✘ Manic Monday ✘|| PV Cale & Abby

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◉ Manic Monday ◉

Sky River Saddlers
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Cale & Abby

Une idée totalement idiote ? Il n'y avait personne pour me surpasser en ce qui concerne la matière. C'est dans une forêt inconnue, à quelque part sur cette île perdue, que je proposai à Cale, un grand ami, à passer quelque temps avec moi dans un endroit inexploré, afin de faire un camping entre copains. Une étincelle dans ma tête, qui brillait de mille feux, m'incitant à une idée aussi stupide. Elle n'était pas débile car j'y allais avec Cale, mais plutôt car il y allait avec moi. C'était probablement un suicide non volontaire qu'il commettait présentement, ne sachant certainement pas que je n'étais pas apte à faire quoi que ce soit indépendamment. Bien sûr, je savais me laver, m'habiller et autres, mais en ce qui concernait la cuisine, je n'étais pas une professionnelle en la matière. Le pire dans toute cette histoire ? Je n'étais pas au courant si Cale, lui, était également capable de cuisiner. Ce n'était pas bien grave, d'un côté, car dans les pires des cas, nous pourrions toujours user de notre dentifrice comme seul aliment comestible. « - On mange quoi pour déjeuner, Sky ? - Du dentifrice. - Et pour dîner ? - Du dentifrice. ». Il faut également avouer que la pâte à dents n'était pas le pseudo « aliment » le plus infecte aux mondes, comparées aux insectes dont l'on pourraient se nourrir si l'on parvenait à être à court de munitions. Cependant, il était déjà trop tard pour reculer ; nous arrivions bientôt à destination, accompagnés de notre tente aux couleurs neutres. J'en avais décidé les couleurs, et pourquoi donc ? J'étais apeuré au fait que, peut-être, Cale utilise une tente fluorescente, nous exposant aux yeux scrutateurs des ours et des animaux sauvages et malcommodes de la nature. Je ne doute pas de lui, certes, mais on ne sais jamais jusqu'où la coloration peut affecter notre pauvre cerveau d'humain. J'avais traîné un sac bourré d'aliments pour notre petite escapade, et espérais du plus profond du mon coeur que ceux-ci nous suffirons le temps du voyage. Nous serions en forêt, après tout, ce n'est pas comme s'il y aurait une épicerie à portée de main.

J'élançais donc mes bras vers l'arrière de manière a les étirer et à ne pas trop faire souffrir mes pauvres omoplates lorsque serait venu le temps de transporter le matériel. Après tout, ce n'était pas comme si l'un de nous deux était au courant pendant combien de temps exactement nous allions marcher désespérément à la recherche d'un petit bout de terre à occuper pendant quelques jours. Il faut dire que, le camping extrême, ça a l'air terriblement amusant et... dangereux. Ce n'était pas quelques choses dont je me préoccupais vraiment, en ce qui concerne le danger. Je dois avouer que je n'y ai jamais vraiment fait face, de toute façon. Un peu fatigué de tous ces questionnements incessants, j'examinai les alentours à l'aide de mes yeux azur. Il y avait des arbres à pertes de vue. Un grand lac surplombait l'endroit de son eau claire et le sol semblait spongieux. Il était évident que celui-ci, à l'aide de la pluie incessante, avait imbibé une énorme quantité d'eau avec les cordes qui n'avaient pas cessé de tomber du ciel il y a quelques heures. La tente serait donc difficile à fixer dans la terre et nos souliers allaient probablement passer à l'abattoir, avec toute la route où nous allions faire.

Aujourd'hui, j'avais décidé de me mettre belle pour l'occasion. J'avais beau être bien habillé, mon intelligence, elle, passa tout de suite à côté de la plaque. Il n'y aurait pas eu, sur la planète, une autre femme blonde aussi illogique que moi à cet instant-là. J'étais vêtu d'un chandail en coton fleuri à manches bouffantes et courtes - il laissait dévoiler mon ventre plat et retombait en cascade lorsque la forme de ma poitrine finissait. J'avais accompagné ce morceau de vêtement d'un jean bleu foncé slim à taille haute (trois boutons) et d'une paire de souliers Vans de couleurs saumon. Parfait pour faire du camping sauvage, n'est-ce pas ? J'allais tout détruire mon uniforme, pourtant si magnifique et cela me déchirait le coeur. Il y aurait, effectivement, toujours moyens de les laver, mais quand il s'agit de travail à mains, je n'y pense même pas. Il y a la machine à laver, elle est faite pour ça. Mes cheveux, cette fois-ci, étaient coiffés en deux longs lulus. Il était rare que je les coiffe ainsi, mais c'était pour la simple et bonne raison que je ne désirais aucunement recevoir de la boue dans mes cheveux. Et comme de fait, le seul accessoire que je portais, c'était mon serre-tête à oreilles de chat. Très stylé, j'en suis consciente, mais pas très pratique. Je soupirai de désespoir, découragé par mon intelligence d'E puis attrapai les sacs pour finalement sortir du bus en hurlant :

