Une rencontre sous la pluie /Céleste/

Rencontre sous la pluie

Tu sais pas trop où tu te trouves mais tu t'en fous. Tu trouves juste qu'autour de toi c'est apaisant, beau et loin de tout. Des gens surtout, de la foule qui au bout d'un moment t'oppresse. Le social et toi ça fait zéro, tu n'aimes pas les gens en général, mais tu demandes qu'un rencontré des gens sortant de l'ordinaire. Tu es comme beaucoup de personnes tu ne demande qu'à être entouré, aimé... En amitié. Tu ne crois pas en l'amour. Pas la peine de disserter là-dessus. Tu es donc là dans ce coin paumé à l'orée de la forêt au milieu des ruines. Tu regardes le ciel il est gris -comme ton humeur- il va bientôt pleuvoir. Pourtant tu ne penses pas à t'abriter, trop occupé à prendre des photos. La photographie un simple passe-temps qui a le mérite de te reposer. Donc tu es là au milieu de cette nature marquée par des restes d'humanité. De simple ruine que tu ne peux t'empêcher de prendre en photo. Tu les enchaînes sourire aux lèvres, sans aucune technique juste en te fiant à tes émotions. Plus de la moitiés ne seront pas terribles mais ce n'est pas grave. C'est juste pour te détendre, rien de plus.

En fait, tu a un putain de "coup de blues". Pas de raisons particulières, tu es juste par trop d'humeur. C'est une journée où les émotions négatives se ramènent et les mauvais souvenirs aussi. Alors tu t'isoles pour faire le vide. Oublier. Plus tu es loin des gens dans ces cas-là, mieux c'est. Parce-qu'il a toujours des gens énervant dans la vie, tiens comme Léocade par exemple. Un sale hypocrite à qui tu n'avais rien demandé mais qui pour une raison que tu ignores te fait chier. Il fait partie des gens que tu n'arriveras jamais à supporter. Defois tu essayes mais tu échoues, ces gens la sont foutus, impossible de les changer. Tu fronces des sourcils, tu soupires et voila tu es contrarié. Rien que d'y penser il t'emmerde le Léocade. Il faut que tu le sortes de ta tête, histoire de pas pourrir ton humeur plus quelle l'est déjà.

Tu te remets à photographier, tu appuies rageusement sur le bouton, tu prends absolument n'importe quoi. Tu t'arrêtes, ton doigt en suspension sur le bouton. Tu éclate de rire, tu rigoles de ton attitude. Tu es ridicule mais au final tu trouves ça amusant d'être ridicule. Tu appuies une dernière fois et... FLASCH. Devant toi, une fille, elle est là devant toi. Tu viens de la prendre en photo. Tu baisses ton appareil photo et pour tu ne sais quelles raisons stupides tu ouvre la bouche.

-Euuh, salut !?  

Sur tes paroles, il se met à pleuvoir.

rainmood

Elle s'envole, passe le bas de sa porte, claque ses semelles contre la pierre. Il est l'heure de sortir jeune fille, tu ne vas pas rester dans ta piaule toute la journée ? Madame n'a qu'une envie c'est sortir, c'est étouffant de rester là dedans, surtout qu'elle ne sait plus quoi faire. Aujourd'hui elle peut être libre de porter les vêtements qu'elle veut, pas d'uniforme. Pas de cravate. Madame s'habille style grunge partant mêmes sur du pastel goth. Elle se cherche, cherche ce qui lui va le mieux, ce qui lui fais sentir le mieux dans sa peau, pour l'instant ça va.
Maintenant il faut trouver quoi faire, de quoi vont avoir envie ses yeux, ses mains, peut-être sa langue et sa bouche avec des gâteaux ou juste un baiser sur les lèvres d'un crapeau. Ou juste aller voler un rouge à lèvre dans l'un des sacs de ces jeunes filles qui laissent un peu trop loin leurs affaires.
Céleste, aux cheveux qui s'étouffe aux couleurs de ce ciel qui pour l'instant paraît bien calme... Étrangement calme. Elle a marché, un moment et s'est perdu dans des pensées telles que « pourquoi celui ci porte ça ? » ou encore « il sort avec ? Non, non pas possible » mais pas plus que « j'en est rien à foutre en faite » et quand elle pense cela, elle est arrivé au beau milieu de nul pars, n'a pas fais attention. N'a pas fais attention à ce que ses chaussures frappaient, de la pierre puis de l'herbe. Non, elle n'a pas fais non plus à la vision qu'elle a eu sur le sol, passant d'un beige au vert.
Ses yeux se relèvent, elle fait maintenant attention, regarde de partout cet endroit inconnu... « Les ruines, oui, j'en est entendu parler ». Evidemment, depuis le temps que tu es là t'as juste entendu. Pas vu.

