Prudence réfléchissait longuement, marchant sans se préoccuper des gens qu'elle bousculait. Ses yeux rouge sang fixaient le vide droit devant elle, ses poings serrés restaient collés contre sa taille. Le pensionnat tout entier semblait décidé à la mettre hors d'elle, échec après échec. Lucchini lui avait donné des informations capitales, dont la Reine se servirait. Prochainement. Pour l'instant, elle désirait simplement passer une seule heure dans le calme de la salle intemporelle, pour se reposer et pour se concentrer sur ses réflexions.
Si elle en croyait la journaliste italienne, alors Faní Ulysse Kopulos entretenait une relation avec Heath Dean Ackland, un E très suspect à ses propres yeux. Tout en traversant les couloirs, la française se mordit le pouce, agacée. Si c'était vrai - et elle accordait sa confiance à Francesca, juste pour cette fois. Elle devrait parler à Ulysse. Elle devrait lui dire ce qu'elle pensait, et lui faire comprendre que tomber amoureuse - d'un clébard qui plus est - était d'une stupidité affligeante, surtout venant d'une personne comme elle.
Poussant un soupir las, Prudence bifurqua pour pénétrer dans la pièce désirée, où le temps se figeait. Elle prit place sur un siège et posa sa coiffe à côté d'elle. Il fallait simplement qu'elle n'oublie pas de la récupérer. Ses doigts effleurèrent le pansement qui entourait sa tête. Encore une erreur de sa part, elle s'était infiltrée dans un groupe de chiens enragés sans avoir conscience qu'ils l'entouraient. Un coup bas dont elle se vengerait à coup sûr.
Appuyant finalement son front contre sa main, elle ferma les yeux et se mit à réfléchir à voix haute. « Très bien... Mettons que Lucchini a raison. Elle ne m'a pas encore montré de preuves mais, étrangement, ça ne me surprend pas plus que ça. Donc... Dans l'hypothèse où Kopulos entretient réellement une relation avec Ackland... Ca mettrait en péril mes chances de coincer le chef de cette organisation stupide. » Ses ongles tapotèrent sa cuisse, elle grogna.
« S'il en fait partie, je l'ai peut-être vu cette nuit-là... » Son crâne la faisait encore souffrir. « Si seulement j'avais pu le faire souffrir. » Un sourire méchant fendit soudainement son visage, elle s'installa plus confortablement.
Seule sa voix brisait le silence présent, elle n'avait pas fait attention à la possible présence de quelqu'un d'autre. Les paupières toujours baissées, elle reprit d'une voix bien plus glaciale, exprimant simplement ses désirs. « S'ils ne m'avaient pas attaqué par derrière, j'aurais pu les écraser un par un, découvrir leurs identités et les faire souffrir. Leur sang de gueux ne mérite rien d'autre.. Ils ne sont que des E. Tch'. »
Reprenant doucement sa respiration, Prudence fit une longue pause, se reposant dans la pièce sombre. Le temps ne passait pas, elle pourrait donc se détendre plus longtemps que prévu. Peut-être qu'elle verrait une éternité se passait. Mais la solitude ne la gênait pas, elle l'aidait à réfléchir. Tripotant sa coiffe entre l'index et le pouce, l'adolescente se mordit la lèvre. « Kopulos, tu me dois des explications claires... Et précises. » Encore une fois, elle parlait seule. Du moins, elle le pensait.
Ulysse n'a jamais aimé faire ce qu'on lui demandait. Elle n'a jamais aimé rentrer dans le moule préfabriqué de ses parents et pourtant. Pourtant elle le faisait car c'était son devoir, sa destiné. Soupire. Ulysse se déteste, elle déteste la jeune femme qu'elle est devenue avec le temps. Si docile, si respectueuse, jamais un plis de travers, toujours soignée. Et pourtant, elle se déteste au point de s'aimer. C'est contradictoire certes mais Ulysse se dit qu'elle aurait pu être pire. Elle a conscience de sa façade, conscience de sa pourriture. Ulysse espère rejoindre la paradis quand elle se plait en enfer. Orwenn lui a plusieurs fois dis que si elle s'y plaisait vraiment elle n'essayerait pas de prendre la main de n'importe quelle personne voulant la sauver. Était-ce vrai ? Était-elle faible au point de vouloir à tout prix s'accorder un instant de paradis au risque de se l'accorder avec n'importe qui ? Heath était-il n'importe qui ? Ulysse ne sait pas. Beaucoup de chose se sont déroulés en seulement peu de jours. Son couple naissant avec Heath, sa première déception, l'arrivé de Sarah dans son bungalow, Prudence et ses regards remplis de haine, l'attaque d'Entropy... Ulysse déglutit, l'attaque d'Entropy a été le pire moment de sa vie. Tant de culpabilité mélangé à tant d'admiration pour un travail aussi dévastateur. Ulysse s'était sentie fière d'Heath, fière qu'il ose faire tout ce qu'elle n'avait jamais osé faire. Fière de ses idéaux qu'elle aimerait ne serait-ce qu'épouser. Mais au delà de la fierté il y avait eu la peur, le doute, la culpabilité qui lui avait tranché le cœur. Tant de colère en elle de voir sa salle de classe détruite, bafouée. La peur que ses parents soient au courant, qu'ils la rappellent chez elle. Parce qu'Ulysse a beau être une femme forte elle ploie devant leur pouvoir persuasif. Et jusqu'à présent elle n'a jamais trouvé la force de leur dire non. Pauvre petite chose.
