Sujet: Once upon a time ★ ℓуѕ Sam 15 Fév 2014 - 6:53
Feat Lysander
747 MOTS
Once upon a time ★ ℓуѕ
Tu tends la somme demandée au conducteur et, tout en empoignant ta valise, ouvre la portière et laisse l'une de tes jambes se séparer du banc du taxi. Sa jumelle ne tarde pas non plus, allant également s'offrir à l'air frais et hivernal de cette journée glacial. Tu t'étais vêtu en conséquence ; c'est-à-dire, un Ladylike fur rouge équipé d'un bonnet blanc crème à pompon. Pourtant, tu avais pu constater à quel point tu pouvais être idiote, toi qui avais enfilé des leggings noires pour mettre en valeur ton fessier. Tes jambes étaient gelées mais tu tentais de dissimuler cela du mieux que tu pouvais, marchant habilement sur tes talons hauts à motifs de léopard.
Cela va de soi que tu ne t'aurais pas habillé d'une telle manière si ce n'était pas que tu allais rendre visite à ta famille. Ta mère avait un grand faible lorsqu'elle voyait des femmes habillé de grandes marques à la fine pointe de la mode, digne d'une vraie dame et jamais elle ne t'aurait pardonné si tu aurais osé te présenter de manière vulgaire. Une chance que ton style vestimentaire variait selon les jours ; quelques fois, tu pouvais être habillé d'un chandail en laine trop grand et d'un jean slim et le lendemain, te balader avec un chandail dévoilant ton ventre plat avec une casquette "' Yolo '" sur la tête. Tu es tout simplement d'une nature imprévisible.
Tu entres dans le train tout en saluant des employés du véhicule à l'aide d'un sourire chaleureux et étincelant puis, d'un pas calme et assuré, traverse le train en observant curieusement chacune des salles que tu croises. « Des chambres, des chambres, des bancs, des bancs, des bancs, un restaurant, des bancs, des bancs... attend. Un restaurant ? », te questionnes-tu. Tu retourne sur tes pas, jetant un coup d’œil au restaurant. Les passagers semblent profité de la nourriture servie et soudainement, tu es indéniablement attiré par les plats cuisinés qui défilent sous tes yeux. Tu envies ces personnes.
Mais l'heure n'est pas à la nourriture, loin de là. Avec regret, tu te sépares de l'effluve enivrant et poursuis ton chemin jusqu'au plus profond du train, préférant être dans les endroits les moins fréquentés et les plus calme. Cela te permet de penser et de philosopher sur la vie, de lire ou de te parler seule comme une schizophrène sans avoir l'impression d'être observé à tout bout de champ.
Tu emprisonnes la poignée de porte dans la paume de ta main et ouvre celle-ci (de porte). Décidément, le train est bondé aujourd'hui. Tu n'as jamais vu autant d'adolescents et de couple dans un train depuis un bon moment. La seule banquette restante (car il n'y a que des banquettes) est tout près de toi, libre. Tu en profites donc pour t'approprier la place et poses ton manteau sur un support à manteau, juste à côté de ton banc. Tu dévoiles ainsi ton chandail ; un chandail brun-beige en polyester, beaucoup trop grand pour toi. Il te va à ravir, mais tu ne nies pas avoir l'air paresseuse dans ton « outfit of the day ». Du bout des doigts, tu effleures le cuir du siège puis, d'un coup de fesse improvisé, tu t'enfonces jusqu'au fond du banc et entraînes ta valise dans ta petite aventure. À gauche, une allée assez large, ta valise, un support à manteau et d'autres bancs peuplé de passagers. À droite, une fenêtre te permettant d'observer et d'embrasser le trajet qui débutera sous peu. En arrière, un siège et un dossier qui n'a aucunement demandé à ce que tu l'utilises et en face, une table grande et solide et un autre siège te faisant face.
Tu déposes ton ticket de passagère sur la table et sort un livre de ta valise. Ta tête se penche vers l'allée de manière à pouvoir remarquer l'arrivée d'un certain homme. Tu ne sais pas trop comment l'appelé ; tout ce que tu sais de lui, c'est qu'il vient faire un petit trou dans ton ticket et repart.
Bref, il n'y a rien.
Tu jettes un coup d’œil à l'arrière de toi ; un petit couple qui parlent et des toilettes au fond de l'allée. Tu ne devrais manquer de rien ici. Les passagers sont assez discrets, tu peux donc voyager calmement. « Je devrais me louer une chambre dans le train, un de ces quatre. Je pourrais partir avec Levy pendant un weekend, ce pourrait être amusant. » te dis-tu en ouvrant le bouquin et en commençant ta lecture.