Céleste fronce les sourcils, la source : un flash dans la gueule. Alors elle entend ensuite une voix de mec et puis quelques gouttes sur son nez, sur ses cheveux. Elle a comprit, il pleut et il ne va pas tarder à pleuvoir des trempes ! Mais bon, elle reste là et croise les bras.

« Monsieur le photographe à un p'tit kiff sur les filles sous la pluie ? Bah vas-y ! »

Alors elle sourit, lâche un petit rire. Elle l'a bien remarqué son appareil photo.

« Ou je dois t'appeler monsieur rose ? Le power ranger rose ? Tu viens de rencontrer le power ranger bleu ! »
  

Le rose c'est pour les filles et le bleu pour les mecs. Euh non en fait.

Il pleut, tu sens le contact humide de l'eau sur tes cheveux, ta peau mais tu restes là en face de cette fille. Tu la regardes, elle est bleue, elle a les cheveux bleus. Ça te choque pas, tu critiques pas vu ta couleur. Tu aimes même ça les couleurs de cheveux insolites, les gens insolites. Cette fille, elle te semble insolite, différente. Tu viens de la prendre en photo  -certes sans faire exprès- pourtant elle ne semble pas offusquée. Elle croise les bras, tu attends sa réponse.

-Monsieur le photographe à un p'tit kiff sur les filles sous la pluie ? Bah vas-y !

Tu te contentes de sourire, sa réaction te plaît. Elle en se la joue pas fille sainte-nitouche qui crie au scandale. La preuve, elle sourit, se met à rire. Tu la connais que depuis quelques secondes et tu en peux t'empêcher de l'apprécier. Elle t'est sympathique.


-Ou je dois t'appeler monsieur rose ? Le power ranger rose ? Tu viens de rencontrer le power ranger bleu !

Tu rigoles toi aussi, tu t'imagines dans une combinaison rose faire des pauses héroïques. Cette fois-ci tu réponds, il ne faut pas lui faire croire que tu es le simplet du coin non plus.

-Power ranger rose . Hum ce n'est pas mon style de sauver le monde à l'aide d'un robot géant. Je préfère prendre en photo les filles sous la pluie -tu souris- mais pourquoi pas. J'aime le surnom. En tout cas ravi de rencontrer force bleue, bon il manque force rouge&cie mais on se contentera de nous deux.

Tu restes debout sous la pluie, tu guettes sa réaction. Elle détonne au milieu de ses ruines avec ses fringues particulières. Tu apprécies cette opposition, tu ne vois qu'elle. Tu te retiens de la reprendre en photo, l'humour a ses limites. En plus même si tu es étrangement à l'aise tu restes quelqu'un de plutôt timide. Alors tu restes en face d'elle sous la pluie, uen distance plus que raisonnable autour de vous deux. Toi qui voulais fuir les gens voila que tu voulais briser la distance qu'il avait entre cette personne et toi. Tu souris, encore, pour toi-même et pour tes sentiments contradictoires.

-Bon même si la pluie te va si bien, il faudrait peut-être qu'on s'abrite. Mon adoration pour la pluie a ses limites.