Ulysse s'appuie contre le mur de la salle intemporelle, elle a besoin de calme, d'une minute pour réfléchir. Voir une heure. De toute façon qu'importe ici le temps ne s'écoule plus. Mais le calme est au abonné absent et son sang ne fait qu'un tour quand Ulysse voit le visage de sa délégué apparaître à la lumière des couloirs. Que faire ? Se dévoiler ou attendre de voir ce qu'elle fiche ici.
Ulysse hésite, plisse les yeux. Cette fille est dangereuse il n'y a qu'à voir ce qu'elle a fait à Heath et aux autres. Très bien... Mettons que Lucchini a raison. Elle ne m'a pas encore montré de preuves mais, étrangement, ça ne me surprend pas plus que ça. Donc... Dans l'hypothèse où Kopulos entretient réellement une relation avec Ackland... Ca mettrait en péril mes chances de coincer le chef de cette organisation stupide.
Et Ulysse se fige sur place. Lucchini sale petite peste. Quel petit toutou affectueux, ça elle lui fera payer très cher. Soupire, Ulysse tente de ralentir son cœur. Elle sert les poings. En quoi le fait de sortir avec Heath mettrait en péril ses chances de coincer le chef d'Entropy ? À moins que Prudence ne se doute déjà de l'identité du dit chef. La peur lui prend au ventre. Elle n'a pas peur pour elle, elle a peur pour lui. Peur de ce qu'elle pourrait lui faire.
S'il en fait partie, je l'ai peut-être vu cette nuit-là... Si seulement j'avais pu le faire souffrir.
Souffle. Cette jeune fille est une vraie psychopathe. Pas étonnant qu'elle vive dans le sang et pour le sang. Mais Ulysse aussi peut se montrer très sanguinaire si il le faut. Et ses paumes se serrent un peu plus si bien que ses ongles commencent sérieusement à la pénétrer. Ses muscles se tendent de plus en plus et tout son corps se met en position défensive. Cette jeune femme est dangereuse et tellement méprisable. Méprisable pour ses idéaux d'un autre siècle et ses attitudes dépourvues d'humanité.
Kopulos, tu me dois des explications claires... Et précises.
Avait-elle .. ? Non, elle parle seule. Son cœur avait raté un battement en croyant s'être fait découvrir. Mais ce n'est pas le cas. Ulysse était là mais Prudence n'en avait pas la moindre idée. Tant mieux. Si il y'a pas bien quelque chose qu'on apprend quand on fait le mur pour sentir de chez soi c'est être discrète. Il faut croire que même les plus viles envies nous servent un jour. Ulysse sort de l'ombre, calme. Son masque de A supérieure et respectueuse sur le visage, elle sourit. Ses bras se croisent sur sa poitrine et elle s'approche docilement de sa chère déléguée.
Bonjour Prudence. Elle se plante devant elle. Pardonne moi de ne pas m'être manifestée plus tôt mais tu semblais si absorbée par tes pensées que je n'ai pas voulu couper court à tes réflexions... on ne peut plus intéressantes.
Et elle fait tomber ses bras le long de son corps avant de venir replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Visiblement je te devrais tes explications... Elle fait mine de réfléchir un instant. Tout ceci me semble légèrement prétentieux de ta part Prudence. Tu as beau être ma déléguée, ce que je fais de ma vie privé ne te concerne en rien. Son visage gagne en sérieux et son regard ardent se plante dans le pourpre du sien. Et deux rubis luisent dans la noirceur de cette pièce si atypique.
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Sujet: Re: Représailles. Dim 2 Mar 2014 - 21:37
« Tell me everything. »
Ft. F. Ulysse Kopulos.
« Bonjour Prudence. » Un fin sourire se dessine sur les lippes de la déléguée, poli et juste assez froid. Se redressant sur son siège, elle toise la jeune femme, absolument pas inquiète à l'idée d'avoir été entendue. Prudence ne répond rien. Prudence attend. « Pardonne moi de ne pas m'être manifestée plus tôt mais tu semblais si absorbée par tes pensées que je n'ai pas voulu couper court à tes réflexions... on ne peut plus intéressantes. »Tu es toute excusée, Kopulos. En espérant que tu m'aides à répondre aux questions.
« Visiblement je te devrais tes explications... Tout ceci me semble légèrement prétentieux de ta part Prudence. Tu as beau être ma déléguée, ce que je fais de ma vie privé ne te concerne en rien. » Deux pierres précieuses se plantent dans les pupilles de la française, qui ne détourne pas le regard, son souffle devenant si faible qu'il en semble inexistant. Elle installe un long silence entre elles, réfléchissant intensément.