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HRP : Je me suis permis de faire ce que je voulais avec le train. Pardon. On n'a pas ça au Québec, donc j'ai écrit ce texte selon ce qui me conviendrait le mieux.
Sujet: Re: Once upon a time ★ ℓуѕ Jeu 27 Fév 2014 - 19:03
LYSANDER&SKY
Le train de Prismver. Un engin à la Hunger Game d'une superficie qui pourrait en choquer plus d'un. Tout y passe. Les élèves comme les villageois de l'île, ces derniers encore ignorants sur les pouvoirs flottant partout dans l'île. Soit ils étaient aveugles - n'oublions pas les débordements de dons en ville, soit les élevés étaient vraiment très discrets. Mais on devrait opter plus pour la première hypothèse, on peut également mettre "aveugles et cons".
Lysander explorait en silence les wagons, scrutant ce qui s'offrait à lui au fil de son chemin, après avoir déposé sa valise dans la chambre qu'il avait louée. Le train était vraiment très luxieux et on peut vraiment s'attendre à tout... comme une piscine à l'extrémité du train, au dernier wagon. Des livres et des magasines un peu partout, et surtout beaucoup de nourriture qui pourrait foutre la gerbe à plus d'un.
Il avait quitté Prismver pour une ou deux semaines le temps des vacances, allant voir ses grands parents en Amérique. Mais ici, qu'on aille au Canada, au Japon ou en Russie, ce train passe partout. Il n'y a pas différents trains pour différentes destination - tout est regroupé, et le voyage se fait plus ou moins long en fonction de la destination choisie, d'où les semblant chambres qu'on peut éventuellement prendre si on ne veut pas dormir par terre.
Et sa route s'achève sur un coin calme, spacieux avec une multitude de livres reposant paisiblement dans cette pièce pourtant très bondée. Y'avait du monde, c'était même presque complet mais Lysander se foutait pas mal qu'il y ai Jacques tout seul ou Jacques et toute sa famille. Alors il embrasse la pièce du regard, ses yeux glissant rapidement sur les personnes présentent. Il reconnaissait vaguement quelques têtes de Prismver, mais sans plus.
Et son regard se pose sur une fille à la chevelure blonde qui tombait en cascade sur ses épaules, qui effleurait ses cuisses et même presque le sol. Il s'y attarde quelques secondes, et, constatant d'abord qu'elle possédait la dernière banquette, s'y approcher doucement après avoir préalablement choisi un livre. Excuse-moiiiii, je peux m’asseoir à côté ?
Après avoir obtenu son accord, ses fesses se posent donc à côté d'elle, sa cheville prenant place sur sa cuisse, feuillettant rapidement le silence. Ses pupilles se glissent discrètement sur la blonde, observant son visage de plus près, laissant son azur oculaire dévaler le long de son corps. Et c'est seulement au bout de quelques secondes qu'il se rend compte de cette chaleur plutôt gênante qui avait prit possession de son visage en lui accordant une teinte vermeille, détournant alors le regard pour se plonger dans sa lecture, laissant un silence s’installer. Qui ne dura pas bien longtemps.
Tu es à Prismver ? Je suis certain de t'avoir déjà vu quelque part... sans doute.
#009999
InvitéInvité
Sujet: Re: Once upon a time ★ ℓуѕ Jeu 27 Fév 2014 - 20:12
Feat Lysander
487 MOTS
Once upon a time ★ ℓуѕ
Ton index sur ta lèvre inférieure et ta main soutenant ton livre, tes jolis yeux parcouraient chacune des lignes de la feuille à une vitesse folle. Tes oreilles parvenaient à peine à capter les sons des alentours tellement tu étais plongé dans ta lecture, buvant chacun des mots contenus dans les phrases. Tu lis en imaginant l'histoire, en vivant chacune des actions que le texte décrit et tu profites de cet afflux d'émotions pour te détendre. Tes muscles se détendent et alors que tu continuais ta lecture, une voix inconnue t'interpelle, te demandant avec gentillesse s'il y avait moyen qu'il puisse prendre place à tes côtés.
Tu sais que le train est incroyablement bondé aujourd'hui et, arrêtant ta lecture pour quelques instants, tu lui permets poliment de s'asseoir avec toi. Tu ne comprends cependant pas pourquoi il n'a pas pris place sur le banc en face de toi. « Peut-être qu'il est tout simplement timide ou qu'il n'ose pas me faire face. », te résonnes-tu avant de reprendre ta lecture.
