Sujet: La joie d'avoir des collègues... Ven 22 Nov 2013 - 23:30
La joie d'avoir des collègues... Feat : Jor' A. Hallvaror
Quelle belle surprise que voilà. Alors même que je venais de rentrer dans mon studio, ne voilà t il pas qu'Irish vint vers moi, un courrier dans la gueule. Étonné, je pris mon lézard sur mon épaule et ouvrit la lettre qui était, élégamment écrite, si bien que j'eus une petite idée sur celui qui l'avait envoyé. Je dépliais alors la feuille et reconnu de suite l'écriture d'un collègue qui enseignait la maîtrise du pouvoir. J'eus un petit sourire en me demandant quel genre de répliques salées je pouvais bien avoir de lui, sachant que l'homme était plutôt langue de vipère, surtout avec moi. En même temps, rien de bien étonnant venant d'un homme qui pouvait se transformer en serpent de la mythologie norvégienne. Comment le savais je ? Et bien peut être l'avais je entendu d'une conversation ? En tout cas et, heureusement pour moi je dirais, il ne m'avais jamais fait aucune démonstration. Ainsi donc, je lui manquais ? Venant de lui, cela m'étonnais. Non, évidemment, c'étaient simplement nos conversations qui lui manquait. Après tout, il semblerait que je sois bon pour avoir le rôle de bouc émissaire dans ce pensionnat. D'abord Miss Drambolt et ensuite un de mes propres collègues. Je poussais un soupir en continuant ma lecture. Tiens donc, serait ce un rendez vous ? Évidemment, en toute amitié même si amitié était déjà un très grand mot, surtout entre nous deux. Disons que notre crédo était « qui supportera le mieux l'autre » et, pour le moment, j'avouais que nous étions tous deux à égalité. Me traquer dans les couloirs si je ne répondais pas ? Je regardais Irish du coin de l'oeil. Peut être l'enverrais je un jour lui porter un courrier, surtout pour lui répondre que j'acceptais sa « demande de rendez vous ». C'était un jeu. Il me disais qu'il voulait m'embarquer sur un sujet cul de sac en me parlant de la classe S. Apparemment, il ne portait pas cette classe dans son cœur. J'eus un petit sourire puis m'installa à mon bureau et, m'emparant d'un papier et d'un crayon, je commençais à écrire. Étrangement, je n'eus pas la plume facile et je dû réfléchir un bon moment avant de pouvoir apposer mes mots sur le papier. Pourquoi hésitais je autant ? Peut être parce que mon « adversaire » avait le même parlé que moi et que je ne voulais pas perdre sur ce terrain là ? Sûrement :
Lloyd : « C'est tout de même étrange. À croire que je suis un aimant à taquineries »
Il fallait dire que j'avais pas mal de choses qui jouaient contre moi : ma manière de parler, la matière que j'enseignais – et qui ne remportais, malheureusement, aucun succès – et peut être aussi le fait que je sois trop gentil et qu'on pouvait facilement en profiter. Quoi qu'il en soit, je finis par terminer d'écrire ma lettre après de longues minutes. J'appelais Irish qui vint immédiatement, prenant l'enveloppe dans la gueule alors que je lui donnais les ultimes instructions :
Lloyd : « Je comptes sur toi. Ne t'endors pas en chemin comme tu le fais assez souvent »
Après un hochement de tête de la part de mon animal, je me préparais pour sortir, n'oubliant pas ma mallette. Si Jor' voulait parler, je lui donnerais rendez vous à la bibliothèque dans quelques heures en espérant qu'il n'est pas cours à ce moment. Pourquoi la bibliothèque ? Parce que c'était un lieu qui me rassurais et, surtout, pour moi, un lieu « neutre » sans aucune source de conflits à part ceux que nous allons certainement avoir. Sortant de mon studio, je me dirigeais tranquillement vers la tour annexe, essayant de ne pas trop m'en faire à l'avance : après tout ce ne sera qu'un simple débat entre collègues sur le sujet d'une classe non ? Et si la conversation s'envenime – ce qui serait normal surtout que j'étais en compagnie d'un serpent mythologique – je pouvais me souvenir des leçons tirées de mes « combats verbaux » avec Miss Drambolt. Oui parce que je savais que cela me serait utile
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Sujet: Re: La joie d'avoir des collègues... Dim 24 Nov 2013 - 19:19
Indeed, be enjoy
Le temps tourne, se décline, s’accélère, se ralentit. Le temps tourne et tourne pour Jor’, un Jor’ accouder à une table, l’œil inerte, les manières inertes, l’ennui inerte. Ennui profond pour le Jor’ qui attend, qui ne s’amuse pas à être en retard. Un Jor’ qui attend seulement depuis trente secondes et, qui s’agace déjà. Jor’ passa une main dans ses cheveux, fixant d’un inintérêt profond le livre ouvert face à lui. Un livre resté là. Pauvre livre sous le regard d’un Jor’ se posant des questions dans un vide tendu. Le temps tourne, oui, le temps tourne pour ce Jor’ là, qui finalement étire un sourire mauvais. Le temps ne va pas aimer, tu ne vas pas aimer. Le Jor’ a trouvé le moyen de t’embêter.