Elle avoue son amour pour ce chien, sans aucune honte. Décidément, je ne comprendrais jamais certaines personnes de mon entourage. C'est si agaçant... Sans que son rictus ne s'efface, elle se contente de le rendre encore plus froid, moins agressif. « Tu me trouves prétentieuse, Ulysse ? J'en suis désolée. Mais je reste sceptique. Tes choix me déçoivent beaucoup. Vois-tu, je ne serais pas surprise que ce chien ait été une des personnes que j'ai... Disons punis ? »
Ses doigts claquèrent de plus belle sur la cuisse de la française, sans que son visage ne change d'expression. Elle souffla doucement et reprit sa coiffe. Se relevant au final, tout en toisant la A. Prudence avait volontairement appuyé sur le chien, sans pour autant viser sa camarade de classe. Avançant jusqu'à ce que quelques centimètres seulement les séparent, elle pointa un doigt accusateur vers Ulysse, perdant son sourire.
« Tu t'attendais à ce que j'agisse, Kopulos. Ne fait pas l'innocente. Je suspecte Ackland d'être derrière cette histoire d'Entropy, je ne pense pas que ça soit un secret pour beaucoup de monde. » Elle fit une pause le temps de remettre correctement en place son bonnet blanc, son visage se durcissant subitement. « Je ne désire pas perdre un maillon fort comme toi, Ulysse. Et pourtant, je sais - et toi aussi, j'en suis certaine - que cette relation va être dangereuse. »
Se retournant après avoir effleuré sa propre blessure de sa main libre, elle croisa les bras et commença à faire les cents pas. Toutes ces histoires commençaient à mettre en péril son autorité, la réunion dans la salle commune le lui avait déjà prouvé, bien qu'elle ait refusé d'y croire à ce moment-là. Dans son esprit, si les autres A apprenaient qu'il y avait une relation plus qu'amicale entre une de leur camarade et un misérable E, ils penseraient que les "règles" de la guerre n'étaient plus respectées. Or il ne fallait pas que ça arrive.
« Ta vie privée n'est pas mon affaire, certes. Mais les conséquences de tes stupidités peuvent être catastrophiques... Kopulos. »
« Hors rp. »
failara
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Sujet: Re: Représailles. Dim 2 Mar 2014 - 22:23
vade retro
Le silence est lourd. Lourd de mots inavoués, de haine partagée et de mépris à peine voilé. Ulysse ne sourit pas, elle ne bouge pas ses bras viennent se croiser au niveau de sa poitrine comme à son habitude tandis que ses yeux rubis toisent légèrement Prudence de haut. Petite par la taille mais grande par l'aura Prudence s'approche après avoir parlé d'Heath en des termes.. très élogieux. Ce chien.. punis. Sa mâchoire se crispe en un mouvement quasi imperceptible et l'ongle de son pouce vient torturé sa chair. Prudence s'approche, Ulysse a envie de reculer par instinct mais se retient. Hors de question de perdre la face. Les plus grands prédateurs sentent la peur et s'en nourrisse n'est ce pas ? Et bien Prudence pouvait toujours attendre pour se mettre quoi que ce soit sous la dent.
Non ce n'était pas la peur qui tiraillait les entrailles d'Ulysse c'était la haine. La haine d'entendre une personne aussi méprisable que Prudence parler d'Heath comme un chien. Qui est le chien entre celui qui se bat pour ses idées et celui qui défend son territoire en sortant les crocs ?
Tu t'attendais à ce que j'agisse, Kopulos. Ne fait pas l'innocente. Je suspecte Ackland d'être derrière cette histoire d'Entropy, je ne pense pas que ça soit un secret pour beaucoup de monde. Ulysse plisse les yeux comme toute réponse. Ce n'est pas tant le fait que Prudence suspecte le fait que Heath soit le chef d'Entropy mais plutôt le fait que ce ne soit pas un secret pour tout le monde qui la dérange. Et Ulysse commence à sérieusement appréhender les réactions de ses camarades A si ils venaient à apprendre – comprendre qu'Ulysse est en couple avec celui qui est responsable de la dégradation de leur salle de classe... Une pointe de culpabilité vient lui percer le cœur. Elle ne s'en remet toujours pas. Je ne désire pas perdre un maillon fort comme toi, Ulysse. Et pourtant, je sais - et toi aussi, j'en suis certaine - que cette relation va être dangereuse.
Sourire. C'est justement ça qui lui plait. Le danger, la peur. Il n'y a rien de pire qu'une relation amoureuse ou tout va bien. Ulysse est peut-être masochiste au fond. Masochiste en amour. C'est vrai qu'après sa première fois décevante on aurait pu croire qu'elle aurait voulu connaître le vrai, le bel amour.. mais non. Ulysse préfère l'action, les choses interdites. La passion plutôt que la compassion. Ulysse l'observe, et observe sa blessure. Pauvre enfant. Il ne faut jamais tourné le dos à loup. Surtout quand celui ci à plusieurs têtes. Ainsi vont les règles de l'entropie.
