Sujet: What a pleasure, roommate. Dim 12 Jan 2014 - 18:42
What a pleasure.
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Haussement de sourcil. Les yeux noirs du jeune homme glissent sur les noms inscrits en lettres majuscules sur la porte en bois du cabanon 14. Kopulos - pas grand intérêt. Il n’a jamais su quoi penser d’elle, il ne sait pas bien la cerner. Deux autres noms lui sont simplement inconnus. Corentin Bolton. Dès demain, le prénom risque d’être remplacé. Ses yeux glissent sur la dernière ligne, alors que sa tête s’incline légèrement, une lueur amusée traversant son regard. Bloomkvist. Vraiment ? La pédale de Reed ? Son sourire s’étire, mauvais, alors que la malice s’insinue dans ses pupilles. Il tourne la poignée et entre, sans prendre la peine de toquer - désormais il est chez lui, que ça lui plaise ou non.
Morgan et Drew, ça n’a jamais collé. Simplement parce-que Jim et Drew, ça ne collait pas. Drew a toujours regardé Jim en chien de faïence, dédaigneux et menaçant. Parce-que Jim est tout ce qu’il aurait rêvé d’être. Parce-que Jim était capable d’illuminer Anshu et Selwyn, alors que lui ne le pouvait pas. Ne le pourra jamais. Parce-que Jim est un soleil, et qu’il l’aveugle.
Mais Jim n’a jamais osé lever les yeux vers lui. Jim a toujours fait profil bas - il faut être stupide pour défier Drew. C’est un colosse. C’est un violent. C’est un chien méchant. Seuls les idiots essaient de se dresser devant lui.
Et Morgan est un idiot. Le D répondait aux regards du C, protégeant le A en montrant les crocs. Amusant. Des regards, des insultes. Jamais plus. Pourtant, c’est pas l’envie qui leur manquait. Mais Drew était parti trop précipitamment. Morgan est l’un de ceux qui n’a pas du le pleurer une seule seconde. Amertume. Arrogance. Le regard de Bolton glisse sur la pièce, dédaigneux. Quelques pas, il parvient à la chambre, où il laisse sa valise sur le lit inoccupé, abandonné par Corentin. Sur le lit d’en face, quelques photos accrochées au mur. Les gueules de Bloomkvist et Reed. Le brun soupire, las, et retourne au salon. La cabane semble vide, pourtant c’était ouvert. Quelques pas vers la salle de bain, la porte est close. La douche coule. Bon, alors il n’est pas seul. Regard circulaire sur la pièce. Quelques pas vers le frigo. Il s’empare d’une bière, et va s’asseoir sur le canapé. Il croise les pieds sur la table basse, ses chaussures boueuses sur des magazines de meufs. Télécommande en main, il allume la télé, avant de jeter la zapette à côté de lui sur le canapé. Il boit une gorgée, prend ses aises. Ses yeux tombent sur le paquet de clopes posées sur la table, et il n’a pas de mal à reconnaître la marque que Bloomk fume toujours. Sourire goguenard, il se sert dans son paquet, glisse une cig entre ses lèvres et l’allume avec le zippo de Morgan, offert par Jim, avant de le jeter sur la table basse. Il tire une longue taffe, se détend. Alors, la porte de la salle de bain s’ouvre, et Morgan apparaît. Regards. Drew sourit, tandis que ses yeux glissent sur lui de haut en bas. La fumée s’échappe de ses narines, et ses bras sont largement étendus sur le dossier du canapé alors qu’il plonge son regard noir dans le sien, mauvais.
« Salut. »
Nemesis avait annoncé à toute l'école que Drew serait de retour. Qu'il faudrait le ménager sur les questions, tout ça. Le départ définitif de Corentin était également une rumeur tournant en ce moment. De là à ce que Drew remplace Corentin dans la chambre, ça, le blond ne s'y attendait peut-être pas.
Sujet: Re: What a pleasure, roommate. Sam 18 Jan 2014 - 4:48
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Il ferme les yeux, la tête basse, ses muscles se détendent au fur et à mesure que l’eau brûlante dévale son corps. Long soupir qui se perd dans l’air embué de la salle de bain. Aujourd’hui était une journée de merde. Les pensées négatives se diluent dans l’eau, s’écoulent petit à petit, au rythme des gouttes qui perlent le long de son menton lorsqu’il laisse sa tête sous le jet. Cet exam qu’il a foiré alors qu’il a bossé comme un taré, les embrouilles avec les potes, les indésirables qui font irruption dans sa vie et perturbe le cour de son existence… Ça s’en va, lentement. Et pourtant. Quelque chose s’accroche, ça lui colle à la peau, il a beau se savonner il a cette impression désagréable. Morgan c’est un mec qui a de l’intuition, avec sa poisse il s’est vu forcé d’en développer une plutôt aiguisée.