« Hé, le blond, Tu traîne ! »

Cale était un homme, il s'occuperait d'amener la tente sans problème, si ? Du moins, je l'espérais. Je doute fortement que Cale possède une force en mousse.

♔ Merdique, long, inutile, ennuyant et pas inspirant. Je vous avais prévenus, je n'aurais pas dû ouvrir ce RP. ♔

Noah L. Lafgard / Sky R. Saddlers
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Schweppes just me and you

En avant pour le camping, yeah yeah»

▬ Cale on va faire l'amour.
Huh ?
▬ Cale on va aller au camping

Ah. Je me disais bien que mes oreilles me jouaient des tours, non franchement, j'ai failli décéder d'une crise cardiaque, sur le coup.

Lorsque ma petite Sachu m'a dit qu'elle voulait partir en camping, là tout de suite, dans pas longtemps, j'ai d'abord souri sans rien dire, puis je me suis exclamé avec entrain que c'était d'accord, l'air pur tout ça tout ça,, ça me ferait du bien. On a donc, dû aller à s'acheter une tente, elle n'a pas voulu que je choisisse la couleur car elle a vu que mes yeux gambader sur les tantes COULEUR ROSE FLUO, OMG. Elle a vite choisi le truc le plus sobre possible, je n'ai rien dit, je l'ai laissée papillonner et décider.

C’était vendredi, dans le bus. Je la regarde s'étirer alors que je suis à demi endormi et que je regarde le paysage de l'ile se transformer peu à peu devant mes yeux, on n'a vraiment pas choisi notre jour pour camper, oui le temps est pas au rendez-vous c'est ce que je constate en voyant de gros nuages gris apparaitre, je soupire, mes écouteurs dans les oreilles, fermant les yeux me laissant bercer par la musique. Aujourd'hui je me suis pas habillé façon "je ne vais pas AU CAMPING FUCK LA POLICE" j'ai toujours l'uniforme de prism, car si je le salis je m'en fous, au cas où j'ai quand même des affaires de rechange, des pull style intello bourgeois, une parka, puis des hauts genre pour dormir, ou pour Sky si jamais elle a trop froid, car je la connais bien, elle aime bien ne pas être TROP habillée huh, mais ses vêtements mettent en valeur son corps de petite femme alors je ne vais pas m'en plaindre. Elle attrape soudainement le sac, ON EST ARRIVE ? elle sort du bus, je me bouge et prends ce qui reste en sacs. Je descends avec hâte les marches du bus

▬ Hé, le blond, Tu traîne !
▬ J'arrive daaarling

Je dis au revoir au conducteur qui me fait un sourire un peu trop étincelent qui me laisse de marbre et je me retourne vers Sky.

▬ Tu veux pas que je porte plus de sacs ?
▬ Tu veux un endroit comment ?
▬ Tu connais la foret ?
▬ Bon allez, bouge-toi, faut se mettre en marche, il sera 23 heures qu'on sera à 40 mètres. oui, je suis d'une mauvaise foi affligeante

On se met à marcher, au bout de 100 mètres je me mets à raler et toutes les secondes je lui désigne un endroit, mais bien sur non, c'est mieux quand c'est loin de l'arrêt de bus, ça fait plus "camping" vous voyez ? Alors on continue de marcher, la suivant de près au cas où que la princesse marche sur un bout de bois et tombe, ou qu'elle trébuche ou qu'elle se prenne les cheveux dans une toile. Oui, ça serait dommage pour son serre-tête chat de se prendre des toiles de bestioles. Énième soupire. Je la regarde gambadé, elle semble heureuse, alors je suis aussi heureux, alors je me mets à chanter "un kilomètre à piiied ça use, ça use, un kilomètre à pied ça use les souliers" , elle me rejoint dans la chanson, on arrive à 69 kilomètres et on s'arrête pour passer à une autre chanson, la chanson i'm a Barbie girl. Je connais cette chanson par coeur et c'est donc en coeur comme deux lolitas quand se met à chanter, moi pouffant de rire comme un idiot.