Une horloge posée ici bas, sur un mur, trop haut pour des enfants, trop bas pour le Jor’. Il se lève, d’un grand pas silencieux s’approche de la pauvresse, il l’attrape, il la manipule et modifie le temps, de quelques humbles minutes, assemblée à sa montre. Le Jor’ est doué pour renverser les choses, pour les déplacer, les risquer, en jouer. Satisfait de cette humble et pauvre taquinerie, il revient à sa chaise. Le Jor’ se souvient, il se souvient qu’il a toujours passé son temps dans cet endroit, plus jeune. Il connaît les rayons, tous les recoins, toutes ses réflexions. Il n’est pas nostalgique, au contraire, ça l’agace, de se revoir à telle ou telle place, des bouquins l’entourant. Le Jor’ attend. Seulement deux minutes de passer, deux, il n’est même pas l’heure indiquée. Jor’ s’impatiente, il laisse sa tête partir en arrière, affaissé sur son siège. Il maudit l’ennui, il respire l’ennui. Ses iris fixent son lézard apparu soudainement sur la table, il ne bouge pas, il l’observe. Jor’ pose son doigt sur ses écailles, il appuie sur ce corps. Le saurien s’énerve, il glisse, il mord son index. Jor’ a mal, Jor’ sourit. Reptile contre reptile. Son doigt pousse le saurien, un Firfirsle qui attrape de ses griffes la chair, qui mord encore et encore. C’est un jeu blessant. Jor’ joue, il évite les pattes et les dents, il s’amuse du lézard dans un silence. Son sourire a disparu, ses yeux observent toujours le petit animal. Jor’ attend, il t’attend, il en a assez.
Mais il a hâte, car cette attente l’impatiente. Il veut t’embêter de ses manies peu polies, toujours souhaitées. Ses pieds sur la chaise devant lui, son corps ne suivant pas les règles lorsqu’on s’assied. Son autre bras qui retient sa tête, il finit par t’entendre. Le Jor’ jubile, il voudrait une réaction. Il attend ta réaction. Ses yeux glissent vers ton entrée. Ils glissent suavement, ils ont tant à examiner, tant à prouver. Comme sa langue, sa langue qui veut débattre, susurrer des idées, maudites, blessantes, amusées. Le Jor’, il n’y a qu’avec toi, Lloyd, qu’il peut débattre sur de telles extrémités, qu’il peut voir un être lui ressemblant dans son opposé. Le Jor’ pince la queue du reptile, pour libérer son index et montrant nonchalamment l’horloge. Un murmure taquin. Il sait que tu ne te laisseras pas prendre par de telles idioties, mais il aime ça, le Jor’. Il aime ça, alors il fait.