Tu la dis sur le ton de la plaisanterie, tu es à moitié sérieux pourtant ton sourire est sincère. Pour une fois tu es content d'avoir quelqu'un en face de toi. Tu te surprends toi-même. Tu te diriges vers une pierre abritée par un reste de maison. Tu t'assois il reste une place pour une personne. Une petite place mais une place quand même.

rainmood

Céleste regarde encore, écoute de même, rit en même temps que ce garçon inconnu. Et la pluie dégouline le long de sa cascade de cheveux bientôt ruisselant. Rouge & cie doivent boire un coup aux bar. C'est ce qu'elle pense et ça ne l'empêche pas de sourire, au contraire.
Il à l'air intéressant, pas comme tout ces autres qui l'embêtes et qui non rien d'autres à dire que « Salut ça va ? ». Mademoiselle Rémington connait bien la pluie, elle s'en fiche mais elle n'a pas de serviette sur elle, ses vêtements cries de douleurs sous cette pluie.
Il est vrai qu'un bonbon rose ne reste pas longtemps sous la pluie, c'est connu, ça fond. Ca ne reste pas en place. Alors elle le regarde s'asseoir, là, à l'abrie.

« Franchement ? Allez, t'aura pas mille occasion de prendre une filles aux cheveux bleus sous la pluie ! »

Alors elle se met en face de l'inconnu aux cheveux roses et tourne sur elle même, essayant de ne pas tomber. Mais elle salit du moins ses chaussures, un peu. Il pleut, ses cheveux dégoulinent, ça tombe sur son visage, entre ses yeux, sur ses épaules, sur sa veste. On voit le mascara qui dégouline sur les joues roses de la jeune demoiselle. Absurde.

« Alors, j'suis photogénique ou pas du tout ? »

Céleste attend une réponse, mauvaise ou non elle rigolera, sortira un truc con à dire. Pourquoi toute cette eau lui fait un bien fou ?
  

Une valse ?

Elle ne s'assoit pas. Tant mieux finalement, la distance qu'il a entre toi et elle reste. Ça te déplaît pas, tu ne sais pas pourquoi mais cette distance qui est infime quand on regarde bien te rassure, te motive. Tu ne penses plus qu'a l'instant présent, le temps n'est pas figé mais tu ne le sens plus passé. Les heures et tout le reste qui passes-tu t'en fous, tu la regardes juste.

-Franchement ? Allez, t'aura pas mille occasion de prendre une filles aux cheveux bleus sous la pluie !

tu n'as pas le temps de répondre qu'elle se met en face de toi. Elle commence à tourner sur elle-même. La boue gigle sur ses jambes, ses cheveux se colle sur son visage et son mascara coule. Elle est tout sauf gracieuse pourtant tu es comme hypnotisé, pour toi elle danse. Une danse que tu trouves magnifique. Une danse qui la rend particulière, de la boue, de son maquillage elle s'en fout et ses cheveux collant son visage lui vont si bien. Elle est différente des autres filles. Oui face à elle, tu oublies les raisons de ta venue ici. Tu oublies Léocade et tes autres emmerdes. Tu oublies tes putains de bé gains que tu assumes pas. Tu oublies tout sauf elle.

-Alors, j'suis photogénique ou pas du tout ?

Pour réponse elle a le droit a un flash d'appareil photo. Un deuxième suit et un troisième. Tu souris tu es debout. Tu penses que tu connais même pas son nom mais tu te dis que c'est mieux. peut-être que ce moment sera le seul où tu la verras. Tu t'en fous, si c'est le cas ça sera une seule mais mémorable rencontre. Le jour ou ta rencontrée force bleue. Tu continues de sourire, parce-que pour une fois tu as vraiment envie de sourire.

-Tellement. Pour moi en tout cas.

Tu arrêtes de parler, tu viens sous la pluie avec elle. Tu brises peu à peu la distance. Tu es de plus en proche d'elle.