Ta vie privée n'est pas mon affaire, certes. Mais les conséquences de tes stupidités peuvent être catastrophiques... Kopulos.
Tant de mépris dans un si petit corps. Ulysse se retient de rire. Catastrophiques pour qui ma chère Prudence ? Et elle s'approche lentement ses mains venant se joindre entre elles. Elle les porte à sa bouche avant de les glisser sous son menton. N'est-ce pas désolant de voir que toute ton autorité tient entre mes mains ? Car c'est bien ce que tu suggères n'est ce pas ? J'ai bien l'impression que ma relation avec Heath met en péril tes plans de domination de la classe A. Ou alors.. Elle s'arrête. Une pause. Tes desseins sont bien plus égoïste et c'est ta propre domination que tu veux maintenir à tout prix... Je suis désolée de constater que ton pouvoir est si faible qu'il ne résiste pas à un simple liaison qui de surcroit ne te touche même pas directement. Ironie.
Ulysse s'approche, gonfle légèrement la poitrine. Son visage redevient sérieux et dans ses yeux on peut y lire une pitié qui n'a pas lieu d'être mais qui est juste là dans le but d'agacer sa chère déléguée. Je ne suis pas ton pion Prudence. Tu as peut-être une entière domination sur le reste de la classe A mais moi je ne suis que mes envies. Or mes envies sont tournées vers Heath, et le simple fait de voir que tout cela t'inquiète plus que de raison me conforte dans l'idée que tu sais que ton emprise ne s'étend pas jusqu'à moi.
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Sujet: Re: Représailles. Lun 3 Mar 2014 - 1:09
« Tell me everything. »
Ft. F. Ulysse Kopulos.
« Catastrophiques pour qui ma chère Prudence ? » Grognement intérieur, son visage restait quand même impassible en écoutant la jeune femme. « N'est-ce pas désolant de voir que toute ton autorité tient entre mes mains ? Car c'est bien ce que tu suggères n'est ce pas ? J'ai bien l'impression que ma relation avec Heath met en péril tes plans de domination de la classe A. Ou alors.. Tes desseins sont bien plus égoïste et c'est ta propre domination que tu veux maintenir à tout prix... Je suis désolée de constater que ton pouvoir est si faible qu'il ne résiste pas à un simple liaison qui de surcroit ne te touche même pas directement. »
Prudence ne réagit pas, mais tout en elle bouillonnait d'écraser, rien qu'une infime seconde, cet être arrogant qu'elle a devant elle. Inspirant et expirant doucement, elle ne dit rien, la laissant poursuivre, nourrir le feu de sa rage qui enflait dans la poitrine de l'adolescente. « Je ne suis pas ton pion Prudence. Tu as peut-être une entière domination sur le reste de la classe A mais moi je ne suis que mes envies. Or mes envies sont tournées vers Heath, et le simple fait de voir que tout cela t'inquiète plus que de raison me conforte dans l'idée que tu sais que ton emprise ne s'étend pas jusqu'à moi. »
Ses doigts craquèrent subitement, dans la brusque envie de faire mal à Ulysse. Elle se reprit bien vite, repoussant les pulsions. Prudence ne savait pas grand-chose des capacités d'Ulysse, et ne voulait - pour l'instant - ne pas y être directement confrontée. La Reine ne désirait pas le combat jusqu'à maintenant mais, à présent, tout son être la poussait à manipuler la circulation sanguine. Le regard rouge de la française se dirigea lentement vers la gorge de son interlocutrice. Cette veine palpitante qui, à elle seule, pouvait probablement tuer Kopulos.
Mais la mort n'était pas le désir de Prudence. Elle reprit totalement le contrôle de son esprit et poussa un long soupir. Elle avait déjà réfléchi à ses arguments et l'un d'eux allait certainement abattre la A. Pourtant, l'adolescente n'avait pas voulu mêler les autres à cette histoire. Sans cesser de sourire, elle ne prit pas compte de la lueur dans son regard, et tapota de nouveau sa cuisse du bout des doigts, ses bras tombant le long de son corps.