« En retard de cinq minutes. »
Pas une salutation. Seulement deux mots. Il lève les yeux pour te regarder, son sourire s’étirant. Sadisme ? Amusement ? Jovialité ? Jor’ sourit, car tu es là et, qu’il va moins s’ennuyer. Il pousse la chaise en face de lui du pied, continuant, un ton plus haut, un sarcasme dans ses tonalités.
« Je vous en prie, asseyez-vous. »
Jor’ a fait exprès de ne pas se lever à ton arrivée, il trouve ça d’une impolitesse légère mais suave. Le reptile, accompagné de son homologue fixant impassible tes airs délicats, t’observe, toi et ton teint blême, toi et tes yeux d’ébène. Il continue, cynique, d’une voix si mielleuse qu’on voudrait le massacrer :
« J’avais oublié à quel point ces lunettes vous allait affreusement bien. »
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Sujet: Re: La joie d'avoir des collègues... Dim 24 Nov 2013 - 21:37
Un débat qui promet d'être venimeux Feat : Jor' A. Hallvaror
Il y a une fin à tout comme il y a un début à tout, c'était universel. Cependant, pour ma part, on commençait toujours à vouloir me taquiner mais du moment que je le prenais bien, tout allait pour le mieux. Cependant, il ne fallait pas oublier que, malgré tout, j'étais un être humain avec ses faiblesses et ses moments de fatigue et, même si j'essayais de tout faire pour ne pas montrer mon éventuelle mauvaise humeur, je pouvais en être sujet comme tout le monde. D'ailleurs, je ne tardais pas à connaître la température de cette journée. Cela commença dès que j'ouvris la porte menant à la bibliothèque. Après quelques pas, je fus interpellé par une voix qui me signifia clairement que j'avais cinq minutes de retard. Fronçant les sourcils, je regardais tout de même ma montre parce que cela me paraissais bizarre : normalement, je prônais la ponctualité donc cela m'étonnais d'être arrivé en retard. Ma montre indiquait d'ailleurs pile poil 17h mais bon, comme il s'agissait d'un collègue et que j'étais bon prince, je pris la parole pour lui répondre :
Lloyd : « Toutes mes excuses, je ne pensais pas que le temps passerait aussi vite »
Excuses à moitié sincère et d'ailleurs, cela se reflétait dans le son de ma voix qui n'était pas tout à fait honnête. Enfin bon, si Jor' s'offusquait pour ce genre de chose, il baisserait rapidement dans mon estime. Soudain, j'entendis un bruit, comme quelqu'un qui pousserait une chaise du pied et une voix me prier de m'assoir. Le faisait il exprès ? Je pensais qu'il était un homme qui avait des manières. Enfin, encore une fois, c'était sûrement sa méthode à lui de s'amuser avec moi. M'assoir ? Certainement que j'allais m'assoir mais je ne voulais pas lui faire ce plaisir tout de suite. Pourquoi ne pas continuer dans cette joute verbale ironique plutôt ? D'ailleurs, c'est pour cela que je répondis :
Lloyd : « Votre demande est tellement bien formulée que je me ferais un plaisir certain de m'assoir, malheureusement pour vous, il se trouve que, pour le moment du moins, je préfère la position debout à la position assise mais cela ne m'empêche pas de vous remercier pour votre sollicitude. Cependant, je vais me permettre une petite remarque et vous dire que je suis un peu déçu puisque je pensais que vous pourriez m'accueillir en me proposant une tasse de café histoire de rajouter un peu de convivialité à ce rendez-vous »
Je n'avais pas forcément envie de rester debout mais cela ne me gênais pas le moins du monde alors je pris le parti de m'accouder à une étagère non loin de là alors que Jor' m'observais. Qu'attendait il de moi ? Que pensait il de moi surtout ? Rien que pour cet instant, je voulais avoir le pouvoir d'Ashley c'est à dire la lecture des pensées pour simplement savoir à quoi m'attendre car, la seule chose que je savais c'était que j'allais certainement marcher sur des œufs, surtout avec un homme comme Jor'. D'ailleurs, les hostilités ne tardèrent pas à commencer. Une réflexion sur mes lunettes ? Tiens, cela me rappelais une réplique qu'une certaine jeune fille de classe A me disais quelques fois ? Heureusement que nous venions simplement de commencer et que je n'étais pas encore en état de me mettre vraiment en colère. Souriant, je remontais lentement mes lunettes sur mon nez en répondant de nouveau à sa remarque :
Lloyd : « M'en voudriez vous si je vous disais que je prends votre remarque comme un compliment ? Permettez moi de complimenter également votre tenue vestimentaire qui vous va à ravir même, et si je puis me permettre cette critique, je trouve qu'elle pourrait impressionner vos plus jeunes élèves mais bon, nous ne sommes pas ici pour cela à moins que vous ne vous intéressiez aux défilés de mode »
Non, si j'en croyais ses messages, Jor' voulait que nous débattions sur les classes et, en priorité, de la classe S qu'il ne portait apparemment pas dans son cœur. De mon coté, je me souvenais simplement en avoir entendu quelques échos mais je n'avais jamais réellement fait attention aux rumeurs qui pouvaient circuler sur cette classe et ses méfaits. Enfin bon, au moins, j'aurais l'avantage d'apprendre en compagnie de mon collègue.
