I think I love you [PV Jess ♥]

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i think i love you

but I hate you

with jessica c. dawson ♥

Tu entends ton réveil qui sonne. Doucement, tu t'étires tout en baillant puis tu sors rapidement de sous tes draps prête à entamer une nouvelle journée. Te rendant dans ta salle de bain, t'entends déjà tes colocataires qui pestent contre toi avec le bordel que tu fous dès le matin. Tu leur adresses un magnifique signe avec ton majeur puis comme à ton habitude, tu pars te préparer en chantant. Quelques minutes - heures - plus tard, tu commences à trier tes affaires afin de te rendre en cours parce qu'aujourd'hui, t'étais de bonne humeur. Mais une bonne humeur étrange. Tu savais pas pourquoi mais t'avais un sale pressentiment comme si il y allait une couille qui allait t'arriver mais tu savais pas quoi. Certes, des gens t'aimaient pas mais pas au point de te pourrir la vie. Enfin si peut-être mais tu t'occuperais vite fait de leur régler leur compte à ces abrutis. Soupirante, tu franchis le seuil de ton cabanon d'un pas lent et nullement motivée malgré ta joie de pouvoir encore démontrer à quel point t'es balèze.

Sur le chemin, parée de tes écouteurs tu te déhanches toujours et encore devant le regard ahurissant de certains des élèves. Tu leurs souris quand ils te reluquent afin de leur faire savoir que rien ne pourrait te démonter en cette belle matinée ensoleillé malgré ton mauvais ressenti qui persistait. Oh oui si tu savais ce qui t'attendais Cry... T'arrives dans le bâtiment administratif et tu commences à grimper les escaliers. Malaise. Ton cœur se met à battre un peu plus fort contre ta poitrine. Nausée. Tu te stoppes dans ta course. Merde qu'est ce qui t'arrives Cry ? Tu fous quoi ? Allez du nerf cocotte ! Il va rien t'arriver. Tu recommences à grimper les marches un peu plus lentement que précédemment. T'arrives au niveau de l'étage des A. Stress. Tu baisses la tête, sentent une perle de sueur coulée sur ton front. Tu jures et décides d'accélérer le pas jusque la porte où demeure ta classe. Belle connerie Cry. T'aurais mieux fait de rester coucher. Presque à destination, tu percutes quelqu'un sans savoir son identité. Alors que tu te retrouves au sol. Tes yeux s'écarquillent alors que des tas d'images traversent ton esprit. Merde, merde, merde ! Qu'est ce qu'elle foutait là ? Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici ? Tu n'as même pas besoin de relever ton visage vers elle pour deviner de qui il s'agissait. Tu revois vos ébats, vos déclarations, vos fous rires, votre rupture, ta tristesse, la sienne. Une relation qui a fini en éclats. Douce ironie. Tu serres les poings. Ta journée était foutue. Tu te risques à jeter un coup d’œil et affronter son regard. C'était bien elle. Un peu plus âgée mais toujours les mêmes traits, le même air dur et froid que tu avais connu. Tu te relèves gracieusement, le visage impassible.

« J'allais m'excuser mais en fait je crois que c'est pas la peine vu que je me suis cognée contre toi. »

Au fond ça te fait chier de lui répondre comme ça mais t'as pas le choix. Pas avec ce qu'il s'est passé. Tu repousses tes cheveux en arrière et tu la scrutes comme si tu voulais lui en coller une. Ouais. A une époque t'aurais voulu la gifler mais t'étais bien trop aveuglée par ton amour pour lui faire du mal. Mais t'as changé Cry. T'as grandi et cette relation te laisse encore un goût amer. Une amertume que t'oublieras jamais même. Face à elle, tu n'allais sûrement pas perdre tes moyens. T'étais fière et t'allais lui montrer que même maintenant, tu lui en voulais encore.