Il sent, il a ce cauchemar qui lui perfore l’esprit, empoisonne ses pensées. Il a du mal à y croire, il n’a pas envie d’y croire, merde, ça ne suit aucune logique, alors il ne veut pas y croire. Morgan coupe l’eau tout à coup, exaspéré du fait qu’IL vienne le faire chier jusque sous la douche. Il se sèche, enfile des fringues propres à la va-vite. Idée. Il pourrait rejoindre Jim. C’est ce qu’il voulait faire avant de s’être mis en tête qu’il ferait mieux de bosser. Mais fuck off, faut qu’il sorte d’ici, y a comme un intrus dans ses songes, il a besoin de voir du monde. Bruit étouffé de la télévision derrière la porte. Il l’ouvre. Y a comme un intrus dans sa chambre. Il le savait. Il y avait un lit de libre, il priait pour que que la place soit prise le plus rapidement possible. Avant l’arrivée du revenant. Avant le prestigieux coming back de Drew Bolton.
Surpraaaïzzzze.
Frisson. Ce mec est une teigne, increvable, pire que l’Hydre, tu lui tranches la tête y en a deux autres qui repoussent. Et c’est ça qui le fait flipper. À coté de lui, Morgan n’est pas grand chose, voir que dalle. Il a beau se battre, riposter, lancer l’offensive, il l’atteindra jamais. Et pire encore, le fait que Drew soit revenu lui a prouvé que même en essayant de porter le coup fatal, ça ne changera rien. Il se relèvera, prêt à lui rendre la pareille. Comme ça que ça marche, échange équivalent. Il a déconné. Parce que maintenant qu’il s’est attiré les foudres de Bolton il aura du mal à s’en défaire. Il s’est laissé entraîner dans ce jeu à la con, alors qu’il aurait mieux fait de s’écraser comme Jim. Pas vraiment sa philosophie mais il aurait dû faire une exception. Trop tard.
Ça lui fait tout drôle, de l’avoir en face de lui là maintenant, en train de lui rappeler que ça n’est pas encore terminé. Il se sent piégé, acculé dans ses derniers retranchements sans aucune issue. Il fait toutefois l’effort de garder un air impassible. Ça lui ferait trop plaisir si il le voyait s'étonner ou arborer une expression dépitée. Et son sourire. Putain de sourire qui lui donne des envies de meurtre. Mais son visage. Impossible de se jeter à la gorge de quelqu’un qui vous regarde droit dans les yeux. Mo' réalise. Il a Bolton dans sa chambre. Sa vie va devenir un enfer.
« Salut. »
Sa serviette de bain sur la tête, il finit d’essorer ses cheveux, tente de réfléchir, vite, blasé. S’il ne parvient pas à le contrer sur le plan physique, il va falloir trouver quelque chose. Il va trouver quelque chose, c’est obligé. Il l’a à portée de main désormais. Mais pour l’instant il se contente de le toiser froidement, mal à l’aise. C’est dans les gênes, on n’assimile pas facilement la vision de quelqu’un sensé être mort et enterré depuis longtemps. Pour Morgan, Drew n’est qu’une carcasse. Ça se voit dans les onyx qui lui servent d’iris. Ce gars est pratiquement clamsé à l’intérieur, Mo’ se dit alors qu’il suffit de pas grand chose pour l’achever.
« Alors il déconnaient pas, Bolton a ressuscité. »
Deux mois. Tout le monde commençait à aller mieux. Une autre raison de le haïr. Avec Drew y a le plongeon. Puis l'inertie. Puis la rechute. Et ainsi de suite. Encore et encore et encore. Il tourne en rond, et Morgan déteste les gens qui font du sur place, ça lui donne envie de les bousculer. Comme maintenant. Il laisse la serviette sur ses épaules, referme la porte et puis s'avance. Drew l'envahit, Drew l'étouffe, Drew fume ses clopes, assis sur son canapé, les pieds sur sa table basse et ses magazines de meuf. Il reprend son paquet de cig' et son briquet, baisse les yeux, pousse un soupir désemparé.
« C'était cool sans toi, c'dommage... »
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Sujet: Re: What a pleasure, roommate. Sam 18 Jan 2014 - 14:18
Smile.
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Drew fixe Morgan, Morgan fixe Drew. Chiens de faïence. Morgan ne montre aucune surprise, aucune émotion, rien. Impassible. Et, au contraire, c’est ce qui enchante Drew. Parce-qu’il est dès le départ sur une position de combat. Dès le départ, il adopte une conduite. Il n’est pas insensible. Dès le départ, Morgan entre dans le jeu, qu’il en ait conscience, ou pas. Car pour Drew, tout n’est que jeu. Et celui qui s’offre à lui, avec le blond, va se révéler très divertissant, il n’en doute pas.