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Sujet: Re: La joie d'avoir des collègues... Jeu 28 Nov 2013 - 17:37
Indeed, be enjoy
Jor' penche la tête de côté, il ne répond rien à tes excuses, il n'en voit pas l'intérêt. Elles venaient de ta politesse tant renommée, de son point de vue, elles n'étaient pas sincères. Jor’ se demande à quoi ressemblent bien tes véritables excuses, ton repenti. Jor’ sourit intérieurement, mais il ne sait pas si c’est un véritable défi à relever, s’il est empreint de difficulté.
Jor’ t’écoute, il hausse un sourcil, il te regarde prendre appui à l’étagère, il finit par glousser. Convivialité ? Il ne connaissait pas tant ce mot, ou plutôt il en avait une approche différente, il aimait cette différence. Jor’, il trouve tes propos mal tournés, il veut te taquiner, continuant à jouer avec le lézard de son index, mais ses yeux sont fixés sur toi et tes réactions.
« Oh, vous m’en voyez navré…Si navré. Mais maintenant que vous êtes debout, vous aurez la générosité de réparer ma tare en montrant vos belles manières, c’est-à-dire en me corrigeant sur ce point ; allez donc vous chercher une boisson chaude. De même, restez debout, je ne juge pas vos positions, il n’en est que cela doit bien être compliqué pour vos partenaires d’ébats. »
C’est bas, très bas. C’est vil, ignoble, peu distingué. Jor’, il trouve ce genre de remarques belles en ta compagnie. S’opposer à toi, dans la limite des choses. Le saurien t’écoute, il trouve ta dernière observation amusante. Impressionner ses élèves ? Peut-être, autant que tu les impressionnais, en particulier une. Jor’ sait, Jor’ veut aussi aborder ce point, de manière sinueuse, remarquer peut-être une émotion dans ton regard ou au contraire, une inflexibilité chronique. Sa voix mielleuse réagit au quart de tour.
« Sir Aaron, prenez donc ma remarque comme un compliment, j’en fais de même avec la vôtre. Il n’en est que je m’intéresse aux défilés de mode, non pour les vêtements ou pour la maigreur corporelle, mais pour le regard neutre de certaines et certains, une neutralité que j’aime explorer pour découvrir une incroyable…détresse. Gardez cela pour vous. »
Jor’ donne une pichenette au lézard, il s’assied de manière à se pencher au-dessus de la table pour s’accouder et poser son menton sur ses mains jointes, plissant ses iris pour te fixer. Jor’ attend, il veut te voir assis, face à lui. Il veut te fixer, de plus près, bien plus près, le serpent. Il continue donc.