(c) MEI SUR APPLE SPRING

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Encore une autre journée comme toutes les autres. Encore une journée où allais t'ennuyer en cours. Encore une journée que tu aimerais bien oublier. Mais bon, tu étais un peu obligée. En silence, tu rouvre un moment tes yeux, tu observe l'heure sur ton réveil. Un long soupir s'échappe d'entre tes lèvres alors qu tu tends la main vers ton réveil dans l'intention de le détruire? Bien sur que non! Subitement, le temps commence à reculer. Tu avais bien envie de dormir quelques minutes de plus. Mais à nouveau, le réveil sonne, tu soupire encore ennuyée. Tu allais bien être obligée de te lever un jour pour aller en cours, tu avais bien trop de retard dans certain cours que tu avais évitée depuis quelques temps. Alors finalement, tu te lève lentement, t'asseyant sur ton lit pensive. Tu observe un moment les alentours, tu jette un regard vers ton garde-robe. Désespérante journée en prévision... Tu finis par te lever.. À la va-vite, tu t'habille sans trop te prendre plus la tête. Même si ça t'emmerdait un peu, tu étais bien obligée d'y aller. Après un petit passage devant ton miroir pour te coiffer légèrement, tu finis par ramasser ton sac où tu range toutes tes affaires que tu trouvais utile.. Ainsi parée, tu finis par sortir de la cabane pour te diriger vers le bâtiment principal.

Pensive et un peu dans ta bulle, tu marche lentement vers l'entrée du bâtiment.. Tu t'y engouffre sans t'arrêter.. Tu ne te préoccupe pas vraiment des gens qui t'entourent. Tu as bien changée depuis le temps Jess.. Tu as bien changée.. Toi qui avait pris l'habitude de parler et rire avec un peu tout le monde. Maintenant, depuis que Drew est disparu, tu es de plus en plus silencieuse et renfermée. Tu ne prends même plus la peine de saluer ceux que tu connais. Tu ne veux juste plus avoir à faire à tous ces gens inutiles. Ça t'apportait quoi au final d'avoir des amis! Si après, tu avais toujours cette douleur en toi quand ils t'abandonnaient. Et Drew n'était pas le seul en cause. Il y en avait d'autre. Plusieurs autres.. Mais avant, tu faisais comme si de rien n'était, tu les oubliais, tu les évitais, tu ne les voyais simplement pu. Mais depuis la disparition de drew.. Tout est revenu en mémoire. Tous tes spectres se sont manifestés. Alors, tu souffre. Encore et encore. Tu repense au passé, à tes erreurs. Tu t'en mords les doigts d'avoir pas fait tel ou tel geste. Tu avais simplement été stupide plus jeune et tu n'avais rien pu réparer. Et voila que maintenant, tu déprimais un peu à cause de ça. Mais bon, tu étais bien trop fière pour le montrer ou le dire à qui que ce soit.

Alors tu faisais comme si de rien n'étais... En silence, tu monte les marches pour rejoindre ta classe. Mais alors que tu te prépare pour ouvrir la porte, tu as un moment d'hésitation. Pourquoi t'étais ici. T'aurais du restée couchée. Un léger soupir filtre entre tes lèvres, tu te retourne pour partir. Mais dans ton élan, quelqu'un t'empêche de bouger en te rentrant dedans. Surprise, tu jette un regard vers la personne.

Ta main droite se porta aussitôt sur ta bouche, tu te recule légèrement pour t'appuyer contre le mur. Pourquoi elle? Pourquoi il fallait que ce soit elle? Pourquoi pourquoi pourquoi? Pris de nausées, tu te retourne un peu pour t'appuyer contre le mur. Tu aurais voulue croiser n'importe qui d'autre.. Mais pas elle... La fille qui torturait tes pensées. Elle, la fille qui torturaient tes pensées. Elle, la fille qui torturaient ton corps. Pourquoi tu devais la voir ici et maintenant? Ta tête te tournais, tu te sentais tellement mal sur le coup. Tellement de choses se débattaient dans ton esprit. Tellement d'images, tellement de choix. Cette fille que tu avais tellement aimée, mais qui est devenue si difficile à approcher. Tu te mords un moment les lèvres en te calmant un peu. Tu te retourne pour lui faire face. Tu la regarde en silence alors qu'elle se relève. Tu l'écoute parler sans même exprimer une émotion. Tu évite son regard un moment avant de finalement le croiser quand elle est debout face à toi.