Parce-que Morgan est intêressant. Morgan est fragile, mais tente de se montrer fort. Et ça, Drew adore ça. Jim assume sa faiblesse, baisse les yeux; il refuse de jouer avec le brun, et ce dernier s’en agace - même si il ne fera que l’attaquer plus fort. Mais l’heure de Jim viendra. Pour le moment, il a Morgan sous la main, et il est loin de le sous estimer. En fait, il place beaucoup d’espoirs en lui. L’espoir d’avoir une vraie rivalité. ... Un vrai jouet. Si Morgan croit être dans ses derniers retranchements, Drew a bien l’intention de le pousser plus loin encore. Tester ses limites. Découvrir ses failles, une à une, et les défoncer.
Pourtant, Morgan aurait pu être un ami. Un excellent ami. Il a tout pour plaire à Drew, vraiment tout. Mais le blond a choisi son camp, en étant le bras droit de l’ennemi. Alors il deviendra rival, pour le plus grand plaisir du revenant, qui n’a désormais d’autre but que de bien profiter de son existence - et de pourrir celle de ses ennemis.
Parce-que la vie n’est qu’un jeu. Que rien n’a d’importance. Alors autant s’amuser.
« Alors ils déconnaient pas, Bolton a ressuscité. » Drew ne quitte pas son petit sourire mesquin, haussant les épaules. « Visiblement. Une chance que j’ai pas choisi l’incinération hein ? S’aurait été bien con. » Cet accent écossais, qui pique les oreilles de tout bon anglais. Mais Bloomkvist n’est pas anglais, et lui aussi a un accent à chier. Encore un point commun dites donc. Drew ne le quitte pas du regard, tandis que le blond récupère ses clopes et son briquet, stoïque. Le brun l’observe, attentif, curieux. Quelque part, il le redécouvre. Les seules fois qu’ils se voyaient, ils ne faisaient que se croiser, se regardant d’un oeil mauvais. Mais là, Morgan sort de la douche. Il a les cheveux mouillés. Il est chez lui. Intimité. Sourire carnassier.
« C'était cool sans toi, c'dommage... » « Oh non Morgan, ça c’est méchant, tu me fais de la peine. »
Tac au tac. Et ce regard qui te pénètre. Et ce sourire qui te dévore. Ironie. Mais pas que ça. Moquerie. Le faciès mauvais, il penche la tête, avant de soupirer et se pencher en avant, ôtant ses pieds de la table basse pour, enfin, le quitter des yeux et s'intéresser aux magazines qu’il feuillette vivement. De son autre main, il tire une taffe, ses yeux roulant sur les pages, offrant quelques secondes de répit à Morgan. Car le regard de Drew est son arme ultime. Il est tranchant. Il pénètre au plus profond de votre âme, mais est lui-même une véritable forteresse. On ne lit pas dans les yeux de Drew. On ne sait pas ce qu’il se passe dans son esprit, parce-que ses yeux sont indéchiffrables. Abyssaux, ils n’abritent aucune lueur, aucun éclat, rien. Noir intense, noir profond, on ne peut même pas distinguer les pupilles qui se dilatent, car elles se confondent dans la noirceur de ses iris. Souffle. Poison.
« C’est à toi ces magazines ? Sympa... En parlant de people, dis-moi, le très célèbre Reed a profité de ma mort pour enfin déclarer sa flamme à Selwyn ou pas ? » Le ton léger, détaché. Et sourire toujours ancré aux lèvres, il lève les yeux sur Morgan.
« Pas que ça m’intêresse spécialement, mais vu que la seule raison pour laquelle il est pas avec elle c’est qu’elle est amoureuse de moi... J’espère pour lui qu’il a su saisir sa chance. Il est tellement amoureux d’elle. M’enfin, tu le sais, vous vous dîtes tout j’imagine. Bref, tu pourras lui dire que j'ai rompu avec Selwyn, la voie est libre. En plus elle va mal, aucun doute qu'elle va chercher la chaleur de son Soleil d'ici quelques temps. »
Et il baisse de nouveau les yeux sur le magazine, posant un regard intéressé sur le quatrième de couverture. Drew sait être expressif quand il le veut. Mais quand il ne le veut pas, comme là, en l’occurrence, il est impossible de savoir ce qu’il en est. Etait-ce de l’ironie ? Sait-il de quoi il parle ? Sait-il que Morgan est avec Jim ? Est-ce de la provocation pure et simple, ou une réelle question ? Oui, il a été absent ces deux derniers mois, mais il voyait régulièrement Nemesis... Qui sait ce qu’il sait ou ce qu’il ignore, en réalité. Nouveau regard. Nouvelle taffe en plissant un oeil. Et, toujours, ce sourire, semblant provenir droit des Enfers.
Sujet: Re: What a pleasure, roommate. Mar 21 Jan 2014 - 15:13
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Soulagement lorsque cet enfoiré cesse de le toiser. Morgan le dévisage avec dédain. Frisson, alors qu’il se dit qu’il aura ses iris obscures sous les yeux quotidiennement désormais. Il va finir par les lui crever, ses putains de yeux.
