous mon prénom ?! - La magie peut faire diverses choses. Ne l'oublies pas. »
« Pff. J'ai vraiment été pathétique de ne pas comprendre que si mamie Thérèse ne se réveillait pas c'est qu'elle était morte. J'ai vraiment été naïve quand j'y pense d'avoir cru en ce père- noël » rumina, la belle jeune fille maintenant âgée de 16 ans. Elle se déplaçait dans les rues parsemées de neige, remplies de monde tous aussi joyeux les uns aux autres parce qu'aujourd'hui c'est Noël. Hémi quant- à elle était passive, pensant à sa grand- mère qui était tout pour elle, le pilier de sa famille, de sa vie.
Aujourd'hui pour la première fois. Elle va affronter la tombe de sa défunte, seule, sans personne. Elle déposera les chrysanthèmes arborant une énergie brillante qui lui ont été conseillées par un mystérieux inconnu. Il était apparu de nulle part dans la petite boutique de fleur de sa mère et se volatilisa on ne sait où. Arrivant au cimetière, elle inspira un grand coup, poussa les immenses grilles rouillées qui émettaient un grincement qui vous hérisse les poils. Elle entra tout doucement dans cette vaste plaine où trônent des pierres tombales crasseuses, cherchant dans les abîmes de la mort une part de vitalité envolée. Hémi s'arrêta au bord d'une tombe conservée et florissante pourtant poussiéreuse, lisant comme inscriptions « L'ange Noël, mort en 1520» Comme si les anges existaient, sérieusement ce monde est vraiment ingénu.
Elle vit au loin dans cet endroit lugubre, le sépulcre de sa tendre mamie. Elle avança tout doucement, à pas de souris comme si elle était effrayée de ce qui l'attendait là bas. Ça allait être une découverte pour elle de montrer sa faiblesse, car Hémi n'était pas bête, elle savait qu'elle ne pourrait pas refouler ses émotions jusqu'à sa mort. Alors, elle s'effondra sur le tombeau et commença un long monologue en sanglotant, exprimant ses sentiments, oubliant peu à peu toutes marques de retenue, toutes marques de sangs froid.
« - Nous sommes le 24 décembre, ce qui veut dire une pensée aux morts desquels nous étions proches. Donc, je pense un peu plus à toi ce jour là, il t'est dédié mamie. Je t'aime, tu me manques. Je sais que je ne le dis pas souvent mais ce n'est pas pour autant que je ne le pense.
Elle serre les poings, combat ses larmes. Elle souffle, tout ce chamboule dans sa tête. Un millier de petits couteaux lui transpercent le cœur.
Depuis, que tu es partie, je me sens triste. Je déprime pour des petits soucis. Je flippe dès qu'on me parle d'avenir. Je ne veux plus aller dans des églises. Je déteste dieu, le christ et toutes ces conneries. Je ne crois plus en rien, pas même en mes amis. Je me sens inutile, vide. Je vis sans vivre et ça me dépite. Tous les jours, je souris pourtant je suis triste. Tous les soirs, mes larmes jaillissent de mon cœur affaibli. Tout les soirs, la chaleur de mes larmes me quittent. la froideur de mon cœur m'envahit. Tout les soirs ! Putain ! J'ai mal à la tête, assommée par des migraines, j'ai mal au cœur... anéantie par la douleur. Dis- moi, pourquoi m'a t'ont donné la vie, alors que je la fuis ? Pourquoi tant de personnes chéries qui sont parties ? Mamie, la vie est telle si triste et pénible ?
Ton souffle ce coupe. Ton cœur serre. Tu reprends ton inspiration. D'u revers de la manche, tu essuie tes larmes. Le vent glace ton visage, mais tu continues à hurler, crier tout ce qui te tuait.
Tu sais depuis que tu nous as quitté, tout c'est tellement assombrie. Je voulais que tu saches que ta famille ne fait plus partie de ma vie, oui tu l'as bien compris dès ton décès, les parents ont commencé à être en sans cesse en désaccord. Papa avait reprit l'alcool, il était devenu violent, frappant maman, parfois me laissant des séquelles, à moi sa propre fille. Ça a été si difficile à surmonter surtout que tu n'étais pas là pour m'épauler. Putain, de merde je suis devenue limite dépressive! Et j'en ai marre d'entendre cette petite voix qui me dit «Crois en la magie Hémi !» Comme si la magie, pouvait te faire revenir parmi nous ! STUPIDE ! Mais pourtant j'aimerais tant y croire, croire que tu peux revenir des cieux, croire que tu peux venir m'aider ainsi que ma mère. On a tellement de soucis. On n'a plus d'argent, la vie est devenue si difficile ! Mamie je t'en supplie fais moi un signe ! »
Aucun geste distinctif, juste la légèreté du vent faisant virevolter ses longs cheveux bouclés, fouettant son visage immaculé de larme. Elle posa délicatement les fleures sur la dernière demeure et s'en alla soulagée... fêter noël avec sa tendre mère. Arrivant dans sa petite maison. Elle vit sa maman, Katia affolée.
« - Oh mais où étais- tu passée ? - J'étais partie prendre l'air. - On discutera de ça pendant le dîner, allez zou ! »
Elle s'exécuta. S'assit sur une chaise en bois qui était muni d'une guirlande dorée. La table était si bien décorée, deux père noël en bougie trônait sur la petite table à la nappe rouge où était dispersée des petites paillettes argentées. Katia parlait mais Hémi ne l'écoutait pas. Elle voulait tellement qu'un miracle se produise. Le mot magie occupait son esprit.