'' J'aurais bien tendue ma main pour aider. Mais comme c'est toi, ça n,en valait pas la peine. ''

Tu lui réponds froidement sans aucune douceur. Tu aurais bien voulue être un peu gentille. Mais non, trop de choses. Trop de choses se mélangent dans tes pensées. L'aime-tu encore? La déteste-tu vraiment? Tu ne sais pas trop.. Vraiment, tu es perdue.. Mais tu es trop fière pour t'abaisser et lui donner raison sur votre longue histoire. Tu ne veux pas lui donner la victoire que c'était de ta faute votre rupture. Non, tu ne voulais rien lui accorder.. Rien.. sauf ton coeur, le jour qu'elle accepterait ses erreurs.

''Ça commence bien ma journée cette rencontre. J'aurais pu m'en passer. ''

Mensonge......

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Un sourire ironique se dessine sur tes lèvres dès lors qu'elle te répond de la même manière que tu l'avais fait. Non, elle n'avait vraiment pas changé, toujours aussi cinglante et fière. Comme toi. C'était peut-être aussi comme ça que vous êtes sorties ensemble, parce que vous vous complétiez mais vous vous opposiez également. Ah oui que tu l'aimais, même limite aveuglement mais ça t'avais pas trop envie d'y penser. Alors, tu remarquas enfin qu'elle était appuyé sur un mur, c'était le bon moment pour sortir les griffes.

« Bah alors ? T'as tellement d'alcool dans le sang que t'arrives pas à rester debout ? Tss, minable. »

Tu tapais fort dès le début mais tu le sais Cry que t'allais regretter tes propos. Qu'au bout d'un moment de lutte à coup de noms d'oiseau et même de poings dans les cas extrêmes, tu partirais en haussant les épaules et en retrouvant de manière hypocrite ta bonne humeur. Parce que ouais, cette nana était la seule qui avait eu la prétention de t'avoir démonté. Une fois mais pas deux. D'ailleurs ça ne serait pas à ce moment que t'as commencé à faire des conneries ? T'en sais rien, ton esprit est trop perturbé pour raisonner de façon correcte. Tu continues de maintenir ton regard dans lequel t'es sûre qu'on peut y desceller une pointe de tristesse mais tu t'en fous. Tu t'en fous de tout à cet instant. Oui car ta journée commençait mal, trop mal pour être ignorée. Tu ne savais que penser. Est-ce que t'étais heureuse de la revoir au fond ou tu voulais juste jubiler de la voir s'effondrer devant toi ? Ça te saoulais de te poser autant de questions auxquelles tu trouverais pas de réponses.

« A une époque j'me suis dit que j'aurais dû effacer chaque moment qu'on avait eu ensemble parce que je voulais pas que tu souffres aussi mais en fait ça aurait été la solution de facilité. Tout te faire oublier pour que tu t'en tires comme ça... Ouais nan. Je préfère encore te pourrir la vie pour te renvoyer l'ascenseur, pour que ça te rentre dans le crâne. »

T'es en colère maintenant. Tu lui craches ça à la figure sans la moindre pitié. Ta bonne humeur s'était définitivement envolé. En plus, t'avais jamais vraiment remarqué qu'elle était dans ta classe sûrement parce qu'elle séchait - comme d'habitude -. Putain. Tu jurais intérieurement. T'allais devoir te la coltiner jusque la fin de ta scolarité mais en même temps... Est-ce que c'était pas un bon prétexte pour essayer de recoller les morceaux brisés ? Peut-être. Mais avant ça, vous auriez besoin de beaucoup, beaucoup de temps.

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