« C’est à toi ces magazines ? Sympa... En parlant de people, dis-moi, le très célèbre Reed a profité de ma mort pour enfin déclarer sa flamme à Selwyn ou pas ? »
Ça lui fait rien, ça ne l’atteint pas. Vraiment ? Il a tous ces doutes qui ressurgissent, alors qu’il arrive très bien à les faire taire habituellement. Ferme la, Bolton, qu’est-ce qu’on s’en fout de ça, comme si tu t’en inquiétais. Morgan s’interroge. Il est au courant de quoi exactement ? Jim et lui, ça se sait, ça on est d’accord. Mais Selwyn, sa relation avec Jim, avant la mort de Bolton, après. Il y a quelque chose qui a changé ? Morgan n’a pourtant rien remarqué d’inhabituel… Alors Drew bluffe. Peut-être. Encore une chose qu’il déteste chez lui. Toute cette incertitude qu’il l’entoure. Tout un tas de “oui mais non, enfin peut-être, mais en fait non”. Sa mort, par exemple ? Oui mais non, enfin peut-être, mais en fait non. Mo’ est un bon acteur, et ce qu’il hait plus que tout au monde ce sont les gens meilleurs acteurs que lui.
« Pas que ça m’intéresse spécialement, mais vu que la seule raison pour laquelle il est pas avec elle c’est qu’elle est amoureuse de moi... J’espère pour lui qu’il a su saisir sa chance. Il est tellement amoureux d’elle. M’enfin, tu le sais, vous vous dîtes tout j’imagine. Bref, tu pourras lui dire que j'ai rompu avec Selwyn, la voie est libre. En plus elle va mal, aucun doute qu'elle va chercher la chaleur de son Soleil d'ici quelques temps. »
Le seul moyen de le contrer c’est de ne lui donner aucune crédibilité. Pourquoi est-ce qu’il se fierait à ce que ce mec lui raconte ? Bolton est détestable, tout ce qui vient de lui est malsain. Oui mais voilà, même si il n’y attache aucune importante, le contenu dérange. On est trompé au quotidien, à la télé, dans le cinéma, c’est uniquement de l’artifice. Et pourtant ça nous touche, ça nous faire rire, pleurer, parfois ça nous effraie. C’est ça le paradoxe. Et c’est pour ça que malgré l’expression impassible sur le visage de Morgan, l’envers du décors est beaucoup plus bancal tout à coup.
« Il en a rien à foutre des gonzesses éplorées que tu laisses derrière toi. » Parce qu’il sort avec moi. Mais ça, Drew n’a pas besoin de le savoir. Morgan refuse de lui offrir la matière première d’un éventuel tourment, parce que moins Drew en saura sur lui, moins il y aura de possibles offensives. Morgan préfère garder ses faiblesses pour lui et les faire passer pour vertus, histoire que les gens ne s’aventurent pas sur ces terrains là.
« Si ça t’intéresse pas spécialement, pourquoi t’évoques le sujet ? Comme si c’était ton genre de taper la discut’ sur un sujet random. Va pas me faire croire que t’as trouvé que ça pour essayer de m’emmerder… Utiliser mon entourage pour essayer de me pousser à bout, c’est décevant. »
Soupir exaspéré, alors qu’il laisse la serviette de bain sur le dossier du canapé, s’arrêtant devant la table basse. Il récupère son paquet et son briquet, coinçant une clope entre ses lèvres pour l’allumer avant de ranger le matos dans la poche de son jean. Pas qu’il soit franchement attaché à ses affaires, mais on va quand même éviter que Drew y touche. Il s’étire distraitement, alors qu’il s’affale sur un fauteuil à quelques mètres du canapé.
« J’m’en cogne des subtilités, Bolton. »
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Sujet: Re: What a pleasure, roommate. Mar 21 Jan 2014 - 17:10
Regards. L’un était debout, impassible, froid. Le second était bas, vil, mesquin. Qu’il l’avoue ou non, qu’il se l’avoue ou non, le principal passe-temps de Drew était de jouer avec les autres. Jouer avec leurs sentiments. Leurs émotions. Tant et si bien que, parfois, il avait l’impression d’être un diable, n’ayant d’autre occupation pour contrer son ennui que de jouer à torturer les mortels. Mais, c’est parce-qu’être torturé, il savait mieux que beaucoup ce que cela signifiait.
« Il en a rien à foutre des gonzesses éplorées que tu laisses derrière toi. » « Oh, vraiment... ? » Une voix allant chercher les aiguës, diablement ironique. « Si ça t’intéresse pas spécialement, pourquoi t’évoques le sujet ? Comme si c’était ton genre de taper la discut’ sur un sujet random. Va pas me faire croire que t’as trouvé que ça pour essayer de m’emmerder… Utiliser mon entourage pour essayer de me pousser à bout, c’est décevant. »
Une lueur traversa alors le regard de Drew, un éclair, une demi-seconde, et son sourire s’étira un peu plus, alors qu’il dévorait Morgan des yeux. Continue, Morgan. Continue, ça me passionne. Il observait le blond se saisir à son tour d’une cigarette, puis s’écrouler dans un fauteuil. Il ne lâcha pas une seconde des yeux. Vautour.