« Catastrophiques pour vous deux, Ulysse. Ahh... Tu es si arrogante que tu penses que mon autorité est entre tes mains ? Je vois que tu comprends mal mes paroles. Mais je ne t'en tiens pas rigueur, c'est décevant mais.. Pas si surprenant. » Elle fit aussi une pause, caressant le tissu de sa robe. « Penses-tu sincèrement ce que tu dis ? Je suis déléguée, ma chère. On ne m'aurait pas choisi si je ne pensais qu'à ma personne. Réfléchis quelques instants, et tu verras que ton discours n'est absolument pas logique, avec ce seul argument tu perds toute crédibilité. »
Un sourire étira une nouvelle fois ses lippes. Un sourire carnassier, qui annonçait déjà ses plans pour les instants qui suivaient. Elle reprit après un court silence, dans le but de laisser le temps à la A de réfléchir à ses paroles. « Je ne te considère pas comme un pion, tu es une des rares personnes pour lesquelles j'ai du respect. » Son index se leva, elle imaginait déjà ralentir le flux. « Ce n'est pas pour moi que je m'inquiète, détrompe-toi... Néanmoins... J'imagine que tes parents seront ravis de voir que tu suis leurs plans à la lettre... »
Son pouvoir s'activa, elle se concentra pour ralentir de manière infime la circulation du sang d'Ulysse. Le but n'était pas vraiment de la faire souffrir, simplement de lui montrer que l'on n'insultait pas Prudence sans conséquences. Et c'était aussi une manière d'appuyer ses paroles. « N'est-ce pas... Ulysse ? » Son sourire s'élargit à peine, elle ne tenait pas non plus à se faire détester par la A.
Ulysse sert les dents. Prudence a cette espèce d'influence morbide sur elle. Celle de l'effrayer et de la dégoûter à la fois. Comme un paradoxe, une envie folle de lui éclater la tête contre un mur et de s'éloigner en courant en même temps. Et ses mots sonnent comme du poison dans ses oreilles. Pourtant elle n'a pas tord. C'est décevant mais pas si surprenant. Et Ulysse déglutit discrètement. Ulysse décevante ? C'est le genre de mot qui lui font le plus mal. Plus mal de n'importe quels autres.
Penses-tu sincèrement ce que tu dis ? Je suis déléguée, ma chère. On ne m'aurait pas choisi si je ne pensais qu'à ma personne. Réfléchis quelques instants, et tu verras que ton discours n'est absolument pas logique, avec ce seul argument tu perds toute crédibilité.
Et pourtant Ulysse était certaine du contraire. Qu'importe la crédibilité quand l'honneur était en jeu. Quand l'amour était en jeu. Aveuglée Ulysse. Pourtant loin d'être perdu dans un brouillard Ulysse voyait clair. À qui profite une guerre des classes ? Une guerre des classes n'étaient pas l'essence même d'Entropy ? Même si le but était différent de la guerre annoncé par le Ranker, un affrontement reste un affrontement. Aussi elle ne voyait pas en quoi tout ceci aurait pu déplaire à cette insolente Prudence. Ulysse plisse les yeux à la vue de ce sourire démoniaque, prédateur. Elle ne se démonte pas néanmoins et reste fièrement planté sur ses deux pieds. Non Prudence tu ne me fais pas peur.
Je ne te considère pas comme un pion, tu es une des rares personnes pour lesquelles j'ai du respect. Elle hausse un sourcil. Bah voyons.
Ce n'est pas pour moi que je m'inquiète, détrompe-toi... Néanmoins... J'imagine que tes parents seront ravis de voir que tu suis leurs plans à la lettre... Qu-quoi ?
Yeux grands ouverts Ulysse a le souffle coupé. Comment pouvait-elle être en courant pour ses parents ? Elle n'en parlait à personne. Elle avait juste très légèrement évoquée le sujet avec Heath le soir de la saint valentin. … Les avait-on entendu ? Soudain Ulysse ressent. Elle ressent le pouvoir de Prudence pulser dans son corps. Légère douleur dans sa tempe, elle inspire. Ses ongles s'enfoncent dans sa peau elle refuse de se laisser défaillir devant Prudence alors elle fait comme toujours. Elle prend sur elle, serre les dents et affiche un sourire discret.
Oh mes chers parents.. Je ne vois vraiment ce qu'ils viennent faire là dedans.
Et elle serre les poings, amère, avant de se frotter les mains tout en se mouvant autour de Prudence avec difficulté. Elle renifle. Son cou est douloureux sa mâchoire lui fait mal mais elle a déjà connu pire. Bien pire. Tu ne t'inquiètes pas pour toi mais tu devrais peut-être Prudence. Vu ce que ses chers membres d'Entropy on fait de toi...
Soupire et Ulysse rentre dans sa tête. Transmission d'image et de son. Transmission de cette chère Prudence entrain de se faire tabasser par un membre d'Entropy. Et oui Ulysse a vu cette vidéo. Elle l'a vu et mémorisé dans les moindres détails tellement il était plaisant pour elle de voir sa chère déléguée tomber de son piédestal de la sorte. Un coup de chaise dans le dos et voilà Prudence par terre. Et Ulysse s'imagine cette scène encore et encore. Le son en plus, bien fort dans sa tête comme dans celle de Prudence. Et Ulysse est derrière elle. Elle se tient droite mais son souffle court le long des cheveux de l'adolescente. Soudain la transmission s'arrête et Ulysse se recule.
N'est-ce pas ?
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Sujet: Re: Représailles. Dim 9 Mar 2014 - 19:04
« Tell me everything. »
Ft. F. Ulysse Kopulos.