-Mais des autres je, ont, s'en fout.

Oui les autres pour l'instant n'ont plus d'importance. Pour l'instant il n'a qu'elle et toi. Au milieu de ses ruines tu as l'impression que toi et elle vous êtes loin du monde et de ses tracas. Une impression agréable. Tu te laisse aller.

-Je... Je me suis toujours demandé ce que donnait une danse avec une fille aux cheveux bleus sous la pluie.

Tu rigoles. C'est niais, stupide mais tu assumes n'importe quelle sera sa réaction tu assumeras.

-Alors... Une valse force bleue ?

Tu lui tends ta main.

avec joie.

Un. Deux. Trois flashs dans la gueule mais ça ne la dérange pas, essaye de ne pas ciller devant tout ça. Elle n'a pas l'habitude, c'est plutôt son ami d'enfance qui a l'habitude de tout ces flash et ces paillettes. Céleste le regarde, il est débout, avec son fusil d'images. Alors elle continue de sourire quand on lui dit qu'elle est photogénique. Même si ce n'est que pour un inconnu aux cheveux roses. Mademoiselle bleu regarde messieurs rose venir avec elle sous la pluie, une distance qui se brise, presque, qui se détend tu moins.
On s'en fou, ouais, là ils sent foutes. Elle aussi s'en fiche, elle est trempée, avec un mec dont elle ne connait toujours pas le nom. Tout le monde doit être à l'abri entrain de boire un chocolat chaud, d'être dans leurs lits, d'autres faisant l'amour, d'autres au cinéma. D'autres... Les autres ils s'en foutent.
Céleste répond par un « et bien ça donne ça », elle lui a donné le spectacle d'une fille aux cheveux bleus dansant sous la pluie. Ca donne super bien en photo, non ? Franchement, suivez là, regardez toutes ces belles photos d'une fille physiquement extravagante que vous pouvez faire.
Une valse. Céleste ne rougit pas, ce serait vraiment trop donner là... Elle connait cette danse, oui, à des banquets elle en a déjà fais. Elle lève ses grands yeux bleus vers le jeune homme, son sourire avait disparu à cause de cette surprise... Mais il réaparu de si tôt et prit cette main tendue. Elle se positionne bien, attend que lui aussi et voilà, elle lance le premier pas. Et la pluie bat de plus en plus fort sur les deux danseurs.

« Tu dégoulines, mais c'est pas grave, dansons~ »
  

Virevolte !

Son sourire disparaît, le tien aussi. Il revient, son sourire et tu souris aussi. Serait-elle cette inconnue importante pour toi ? Tu ne sais pas et tu ne veux pas savoir. Oui tu ne veux rien savoir, tes sentiments ou autres préoccupations encombrantes humaines tu n'en veux plus. Tu ne veux que te préoccuper d'elle. Pour l'instant du moins. Elle prend ta main, la distance est brisée et tu te sens si tranquille. Oui tranquille, calme en cet instant tu es calmes. Apaisé voila le mot. Elle se positionne, toi aussi. La valse tu connais, tu es un gosse de bourge au rêve de grandeur après tout. Elle lance le premier pas, tu enchaînes et tu penses "virevolte, virevolte, virevolte". Tu danses et tu ne penses plus qu'a ça et a elle. Tu devrais sentir la boue giclée sur tes habits, sentir la pluie qui tombe de plus en plus fort sur toi et sur elle. De tout ça tu ne sens rien, ton esprit est ailleurs. Loin mais proche d'elle. Ta main dans la sienne tu danses, ton corps frôlant le sien. Toi le timide tu devrais être gêner mais non. C'est comme si tu étais quelque part d'autre loin de ta vie de tous les jours. Tu veux juste la voir danser sous la pluie.

« Tu dégoulines, mais c'est pas grave, dansons~

Toi aussi, mais oui dansons et...oublions !»
 

