[FUN] So... Do you want or not ? | Kyösti 8)

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HAPPY VALENTINE'S DAY

feat. Kyösti

Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé dans ta tête. Pourquoi l'avoir proposé à lui. Mais bon. Ce qui est fait est fait. Il ne t'offres rien en retour. Tu te doutes bien que les chocolats, il les a mangé. Rares sont les personnes qui ne les ont pas mangé, enfin c'est ce que tu penses. Et il ne s'attendait certainement pas à ce que quelque lui offre quelque chose. Mais ce qui est décidé ici, personne n'a le droit de le contredire. Il est donc obligé, oui OBLIGE, de te répondre. Et tu as hâte de voir sa réponse.
Par contre, chose que tu n'avais pas prévue, il te garde sur son dos et se mets à s'éloigner. Tu ne sais pas où. Mais ça ne risque pas d'être un endroit trop inquiétant. Enfin, tu supposes...
Un sourire né sur tes lèvres et tu t'accroches encore plus. Enfin, pas à son cou non, mais tu attrapes quelque mèches de ses cheveux. Sans trop tirer et serrer non plus, juste ce dont tu as besoin.
Il se met à traverser l'extérieur du pensionnat. D'accord. C'est en-dehors de l'enceinte de Prismver. Ok. Bon, pas la peine de s'inquiéter, il veut peut-être simplement aller faire les boutiques. Tu te relaxes, souries, même si tu es sûre que ce n'est pas son style de faire les boutiques.
Et ils les dépasse. Tu commences à t'inquiéter un peu. Il y a quoi au-delà ? La plage, les passages secrets, les égoûts et les ruines. Et c'est tout, il te semble en tout cas. Mais, mise à part la plage, aucun de ses endroits ne t'enchantaient vraiment. Vous passez devant les ruines. Soulagée, tu te dis que c'est bon. Et non. Il s'y dirige. Tu tires sur ses cheveux en arrière comme, on le ferait à un cheval, et te rends compte que c'est pas la meilleure solution. Bon. Tant pis. Tu attends qu'il s'arrête avant de sauter de son dos. Tu réajustes ta robe, glisses deux-trois mèches qui se sont échappées de ton chignon et t'approches de lui. Tu lui fais ton plus grand sourire et attrapes ses mains. Allez. Commençons le jeu.

— Alors. Tu m'as pas répondu. Tu acceptes d'être mon valentin ou pas ?

Tu sais, du moins sens, qu'il va dire non. Ou alors qu'il va être un valentin horrible. Mais peu importe, c'est juste pour t'amuser que tu as fait ça. Voir comment il réagit.

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So... Do you want or not ?

Il ne mit pas plus d'une dizaine de secondes à regretter ses mots.
La St Valentin, bon dieu. Quelle mouche l'avait piqué ? Celle de la curiosité ou de l'imbécillité - une chose était sûr, ce 14 Février serait riche en émotions. En toute honnêteté, il n'avait jamais vu une personne aussi heureuse de le voir de toute sa vie - ce qui se comprendrait ; sauf peut-être, la fois où il arriva à l'heure dans la classe de son établissement scolaire pour y tirer ses deux heures de punition. Exception mis-à-part, il ne voyait vraiment personne à la hauteur de cette attente - mais cette nana, elle, avait eu assez de couilles pour lui sauter sur le dos et lui poser la question ultime. Car jusqu'à présent et encore maintenant, pour Tony, amour n'était rien de plus qu'un mot dans un dictionnaire. Et ça le resterait toujours.

Le garçon en était convaincu - et même les numéros de cette fille ne lui ferait pas changer d'avis. De mémoire, il se remémora l'identité de la jeune femme et, quelques minutes après, il put y mettre un nom : Shery Canker. Coup de colère envers lui-même, car il ne pensait pas tomber sur une des rares personnes n'ayant pas encore subi ses foudres. Même si ça l'arrangeait, d'un côté, qu'il n'ait pas encore usé de chantage ni évoqué ses secrets, entretenir la peur était un exercice long et difficile qu'il s'amusait à exercer. Aujourd'hui, il n'avait rien que des charmes physiques pour faire perdre la boule à cette demoiselle si contente de ce rendez-vous.
Mais ils étaient à l'écart.

Je vais t'accorder ce plaisir pour la journée. Tu devrais m'être reconnaissant de passer la journée accompagnée, Canker.

Et il l'observe, avec curiosité, voilant tout dégoût face à ce visage qui lui semblait si peu digne de lui, le visage d'un E ; visage des derniers du lot, des enfants méprises. Il fait un effort pourtant, retient tout sarcasme, tout chantage, reste loin des coups bas. Il l'entraîne, simplement, se dirigeant vers les ruines, peuplées comme tu le sais si bien de compagnie peu recommandable.

Guide-moi, Canker. C'est là-bas qu'on fêtera ce grand rendez-vous. Je suis sûr qu'une... fête de bienvenue nous attend.

» Départ définitif : Gautier / Felicia / Kyösti / Orest / Eilween

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