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 ▬ Tout commence avec un joint [Pv: Hippie]

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MessageSujet: ▬ Tout commence avec un joint [Pv: Hippie]   ▬ Tout commence avec un joint [Pv: Hippie] 1400359500-clockLun 2 Déc 2013 - 21:52


     [ Travel the world and the seven seas ]

Everybody's looking for something

               [ 1 ] 4:26:07, Samedi; temps légèrement ensoleillée aux quelques moutons vagabondant les cieux, portant avec eux la tristesse des déités en voyant l'humanité s'effondrer petit à petit, ils faisaient verser ces larmes à chaque fois qu'ils remarquaient que l'être humain avait encore commis une erreur et ces aberrations, ils y en avaient beaucoup plus qu'imaginées. Une vaste étendue de vide, actuellement remplie par les maintes fautes, des fautes qu'on ne pouvait voir, à moins que quelqu'un de conscient était capable de nous ouvrir les yeux. Nous avions tous sombré dans les plus gros péchés, sans nous rendre compte, nous nous sommes fourvoyés - aveuglés et idiots, nous nous étions égarés du chemin que nous prenions, alors qu'ils n'étaient pas si compliqués de simplement regarder droit devant nous.
     Les créatures célestes, ils nous observent, ils nous voient et nous connaissent, mais ne font rien, car ceci ne fait pas parti de leur devoir, eux - ils sont assis confortablement sur leurs nuages et mangent du popcorn tous en se foutant de la gueule de la stupidité éminente des êtres humains. Certains, inquiets, pleurons pour nous les larmes que nous ne pleurons plus. Car nous étions bien trop pressés d'oublier, de vivre et de mourir; le temps nous perdait, on ne le discernait presque plus. Le temps s'était échoué sur les rives de l'oubli.

               Reflet apparaissant sur la glace, un brunet, grand comme un piquet, sur ses un mètre septante-deux il contempla ce monde depuis sa boîte aux quatre murs blanc, dotée d'une seule fenêtre grâce à laquelle, celui-ci pouvait de temps à autre jeter un coup d'oeil. Cette société dans laquelle il vivait, était fort bien étrange, lucide - le jeune homme s'en est vite rendu compte, que les gens habitant ces terres n'étaient rien qu'erronées. Le poison, qui au début si faible, avait déjà commencé à se répandre depuis bien longtemps sur cet infâme monde.
     C'est avec un regard las qu'il se devait de voir cet endroit qui l'ennuyait, c'était toujours pareil, toujours aussi -- fatiguant: de se lever sans se poser de questions, de vivre même s'il n'y avait pas raison, de bouger, manger, parler, aller au boulot ou en cours et faire connaissances avec les autres , ce genre de choses dont il n'avait pas envie de faire, qu'il n'estimait pas si important; cela faisait partie de ce monde sans tête ni queue.
     Le temps s'était figé pour lui, aucun bruit ne brisa l'harmonie qui régnait en lui, malgré les pensées funestes le hantaient. Ce fût tellement normal qu'il n'essaya même plus de les chasser de là, de sa tête, de sa bulle - dans laquelle, par ailleurs, il venait de s'enfermer pour un instant. Il aimait sa bulle, il aimait ses cigarettes et il appréciait qu'on ne le vient pas déranger pendant son mirage. Cet instant de transe dont il fait preuve quand il s'est décidé d'aller faire un petit tour dans le coin de l'imaginaire.

