Familles à l'honneur
Prédéfinis forum
Prismver
Course des maisons
Hamamelis
Dracunculus
Vinca
Mini News
23.12 Horoscope magique disponible ici
RP libres
Ajouter mon RP - Pas de RP en cours
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 

 >D

Aller en bas 
Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: >D   >D 1400359500-clockMer 19 Mar 2014 - 1:07


You're the best shit that ever happened to me.


Deux assiettes qui s'entrechoquent, des couverts subtilement glissés dans une poche arrière, un placard que tu ouvre et que tu oublis, un placard que tu te prends et qui offre une flopée de jurons à qui veut bien l'entendre. Un plat versé, t'en fous à côté mais au point où en est votre cuisine t'es plus à ça près. Les plats sont chaud, le tabasco tout juste versé, la vapeur te fait plisser les yeux et tu les frottes. Mauvais plan. La sauce piquante semble te narguer à l'autre bout du comptoir et t'es yeux son humide lorsque tu te diriges enfin vers ta chambre les mains pleines.

La porte est entre-ouverte et tu t’engouffres dans l'espace offert. A tes pieds gisent une paire de chaussures qui n'avaient pas été abandonné ici depuis un moment, pas qu'elles t'avaient manqué mais c'est le genre de détaille sans importance qu'on se surprend connaître. Mais tu les enjambes bien vite, car plus que les chaussures c'est le porteur dont tu te fais une joie du retour. Au milieu de ton Hiroshima personnel, entre ta pile de BD et ta couverture à moitié par terre, l'image d'un Heath s'emmerdant royalement en attendant ton retour t'avait manqué. Alors tu marches sur ton lit pour aller plus vite, parie risqué avec ce que tu as dans les mains mais parie relevé et gagné.

Tu as tôt fait de t’asseoir triomphalement au sol, là où ta couverture semble partie en quête de territoire, mais tes petits airs de vainqueur s'effacent tout aussi rapidement lorsque tu te rends compte que dans ta poche arrière il y a vos couverts, et que des couverts dans un arrière-train, ça fait mal. Tu tires la grimace et, abandonnant vos assiettes à terre, tu vires les inopportuns. Note à toi même, préparer des jambons-fromages la prochaine fois, beaucoup moins de facteurs risque. Puis tu fais mines d'ignorer la réactions de Heath face à ton étourderie avant d'étendre soigneusement la couverture, chassant les faux plis, un sourire pas tout à fait innocent au visage lorsque tu le lèves vers ton ami.

« Si mademoiselle veut bien se permettre»

Tu serres les mâchoires pour ne pas sourire un peu plus mais tu en as clairement envie. Ce petit jeu tu ne t'en lasse pas et tu ne te souviens même plus comment cela à commencé, peut être en même temps que les surnoms plus où moins ridicule dont tu affubles Neil. Tu ne sais plus et tu préfères te concentrer sur plus important, l'instant présent, celui-là même où la guerre des coudes fait rages entre Heath et toi, menaçant de renverser le chili que tu as du faire en quatrième vitesse lorsque M Ackland à soudainement débarqué dans ta chambre. « Mec, je te préviens. On est sur mon territoire ici, tu devrais te méfier~ »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: >D   >D 1400359500-clockJeu 20 Mar 2014 - 0:21

Vautré. Littéralement vautré.

Allongé, appuyé sur un coude, en chaussettes, il se fond dans le décor bordélique. Immobile, il attend. Et que fait un Heath qui attend ? Il pianote du pouce sur son smartphone dernier cri. Les téléphones ont disparu de la vie des Prismveriens, pour la plupart. Pas d’internet, pas de réseau. Mais, quand on s’appelle Heath, Tony ou encore Lenzo, quand notre vie ne peut se faire sans une bonne - grosse - dose d’internet quotidien, et bien, on s’adapte. Comme un homme dans la jungle se fabriquant une arme et vivant parmi les loups, les geeks de Prismver ont dû apprendre à apprivoiser les quelques technokynésistes de l’école. Ils sont leur réseau, ils sont leur connexion internet. Ils sont leur vie. Et c’est grâce à eux - et à de multiples combines de geek en manque d’informatique - qu’Heath peut jouir, comme certains privilégiés, d’une connexion internet. Alors il y passe du temps, sur son téléphone. Beaucoup de temps. Beaucoup trop. On lui reproche toujours d’être ailleurs, de ne pas écouter, d’être accro. Il ne dément pas, c’est la vérité. Il n’est pas une oreille attentive, il est souvent hors sujet, et loupe parfois même de bons délires - parce-qu’il est ailleurs. Parce-qu’il est dans son monde virtuel.

Et pourtant, son monde virtuel, il en sort lorsque la jeune fille refait son apparition dans la pièce. Un coup d’oeil qui tombe vite sur les assiettes, gourmand. Et son regard curieux se transforme en appréhension alors qu’il se redresse assis, vivement, dans un « Aïe aïe aïe aïe aïe aïe » craintif alors qu’elle marche sur le lit, titubant, faisant dangereusement tanguer le chili dans les assiettes. Il la sait maladroite, terriblement maladroite, et ce genre de cascade aussi surprenante que mal venue ne peut finir qu’en désastre, venant d’elle.