Un court moment de silence s'installe entre vous deux et disparaît aussi vite qu'il est venue ; l'individu se décide finalement à engager la conversation et toi, comme tu t'y attendais, ferme ton livre en prenant soin d'avoir placer ton signet afin de ne pas perdre ta page. Tu te tournes ensuite vers lui, affichant un sourire chaleureux et en lui répondant joyeusement ;
« Oui, je suis du pensionnat. C'est possible que tu m'es vu auparavant ; je suis souvent dispersé un peu partout au même mo... »
Tu t'arrêtes, interrompant ta phrase sans la finir. Tu n'essayes même pas d'y mettre fin, ne voulant pas que ton interlocuteur sache que tu as tendance à abuser de ton don de manière inutile. Tu ne connais pas le grade de ton compagnon (même si tu t'en doutes vu la couleur surprenante de ses cheveux), tu ne veux pas risquer de te faire considérer comme une merde de sa part. Tu estimes qu'il est en B à cause de ses yeux et de sa coloration. « Un mec qui a un peu trop fier de sa classe... », penses-tu alors que tu reportes ton attention sur lui.
« Je suppose que tu est un étudiant du pensionnat également. »
Subtilement et habilement, tu l'examines à l'aide de tes yeux. Son visage t'informe qu'il ne doit pas avoir plus de 17 à 18 ans, mais ses bras semblent conter autre chose. Tes mains se glissent le long de tes cuisses et tu décides finalement de fourrer celle-ci dans les poches de ton chandail. Tu jette un coup d'oeil sur la table et aperçois ton IPhone s'illuminer pour laisser apparaître un texto venant d'une amie de New York qui est impatiente de te revoir. Une de tes mains décide cependant d'aller fermer le téléphone et se loge de nouveau dans ton haut.
Aujourd'hui, tu ne comptes pas utiliser le wi-fi du train. Tu as de la compagnie.
Sujet: Re: Once upon a time ★ ℓуѕ Mer 26 Mar 2014 - 17:12
LYSANDER&SKY
Elle parle - mais ne termine pas sa phrase. C’était amplement suffisant pour Lysander, subjugué par cette beauté que possédait la blonde. Il a rarement ressenti ça pour une fille. Il a l’impression de défaillir, son coeur butant puissamment sa cage thoracique, avec une telle force que s’en est presque douloureux et une désagréable impression de bouffée de chaleur envahissant son visage pour lui offrir une teinte carmin des plus visibles sur sa peau aussi blanche que celle de Cullen.
Elle parle de nouveau en finissant cette fois sa phrase. Lysander met un temps considérable pour répondre, plongé dans ses profonds iris. Il sourit légèrement - gêné, acquiesçant d’un hochement de tête.
En effet, je suis en D... Hélas. Il soupire. Une fille aussi soignée devait sans aucun doute être en A ou voir en B, c’était particulièrement honteux de dévoiler une classe aussi basse. Même si dans sa classe résidait de nombreuses personnes géniales - il faisait particulièrement allusion à Charlie et Skygge, en passant par Cale.
Ses yeux glissent sur le livre qu’elle lisait. Il déglutit, trouvant un moyen de rallonger le plus possible la conversation, ses joues prenant davantage de couleurs, il soupire discrètement pour se calmer et se mettre à l’aise.
...Tu... lis quoi ?
#009999
InvitéInvité
Sujet: Re: Once upon a time ★ ℓуѕ Sam 12 Avr 2014 - 22:56
FEAT. LYSANDER
236 MOTS
Once upon a time ★ ℓуѕ
Il rougit légèrement avant de t'informer qu'il est de la même classe que toi. Tu arques un sourcil, visiblement surprise que ton interlocuteur ne soit pas en B mais plutôt en D, soit deux grades plus bas. Comment se fait-il que tu ne l'ait alors encore jamais vu dans l'un de tes cours ? Ah, évidemment. Tu manques la moitié de tes cours pour faire autre chose, comme composé ou te pratiquer seule au chant et à la danse dans ta cabane.
Mais qu'entend-il par "hélas" ? Insinue-t-il que c'est une honte d'être un D, de faire partie de l'une des pires classes ? Sait-il qu'il y a un écart considérable d'intelligence et de savoir-vivre entre les E et les D ? Il faut s'en réjouir, si l'on est en D, car on aurait pu être considéré comme un E.
Tu chasses ces pensées inutiles de ton esprit et essayes de te concentrer sur ton collègue de classe qui te demande le titre de ton bouquin.
« Belle de glace. »
Tu prends soin de mettre ton signet dans le creux d'entre les deux pages que tu lisais et ferme ton livre avant de le ranger dans ton sac à main.
« C'est bizarre, je ne me rappelle pas t'avoir croisé lors d'un de nos cours. » lui dis-tu sur le ton de l'intrigue. « Ce n'est pas étonnant, non plus. Je me présente rarement. » enchaîne-tu en murmurant.