               Un coup sur le côté, du poids subite sur le pied gauche et quelque chose le bousculant de derrière, le brunet faillit tomber sur son arrière-train, mais son équilibre le fit revenir sur ses deux pieds très rapidement. Titubant un peu tout en avança, la réalité l'avait à nouveau frappé avec un coup de marteau. Telle la foudre de Zeus, rapide et brutale; le simple fait de revenir, lui faisait déjà mal. Hamish se retourna, vit des visages qu'ils connaissaient si bien, enfin à vu de leur expression, ils ne lui souhaitaient aucun bien. Miroirs ne reflétant aucune peur, aucun sentiment, c'est sans soucis qu'il analysa la situation; ils étaient plusieurs. Il était seul. Comme à son habitude, des vauriens avaient décidé de s'attaquer à lui, lui, Hamish Logan, l'indifférent et le fou de la classe B, le voilà confronté à des adversaires tout aussi ennuyeux que son quotidien en lui-même. Parant un coup, puis un autre, c'était bientôt à son tour de sortir ses griffes, pour leur montrer qui était le plus fort-- Le roi de la cour de récréation. Serrant ses poings, il attrapa sa première victime.
     Et le sang gicla.
     Battement de coeur ralentissant, tant dit que le taux d'adrénaline baissa, cheveux en bataille, visage à plusieurs égratignures, vêtements déchirés par endroit, c'est avec un long soupir qu'il cessa. Des corps par terre, certains avaient eu le temps de s'échapper, mais pas les pauvres malheureux qui furent victimes de sa colère. Ils n'étaient pas morts, simplement dans les vapes. Hamish se leva, s'étira, puis s'éloigna, laissant ses proies se faire geler par la brise glaciale et mordante du vent.
      Ses pas le menèrent à un tout autre lieu, quittant la cour intérieure pour un endroit plus vaste et peut-être plus calme. Son état physique en laissa à désirer, ses vêtements tachés de sang, tant dit que sa gueule à lui, en pissait aussi et pourtant notre jeune carcajou n'en donnait pas plus cirer, s'en foutant royalement de ces minces détails. La seule chose qui l'intéressait, c'était d'avoir la paix. Ce n'était pourtant pas si compliqué de le laisser tranquille, si ?

               La verdure qui n'était, hélas plus aussi verte, ayant jaunis avec le temps et le changement de saison, givre couvrant sol rocailleux et toutes surfaces possible; seul les plus malheureux auraient pu glisser, mais cela ne signifiait pas qu'il ne fallait pas néanmoins faire moins attention à ses propres pas. Mains farfouillant ses affaires, alors que cette envie usuelle le prit à nouveau par surprise, singulièrement, il ne trouva pas son paquet de clopes - ni ses quelques livres qu'il avait emporté avec lui juste au-cas où. Oh non. Un abruti heureux avait dû profiter du moment pendant laquelle celui-ci était entré dans ses rêveries et lui avait prit son bien. Pour l'argent il comprenait, mais pour ses cigarettes -- sa logique ne pigeait plus rien.
      Grommelant sous son souffle, le jeune homme resta planté au milieu du parc, scrutant les autres élèves d'un air mauvais. Putain, il avait tellement besoin de sa dose de nicotine. Tout en faisant craquer ses doigts, le jeune homme s'avança, d'un pas lent, traînant pratiquement des pieds. Il allait péter la gueule à quelqu'un, ohh, comme il le sentait déjà venir, son aigreur; aussi terrible que d'avoir King Kong couché à côté de toi, pire y'a pas, ce connard, dès qu'il pète un plomb, s'en est fini de toi et des autres.
      Tête baissée pareille à celui d'un toutou à qui le maître a laissé de côté, l'ignorant, négligé. Mais cela ne dura pas longtemps, car une odeur bien plus que connaissable lui parcourut les narines, tête redressant à toute vitesse, il tourna sa tête dans tous les sens, ses yeux cherchant la provenance de la senteur. Orbes se posant sur une silhouette assise sur l'herbe, Hamish observa ce qu'elle détenait en main; un joint. Exactement ce qu'il cherchait. En silence, l'écossais songea, mais n'hésita nullement et s'approcha de la mince figure, quand la distance fût moindre, ses yeux scrutèrent l'objet de convoitise. C'est avec une tronche d'impassible - de mur de glace, qu'il prononça les mots suivants, timbre de la voix basse et uniforme.

▬ T'aurais pas un autre joint ? .. Ou de quoi en faire un autre ?

      Et le monstre parla pour la première fois en premier.

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MessageSujet: Re: ▬ Tout commence avec un joint [Pv: Hippie]   ▬ Tout commence avec un joint [Pv: Hippie] 1400359500-clockMar 3 Déc 2013 - 21:25
▬ Tout commence avec un joint [Pv: Hippie] 265238collagetexture445641

Tout commence avec un joint.