« - Enfaîte je t'ai pas dis toute la vérité. Interrompu Hémi, revenant de ses songes. - Oui, je sais. J'ai vu qu'il me manquait des chrysanthèmes. - Excuse- moi maman... - Oh, Hémi. Ce n'est rien! - Oui. Bredouilla- telle. - Allez arrêtons de parler de ça et après le gâteau ouvrons nos cadeaux ! »
Elle fixa les yeux bleus de sa mère illuminés puis sourit. Elle venait de remarquer qu'elle s'était maquillée, habillée d'une tenue soignée et pailletée, elle la trouvais si jolie. Hémi mangea à toute vitesse le dessert, une bûche de noël au chocolat au lait et blanc où était dispersée de petites boules à la vanille et à la noix de coco.
L'excitation s'emparait d'Hémi, peut- être qu'une merveille allait se produire ? Elle se précipita alors vers le seul emballage différent, celui ci était nacre avec des messagers aux ailes blanches. Elle déballa une boite rectangulaire et vit apparaître une lettre. Elle la saisit puis la lit.
« à ma petite chérie d'Hémi,
Je t'ai entendu, je t'ai vu, soit en sur. Ne soit pas si mal. La vie est faite de personne qui naisse et qui meurt. C'est tout à fait normal. Ne te rend pas malade pour ça. De la haut, je t'observe, j'aimerais tellement faire quelque- chose pour toi. Mais tu n'y crois pas. Tu ne crois pas en la seule chose qui pourrait t'aider et te faire apprécier la vie. Tu sais la magie ! Oui, Hémi, cette magie t'habite depuis toute petite. Tu t'en rappelle quand j'allais mal ? Tu posais ta main douce sur ma joue, et toute la douleur que j'avais dans le cœur, que j'avais physiquement s'enfuyait. Tu prenais ma peine et c'est toi qui souffrait à ma place. Tu sais tes mots de ventre, ta tête qui avait l'impression d'exploser, tout tes cris, tes pleures durant la nuit. C'était ton pouvoir, tu t'accaparais des problèmes des autres, de leurs noirceurs... mais à cet age tu n'avais pas la force de les combattre, je n'avais pas fini de t'enseigner cet art.»
Hémi se rappela soudainement de tout ses souvenirs avec sa mamie qui pour elle, s'étaient comme effacés jusqu'à présent. Des larmes roulèrent le long de ses joues rouges, piquant ses yeux irrités. Prenant une grand inspiration, elle se replongea dans la lecture.
« C'est alors que l'ange Noël après mon départ prit le relais, c'était ton protecteur et ça l'est toujours, oui c'est le tient, il ne veut appartenir à personne d'autre. C'est bien celui qui te guidait, te réconfortait. Celui qui était le père noël à tes 6 ans, l'homme mystérieux d'aujourd'hui chez la fleuriste. Il t'a toujours guider même si tu ne le reconnaissais plus... Car oui cette entente n'a pas duré, au fur et à mesure ta magie perdait de sa puissance, au fur et à mesure tu n'y croyais plus. Au fur et à mesure tout ce qui était en rapport avec la magie disparaissait de tes souvenirs. Parce que, la magie n'est vu que par les créatures fantastiques, les anges, les mages, les dieux... les humains eux ne voient rien de féerique, ne sentent rien. Ils pensent que les détenteurs de magie sont comme eux, ils ne s'aperçoivent pas des miracles, des guerres entre les races... Bref, tu rejetais ma mort sur la magie et c'est ce qui a causé ta perte. Mais non Hémi, je suis morte d'un cancer de l'estomac. Tu as essayé tant bien que mal à me soigner. Mais tu devenais si faible, tu mettais ta vie en danger... alors j'ai décidé de ne plus avoir de contact avec toi. Tu sais ces deux jours où je dormais et que je ne me réveillais pas, c'est les deux seuls jours où tu ne m'as pas donné de ta vie. Alors maintenant Hémi. J'aimerais que tu reprennes mon trône. Si tu as besoin, je suis dans ton cœur au fond le contact physique se fait ressentir par la foie.
Je t'aime, ta mamie Thérèse. Envoyée des cieux.
« - Mamie... » Dit- elle entre deux sanglots.
Elle délaissa par la suite le colis même si elle avait aperçu une petite boite qui s'engouffrait dans le polystyrène de couleur or. Elle se retourna et observa sa maman qui semblait surprise. Katia voyait pour la première fois après l'événement tragique, sa fille pleurer. Exprimer une émotion. Elle se hâta vers Hémi et la prise dans ses bras.
« - Oh ! Ma chérie pourquoi pleures- tu ? - Tu- t- tu, tu ne vois pas la lettre maman ? - Mais, Hémi elle est blanche ! ça doit être des farceurs encore !»
Je... je ne comprend pas ! Pourquoi ne la- voit- elle pas ? Elle n'est donc pas un être magique ? Cela veut dire que si je deviens une mage, je ne pourrais rien lui dire ? Ce- Ce n'est pas possible. C'est ma mère tout- de même.
Katia saisit la lettre de sa fille et la jeta au feu, sous les yeux apeurés d'Hémi. Qui cette dernière fixa ce bout de papier nacré s'embrasant jusqu'à la dernière cendre. Il faisait apparaître comme un hologramme de sa mamie lui faisant un au revoir chaleureux qui restera gravé dans sa mémoire à jamais. Sa mère la calma en lui donnant un léger petit bisous sur le front et l'apaisa en lui donnant la petite boite. Hémi, n'en revenait toujours, sa mère venait de brûler la lettre de sa mamie devant ses yeux complètement embrumés... mais elle ne lui en voulait pas car elle ne savait en aucun cas que la magie était là.