▬ Come on Barbie, let's go party, Come on barbiie let's go party ♪

On chante comme ça pendant une vingtaine de musiques passant par du Bonnie tyler et toutes les conneries du genre, puis même du Miley Cirus car Sky et moi on est trop copine. Finalement je vois là-bas une clairière, je la pointe du doigt et demande avec un ton un peu trop enthousiaste à Sky de regarder, franchement, là elle ne peut pas dire non, le terrain est plus ou moins dégagés et pas trop boueux en plus on pourra voir les étoiles et il semble y avoir déjà eu des campeurs, des touristes, sans doute, on a juste à sortir les allumettes et à chercher beaucoup de bois, je souris.

On se pose donc là car la princesse l'a bien voulue, je m'étire, je pousse un long râle, je sens plus mes épaules, ni mes jambes et il faut encore chercher le bois, mais c'est pas grave, hein, je suis heureux.

▬ Je monte la tante tu vas chercher du bois ? ♥

ELLE EST OBLIGÉE D'ACCEPTER.
Lorsqu'elle revient de sa chasse aux bouts de bois moi je suis toujours avec le manuel de la tente essayant de l'installer, mais j'y comprend rien, je crois que je foire toujours la même étape, ou c'est peut être parce que j'enfonce pas bien les piques dans la terre, mais je dois pas me blesser la main, à cause du basket. NON C'EST PAS UNE EXCUSE DE MERDE, EUKEY ?

▬▬ J'arrive pas à monter ce truc !

Je me gratte la tête, en boudant et en faisant une mine triste, la mine généralement qui donne envie aux gens de tout faire à ma place, mais j'ai bien dit "généralement" *tousse*

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Cale & Abby

Cela faisait donc environ une demi-heure que nous marchions, chantant de « magnifiques » chansons pour nous occuper pendant la route. C'était amusant, il faut dire. Après avoir marché et marcher pendant une centaine de mètres, Cale avait commencé à râler, réclamant une pose en désignant à chaque moindre seconde une place où s'installer. Bien sur, quant à moi, je n'étais pas satisfaite de ses choix en mousse. Se mettre là, alors qu'il n'y a même pas de rivière proche pour se laver . Non merci. Je préférais encore marcher pendant un autre cent mètres, s'il le faudrait. Je tenais à dormir convenablement, et ne pas à avoir à faire le marathon au petit matin pour aller cueillir du bois ou amasser de l'eau. Oh, ça non. Peu à peu, le temps passait et il commençait à se faire tard. Nous avions donc entrepris d'héberger dans les environs d'une clairière, où Cale m'ordonna amicalement d'aller chercher du bois, afin de pouvoir allumer un feu plus tard. J'acceptai avec enthousiasme, ce n'était pas comme si cela allait me salir. Je m'étais donc mis à la recherche du précieux matériel, recueillant un nombre imprononçable de brindilles au passage. C'est alors que je m'apprêtais à revenir que je me rappelai que... les brindilles n'étaient aucunement utiles en ce qui concernait les feu de bois. Je dut donc, contre mon gré, repartir à la recherche de bois. J'y passai environ une vingtaine de minutes pour finalement revenir au campement, où le jeune blond avait précisé s'occuper de monter la tente pendant mon exploration dans la forêt. Cependant, lorsque je fis mon apparition, j'eus la chance d'apercevoir notre tente encore non construite, notre pauvre Cale essayant vainement de comprendre le guide. Je déposai le bois, jetai un rapide coup d'oeil rapide aux instructions puis m'attela à la tâche.

« Mais ce n'est pas difficile, voyons. Tu mets ça là, puis comme ça... ou non. Attends, comme ça. Peut-être comme ceci, ou cela. Oh, je pense que ça, il allait là finalement, ou peut-être là. Comme ça... non, pas encore. Ça, ici. Ah non, il allait là... »

Personne au monde, Ô non, personne, n'aurait eu l'honneur de critiquer mon utilité à ce moment-là. J'étais probablement plus utile que Cale, de toute manière, qui continuait à lire les instructions alors que moi, je m'efforçais le cul à monter cette tente à la con. Une roulotte aurait été mieux, certes, mais nous n'avions aucunement les moyens de nous payer un tel luxe. Nous étions donc condamnés à la construction de tente, puis, frustré, je me couchai sur le sol. Digne d'une blonde, cette action peu intelligente me sali aussitôt. Mon linge et mes cheveux. Idiote.