Allongée depuis la fin de matinée dans l’herbe fine. Je contemple le ciel. Ni trop gris, ni trop bleu. Un temps d’automne, les feuilles qui tombent. La nature qui se renouvelle. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais plus quoi penser. Tout tourne en rond dans ma tête. Un peu comme ces gens qui cherchent un but sans jamais le trouver. Je n’arrive pas à avancer. Je n’arrive plus. Je me noie dans cette fumée opaque. Je me perd dans mes rêves. Je ne sais plus discerner la réalité de mes songes. Et ça va me mener dans un puits sans fin. Entourée des ténèbres et de la solitude, toujours en chute libre, je ne verrais jamais le fond. Et tout un tas de souvenirs me persécutent. Mes démons sont toujours là, prêt à m’attaquer. Me briser de toute part. Et j’ai peur à chaque pas que je fais. Je suis effrayée à chaque choix que j’effectue. Je suis horrifiée par l’avenir qui m’attend. Je ne sais plus comment me comporter avec les gens. Je ne sais plus si je dois sourire, rire ou pleurer. Je suis perdue. Perdue dans un monde ingénue. Perdue dans un monde que je ne voudrais appartenir.

Je me roule parterre. Secoue la tête. Putain Lottie, arrête de te faire du mal, regarde autour de toi. Admire comme la nature est belle, lorsqu’elle n’est pas polluée, regarde tout ces gens à qui tu as redonné le sourire. Contemple les étoiles et dis toi qu’elle est là. Qu’elle te soutient. Qu’elle est juste à coté de toi. Observe tout ces animaux épanouis grâce à toi. Ils viennent, ils te remercient, ils t'acclament. T’es un ange tombé du ciel pour eux, alors ne brise pas tes ailes. Vole, avance et atteint ton but. Tu sais celui de vivre sans tes soucis ? Cette voix sonne comme un échos. Vivre. Vivre. Je souffle, respire la fraîcheur de décembre. Je vais surpasser mes problèmes. Je vais y arriver. Je n’abandonnerais pas, comme l'acharner que je suis.

Alors que je me délecte de carottes. Un petit lapin vint à ma rencontre. Il m’observe de ses grand yeux noir, le regard livide et pourtant à l’attente de quelque chose. J’agite alors ma petite carotte, pour voir si il voulait à manger. Rien, il ne bouge pas. Il reste glacé sur place. J’effectue un hochement de tête, et lui pose gentiment sa carotte devant lui. Il s’approche d’elle, telle un prédateur. Méfiant au début et l’attrape d’une traite. BINGO. C’est ce qu’il voulait. Et je souris, parce que je ne sais pas. J’ai au moins pu éviter à un petit lapin de mourir de faim. Oui, ça peut paraître ridicule pour vous. Tellement. ça peut faire pitié. Un rien me fait sourire hein. Et bien je préfère ça, qu’un rien me fasse pleurer.

Je tourne ma tête. Il est toujours là. Lui et sa fourrure noir comme les ténèbres. Mordillant avec rage mon don. Et à chaque fois que je le regarde, il se stoppe net. Il ne part pas non. Il s'arrête de bouger, comme si il était inerte. Il a quelque chose de spécial ce lapin. Je m’approche doucement de lui. Il ne recule pas. Il fait le mort comme on dirait. Je le laisse sentir ma main, pour qu’il comprenne qu’il n’a pas à avoir peur de moi. Il s’en fout. Alors, je lui caresses gentiment la tête. Rien encore. Alors je lui parle. De tout et de rien. Je lui dis qu’il a pas à se poser de question. Je lui dis que maintenant, il n’est plus seul, qu’il peut regarder la vie d’une autre façon. Elle n’est pas que triste. Elle a ses défauts et ses qualités. Comme je dis souvent, tout est relatif. Beaucoup de chose peuvent- être contredites. C’est une question de philosophie, de vision de la vie. Et de mes paroles, il commence à s'intéresser, à bouger. Et ce n’est que lorsqu’il a finit sa carotte qu’en signe de remerciement, il passe un petit coup de langue sur ma main. Et je sais maintenant, qu’il reviendra me voir, parce qu’il a prit conscience que je suis quelqu’un sur qui l’on peut compter.  