Hémi prit alors le cadeau et l'ouvrit à toute vitesse. Peut- être que cette fois ci, sa mère verrait le collier et son pendentif d'ange en rubis ? Oui, elle l'avait vu, mais ce qu'elle n'aperçut pas, c'est le scintillement qu'a émis sa fille quand, elle lui mit. La puissance qu'elle dégageait lui faisait pousser des ailes. Elle avait reprit confiance en la magie, au fur et à mesure elle allait redevenir ce qu'elle était avant : vivante et souriante.
Lottie.
Les étoiles:
J'aimerais toucher les étoiles, abriter les nuages
Les étoiles.
Ce soir, il fait froid. Elle regarde au loin ces millions d'étoiles, espérant un jour les rejoindre. Sereine soit- elle. Nerveuse est- elle. Heureuse aimerait- elle. Malheureuse est- elle. Elle désespère. Rêvant d'une vie parfaite, cauchemardant de sa vie réelle. Et elle attend, cheveux dans le vent que quelqu'un vienne l'aider. Et elle s'impatiente car elle sait que seule elle peut s'épauler.
Cette nuit, elle n'aura plus froid. Elle se munira de courage, de force. Elle se rabaissera à la lâcheté, la faiblesse. Et elle sautera. Elle plongera dans ce vide qui la rendra heureuse. Heureuse sera t-elle lorsqu'elle découvrira qu'après la mort, elle les reverra. Elle ne les touchera pas. Elle ne pourra pas. Elle les observera de son nuage, ces personnes qui n'ont jamais vu son mal être. Ces personnes qu'elle quitta trop vite. Ces personnes qui pensaient qu'elle allait bien. Ils n'ont pas ouvert les yeux. Ils ont été aveugle à leurs manières. Se voilant la face pour penser qu'elle ne passerait pas ce cap ! La jugeant trop faible à cause de sa maladie qui la tuait petit à petit ! Ne réfléchissant pas plus loin que leurs bous du nez pour comprendre qu'elle avait toujours été détesté ! Tout ça c'est de leurs fautes.
Elle ne leurs en veut pas. Elle croit que c'est ce qu'elle méritait. Elle gobe le fait que son anorexie mentale est venue comme ça. Elle ne voit pas le rapport entre son rejet de son corps dit "impur" et son père. Elle aussi est aveugle. Elle pense avoir sauté. Mais elle a été poussé. Son suicide c'est en réalité un infanticide, un crime omis par sa famille chérie.
Lottie.
1013 kilomètres:
L'amour à ses raison que la raison ne connaît pas
1013 kilomètres.
Je ne sais plus où j'en suis. Mon cœur se serre dès que j'entends son prénom. Que faire ? Lui dire tout ce que je ressens pour lui ? C'est impossible, notre amour est banni, interdit. Je dois passer à autre chose. Comment faire ? L'ignorer ? Nous habitons ensemble, il ne comprendrait pas. Il est dur avec moi, très dur. Lorsque je m'approche trop de lui, il me repousse. Pourquoi fait- il ça ? Nous étions si proches avant. Avant, avant qu'on habitent ensemble pour nos études... Avant ce petit incident qui nous mis tout les deux dans l'embarra, qui nous firent rougir de honte.
J'avais 17 ans à l'époque, lui 19 ans. C'était un 14 juillet, le jour du feu d'artifice d'Aix les Bains, une station thermale connue depuis l'Antiquité. L'événement se déroulait au parc floral des Thermes d'une beauté éblouissante, des concerts se déroulaient souvent là bas. On y respirait l'odeur des fleurs et la fraîcheur. Il y avait un monde fou. Ce jour là, j'étais habillée simplement d'une robe florale, une fleur déposée dans mes longs cheveux bruns ondulés, je me pavanais en compagnie de Drake, lui habillé d'un bermuda en jean et d'une chemise rose. Je l'admirais de mes yeux verts. Ses cheveux bruns mit en bataille, son allure, son élégance me faisait craquer. Mes yeux pétillèrent lorsque nos regard se croisèrent. Le temps s'était comme arrêté. Je le pris par le coude et me blottis contre son épaule. J'étais si bien. Il ne dit rien mais me regarda en coin, les yeux écarquillés. Il s'enleva vite de mon emprise et partit plus loin, rejoignant un banc en marbre. De là nous pouvions observer le feu d'artifice qui allait bientôt commencer. Je ne compris pas. Qu'avais- je fait ? Nous étions toujours comme ça avant, toujours aussi proche.
- ça ne va pas ? Lui demandais- je inquiète.
- Pourquoi? Me répondit- il, penseur.
Pourquoi me disait t- il ça ? À quoi pensait- il dont ? Mon cœur faisait des ratées. Que devais- je répondre ? Je fixais les étoiles, peut- être que le ciel allait me donner une réponse. Ce silence était pesant, au fond je savais ce qu'il ce passait mais je ne voulais l'admettre.
- Pourquoi quoi ?
- Tu le sais très bien. Fit- il en baissant la tête.
Je cru entendre des pleurs, des reniflements. Je souleva sa tête de façon à pouvoir encore une fois m'évader en me plongeant dans son regard humide vert. Je voulu le consoler mais il ne me laissa pas le temps, ses douces lèvres étaient maintenant posées sur les miennes. Le feu d'artifice nous illuminait de toute ses couleurs resplendissantes faisant vibrer nos cœur. Ce baiser était long, passionnel. Mon cœur faisait des bonds, j'étais comme dans un autre monde l'espace d'un instant. Lorsque ce baiser fut fini, nous nous regardâmes droit dans les yeux. Qu'avions nous fait ? Nous nous étions tout bonnement embrassés comme ce qu'un couple ferait en temps normal mais nous n'étions pas un couple, nous étions frère et sœur.