« J’m’en cogne des subtilités, Bolton. »
Oh ? Dommage, Drew adorait ça, les subtilités. Mais soit, il aurait d’autres partenaires avec qui jouer de cette façon. Non, si Morgan voulait de la franchise, de la clarté, alors Drew allait lui en donner. Quand il le voulait bien, il pouvait se montrer très... conciliant.
« Bien. »
Une longue taffe. Le poison qui s’ancrait dans ses joues. Souillait sa langue. Brûlait sa gorge. Pourrissait ses poumons. Il voulait tout sentir. Chaque étape. Chaque étape de sa moisissure intérieure. Il voulait se sentir pourrir. Il voulait se sentir se détruire, qu’importe la façon. Parce-qu’il n’y a destruction que si il y a existence.
Et c’est la vie, que Drew veut sentir à travers tout ce mal qu’il se fait, et qu’il fait aux autres. Finalement, peut-être que la vie le passionne autant que Jim. C’est juste que l’un y prend son pied dans le bonheur, tandis que l’autre prend son pied dans la souffrance. Qu’importe, l’un comme l’autre veulent uniquement se sentir vivre.
Le Démon se leva finalement. Il écrasa sa cigarette dans le cendrier, le plus tranquillement du monde. Et finalement, il vient se poser devant Morgan, les mains dans les poches, faisant tomber sur lui son regard aussi lourd qu'indéchiffrable.
« Alors arrêtons les subtilités. » Sourire vicieux. Et il s'élança. Droit. Calme. Et... entouré de cette chose aussi glaciale qu'ardente.
« D’abord, je ne t’ai pas parlé de te pousser à bout. En aucun cas. Je t’ai simplement demandé si Jim était avec Selwyn, mais puisque tu m’a bêtement avoué qu’en effet, cette idée avait le potentiel de te pousser à bout, ma foi, c’est bon à savoir. »
Alors Morgan était avec Reed. Evidence. Peut-être même était-il déja au courant, qui sait.
« Ensuite, si je voulais te pousser à bout - bien que je sois intimement persuadé que tu t’y pousse déja seul - en effet je te parlerai de Jim. Mais si il n’y avait que ça. Non, je pourrais aussi te dire que je sais. Je sais combien tu es frustré. Combien tu te sens mal. Parce-que tu as le pire don que l’on puisse avoir. Parce-que tu n’est qu’en D, alors que tu te bat pour être meilleur. Tu te défonce comme un chien, et tu échoue. Tu aimerais être plus intelligent. Tu aimerais qu’on t’apprécie pour ce que tu es, et pas pour avec qui tu es. Je te dirais que tu t’approches du soleil pour être dans la lumière, parce-que tu es totalement incapable de briller par toi-même. Je te dirais que tu n’es qu’un amas de frustration, que tu sens l’échec et le mal être à plein nez. »
Silence. Et il reprit, accentuant chaque syllabe, parlant lentement et distinctement.
« Et je te dirais que je t’admire, parce-que tout ça bouillonne en toi. Parce-que tu es aussi pourri que moi de l’intérieur, mais que tu te bat pour ne pas te noyer dans la merde qu’est ton existence. »
Regards.
« Mais tout ça, tu le sais déja. »
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Sujet: Re: What a pleasure, roommate. Dim 2 Fév 2014 - 4:18
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« Alors arrêtons les subtilités. »
Ça vaudrait mieux. Mais Morgan a déconné, il a pas réfléchit avec de l’ouvrir et vient de se griller tout seul. Le rouge lui monte aux joues alors qu’il écoute Drew confirmer son erreur. Sa mâchoire se crispe, il esquisse un sourire en coin, risette nerveuse qui trahit son agacement. Il tire une grande bouffée de tabac pour rester calme. Fini la belle vie, fini la piaule tranquille en rentrant des cours, fini les soirées posées à rien foutre, affalé dans le sofa devant une série stupide. C’est dégueulasse de penser ça mais il aurait préféré que Bolton reste six pieds sous terre à des milliers de kilomètres d’ici. Parce ce qu’avec lui il a ramené toute cette aura malsaine qui l’entoure, qui détruit tous ceux qui s’approchent, qui rend les environs stériles : Drew réduit en cendre tout ce qu’il touche. Et désormais ça va être compliqué de garder une distance de sécurité, vu qu’il va être obligé de le côtoyer. Il regrette d’avoir commencé à répondre à cette teigne, condamné à le supporter pour toujours. Sauf que la nicotine ne suffit plus pour détendre les méninges qui s’affolent. Il déteste la vision de ce mec. Et le discours qu’il lui tient là maintenant le dégoûte.