« Allez donc vous chercher un café, nous aborderons ensuite la raison de votre venue tant voulue à mes côtés. Et…Sa voix se fit chuchotis, sifflante et frissonnante, de plus amples sujets bien entendu. »
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Sujet: Re: La joie d'avoir des collègues... Ven 29 Nov 2013 - 20:08
Un débat qui promet d'être venimeux Feat : Jor' A. Hallvaror
J'étais amusé par la réplique de mon collègue, totalement justifiée d'ailleurs. À croire que Jor' avait vraiment réponse à tout, même au fait que je doive me débrouiller tout seul pour avoir ma boisson chaude. Au départ, je n'étais pas tellement sérieux sur ce point : je disais cela pour dire quelque chose mais j'étais surpris qu'il me reprenne. Cependant, la suite de sa réplique me plu beaucoup moins : et voilà que cela recommençait... Bon sang, mais qu'avaient ils tous à vouloir me parler de ma vie privée ? D'abord Kelya qui se posait des questions sur ma situation maritale, ensuite Jor' qui m'envoyais des piques sur mes positions lors d'ébats. Je poussais un discret soupir mais j'imaginais que mon collègue avait deviné que je n'étais pas forcément de bonne humeur et j'avais un principe que je voulais absolument respecter :
Lloyd : « Ne vous inquiétez pas pour moi pour ce qui est d'aller me chercher une boisson chaude. Je pense être assez grand pour me débrouiller tout seul sur ce point. Par contre, et je vous le dis en toute honnêteté, la fin de votre réplique ne me plais pas dans le sens où j'ai pour principe de laisser ma vie privée, privée justement donc si cela ne vous embête pas, j'aimerais éviter d'aborder de genre de sujet »
Non parce que j'étais peut être d'accord pour partir dans des discussions qui mèneraient fatalement à des débats mais il était hors de question que j'accepte de parler de ma vie privée, tout simplement parce que ce n'était pas mon caractère et que je n'étais pas du genre à me vanter de quoi que ce soit, surtout si j'avais et, ce n'était pas le cas, des partenaires pour mes ébats. Puis, la conversation tourna à propos de nos tenues vestimentaires. Jor' me « complimentais » sur le fait que mes lunettes m'allaient affreusement bien, quant à moi je lui renvoyais la balle en lui disant que sa tenue correspondait bien au personnage mais qu'il, selon moi, devait faire peur à ses jeunes élèves. Enfin, peut être que chez lui la peur était un gage de respect. Je poussais un soupir mais je devais tout de même admettre qu'il avait raison sur un point : le fait que le regard veuille tout dire et comme je n'étais pas un mauvais joueur, j'allais lui dire que j'admettais qu'il avait raison :
Lloyd : « Je vous accorde le point, Lord Hallvaror sur le fait que le regard veuilles dire bien des choses. D'ailleurs ne dit on pas que les yeux sont le miroir de l'âme ? À vous entendre on croirait que vous possédez le don de lecture dans le regard. À vrai dire je ne sais pas ce qui serait le plus terrifiant entre votre pouvoir actuel ou celui ci. Je pense que les deux se valent »
Intérieurement, je frissonnais. Déja que j'avais mal réagis en apprenant le pouvoir de lecture dans les pensées d'Ashley alors si j'apprenais en plus que Jor' avait le pouvoir de lecture dans le regard... Je pense que je réagirais encore plus mal mais bon, heureusement ce n'était pas le cas et puis je trouvais que son pouvoir actuel était bien trouvé : se transformer en un serpent de mythologie pour quelqu'un qui avait le verbe plutôt venimeux, c'était assez logique. Enfin bon, pour le moment je me trouvais toujours adossé à cette étagère et je me rendais compte que mon comportement était ridicule. En réalité, j'avais refusé de m'asseoir simplement pour montrer mon désaccord avec mon collègue mais je me rendais compte que rester debout comme ça était quelque chose de tout bonnement ridicule alors je me décalais de l'étagère pour venir m'asseoir. Tranquillement donc, je me saisis d'une chaise et m'assis en face de mon collègue pendant que celui ci m'y invitais justement en disant que nous pourrions certainement débattre de ce pourquoi nous étions ici tous les deux. Nous passions donc enfin aux choses sérieuses mais, apparemment, il voulait également débattre d'autres sujets donc ça promettais. Cependant, je décidais tout de même de jouer le jeu :