♔ Très court, désolé. ♔

Noah L. Lafgard / Sky R. Saddlers
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Look Me

La notice pour construire une tente ; première cause des disputes conjugales dans le monde »

Elle dépose son bois et s'approche de moi pour m'aider comme je l’espérais. Elle me prend des mains les instructions, les lis et ce met directement à la tache, mes yeux s’illuminent d'une drôle de lueur ; ELLE EST TROP FORTE. Alors que je remercie dieu de m'avoir envoyé une fille si intelligente et dépendante, je la regarde faire.

▬ Mais ce n'est pas difficile, voyons. je grimace, courbé pour regarder son travail Tu mets ça là, puis comme ça... ou non. je commence déjà à me demander si elle a vraiment bien lu, puis je la vois reprendre enthousiaste Attends, comme ça. Peut-être comme ceci, ou cela. Oh, je pense que ça, il allait là finalement, ou peut-être là. OK OK STOP TU VAS TROP VITE JE SUIS PLUS RIEN, SUR LE PAPIER C'EST ECRIT
▬ MAIS NON REGARDE, FAUT QUE TU FASSES CAAA !!! le doigt sur le papier, elle ne m'écoute pas......
▬ Comme ça... non, pas encore. Ça, ici. Ah non, il allait là...

Résultat ça ne ressemble à rien, je me relève plongé dans les instructions. Et là je la vois se rouler en bouler sur la terre, salissant tous ses beaux habits et si y'a une chose que Cale Summers déteste par dessus tout c'est quand on salit des habits.

▬ MAIS TE COUCHE PAS PAR TERRE

J'hurle furibond à son attention. Je crois que ma voix à résonné dans toute la foret Keep Calm And Love Everybody, disait un grand penseur du 21 siècles. NON MAIS. elle est sérieuse ? Même moi qui suis doté d'un cerveau blond je le suis pas à ce point. Enfin si, mais dans d'autres catégories. je soupire, murmure dans ma barbe et fixe la tente qui ne veut pas se monter, pourquoi on est pas dans Harry Patter et paf je sors ma grosse baguette et roule ma poule ? POURQUOIIIIIIIIIIIII TANT DE HAINE ? Pendant quelques secondes j'ai envie de rejoindre par terre Sachu mais non. Je suis... Je suis le chevalier servant de sa dame et je vais lui monter son château. Je reprends mon courage, main sur les hanches me plongeant dans la lecture. Je prends donc, la tente toute dégonflée et l'étale sur le sol, seul, étant donné que princesse dort sur l'herbe fraiche. J'enserre les arceau les uns dans les autres (ohoh #SOPERV) et j’insère ce qui ressemble maintenant a une longue barre dans le fourreau jusqu'à l'autre côté de la toile.

▬ Bon, princesse je vais vraiment avoir besoin de d'aide, la tente se construit à DEUX agacé je reprends rapidement en machent mes mots c'est écrit sur le papier, regarde, regaaarde.

Je lui lance un regard assistant en secouant les instructions, oui je suis légèrement nerveux, je crois. Si elle ne se lève pas je viens la lever et après je la jette dans la rivière toute habillée. Non, après avoir construit la tente. J'attends qu'elle me demande "je dois faire quoi" pour tout lui expliquer dans les moindres détails tout ce qu'elle va faire là, maintenant. Promis elle ne risque pas de se casser un ongle, la preuve je m'en suis cassé aucun.

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Cale & Abby

J'étais calmement étendue sur l'herbe, pensant à tout et à rien, espérant que mon preux chevalier saurait s'occuper de la tâche ardue sans mon aide. J'avais cependant beau y croire, ce n'était pas pour autant qu'il allait se produire ; il me convoquait à ses côtés, se plaignant du fait qu'il requierais mon aide pour construire notre tente.