Après, cette petite aventure qui dura au moins 1h. Je me laissai tomber sur l’herbe coupée. Je suis crevée. Ou j’ai peut- être trop fumée pour changer tient. Mais je continue quand même. D’une main, j’attrape mon sac. Trouve le compartiment ou se cache mes petits plaisirs. J’attrape ma boite et en sort un. Je destresse à l'avance. J’en avais tellement envie, juste pour oublier, tout zapper comme par magie. J’allume alors ma clope magique et tire dessus laissant l’odeur se répandre dans la pleine. Je suis posée. Complètement. à chaque bouffées dorées je pars dans un autre monde. Ratatouille, mon petit, enfin long serpent se réveille et m’entoure le cou. Non, il ne va pas me tuer. Heureusement. Haha. Non, il est bien dans cette position. à l'affût si quelqu’un m’approche. Quelque minutes plus tard, son radar est déclenché. Et je vois au loin un jeune homme que je n’avais encore jamais vu. Il doit être nouveau. Mais je reprend mes petites affaires et continue de partir dans un monde magique. Plusieurs animaux viennent m’entourer. Me parler, d’autre se posent sur moi. Je suis comme leurs mère, leurs gardienne. Je me sens tellement moins seule en leurs compagnie.

Des bruits de pas se font entendre. Un écho de voix me fait sortir de mes pensées. Je tourne alors ma tête vers la personne qui m’adressait la parole. Un garçon. OMG. Le rouge monte à mes joues sans savoir et oui, je n’arrive toujours pas à contrôler mes rougissements vis à vis des garçons. C’est horrible.

▬ T'aurais pas un autre joint ? .. Ou de quoi en faire un autre ?

Je souris. L’observe quelque instant. Oh il est amoché dis donc. Mais pas de problème. J’ai tout ce qui faut dans mon sac. Enfaîte mon sac, c’est un fourre tout sans l'être. Il y a plusieurs compartiment où sont rangés par catégorie mes affaires. Un pour l’écriture. Un pour les cours, souvent vide d’ailleurs. Un pour les blessures parce que, je préfère toujours prendre mes précautions et puis mes petite bestioles parfois reviennent en était égratignées alors je prend soin d’eux et les soigne. Un compartiment où est rangé ma nourriture. Enfin celle que ma faite Noah parce que, moi et la cuisine ça fait deux, un autre où est rangé mes affaires de couture et enfin un dernier petit où est rangé tout ce que j’ai besoin pour m’évader. Oui ce sac est énorme. Oui, ce sac est louuurd. Très lourd. Oui ce sac n’est jamais sortit en magasin. Normal, c’est moi qui l’ai fait avec ma mamie. Une histoire de sentiment. Je pourrais jamais le lâcher, qu’il soit lourd, qu’il soit horrible pour vous parce qu’il a des petites fleures partout et des formes bizarres. Je pourrais pas.

▬  Installe toi. Fis- je avec sourire. Mais avant, laisse moi te soigner. finis- je d’une voix douce.

J’attends même pas qu’il me donne son accord que j’ai déjà en main coton et désinfectant. M’approchant de lui avec calme, je le préviens que ça piquera peut- être un peu. Et je passe le coton sur les parties à soigner avec douceur, toujours avec beaucoup délicatesse. Je suis comme ça. Faut pas chercher, je pourrais pas faire de mal à une mouche et on peut me faire les pires crasses du monde, j’aurais toujours ce sourire, cette bien vaillance, cette joie de vivre.

Une fois que j’ai fini mes petites affaires je lui tend alors un de mes oinj.

▬ Comme ça, les gens éviteront de te dévisager haha. Et si tu veux à manger aussi. Fin, parce que des gens on faim après avoir fumé donc bon.

J’ouvre alors un tupperware où des carottes et autres sont disposés. Je le met alors entre nous deux.

▬ J’ai aussi des bonbons si tu préfères. Je suis végétarienne c’est pour ça. Mais c’est tellement drôle de manger des carottes alors que tu es défoncé perso je peux me prendre pour un lapin.