Prudence aurait dû mettre fin à cette bataille stupide. Elle l'aurait fait si elle n'était pas persuadée que cet acte lui ferait perdre tout pouvoir, non pas sur Ulysse mais sur toute sa classe. Jamais elle n'aurait admis qu'elle avait perdu son autorité, préférant penser que certains élèves étaient simplement trop stupides pour comprendre que sans elle, les A perdraient toute crédibilité. Elle s'attendait présentement à ce que sa camarade cesse d'être bornée et admette que l'adolescente était en mesure de ruiner sa scolarité - ce qu'elle ne ferait pas, bien évidemment. Mais, visiblement, Kopulos était moins intelligente que l'espérait Prudence.
« Oh mes chers parents.. Je ne vois vraiment ce qu'ils viennent faire là dedans. » Sa feinte de l'ignorance mettait Prudence à bout. Ce n'était plus le mépris qui brillait dans le regard de la déléguée, c'était une colère foudroyante, qu'elle cherchait à envoyer sur la jeune femme. Elle ne dit cependant rien, persuadée qu'elle ne s'arrêterait pas là.
« Tu ne t'inquiètes pas pour toi mais tu devrais peut-être Prudence. Vu ce que ses chers membres d'Entropy on fait de toi... » Elle se retint de montrer sa surprise. Evidemment. Le coupable avait probablement fait passer le mot. Son crâne la faisait encore souffrir. Une douleur à laquelle elle n'était pas habituée, malgré tout. Prudence n'oubliait pas le règlement, qui interdisait l'utilisation de son pouvoir; Elle supposait que Kopulos était trop à cheval sur les règles pour les enfreindre.
Elle avait tord. Une fois derrière elle, une fois assez près pour lui murmurer ses paroles venimeuses, elle s'était introduit dans l'esprit de la française, vicieusement. Pourtant, cette dernière aurait dû s'y attendre, elle l'avait fait souffrir & Ulysse voulait certainement le lui faire regretter. Des images et des sons s'affichèrent et retentirent dans son esprit. Comme pour mieux les voir, elle ferma les yeux, ferma son cerveau au reste. Elle se vit parler, elle se vit tomber comme une poupée de chiffon. Elle vit son propre sang couler sur le sol, elle ressentit de nouveau cette douleur d'être pourfendue, cette humiliation d'être à terre, entourée de chiens.
Mais au lieu de tomber à genou et de lui hurler de cesser cette torture, elle l'observa longuement. Au lieu de se regarder s'effondrer, elle se concentra sur le coupable. Elle mémorisa sa corpulence du mieux qu'elle le pouvait, et elle utilisa cette rage pour rouvrir les yeux, pour se retourner vers Ulysse et pour lui lancer un regard furieux. C'était probablement ce qu'elle désirait. Mais elle n'allait pas s'arrêter là.
Prudence n'avait pas le physique pour se battre à mains nues contre elle. Elle ne voulait pas non plus que sa blessure soit aggravée. Alors elle recula, elle tenta de fermer son esprit aux visions de Fani, et tendit la main vers elle. Cette fois elle serait sans pitié. Cette fois elle serait cruelle. Cruelle contre celle qui avait ravivé la souffrance & la honte, cruelle contre celle qui osait braver son autorité, pour faire comprendre aux autres qu'il était suicidaire de défier Prudence de Boissieu.
« Fani Ulysse Kopulos. Je ne désirais pas en arriver à ce point, mais tu as été idiote. J'espère que ceci te remettra les idées en place. »
Une idée vicieuse avait germé dans l'esprit de l'adolescente. Elle se rappela de ce qu'elle avait fait subir au premier chien d'Entropy. Elle se rappela de ses gémissements, pour se motiver. Et elle fit subir la même chose à Ulysse. Réchauffer le sang, accélérer le flux, le ralentir brusquement. Une fois. Et une deuxième. Se souvenir des râles de douleur de la bête, espérer entendre les mêmes de la nouvelle victime. Elle ne voyait que l'hémoglobine qui coulait à l'intérieur de son corps, elle se concentrait là-dessus. Cinq secondes. Dix secondes. Quinze secondes. Et vingt secondes de pure douleur, de pure souffrance.
Elle cessa brusquement, sa propre carcasse frémissant. Elle avait été trop longue, elle avait surestimé sa puissance. Un grognement surgit d'entre ses lèvres, elle haleta légèrement. Il fallait qu'elle tienne, ou cette perte d'énergie aura été inutile. Elle lança un regard froid à Ulysse, mais ne dit rien. le silence était plus douloureux que les paroles rageuses.
La rage au ventre, la peur aussi. Ulysse plisse les yeux et se prépare mentalement car elle sait, elle a été trop loin. Et ses paroles pleine de colère ne font que le lui confirmer. Elle recule d'un pas, hausse le menton, ne faibli pas, elle se l'interdit.
Fani Ulysse Kopulos. Je ne désirais pas en arriver à ce point, mais tu as été idiote. J'espère que ceci te remettra les idées en place.