J'ai maintenant la majorité. De long mois sont passés, depuis cet événement qui changea notre vie. Nos regards se fuient sans cesse, je n'en peux plus, ça me fait mal de le sentir si près de moi et ne rien pouvoir faire pour que ça s'arrange. Nous avons jamais reparler de... cet amour plus que fraternel, c'est un sujet tabou. C'était juste un accident, un accident qui pèse, qui nous pèsera toute notre vie si nous ne faisons pas quelque chose. Alors, j'ai décidé de faire le premier pas. Mes valises à la main, je profite de son absence pour partir, lui laissant une courte lettre.
« à mon frère, Drake.
Je préfère partir. Nous savons tout les deux la raison. Oui, nous nous aimons et c'est interdit. Nous aurions pu nous enfuir tout les deux, faire notre vie à deux, mais personne ne l'aurait compris et nous l'aurions jamais assumé. Depuis tout petite je te voue une grande admiration, c'est ce qui me fit tombé amoureuse de toi, de mon propre frère. J'ai longuement réfléchit à ce départ et c'est le mieux, pour toi, pour moi, pour nous, pour les autres. Sur ces derniers mot, je prend ma valise le cœur serré et nous sépare de 1013 km. J'espère que tu reconstruiras ta vie ainsi que moi – même. Bon courage.
Alice. »
En fermant la porte délicatement, les larmes se mirent à couler. Il va me manquer. Pourquoi moi ? Je l'aime tellement. Je... j'aimerais tellement qu'il vienne me rejoindre. Mais est- ce le mieux à faire ? Et vous, qu'auriez vous fait à ma place ? Si il ne veut pas rester loin de moi et qu'il vaut assumer son amour, il me cherchera dans toute l'Europe si il le faut hein ? Je n'allais pas dire sur cette lettre que j'aimerais qu'il ne pense qu'à moi, qu'il ne fasse sa vie qu'avec moi, ça serait égoïste. Malheureusement, c'est ce que je pense au plus profond de moi et ça me fait mal. Je ressens comme des épines d'une rose rouge qu'on enfoncent profondément et lentement dans mon cœur, qui me fait tituber, vomir. Vous savez se séparer d'un frère c'est dur mais se séparé de celui qu'on aime c'est encore plus difficile. C'est sur ses dernières phrases que cette histoire s'achève, maintenant c'est l'avenir qui me le dira.
Lottie.
Toute une vie pour essayer d'oublier:
Résumé:
C'est ma vie.
Allie Bishop cache depuis longtemps un passé compliqué, que personne ne sait pour ne pas que ses camarades la fuient ou aient pitié d'elle. Ses parents sont divorcés depuis qu'elle a trois ans. Elle essaye de vivre une vie simple et ordinaire. Jusqu'au jour où un événement tragique va la forcer à allez habiter à Cholet chez son père, Alain Bishop, riche, calculateur, et alcoolique lui a-t-on dit. Elle rentrera alors en cours d'année dans le lycée « Bahoma », dépressive elle aura du mal à se faire des amis et se remémorera de plus en plus son passé. Elle rencontrera aussi un terminal, Matthieu Mehis qu'elle semble déjà connaître.
Chapitre 1 :
C'est ma vie.
« - Allie, debout ! - Je suis déjà levée ! m'énervais- je »
Je déteste quand ma mère me dit de me lever, je déteste en faite qu'on me parle au réveil. Après je suis de mauvaise humeur et ça met aussi les autres de mauvaise humeur. Ce que je ne comprends pas c'est qu'ils entendent la douche mais ils me disent de me lever, vive la logique. Une douche ça ne se prend pas tout seul et je ne vais pas faire couler l'eau pour mon plaisir. Enfin... Bref.
Je sors de ma douche, me sèche et frictionne mes cheveux bruns, ondulés, coupés aux milieux du dos. Noue ma serviette blanche autour de mon corps mince et m'en vais rapidement dans ma chambre. Je me positionne devant ma penderie, remplie d'affaires toutes bien rangés aux millimètres prés.
Comment vais-je m'habiller aujourd'hui ? Déjà d'un soutient- gorge blanc basique avec le boxer assortit et des socquettes blanches. D'ailleurs pourquoi ça s'appelle un soutient- gorge et pas un soutient- seins ? Ça soutient les seins et pas la gorge, c'est bizarre ! « C'est parce que ça soutient vers la gorge, débile » Me dit une petite voie familière. Passons, étant donné que nous sommes en novembre et quand ce moment il ne fait pas très chaud, je vais prendre mon pull Superman, en dessous je vais mettre un t-shirt bleu à manches longues qui colle à la peau et je vais le rentrer dans mon jean slim destroy comme ça personne ne le verra, pour finir je vais prendre mes Victorias bleus aux contours blancs. Ma tenue préparée, je m'habille en deux- deux. Il ne manque plus que la coiffure et le maquillage, hum, alors j'ai vraiment la flemme de me coiffer. Je sèche ma frange puis la lisse, ensuite je me mets de la crème pour mieux dessiner les boucles. La coiffure finit, je m'attaque au maquillage, je me mets du simple crayon noir et du mascara pour mettre en valeur la couleur noisette au nuance or de mes yeux.