Lloyd : « Si j'ai bien compris, vous vouliez me parler de votre désamour de la classe S ? J'ai crû comprendre que vous ne la portiez pas dans votre cœur et la première question qui me viens à l'esprit est : que vous a donc fait cette classe pour que vous lui en vouliez à ce point ? Je serais bien curieux de le savoir »
La question posée, je le regardais ensuite dans les yeux , essayant de ne pas ciller
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Sujet: Re: La joie d'avoir des collègues... Jeu 5 Déc 2013 - 23:40
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Le serpent siffle. Tu te rebelles, tu montres du panache. Le serpent glousse. Ses sourcils se haussent, des rides se dessinent sur son front pâle, mais ses yeux, ils ne sont guère blêmes, non, ils s’allument d’une lumière nouvelle, d’une intensité peu recommandable. Jor’, il ne sourit pas et, répond d’un ton bien ironique :
« Assez grand…Êtes-vous sûr ? J’éprouve toujours le besoin de vous…materner. Votre honnêteté est si amusante, j’aimerai la voir plus souvent. »
Mauvaise idée. Jor’, plus tu lui dis que tu hais, plus il continuera, c’est sa nature. Ta vie privée, il va la serpenter, il va s’y glisser, élucider chacune de tes pensées, s’en imprégner et frissonner. Jor’, il sourit lorsque tu t’assieds, il plisse ses yeux.
« Faux. Les iris ne sont que la brisure de notre esprit, elles montrent notre imperfection. J’aime ce qui est brisé, c’est jubilatoire de les détruire plus encore du pied. Un simple chuchotis. J’adore votre imperfection, en passant, elle est excitante. Jor’ se recule, continuant d’un ton normal. Je plaisante…Évidemment. »
Vraiment ? Jor’ plaisantait-il ? Plaisantait-il toujours ? Toujours. Jamais. Des notions bien étranges pour le saurien, n’atteignant pas sa réalité. Jor’ affiche une mine suffisante, à ta remarque. Son pouvoir était sa manière de vivre, son poids mort comme son piédestal. Il ne l’avouera jamais, mais au moins il peut passer une main dans ses cheveux, comme pour donner des paroles à son action : ne suis-je pas l’imperfection parfaite ? Pourquoi changer mon être ?
Il laisse de côté ses mimiques de bel homme certain de ses capacités, reprenant son inflexibilité naturelle. Son coude rejoint le dossier de sa chaise, posant deux doigts sur sa joue, tandis qu’il fixe le petit lézard lui offrant un regard menaçant, plus pour très longtemps. Faire penser le Jor’ sur ce qu’il n’aime pas est déconseillé. N’est-ce pas pourtant ce qu’il avait cherché, en voulant débattre sur ce sujet à tes côtés ? Ses yeux se plissent en pensant à la classe S, à ce..Ranker. Jor’, il n’aime pas qu’on le dépasse, jamais. Ça l’énerve, ça l’agace, ça le frustre…Il jubile. Sa voix mielleuse se fait présente, sans pour autant qu’il lève les yeux de Firfisle :
« Leur en vouloir n’est pas la bonne expression. Sir Aaron, à votre avis, pourquoi l’administration les laisse agir ainsi ? Pourquoi n’avons-nous été mis au courant sur cette classe S ? Une classe faite par des élèves, des élèves qui n’ont aucune éthique, qui se croient puissants. Cher Lloyd…Le serpent glisse soudainement son regard sur toi, continuant d’un ton neutre mais empreint du mystère qu’il tente toujours et encore d’élucider, quelque chose ne va pas, dans cette classe. Il y a une discorde. Une discorde si belle et peu contrôlée qu’elle risque de nous sauter au visage. Quelque chose de mauvais se prépare, avec ce…Ranker. J’en suis certain. »
Au fond, le Jor’, il n’accepte pas une autre discorde que lui. Au fond, le Jor’, il sent quelque chose arriver. Absurdité ? Peut-être. Mais Jor’ est aussi absurde qu’immonde.