Qu’on me pardonne j’ai fumé. Je réfléchie pas à ce que je dis. Mes yeux sont complètement éclatés. Tout tourne autour de moi. Fuck it. En plus, je viens de capter que je suis entourée d’animaux. En espérant qu’il flippe pas trop. Il pourrait limite me prendre pour une zoophile. OMG, il doit vraiment me prendre pour une fille bizarre.

CODE DE PHOENIX O'CONNELL POUR NEVER UTOPIA

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MessageSujet: Re: ▬ Tout commence avec un joint [Pv: Hippie]   ▬ Tout commence avec un joint [Pv: Hippie] 1400359500-clockDim 8 Déc 2013 - 20:07


     [ Goodbye, ]

hello to all the madness

               [ D ] eux puits sans fond scrutaient ce qui semblait être une autre source de lumière bien éclatante, ces derniers temps, il ne faisait que de particulières rencontres - des gens souriant pour un oui et un non, des gens étranges qui ont osé s'approcher de lui ou ne l'ont pas fui comme la peste, c'était une première après tant d'années à avoir vécu dans ce pensionnat, ceci fût sa cinquième lunes à passer en ces lieux. Hamish connaissait vaguement les visages des gens qu'il avait hasardeusement croisé dans les couloirs, mais il ne s'était pas vraiment soucié à s'en rappeler correctement, pensant que ceci n'aurait aucune utilité de toute évidence, car il ne viendrait pas leur parler, si la chance était de son côté, il n'aurait jamais à parler à ces personnes. Oui, notre jeune ami était le typique asocial que l'on pouvait facilement trouver dans le fond de la classe, il s'en fichait, il s'en fichait tellement, les gens ne l'intéressaient pas, ce qu'ils disaient n'étaient que du vent pour lui et tant mieux pour lui si ils ne l'approchaient pas, il sera en paix sans à avoir porter des fardeaux sur le dos.
     Prunelles qui ne reflétèrent que ce vide qui habitait cette enveloppe. Il attendit. La Bête attendait quelconque réaction. Mais elle ne pu que remarquer cette nouvelle carnation qui s'en été prise au visage de la jeune blonde; pourquoi ce rougissement ? Se devant de l'admettre, les filles pouvaient parfois se montrer bien étranges avec leurs réactions bien déplacées et surtout à cause de leurs esprits des plus complexes. Elles espéraient nombreuses choses et si cette attente ne s'accomplissait pas dans les minutes à venir, elles ne t'aimaient plus - ceci encore des théories qu'il avait conclus en observant les demoiselles de loin.
     Les femmes. Les filles. Cela dépassait hautement son rationnel à lui. Mais tant pis. Maintenant faisant face à la gentes opposée, qui d'ailleurs semblait être la seule à posséder son objet de convoitise, - si ce n'est de rappeler que les gens ici étaient tous des peureux, n'osant pas toujours apporter les quelconques substances ou les cigarettes, certes, les règles étaient bien strictes et claires dans le pensionnat. Mais soyons un peu honnête, qui respectait vraiment les préceptes ? Pas Hamish en tout cas, du moins, pas quand il n'avait pas envie.
     Debout, ayant l'air d'un gros con, un pied touchant le sol pendant que l'autre ne touchait que du bout de sa chaussure, silhouette détendue, même si son aura, lui, montrait toute autre chose - c'était une voile sombre qui le recouvrait, un masque trompeur qui créait cette atmosphère intervalle qui régnait entre lui et les autres. Sauvage, dans son environnement, le monde extérieur dans lequel il pouvait se fondre avec tant d'aise, où son camouflage fonctionnait bien et où le jeune brunet n'avait pas besoin de se soucier de se faire repérer par les autres. Car c'était la Créature qui se dissimulait dans la nature, rôdant dans les pénombres sans laisser de traces, apparaissant de temps à autre dans le champ de vision des étrangers pour enfin disparaître à grande vitesse.