Rictus mauvais, ses idées sont d'une clarté aveuglante, Ulysse maitrise ses idées à la perfection, c'est la base de son pouvoir, elle contrôle tout ce qu'il se passe dans sa tête. Soudain le mal, profond et perfide serpent. Ulysse gémi de douleur et tombe à genoux, le souffle court. Elle fronce les sourcils, serre tant bien que mal les dents. Elle ne veut pas hurler, elle ne veut pas lui donner cette joie, ses yeux se ferment elle se concentre. Elle souffre, elle a mal. Mais lentement elle s'enferme dans son palais mental. Ses poings serrent l'ourlet de sa jupe, ses ongles s'enfoncent dans sa peau.
Et elle énumère sa vie, tout et n'importe quoi. Elle pense à Heath pour qui elle doit tenir coute que coute. Elle pense à ses parents qui doivent être fière d'elle. Elle se balade dans les couloirs de sa mémoire, tout est brouillé, saccadé. Le sang coule le long des murs alors elle court. Elle court le long de ses souvenirs. Passe devant des portes ouvertes, y jette un coup d'oeil. Et puis parfois elle tombe sur des portes closes qu'elle n'a plus envie d'ouvrir. Tout passe vite.
La douleur ne passe pas, ses muscles brulent. Sa bouche reste close, mais le cri de sa souffrance s'infiltre entre ses lèvres. Soudain la douleur s'échappe et Ulysse s'effondre à quatre patte pour respirer. essoufflée, les joues rosies, elle fronce les sourcils. La haine remplace le mal. Humiliée.
Elle torture sa lèvre un instant puis dans un mouvement lent elle relève le visage. Ses yeux sont creusés, grands ouverts. On ne touche pas à Fani Ulysse Kopulos sans conséquence Prudence. Croit-elle être la seule à savoir faire souffrir ?
Et dans l'esprit de Prudence s'infiltre Ulysse. Une Ulysse qui ouvre les portes de ses souffrances qu'elle cache, qu'elle garde au fond d'elle pour ne jamais les oublier. La dernière en date ? Sa souffrance actuelle, l'effet du pouvoir de Prudence sur son corps. Oh bien sur tout ceci n'est qu'un souvenir n'est-ce pas ? Un instant passé a bien moins d'impact. Et pourtant. Ulysse y insuffle la rage, elle y insuffle la honte, l'humiliation. Et elle ouvre la porte à d'autres souffrances, plus profondes. Elle s'approche dangereusement d'une porte bien trop sombre pour être ouverte tout de suite. Elle cri. Aussi bien mentalement que physiquement. Cri sur aiguë car ça la vide tout bonnement de son énergie de transmettre des illusions aussi poignantes. Mais elle tient. Elle tient autant qu'elle le peut. Même si la douleur se fait sentir de nouveau.
Son nez saigne, ses tempes sont rouges. Brûlante. Mais la vision de Prudence aussi mal qu'elle actuellement lui permet de tenir, et plus Prudence joue de son pouvoir, plus Ulysse lui transmet son mal. Alors ? Qui arrêtera en première ?
Ulysse ne ploie jamais. Ni devant Prudence, ni devant personne.
hrp : BADASS UL IN ACTION dsl du retarrrd #ff6699
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Sujet: Re: Représailles. Dim 16 Mar 2014 - 14:19
« Tell me everything. »
Ft. F. Ulysse Kopulos.
Prudence aurait voulu entendre des cris plus puissants, des hurlements de douleur pure. Elle aurait voulu qu'Ulysse la supplie d'arrêter, qu'elle s'en effondre. Parce que c'était rare que la déléguée utilise autant son pouvoir. Le maximum avait disparu, elle puisait dans son énergie vitale pour ne pas plier, pour montrer qui était la plus forte des deux. Elle avait sous-estimé Ulysse.
« On ne touche pas à Fani Ulysse Kopulos sans conséquence Prudence. » Cette phrase ne déstabilisa pas la Reine. Elle n'y répondit que d'un sourire. Qui s'effaça en un instant. Elle sentait quelque chose s'infiltrer dans son esprit, de la même façon qu'un ver dans une pomme.
Et la douleur la transperça violemment. Celle qu'elle avait fait ressentir à sa camarade, celle qu'elle avait fait subir aux sbires d'Entropy. Prudence sentit ses genoux ramollirent, incapables de soutenir son poids. Elle tomba sur le sol, une nouvelle fois. Elle poussa, pour la première fois, un infime couinement de souffrance. Ses mains se plaquèrent par réflexe contre ses tempes, elle lança un regard furieux à Kopulos. Sa vue se brouillait, un liquide transparent l'empêchait de voir correctement. Son index glissa subtilement sous l'un de ses yeux, et elle comprit. Prudence pleurait sa douleur, elle pleurait sa rage. Le moins supportable était certainement cette impression d'être écrasée, alors qu'elle se pensait plus forte, plus puissante.