Je m'équipe de mon portable, l'indispensable à ma vie et descend en trombe les escaliers en bois poncés comme dirait si bien mes parents «Comme un éléphant », je prends au passage mon sac de cour Little Marcel à pois de toute les couleurs et m'apprête à sortir attendre le car mais les parents me font remarquer que j'avais oublié de leurs dire bonjour, je serre la poignée de la porte et contracte la mâchoire pour ensuite lâcher un grand soupire de mécontentement. Alors je me retourne et va d'un pas nonchalant embrasser mon beau- père Jean Vin âgée de 42 ans, qui a une hygiène déplorable, il pique et à une moustache noire, grise et blanche mal taillée, des cheveux court gras lui arrivant tout de même jusqu'à son cou mais qui se dégarnit à l'arrière, d'une couleur noir intense tout comme ses yeux n'exprimant rien, voir quasi insignifiant, je pense aussi qu'il se tasse dans la terre, il rejoint petit à petit son travail (il est agriculteur à son compte), eh oui il devient de plus en plus petit. Même ma mère Marianne Vin s'en est aperçut, elle qui à 48 ans, des cheveux teintés rouges, avec une permanente jusqu'au épaule et une frange qui ne ressemble plus à rien. Des ongles de doigts complètement déchiquetés, on en voit la chair. Néanmoins elle a de magnifiques yeux couleurs bleus ciel, le hic c'est qu'elle a une forte, très forte corpulence, à cause des médicaments qu'elle prend. Atteinte de diabète, d'ailleurs pendant que j'embrasse mon père, elle se pique à l'insuline dans un de ses bourrelets de ventre. Elle a aussi d'autres maladies, du genre de la poly algie (= Douleurs musculaires à vie qui peut paralyser), un cancer du sein (Maintenant elle est à sa quatrième années de rémission) ce qui lui donne le droit de rester à la maison, vu comme une droguée au sein de la société dut au forte dose de morphine qu'elle prend, adulte handicapé entre 90 et 95 pour cent d'invalidités. Quoi qu'il en soit elle mourra avant les autres mères de sa génération.
Je dépose un léger bisou à ma mère, caresse Tania ma chienne âgée de 80 ans environs en âge humain, elle aussi va bientôt mourir, son poils est épais et noir brillant, elle a comme un film blanc qui recouvre ses pupilles, elle est donc à moitié aveugle et sourde au passage.
Je pars rapidement à l'arrêt de bus. Met directement mon gilet jaune et mes écouteurs, pour pouvoir somnoler enfin essayer car mes camarades font beaucoup de bruits.
Quelques minutes plus tard le car arrive et m'éblouit les yeux, tient en regardant mon portable il est encore en retard de cinq minutes. Je dis bonjour au conducteur Pierre et va m'asseoir au milieu, à côté de la fenêtre. Je me retourne et dis « Salut ! » À Richard et Maxime, deux de mes grands amis, des confidents, sérieusement ils ne m'ont jamais trahi quand je leur parle de mes petits problèmes côté cœur.
« - Salut ! me répondent-ils. - Sa va ? me demande Richard aux cheveux bruns court coiffés avec des piques au sommet de sa tête, d'une petite taille et des yeux marrons, un garçon mignon quand j'y pense. - Oui, bon allez j'écoute de la musique. - Attends, t'as fait tes maths ? me questionna, Maxime lui avec des yeux noirs tout comme ses cheveux courts frisés, d'une plus grande taille que Richard et de moi-même. - Oui (Cherche dans son sac le petit cahier de math noire) tiens ! - Merci »
Je m'installe correctement, le bord de la fenêtre est froid mais au moins il me sert d'accoudoir. Je me balade au rythme de la musique « Bluebird » de Charlie, « The last on day on eart » s'enchaînent et pleins d'autres musiques me font penser.
« - Allie ! - Oui ? dis- je tout en me retournant. - On est bientôt arrivé, me répondit Coralie. »
Coralie, une fille bien gentille, mais hyper collante, qui rigole pour un rien, et d'une maturité d'un enfant de huit- ans. Elle a les cheveux courts marron, elle est plus plate que moi et sérieusement faut le faire. Des yeux banals marron et des boutons un peu partout sur son visage et dans son dos même sur le torse. J'enlève donc mes écouteurs à contre cœur. Au bout de deux minutes le car ralentit et nous sortons.
« -On a quoi la déjà ? demandais- je à Jessica, une copine que je connais depuis la primaire, et oui ce n'est qu'une copine, on a jamais été vraiment très proche. Je sais très bien que si elle est avec moi c'est pour ne pas qu'elle soit seule, mais bon j'en ai rien à faire, elle n'est pas indispensable à ma vie. -On a français, me répond-elle, en lâchant un soupir. »
Je ne répondis rien, je n'ai vraiment pas envie de parler aujourd'hui. Le cours de français, se passe en 415, d'une démarche lente j'y arrive en 5 min me préoccupant en aucun cas de Jessica. Au début du cours il nous salue et nous donne nos notes de dissertation « Les sons chez les dauphins » La classe est en agitation total, tout le monde se demandent les notes. Il y a une certaine compétition, si on a entre 12 et 20 on est dit comme « intellos » si on a entre 8 et 12 on a géré et si on a moins on en rigole. C'est débile. Tout le monde me demande ma note. Je les regarde et leur montre ma copie.
« -T'es une vraie intello ma parole ! 17/20 j'y crois pas comment t'as fait ? -Rien, j'ai travaillé ne serait-ce qu'un peu. -Moi, j'ai eu 5/20, me dit- il en riant. -Ah, bah tu n'as pas travaillé, riais-je. -Non, raya- t- il de plus belle. -Bon ! Vous avez fini de vous communiquer vos notes, vous ferez cela après ! s'énerva le prof.»
Comme à l'habitude, je commençais à somnoler à chaque parole qu'il disait. Ce n'est pas qu'il est inintéressant, voir ennuyant. C'est juste que je veux récupérer ma nuit et dans ce cours j'y arrive très bien. Enfin quelque- fois.