« Bon, princesse je vais vraiment avoir besoin d'aide, la tente se construit à deux. C'est écrit sur le papier, regarde, regaaarde. »

Fuck le papier, ce n'est qu'un bout d'arbre avec des lettres insignifiantes écrit sur. Tu as cru ? Je suis une D, je suis superbe, je suis rebelle. Jamais une lettre n'allait m'indiquer quoi faire. J'étais une dure à cuir, moi, et c'est sur cette note un peu plus confiante que je repris la construction de la tente en main. J'enfilais arceaux dans arceaux, les accordants au hasard dans les fourreaux, pensant peut-être avoir une chance extraordinaire aujourd'hui en ce qui concernait la catégorie « construction de tente ». Pris au dépourvu, j'enchaînais toujours et toujours pour finalement arriver à l'achèvement de notre habitation. Elle semblait bien construite, et j'étais assez fière de moi sur le coup. Le " précieux " document, quant à lui, traînait sur le sol et j'en profitai donc pour lui cracher dessus.

« Tiens, pétasse ! On ne me dicte rien, à moi ! hurlais-je après le tas de feuilles inanimées avant de l'écraser sous ma semelle, accompagné d'un rire sadique mais débile. »

Affamé, je scrutai Cale du regard, attendant sa réaction face à mon talent de constructrice-de-tente-tueuse-d'instructions. Il ne semblait cependant pas prêt à réagir, et me résigna donc à passer à la prochaine étape ; dormir. Je n'avais pas la tête à cuisiner présentement, et me disais donc que si j'y verrai réellement l'utilité plus tard, j'allais m'en occuper. C'est donc avec des coups de pied au cul que j'envoyai mon ami valsé dans la tente pour le rejoindre et essayer de dormir après cette dure journée de pur labeur.

♔ Très, même ridiculement court. J'ai honte. ♔

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You Can Do It

La notice pour construire une tente ; première cause des disputes conjugales dans le monde »

Elle me reluque de la même façon qui dit "are u fucking kidding me, boyz ?" genre, no paper, no instruction, PLZ I'M GOD ou genre "taggle papa je te hais"
Je soupire. Je m'assois sur un tronc d'arbre, je sors de ma poche mentos.

▬ Sachu ? Tu veux des Mentos ? sourire resplendissant Ah ? T'en auras pas.

Pas de mentos pour les rebelz de la foret, plz. Les minutes s'écoulent lentement, j'entends le tit tac de ma montre et ça se fait tout seul, je ferme les yeux je m'ennuie mortellement, tellement mortellement que je crois bien que là tout de suite je vais m'en aller au pays des rêves, la seule chose qui me tient encore debout c'est ma main. Puis là j'entends la voix fluette de Sachu " tiens pétasse" je cligne quelques secondes des yeux et me réveille, plus ou moins soudainement. Non mais, sérieusement, je relève le visage vers elle.

▬ Hein ? Y' se passe quoi ?

Non c'est rien, juste Sky et sa haine contre le papier, pauvres arbres, elle pense à eux ? NON BIEN SUR QUE NON, personne ne pense aux arbres, sauf moi, je crois que là je suis parti pour rêver d'arbre cette nuit. Je me relève de mon tronc en baillant et en trainant des pieds, je contemple son oeuvre et n'a pour réaction qu'un "mouais" ingrat que je suis , je sais. Elle vient me kicker les fesses pour me mettre dans la tente, Sachu fatiguée ? Sachu pas contente ? Je rentre à l'intérieur de la tente -on a en moins de la place pour 4 dedans- elle veut que j'aille plus vite, je lui lance alors légèrement de mauvaise humeur "c'est bon, c'est bon je vais dans la tente, rhoooo" et m'étale sur les sacs de couchages. Peut être qu'elle veut se débarrasser de moi pour me laisser seul dans la foret ? C'est ce à quoi j'ai pensé jusqu'à ce qu'elle s'installe près de moi en faisant attention à laisser une certaine distance, j'ai une tête de pervers ? Non, bien sur que non, enfin pas pour tout le monde, je me faufile dans le sac de couchage.

▬ Femme, va faire à manger, j'ai pas envie de dormiiiiir

Mais finalement je n'ai pas vraiment le choix j'pense. Vu qu'elle ferme déjà ses yeux bleus. Je la regarde, elle semble être fatiguée, un sourire vient s'incruster sur mon visage, idiote, je plisse les yeux, me retourne et murmure dans ma barbe.

▬ T'es vraiment chiante.

Je l'avoue je me suis trompé de Sky en venant ici, au lieu de prendre mon homme sans faire exprès j'ai prit elle, cette blonde, avec son haut qui laisse voir son nombril. C'est sur, si mon sky avait été là, on aurait pas dormi de la nuit. Énième grognement digne d'un animal, je ferme à présent moi aussi les yeux, s'il vous plait faites que je ne rêves pas d'arbres, que je ne rêve pas d'arbres [...]

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