« Je sais combien tu es frustré. Combien tu te sens mal. Parce que tu as le pire don que l’on puisse avoir. Parce que tu n’est qu’en D, alors que tu te bat pour être meilleur. Tu te défonces comme un chien, et tu échoue. Tu aimerais être plus intelligent. Tu aimerais qu’on t’apprécie pour ce que tu es, et pas pour avec qui tu es. Je te dirais que tu t’approches du soleil pour être dans la lumière, parce que tu es totalement incapable de briller par toi-même. Je te dirais que tu n’es qu’un amas de frustration, que tu sens l’échec et le mal être à plein nez. »
Ça le dégoûte parce qu’il a raison. Nan, Morgan, te laisse pas corrompre comme ça. Il tente de soutenir le regard perçant de Drew, alors que tout flanche derrière le masque désintéressé. Les idées noires, les doutes, ça lui revient à l’esprit et il a du mal à tout gérer. Mo’ est bien dans sa peau. Il aime bien la vie qu’il mène, même si il est difficilement satisfait et qu’il a tendance à viser toujours plus haut. Il n’est pas très doué ni studieux mais il fait de son mieux. C’est tout ce qui compte. Pas vrai ? Sauf que quelque chose cloche. Si il est aussi serein, pourquoi est-ce que ce que lui raconte Bolton l’atteint ? Pourquoi ça le désempare comme ça ? Il faut qu’il arrête de se dévaloriser. Rentre toi ça dans la tête. Mais en face de lui il a quelqu’un qui dit tout haut ce que Morgan pense tout bas...
« Et je te dirais que je t’admire, parce que tout ça bouillonne en toi. Parce que tu es aussi pourri que moi de l’intérieur, mais que tu te bat pour ne pas te noyer dans la merde qu’est ton existence. »
“Évite de nous évoquer toi et moi dans la même phrase plz.” “Ça va bouillonner en toi aussi.. quand j’aurai foutu le feu à ta piaule pendant ton sommeil.” Tellement de choses à lui rétorquer. Mais rien ne vient. Y a comme un silence, pesant, Morgan a l’impression d’être sans défense tout à coup.
« Mais tout ça, tu le sais déjà. »
C’est bien ça le problème, il est au courant de tout ça et il essaye de se persuader qu’il a tord, sauf qu’on lui affire le contraire. Il hait Drew de tout son cœur, de toute son âme… et en même temps, il y a autre chose. Il se surprend à avoir une once d’admiration pour ce mec, l’espace d’un instant. Quelques secondes où il n’a pas envie de lui refaire le portrait. Parce qu’ils sont d’accord sur certains points, visiblement. Il hausse les épaules, détournant le regard alors qu’il retient un ricanement.
« Le plus triste dans l’histoire c’est que ce soit toi qui ait compris tout ça. »
Il se tait, regarde ailleurs, distraitement, tente de se montrer lucide pour une fois. Il se dit que pour contrer Bolton ça ne servira à rien de faire semblant, au contraire, il va falloir jouer franc-jeu. Faire tomber le plus de masques possibles, pousser l’autre à se révéler, pour trouver les failles. Parce qu’il doit forcément y en avoir. Son attention se reporte finalement sur Drew, qu’il dévisage, scrute, sans aucune expression. Morgan ne fait pas le poids. Plus frêle, beaucoup moins résistant, il sait se battre mais ne tiendrait pas longtemps. Il ne se régénère pas en quelques secondes, il porte malheurs, point barre. Il est bancal, prévisible, si prévisible, on pourrait même dire qu’il est banal. Il a tellement de points faibles, c’en est désespérant de le voir se battre et lutter vainement, bien qu’un peu admirable. C’est ce que tu penses, Bolton ? Tant mieux alors. Alors il pourra faire ressurgir ces idées noires autant qu’il veut.
« T’arriveras à rien, Drew. Plus t’évoqueras ma frustration et mon mal-être comme tu dis, plus j’aurais de raisons de répondre à la provocation. Tu vas pas m’enfoncer, tu vas juste forger toi-même les armes qui me permettront de te foutre à terre. Tu te crois invincible ? Les gens sont juste pas assez patients… »
Morgan non plus. Il veut tout, tout de suite. Il veut voir Drew flancher, il le verra flancher. Pour ça qu’il va se démener pour que ça arrive le plus vite possible. Il a pas envie d’attendre, encore moins aujourd’hui alors que Bolton revient lui pourrir cette vie dont il commençait à peine à profiter. Il arbore un sourire de tombeur, enthousiaste, le parfait roommate, serviable et bienveillant.
« Moi j’aurai tout mon temps. On aura tout notre temps. C’est vrai, après tout, on va se croiser tous les jours. »
L’enfer.