« -Allie, je te dérange peut-être, il faut dormir la nuit tu sais, se moque t- il. Je me redresse d'un bond, en entendant cela. Merde ! -Bref, lis nous donc les deux premières citations de Benjamin Vautier, avant que ça ne sonne. -Cherchez la vérité et Rien n'est impossible. »
La cloche retentit, je reste deux minutes sur ma chaise pour méditer sur ses phrases. J'ai toujours eu une certaine admiration envers ce personnage, il se contredit tout le temps ! Pour moi la vérité n'existe pas, toutes les vérités, réponses se contredisent, elle est donc impossible à savoir, même lui le dit dans ses écrits. Bref, je me lève car mes copines de classes m'attendent. « - On a sport oublies pas ton sac, me rappelle Melissa, une personne vraiment très gentille et généreuse. -T'inquiète, je gère. »
Pendant la récrée du matin, on va tout d'abord à nos casiers, ensuite nous allons au self et nous prenons un petit déjeuner, d'autant plus qu'après nous avons sport. Je me servis donc d'un pain au chocolat et d'un chocolat chaud. Les pains aux chocolats sont faits maison et son délicieux, le chocolat du milieu fond il vient tout juste de sortir du four. Hum c'est un régal ! Après avoir mangé, et raconté quelques mésaventure qui ont fait rigolé toute la tablé. Nous sortons rassasiés et en pleine forme pour faire du sport.
Aujourd'hui, course de durée. Choisissez comment gérer votre temps en 24 min, nous annonce la professeure. N'oubliez pas de compter vos plots ! J'avais déjà tout prévu. Je fais 6 min en 4 fois avec des pauses de 1 min 30. A la fin du cours j'étais fière de moi, meilleure des filles avec 32 plots au premier et second tour et au troisième et quatrième 30 plots. J'ai géré. Je me sens euphorique ! La prof est très impressionnée par mon score et j'en suis comblée, elle me propose alors de participer au cross, j'accepte bien évidemment. J'aime le sport, en faite quand j'aime quelque- chose j'y vais à fond, par contre quand c'est le cas contraire je ne fais strictement rien. La preuve cette après- midi on a science physique, avec une prof sourde, qui m'insupporte avec ses explications mal expliquées. Sa petite taille, sa tête de rat, ses cheveux courts teinté roux délavé et ses jambonneaux, elle me rend triste. Je ne l'aime pas, elle a ce petit truc qui nous fait dire qu'elle se croit supérieur à tout le monde : « Mon mari fait partit de Bouygues Télécom j'ai l'œil de lynx » Sérieux, on en a rien à faire, c'est sa vie. Mais fin bon elle se cache peut- être derrière ça, c'est une sorte de bouclier pour ne pas qu'on la voie sans défense et faible.
« -Allie ici ce n'est pas la sieste ! Si tu veux dormir tu vas en maternelle, je pense même que là-bas ils arriveront mieux à se concentrer que toi, me dit- elle énervée. La classe rigole de ses propos qui pour eux sont humiliant pour moi. -Tu vois moi aussi je peux être désagréable avec toi, renchérit- elle avec fierté. »
Je baisse alors la tête car mes joues étaient en feux, oui je rougis. Quand l'attention se focalise sur moi l'espace d'un instant et voilà ça me fait rougir, je ne suis pas habituée à ça, je suis discrète et me faire remarquer ça me met dans l'embarra. J'évite alors tout regard de mes camarades. Purée ils sont chiants qu'ils regardent le tableau là !
« -Youpi ! C'est la fin ! C'est le week-end! dis- je toute contente. -Oui, tu peux le dire ! répond Mélanie. Une fane de manga et tout ce qui touche à la culture asiatique. J'ai enfin trouvé mis appart ma meilleure amie Laetitia une personne aimant l'Asie. Oui parce qu'en faite, aimer les mangas c'est comme adorer « Bob le bricoleur ». La mentalité n'ai pas haute hein. -Allez, à plus ! dis- je en partant pour rejoindre la gare routière pour prendre mon car. »
Je m'installe à une place seule comme d'habitude, une fille à des amis à mes parents (Priscilla) m'envoie un SMS : « Oh, tu es toute seule ? Ça ne va pas ? » Je mentis en disant que tout allait bien et qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète. En faite, j'ai peur de rentrer chez moi, je suis horrifiée de savoir ce qui m'attends. Arrivant à mon arrêt, mon cœur s'emballe, j'ai du mal à sortir du car, sur les 200 mètres à faire je commence à avoir des vertiges. « Ne t'inquiète pas Allie aujourd'hui tout va bien se passer.» Me réconforte, ma conscience.
Chapitre 2:
C'est ma vie.
Je m'arrête net devant la porte de la maison. Mes mains tremblent en touchant la poignée métallisée grise. J'ai peur si peur que mes parents soient dans un mauvais état, oui si effrayée, car c'est moi qui subis tout. En réalité je déteste le week-end. C'est pour moi deux jours de souffrance, de pleure, de peur, de sueur, de révélation inventée ou vraie, de crie, de casse, d'atrocité dans les paroles, dans les actions.
Je prends mon courage à deux mains et ouvre la porte, bizarrement tout est silencieux, trop paisible pour que ça soit vrai. Je vais donc voir si par chance ma mère dort, et non raté son lit est défait. Putain, elle est partie où encore ? Je commence à m'affoler mais ça ne sert à rien, je l'entends aboyer : « Espèce de connard ! Tu me trompes hein ! Pourquoi je me suis mariée avec toi ! Enculé de ta race ! » Oui il est 18H40 et ma mère est soûle. A la base elle ne tient pas l'alcool, mais le pire c'est que l'alcool plus les médicaments ça ne fait pas bon ménage mais ça elle ne le comprendra jamais, à moins qu'elle ne fasse une grosse bêtise. Elle est vraiment butée ma mère et le pire c'est qu'elle a vraiment l'alcool méchant. Je vais encore m'en prendre pleins la gueule.