               La petite figure l'invita à s'asseoir. Hamish songea. Mais l'étrangère ne lui laissa pas temps, le brunet ne bougea pas, inanimé telle une pierre, il se laissa faire - ne voulant pas insister, ne souhaitant rien dire du tout. S'étant fait prévenir que cela allait sûrement piquer un peu, cela en effet picota un peu sa peau recouverte de bleues et maintes cicatrices; le désinfectant était un miracle, mais aussi une vraie plaie, en même temps, si c'était utile, pourquoi pas. Les gestes furent doux, comme une mère soignant les blessures de son enfant, c'est de la chaleur qui émet d'elle et surtout de la douceur maternelle. Il se voyait bercé par sa mère, Kamilla, qui de plus lui ressemblait beaucoup, avec sa toison d'or et deux prunelles qui exprimaient tant d'innocence et une joie incommensurable. Elle dégageait la même énergie, ce même épanouissement, cette fragilité et cet amour, le carcajou se surprit penser à cela à un moment pareil, lui qui n'avait pas vu sa mère pendant cinq longues années, voilà qu'il se voyait rappelé ses traits emplis de compassion par cette jeune fille qu'il connaissait à peine.
     Quand celle-ci termina de plus ou moins traiter ses quelques plaies, pour un court instant, l'animal posa son regard sur son bras gauche, taches de bleues et griffures étaient visibles, il semblerait qu'il s'était vraiment lâché cette fois-ci, oh, et puis tant pis. Sans aucune seconde d'hésitation, il s'installa près d'elle sur l'herbe. Sentant la pelouse en dessous de ses fesses, c'était confortable. Malgré le léger froid et malgré ses doigts qui se gelaient à cause du vent. De ses doigts décharnés, il prit ce qui lui était tendu, l'amenant à sa bouche. Se laissant emporter, il prit la première bouffée; ça y est, il était déjà accro et détendu. Cela apaisa promptement son esprit. Il se voyait déjà flotter sur des nuages.

▬ .. Merci.
      C'était rare qu'il énonçait ce simple mot, Corentin aurait sûrement remercié les dieux pour cette locution des plus banales, ou encore - il lui aurait assurément demandé si il ne s'était pas cogné la tête par hasard. Stress, pensées maussades et autres conneries se décompressèrent à chaque bouffée de son joint. Tête se meut de vingt degrés, histoire de voir ce qu'elle proposait pour nourriture. Des carottes, ah. Vivres qu'il aimait bien, de toute évidence, être végétalien ne lui donnait pas énormément de choix pour son alimentation, donc il se contentait facilement de très peu, les carottes lui convenaient parfaitement. Tout en remarquant que des animaux s'étaient approchés d'eux, enfin plutôt d'elle. La demoiselle, pour un laps de temps, ressemblait à une divinité, aimée et entourée par la nature, elle était comme bénie. Lui, au contraire, c'était la Bête repoussante, disgracieuse et sanguinaire. Yeux toujours aussi vitrés, il resta muet pour les secondes à venir, fumant simplement son joint. Après tout, rares furent ces occasions pendant la-quelles il pouvait consumer ce genre de choses luxueuses.
      Après tout, ce n'était pas lui qui possédait les moyens de s'acheter cela, il fallait qu'il en maraude quelques-unes ou alors s'en approprie de façon malhonnête le joint, mais c'était plutôt le stuff dur à avoir en des jours spéciaux, mais bon, en fumer au quotidien aussi lui allait parfaitement. C'était parfois meilleur que ses cigarettes, mais cela ne remplacerait jamais ses péchés mignons. Effectivement, il portait trop grande importance à ses cigarettes, mais en même temps, c'était en partie une raison pour lui de supporter ses journées et de contrôler ses pétages de plombs. Fumer, ça le calmait tellement, c'était difficile de lui reprocher cela.
▬ Hm.. Végétarienne ? C'est rare.
      Intérêt piqué dans le mille, le végétalien regarda la blonde, son petit tube en papier emprisonné entre son index et doigt du milieu (ou d'honneur).  Des végétaliens, il en avait pas rencontré, mais il paraissait qu'ils étaient nombreux, mais depuis son arrivée ici, il n'avait trouvé aucunes traces de personne qui ne mangeait pas de viande, encore une fois, c'était une première. Cette fille l'étonnait déjà un peu.
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MessageSujet: Re: ▬ Tout commence avec un joint [Pv: Hippie]   ▬ Tout commence avec un joint [Pv: Hippie] 1400359500-clock
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