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Sujet: Re: What a pleasure, roommate. Dim 2 Fév 2014 - 17:52
«Le plus triste dans l’histoire c’est que ce soit toi qui ait compris tout ça. »
Large sourire, tandis que son regard abandonnait, l’espace d’infimes secondes, toute animosité. Comme un sourire sincère, complice. S’aurait pu. Réellement. Morgan aurait pu être ce meilleur ami. Ce frère. Cette personne qui aurait sorti Drew de l’Enfer qu’était son propre esprit.
La vérité, c’est que, la seule chose qui pouvait détruire Drew, c’était lui-même. Il avait toujours cette vision de lui en train de fuir, de se fuir lui-même. Fuir ce monstre. Fuir ces ténèbres qui le pourchassaient. Et tout cela n’était que dans son esprit. Un corps indestructible, pour un esprit qui s’auto-détruit. Quelle belle ironie. En vrai, il était impossible de lui faire du mal, parce-qu’il s’en faisait déja bien assez lui-même.
Drew n’avait aucune estime de lui. Son arrogance, sa fierté, c’était la fierté d’être une pourriture, un moins que rien. Fier dans la défaite. Fier dans les ténèbres. Et désormais, son esprit était bien trop pourri pour que quiconque le hisse de nouveau dans la lumière. Il avait des idées noires. Des envies de colère, de rage, de violence. Des pulsions. La souffrance. La mort. Le suicide. Juste pour mieux apprécier la vie. Comme quelqu’un buvant, buvant encore et encore, sans pouvoir satisfaire sa soif. Sa soif de Mal.
« T’arriveras à rien, Drew. Plus t’évoqueras ma frustration et mon mal-être comme tu dis, plus j’aurais de raisons de répondre à la provocation. Tu vas pas m’enfoncer, tu vas juste forger toi-même les armes qui me permettront de te foutre à terre. » « Je ne demande pas mieux, Morgan. » « Tu te crois invincible ? Les gens sont juste pas assez patients… »
Sourire. Un regard où pétillait une lueur d’excitation, au milieu des ténèbres de ses iris. Défi ? Il aimait ça. Les réponses de Morgan ne faisaient qu’attiser la flamme qui brûlait dans son esprit. La flamme, le désir de destruction. De combat. Affronte-moi, Morgan. Affronte-moi et réduis moi en poussière, bon sang, ne voyez vous pas que c’est tout ce que je désire ?
La mort elle-même n’était pas venue à bout de lui. Ni Anshu, ni Sarah, ni personne. Et il se haïssait. Il traînait sa carcasse jour après jour, se haïssant, insupporté par sa propre existence. Et, si il détruisait tout autour de lui, c’était dans le simple espoir que quelqu’un parvienne aussi à le détruire.
Il n’avait jamais été aussi heureux que lorsqu’Anshu l’avait réduit à néant.
Mais, depuis son retour, tout lui semblait trop beau. Trop parfait. Il était le Démon sur terre, mais n’était entouré que d’Anges aux visages heureux. Alors il répendait ses flammes là où il le pouvait. Par simple frustration. Par simple mépris. Par simple besoin de se faire foudroyer.
Rendez-moi vivant.
« Moi j’aurai tout mon temps. On aura tout notre temps. C’est vrai, après tout, on va se croiser tous les jours. »
Son sourire s’étendit avec douceur, son regard toujours aussi... étrange. Entre mépris et admiration. Entre carnage et caresse. Et, aussi, de l’espoir. L’espoir que Morgan soit à la hauteur.
Drew s’emmerdait. Pas là, à cet instant, non, dans la vie. Il aurait aimé être aventurier. Etre soldat sur un champ de bataille. Etre dans un film d’horreur, d’aventures, d’action, qu’importe. Mais non. Il n’était que Drew Bolton, et il s’ennuyait, dans la vie. Il voulait de la passion. Des cris. Des larmes. Du sang. Et, tout ça, il l’avait apporté à Anshu, à Sarah. Et il avait bien l’intention que le couple de blonds soient les nouveaux personnages du film dramatique qu’était son existence.
Ainsi, une lueur traversa son regard, alors qu’il penchait la tête, haussant les épaules.
« Je suis d’accord avec toi. L’ennui... C’est que je suis pas patient. »
Brûlant. Le brun sortit ses mains de ses poches, et, l’air le plus calme du monde, vient empoigner violemment les cheveux de Morgan. Sans signe avant coureur, comme ça, et avec force. Et tandis que le blond se débattait aussitôt, il cala son genou sur l’accoudoir, maintenant un bras prisonnier tandis que sa main libre venait saisir avec force l’autre bras du blond.