Je soupire de soulagement et d'indignation et m'en vais rapidement dans ma chambre, essayant de ne faire aucun bruit pour ne pas me faire remarquer. Au bout de quelques minutes allongée sur mon lit écoutant une musique joyeuse « Positif » j'entends ma mère gueuler :
- Elle où l'autre ? Oh t'es où là ?
Mon cœur s'arrête, je suis tétanisée, je n'arrive à sortir aucun son. Mon rythme cardiaque s'accélère quand ma mère monte. Petit à petit ses pas se rapprochent, petit à petit je me recroqueville sur moi- même comme une auto défense, petit à petit c'est comme si je mourais. Soudain j'eus l'idée de faire semblant de dormir peut- être qu'avec un peu de chance elle me laissera tranquille. Espoir inutile, elle a déjà ouvert la porte et me regarde d'un air bête avec ses yeux éclatés rouges, et me demande ce que j'écoute. Alors, elle se rapproche et écoute ma musique, commence à danser, je me force à rigoler, à sourire mais je sais que son humeur va changer, ma mère va me faire une réflexion. Pas manquer, elle me lance :
- Danse ! Pourquoi tu écoutes dans tes oreilles des chansons comme ça ? ! T'es conne ou quoi toi ? ALLEZ DANSES ! - Non, je suis fatiguée et j'ai le droit de les écouter dans mes oreilles. - Non t'as pas le droit ! Je te l'interdis ! Donnes moi ton portable il est confisqué ! - Non. Pourquoi je te le donnerais ?! - Parce que j'en ai marre de te voir avec, sans ton portable t'es rien de toute façon, t'es qu'une misérable ! - Le si peu que tu me vois, oui. - Va aider ton père ! changea t-elle subitement de sujet.
Je pousse un soupire et la regarde descendre les escaliers avec beaucoup de difficulté, trop de difficulté qu'elle glissa sur la marche au bois poncé par ses propres mains. C'est à croire que même eux sont en colère après elle. J'affiche un sourire, voir un rire au même moment qu'elle se retourne et me fixe mais je ne change pas mon attitude je rigole encore plus. J'aime la provocation.
- PFFF espèce de petite pétasse ! ça te fait rire hein ! Je pourrais crever t'en aurais rien à foutre !
C'est presque ça.
- Je vais me préparer moi ! dis- je avec sourire.
Et je ferme la porte. Rumine, la traite de tous les noms, m'énerve : PUTAIN ! Tape un grand coup sur ma coiffeuse puis au bout de quelques inspirations, je reprends mon calme. Si j'avais été toute seule j'aurais crié, oui hurler à en perdre la voix.
Je me prépare donc très lentement pour allez faire je ne sais quoi. Ça me gave. Je descends pour une fois à pas comptés les escaliers. J'inspire un bon coup avant de rentrer dans « l'enfer » d'où est ma mère, ma chère maman qui m'observe de bas en haut comme si c'était la première fois qu'elle me voyait, près à sortir encore une critique. Heureusement pour moi mon beau père arrive, lui aussi a des petits yeux complètement défoncés, il se tient contre la porte pour ne pas tombé. C'est ça les effets de l'alcool, et encore.
- Bonjour, Allie. Me dit- il sans bien articuler, t'as passé une bonne journée ? - Oui, oui. - Mais toi tu reviens que pour manger, enfaîte ! C'est pas marqué « bonne» sur mon front ! T'étais où ? Baiser ta maîtresse ? Fait- elle haineuse. - ROOH arrête, J'en ai ras le cul ! Hurle t-il avec sa grosse voix qui fait trembler les murs. - Arrête maman, ça sert à rien. Allez on mange.
Pendant, tout le repas j'entendais ma mère répéter dans tout les sens en pleurant à chaude larme « Ma propre fille est contre moi... » ayant marre de ses jérémiades, je balance sèchement « Je suis contre personne, vous me faites tout les deux pitiés » à l'entente de ses mots ma mère, relève la tête, ses yeux irrités me fixent. Je m'attends au pire.
- Répète ? - Tu me fais pitié, arrête l'alcool sérieux.
Brusquement, elle se lève. Faisant reverser son verre de vin rouge maintenant entrain de s'écouler sur la nappe verte à fleur, tombant sur le carrelage froid. Quelle dommage, t'en auras moins à consommer. Mais je commence à avoir peur, en la voyant s'approcher de moi. Elle me prend le bras,commence à me secouer en me criant « SALOPE, PETITE PUTE, CONNASSE, T'AS PAS HONTE». Je pars de son étreinte et cours partout dans la maison pour échapper à sa punition en criant « C'est toi qui devrait avoir honte ». Je regarde derrière moi pour voir où est l'ivrogne. Malheureusement, je trébuche à cause d'un putain pieds de chaise de merde.
J'étais maintenant parterre, à sa merci. Elle sourit sadiquement et par la suite, me donne des coups de pieds dans les cotes plus forts les uns aux autres. J'ai mal, tellement mal que j'en pleure, j'en cris, j'en hurle, j'en suffoque, Je demande de l'aide l'une des premières fois de ma vie. Mais rien, pas de coup de main, pas de protection. Didier reste passif et regarde au loin choqué. Elle me demande de me lever, je n'y arrive pas, j'en n'ai pas la force. Mes cotes me font souffrir. Elle s'approche alors délicatement de mon visage, me fait un sourire sincère en larmoyant. Puis d'un coup, son expression change, elle devient méchante. Elle me saisit violemment par les cheveux m'obligeant à me lever. Je glapis de douleur, je n'arrive pas à tenir debout, mes jambes flageolent, j'ai beaucoup de mal à respirer, je suis paralysée, je suis horrifiée. PUTAIN, IL VA M'AIDER L'AUTRE GROS CONNARD !