Tu éclate de rire, oui dansons et oublions penses-tu. Tu la fais tourner sur elle-même, tu lui souris, tu continues de rire. Tu te dis que c'est bon d'oublier. Tu aimerais rester avec cette fille jusqu'à la fin des temps, danser avec elle pour l'éternité mais au fond tu le sais : toute chose a une fin. Au fond de toi tu sais que quelque chose de cloche, que ton amitié avec cette fille ne peut pas être aussi simple que cette danse sous la pluie. Au fond tu sais tout ça mais tu l'ignores. Tu te contentes de danser, danser et jusqu'à perdre ton souffle. Tu t'arrêtes, ta main toujours dans la sienne tu tombes. Boum par terre, elle au-dessus de toi. Tu éclate de rire, encore, tu es tellement maladroit mais là sa te fais rire.

« haha je suis un boulet, j'suis désolé haha...Ça va ?»
 
Tu te relèves et la relève en même temps. Tu es en face d'elle, trop près d'elle par réflexe tu recules un peu. Tu es couvert de boue.


 

avec joie.

Alors elle l'entend rire, c'est amusant de danser sous la pluie ? Sûrement quand on danse, quand on oublie tout. Cela aurait été bien meilleur sous un beau soleil de plomb n'est-ce pas plus agréable ? D'être en meilleure tenue, être plus à l'aise. Ne pas se salir surtout. Il pleut, ça fait du bruit, encore et encore. Elle sent sur sa peau cette eau la marteler de plus en plus fort. Et puis son souffle se perd, vous vous arrêtez enfin, jeune fille sourit, essoufflé mais n'a pas le temps de dire quoi que ce soir que la voilà tomber sur le jeune homme, par terre. Elle n'aime pas ce salir les mains alors elle les a mis contre cet inconnu sans nom pour l'instant. Encore un rire, elle gonfle les joues et fronce un peu les sourcils. Ses genoux lui font un peu mal. Mais allez, ça va passer.
Céleste est relevée avec galanterie, n'a même pas répondu à la question. Elle inspire un moment et sourit.

« Je t'invite à prendre un chocolat chaud ! Allez, viens petit boulet ! »

Mademoiselle lui lâche la main et commence un peu à courir vers Prismver, allez, sois la, suis ses cheveux bleus. Elle t'emmène chez elle, histoire d'être au chaud et de mieux de rencontrer.
  

Une valse ?

Le moment de folie et de danse s'arrête. Tant mieux car plus de souffle et la pluie qui se fait de plus en plus forte. C'est mieux comme ça quand c'est trop long ça devient énervant et ennuyant. Elle inspire est-que-que elle est en colère contre toi ? Ah non elle te sourit.

« Je t'invite à prendre un chocolat chaud ! Allez, viens petit boulet ! »

Elle lâche ta main. Parce-que oui jusqu'à maintenant vous étiez toujours main dans la main. Il pleut de plus en plus sur toi, vraiment de plus en plus. Tu te demandes c'est quoi ce temps de merde. La pluie devrait avoir ses limites. Elle se met à courir, tu restes un moment immobile. Tu hésites : la suivre ou pas la suivre . La suivre. Elle et ses cheveux bleus. Tu commences à courir toi aussi, tu la rattrapes. Tu te demandes où tout ça va t'emmener . Comment cette histoire va-t-elle se terminer ? Parce-que pour l'instant tu connais même pas son nom, son âge, sa classe et un tas d'autres choses qui peuvent être utile quand on fait la connaissance d'une personne. Qui se cache derrière cette fille aux cheveux bleus ? Elle semble aimer la pluie, tu la trouves photogénique. En clair tu ne sais rien d'elle et ça te dérange pas. L'inconnu, le mystère ta toujours aimée. Tu ne sais pas comment tout ça va se terminer, si tu vas apprécier "force bleue" ou au contraire tu vas la détester. Tu ne sais rien d'elle et tu dis que c'est bien. Parce-qu'au fond tu as peur d'être encore déçu.


Hrp : Dsl c'est court ;;