Mais elle ne pouvait pas tenir indéfiniment son contrôle sanguin. Son coeur battait déjà trop vite, sa concentration faiblissait à chaque pic envoyé par Ulysse. Gémissant, elle se força à rester droite, même sur ses genoux. Serrant ses cheveux entre ses doigts, la française déglutit vivement et lâcha. L'instinct de survie était toujours plus puissant que le reste & elle avait conscience qu'en persistant elle y trouverait le coma, voire la mort. Son rythme cardiaque et sa respiration montaient encore en vitesse, elle ne baissa pas le regard, malgré les larmes qui l'aveuglaient.
Des larmes qui se teintaient de rouge, d'un rouge trop pâle pour être du sang pur, mais assez pour qu'elle en souffre d'autant plus. Essuyant du revers de la manche le liquide rosâtre, elle n'essaya pas de se relever, mais prit une grande inspiration, tentant de s'habituer à la douleur. « Tss.. Quelles idiotes.. » Sa voix était faible, si faible qu'elle n'était même pas sûre qu'Ulysse l'entende. Mais elle reprit tout de même, retenant les grognements de douleur qui menaçaient de s'échapper. « Regardes.. A quoi nous sommes réduites... Se battre comme des animaux... Si stupidement... » Elle n'admettrait pas à haute voix que c'était sa faute, mais tout son être semblait se repentir. Elle espérait simplement être comprise, refusant de le dire.
« Stop.. Simplement, stop.. Se détruire mutuellement ne.. Nous avancera à rien. » Ses paupières s'abattirent sur ses yeux. « Fais juste attention, Ulysse.. Je me répète mais.. Les conséquences de cette relation pourraient.. Etre douloureuses.. Pour vous. Mais surtout.. Pour toi. Toi et toi seule. »
Et Prudence s'effondra au sol, fermant les yeux. Même si elle avait perdu, elle n'était pas en colère. Parce qu'elle ne voulait pas mourir ou tuer. Parce qu'elle pensait qu'Ulysse comprendrait.
« Hors rp. »
J'espère que ça t'ira, fhufhu.
failara
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Sujet: Re: Représailles. Sam 5 Avr 2014 - 20:20
vade retro
Après la haine vient la culpabilité. Même processus qu'avec Jim T. Reed. Ulysse n'apprend pas de ses erreurs. Ulysse est trop parfaite pour en faire.. Si stupide. Ulysse reste une idiote. Une adolescente, une petite fille. Alors elle abuse de son pouvoir tout en laissant Prudence abuser du sien. Elle hurle de douleurs mais laisse la porte ouverte à ses propres souffrances et plus elle fait ça, plus elle s'approche dangereusement de la porte fermée, Ulysse. Alors elle souffle, elle sert les dents et prend son mal en patience. Jusqu'à ce que Prudence lâche, jusqu'à ce qu'elle arrête sa torture, parce qu'elle a pas vraiment le choix Ulysse. Si elle s'arrête la première Prudence aura le champ libre pour la blesser, elle aura le champ libre pour lui faire du mal sans que les conséquences ne lui incombent alors Ulysse tient bon et elle laisse le mal lui pourrir les entrailles, elle laisse la douleur s'infiltrer dans ses veines. La douleur de son sang et la douleur de son esprit.
Soudain Prudence rompt le lien qui les unis et Ulysse s'écroule au sol. Sensations de déjà vue mais cette fois-ci elle n'a pas la foi de se relever Ulysse.
Tss.. Quelles idiotes. Regardes.. A quoi nous sommes réduites... Se battre comme des animaux... Si stupidement...
Et une nouvelle pointe de culpabilité vient lui saisir le cœur. Elle se demande ce qu'il lui a prit. Est-ce parce qu'elle s'en est pris à ses parents ou bien à Heath ? Pourquoi perdre son sang froid alors qu'elle aurait très bien pu l'ignorer comme à l’accoutumée ? Une Ulysse amoureuse est une Ulysse hystérique et une Ulysse hystérique c'est une Ulysse faible. Soupir long et gras qui lui détruit la gorge.
Stop.. Simplement, stop.. Se détruire mutuellement ne.. Nous avancera à rien. Fais juste attention, Ulysse.. Je me répète mais.. Les conséquences de cette relation pourraient.. Etre douloureuses.. Pour vous. Mais surtout.. Pour toi. Toi et toi seule.
Et elle ne croyait pas si bien dire.
Mais pour le moment Ulysse n'y croit pas, elle s'accroche à son amour comme à une bouée parce que c'est son aventure la plus excitante. Prudence s'effondre en face d'elle, et elle se rappelle de Jim, lui qui était tombé à ses pieds tout comme elle. Plus bas que terre, humiliées. Et ses yeux sont lourds, elle n'arrive plus à bouger. Tout ce qu'elle parvient à faire c'est tendre une main vers Prudence et dans une éternelle psalmodie répéter encore et toujours ces mêmes mots qui lui brûlent la bouche.
Je suis désolée.
hrp : fin de merde vraiment désolée mein baby c'était néanmoins un réel plaisir #ff6699
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Sujet: Re: Représailles.
Représailles.
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