Au bout de quelques minutes, me voyant dans la détresse. Il daigne bouger son gros cul, attrape les deux bras de ma mère qui auparavant me donnait des gifles et cri « MAIS ça VA PAS, TU TE RENDS COMPTE DE CE QUE TU FAIS! » Ma mère scrute alors mon visage rouge, gonflé où coule des larmes mélangés à du sang. Elle se met alors à contempler ses mains qui tremblent et rabâche comme une personne paranoïaque « Comment ai- je pu faire ça à ma fille, celle que j'aime tant »
Quant- à moi, je me lève durement, refusant l'aide de mon sois- disant père et monte à quatre patte les escaliers raides en ayant des hauts le cœur. Arrivée dans ma chambre, je m'effondre sur le lit en laissant échapper un cris strident. Est- ce qu'un jour tout ça va s'arrêter ?[/justify]
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Sujet: Re: La galerie de la pacifiste. Aight. Ven 13 Sep 2013 - 20:03
C'est vraiment bien ! Je veux dire, ton style d'écriture est vraiment bien, on ressent parfaitement la puissance des sentiments de Ami, tel que la colère et le dégoût qu'elle ressent envers sa vie et l'homme qui l'a détruit ! Sérieusement, j'attend d'autres textes comme ça avec impatience ** !
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Sujet: Re: La galerie de la pacifiste. Aight. Ven 13 Sep 2013 - 20:10
Bouuuuh... *pleure* Merci TOT. Toute ta l'heure je poste une nouvelle LONGUE je te préviens. Haha. T'es un amour, encore merci. ♥
InvitéInvité
Sujet: Re: La galerie de la pacifiste. Aight. Ven 13 Sep 2013 - 22:06
T'as vraiment une façon "awesome" de rédiger ! Chapeau bas, rien à dire =D à part que c'est beau !
InvitéInvité
Sujet: Re: La galerie de la pacifiste. Aight. Ven 13 Sep 2013 - 22:24
Le second texte est vraiment bien ! Décidément j'adore ta façons d'écrire, je dois absolument écrire quelque chose qui rivalise avec tes textes ou je deviendrais jaloux x)...
InvitéInvité
Sujet: Re: La galerie de la pacifiste. Aight. Ven 13 Sep 2013 - 23:13
*pleure de joie* VOUS ÊTES ADORABLES. Et vas-y Reaven J'AIME LES DÉFIS **
InvitéInvité
Sujet: Re: La galerie de la pacifiste. Aight. Sam 19 Oct 2013 - 23:56
*S'éclaircit la voix*
Hum, voilà, y'a longtemps j'ai commencé une auto- fiction et donc je la poste aujourd'hui. Et j'aimerais retrouver le courage et la motivation pour la continuer mettant arrêter au chapitre 3.
Luve Luve.
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Sujet: Re: La galerie de la pacifiste. Aight. Jeu 24 Oct 2013 - 18:05
MAJ.
Les étoiles et 1013 kilomètres.
Krrr krrr. :coeur:
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Sujet: Re: La galerie de la pacifiste. Aight. Ven 25 Oct 2013 - 0:06
J'aime beaucoup ta façon d'écrire Lottie, c'est fluide, c'est agréable et tout *-* tu retransmets très bien les émotions des personnages (j'ai failli larmoyer à plusieurs reprises e.e)
D'ailleurs mon texte préféré c'est 1013 kilomètres (j'ai toujours aimé les histoires d'amour impossibles xD) !
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Sujet: Re: La galerie de la pacifiste. Aight. Ven 25 Oct 2013 - 5:12
Merci Anya. QQ. Je sais même pas quoi dire. C'est trop gentil (en plus t'as lu quoi *pleure de joie*)
L'inceste. J'aime aussi les histoires d'amour impossible surement parce que Ça brise les deux etres et qu'on cherche toujours une solution pour que ce soit possible. On est toujours intrigués par les choses qu'on ne peut atteindre. :3
En tout cas merci d'avoir lu ! J'aurais surement une fiction qui te plaira du coup. Mais faut que je l'ecrive. (Toute la trame est faite mais j'ai pas commencé à ecrire. Et des commentaires comme ca avec ceux de raeven et teiva ca me donne envie QQ)
Des amours.
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Sujet: Re: La galerie de la pacifiste. Aight. Ven 25 Oct 2013 - 7:26
Toi tu aurais du faire une classe littéraire /PAN
Plus sérieusement (c'était sérieux...) Mon avis rejoint celui d'Arya... enfin je sais pas trop pour le coté "avoir failli larmoyer" mais c'est vrai que c'est émouvant.
En plus les histoires d'amour impossible quand c'est bien mis en scène c'est cowl peu importe ce que les anti disent u_u que ce soit inceste ou adulte mineur :rire:
Bref ce que tu fais est juste extra mais je suis sur que tu peux faire encore mieux avec le temps.
J'attends avec impatience de voir ta progression =D
InvitéInvité
Sujet: Re: La galerie de la pacifiste. Aight. Dim 27 Oct 2013 - 17:55
T'ES TROOOP CHOU QQ.
Merci, et je vais faire au mieux, je compte progresser de toute façon :)
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Sujet: Re: La galerie de la pacifiste. Aight.
La galerie de la pacifiste. Aight.
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