Prisonnier. Sourire. A moitié sur Morgan, Drew le dévorait d’un regard de rapace, s’abreuvant de cette sensation furtive de domination. Si il était parvenu à ça, c’était en grande partie grâce à l’effet de surprise, il le savait. La prochaine fois, Morgan serait sur ses gardes. La prochaine fois, il aurait plus de mal. Pour cette fois-ci, Drew était bel et bien en position de force. Et le coup de tête de Morgan lui fit, certes, un mal de chien à la mâchoire, lui faisant rougir violemment la lèvre, mais il n’en lâcha nullement sa prise. Et sans attendre plus, son visage fondit dans le cou de Morgan.
Crocs. Il saisit la peau de son cou avec force, l’aspirant. Vampire. Maintenant difficilement son emprise sur lui, il mordait avec force. Il voulait lui faire mal. Mais, plus que tout, il voulait que la marque soit visible. Et qu’elle dure. Il voulait le souiller, et cela commencerait par ici.
Il lâcha brusquement son emprise, se défaisant de Morgan pour reculer vivement, paré à toute contre-attaque. Un sourire dément aux lèvres, le regard flamboyant, tandis que dans le cou de Morgan, un énorme suçon apparaissait désormais.
Vice.
Un sourire mauvais, tandis qu’il s’humectait les lèvres, se redressant légèrement dans une position plus décontractée.
« Alors, Bloomkvist. Qu’est-ce que tu vas lui dire, à Reed ? » Ricanement. « Si tu mens, il va être jaloux et s’imaginer des choses avec d’autres gens, pas vrai ? ... Et si tu lui dis la vérité... Il va venir me trouver. Et... crois-moi, je saurais le recevoir. »
Un jeu fascinant.
codage par Palypsyla sur apple-spring Couleur Drew : #595959
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Sujet: Re: What a pleasure, roommate. Lun 10 Fév 2014 - 2:28
What a pleasure, roommate. w/
Zombie boy
notes: HELLCOME
Rise again, rise again, We'll start again
Il aurait du voir cet éclair malsain dans ses yeux couleur abîme, il aurait dû pressentir l’offensive dans ses mots. Distrait par sa haine, aveuglé par sa confiance en lui. Violent rappel à l’ordre alors qu’il sent une poigne ferme lui saisir les cheveux tout à coup. Rapace qui fond sur sa proie, la lumière décline alors que Bolton proscrit tout échappatoire. Aliéné. Morgan se débat, tente de lutter, clairement en position de faiblesse. Et c’est ce qui rend l’humiliation d’autant plus douloureuse et frustrante. Il ne fait que donner des coups dans le vide, il réussit à lui en asséner un, un seul, qui le fait à peine ciller. Rage et colère. Dégoût et douleur alors qu’il sent des dents mordre son cou. Sa mâchoire se crispe, il ferme fort les yeux, impossible de bouger. Honte, maintenant qu’il est marqué au fer, comme du vulgaire bétail avant d’être emmené à l’abattoir. Ça ne fait que lui rappeler qu’il est le seul qui gardera la trace des coups ici.
Drew le libère finalement. Et pourtant.. Il a toujours l’impression d’étouffer. Flux sanguin qui pulse à l’endroit où se trouvait la morsure, comme si la noirceur se diffusait lentement dans ses veines. Il se redresse, voudrait répondre à la provocation. Ses poings sont serrés depuis tout à l’heure, près à faire mal.
« Alors, Bloomkvist. Qu’est-ce que tu vas lui dire, à Reed ? Si tu mens, il va être jaloux et s’imaginer des choses avec d’autres gens, pas vrai ? ... Et si tu lui dis la vérité... Il va venir me trouver. Et... crois moi, je saurais le recevoir. »
Un frisson glacial lui parcourt l’échine, alors que son regard perd toute expression en une fraction de seconde. Enfoiré de sociopathe. Il se ravise, range ses poings. Sa clope, tombée au sol lorsqu’il avait été prit de court, éteinte, gachis. Pas grave. Il s’occupe les mains, reprend son paquet sur la table basse juste en face de lui, avant de se caler de nouveau dans le fauteuil. Il a une envie de cogner qui fourmille le long de son bras pour s’accumuler au niveau de ses phalanges. Il aurait dû y penser tout à l’heure, évidemment que Drew allait s’aventurer sur ce terrain là. Quel con, mais quel con. Sa mâchoire est crispée, il a du mal à la desserrer ne serait-ce que pour répondre.
« Tu peux jouer autant qu’tu veux Drew, du moment que tu gardes tes distances avec Jim. »
Il coince le filtre entre ses lèvres. Quitte à encaisser, à prendre les coups, à devoir passer sous silence les altercations, du moment qu’on ne s’approche pas de Jim, Morgan laissera faire. Il tente de se convaincre qu’il est assez résistant. Il faudra bien, de toute façon. Il a l’intention de tenir le coup. Ça ferait trop plaisir à Bolton si il laissait tomber maintenant. Et il ne le quitte pas des yeux, lui lance un regard entendu et haineux, alors qu’il fait tourner la molette de son zippo pour allumer sa taffe.
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Sujet: Re: What a pleasure, roommate.
What a pleasure, roommate.
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