Et pourtant. Forcé d’admettre qu’elle a bien géré son coup, il acquiesce de la tête, les commissures de ses lèvres s'affaissant dans une moue respectueuse. « Ok ok, j’avoue, good job. » Et s’ensuit un rire moqueur alors qu’elle sort les couverts de sous ses fesses. Cette fille, c’est du grand n’importe quoi. Son regard retombe dans le chili qui s’offre à lui, tandis que son petit nez hume l’odeur, y détecte toutes les épices dont tout les deux raffolent. La cuisine de Roos arrache la gueule. Et Heath, il aime quand ça arrache la gueule.

« Si mademoiselle veut bien se permettre. » Regard assassin, où brille un soupçon d’humour, tandis qu’il se pousse, la laissant étaler la couverture. Parce-que, chez Roos, c’est totalement normal de manger un chili parterre, sur la couette. Et c’est ça qu’il apprécie chez elle. Ce grand n’importe quoi qui la caractérise.

Et il la regarde passer ses mains sur la couette, faire place propre, nette, avant d’y reposer les assiettes. Mais il ne lui en laisse pas le temps, si bien que, alors qu’elle a encore les assiettes en main, il se jette devant elle, sur la place qu’elle a dégagé, se vautrant allongé, écartant les bras pour la chahuter doucement (faudrait quand même pas que le chili lui tombe sur la gueule) « Pardooon, attends scuse moi, tu prends d’la place là, pardoooon... » et il la bouscule doucement, pouffant de rire, déclarant une petite bataille au corps à corps comme ils en font souvent.

« Mec, je te préviens. On est sur mon territoire ici, tu devrais te méfier~ »
« Ok, ok, j'abandonne, je suis foutu. »

Il se redresse alors dans un regard moqueur, raillant, l’air de dire sorry gurl, tu m’impressionne pas le moins du monde, mais j’ai faim. Et joignant le geste à la pensée, il s’empare de l’assiette, des couverts, glissant rapidement une fourchette de chili sur sa langue. Explosion. Il lève les yeux au ciel avant de les fermer, laissant échapper un gémissement de plaisir un tantinet exagéré. « Oh GOD. Ca m’avait manqué. »
base de MEI SUR APPLE SPRING Modifié par Lix.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: >D   >D 1400359500-clockJeu 20 Mar 2014 - 23:16


Pas de réplique, ton ventre s'en charge largement alors que tu sembles le narguer avec ton assiette en main. Ca, c'est pas le genre de chose qui donne à en imposer et tu bougonnes face à la traîtrise de ton propre corps, rendant impossible une réponse face au regard hilare de ton ami. Heureusement, le chili qu'il y a sous tes yeux vient t'apporter le réconfort dont tu as besoins et tes lèvres tressautent rien que d'imaginer la bombe que tu vas introduire entre elles.

Une franche cuillerée, une bouchée pas sans incident - en témoignent les quelques résidus sur ton visage - et le feu qui roule sur ta langue.

« Oh GOD. Ca m’avait manqué. »

Tu lâches une expression à peine plus discrète que le brun mais à ses mots lâchés en toute innocence, tu as l'impression d'entendre ce fidèle majordome d'Alfred te murmurer que ton actuelle sensation de bien être ne vient pas uniquement du plat que tu dégustes non, et que la véritable raison est bien plus grande, plus poilus - quoi que -, tout aussi causante mais bien plus casse ovaire. Ouai, toi aussi ça t'avais manqué, plus que les petites bouffes improvisées à la minutes c'est la présence de ton ami, là, juste à côté et pas un simple coup de vent insaisissable.

Et tu le regardes franchement, la naissance d'un sourire au coin des lèvres. « Ouai, ça m'avait manqué aussi. »

Derechef, tu replonges le nez dans ton assiette, parce que même avec Heath, t'as du mal à exprimer tes sentiments au grand jour comme ça et que tu te doutes bien malgré ton « Non mais c'est vrai, une vie pour rassembler tout les composants d'un bon chili.», que le plus vieux, il a du comprendre le sous entendu. Et que tu songes bien tardivement que lui rappeler cette période n'est peut être pas l'idée du siècle. Et puis ton visage à deux centimètres de ton assiette ne tromperait personne.

Tes lèvres te picotent et c'est en pinçant les lèvres que tu te rends compte à quel point tu manges proprement. « Chiot' » Problème, tu n'as absolument pas songé à prendre des serviettes et tu es quand même un minimum civilisé pour ne pas te ressuyer avec ce qui traîne dans ta chambre. Un minimum mais pas trop, alors tu glisses un regard discret vers Heath, tâtonnes visuellement le terrain et sans crier gare t'agrippes à son épaule, nettoyant ta bouche contre son visage dans une pale imitation de baise joue. Tout aussi rapidement tu reviens à ta place, comme si de rien n'était.

Non, Heath n'a certainement pas l'air ridicule avec sa trace sur le visage. Non, tu ne viens pas de plus étaler que nettoyer ce que tu avais au visage. Non, non. Et tu pouffes de rire.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: >D   >D 1400359500-clockVen 21 Mar 2014 - 0:24



Un regard, un sourire, et il baisse à son tour les yeux sur son assiette, juste après elle. Et, il a bien compris qu’elle ne parlait pas du chili, en disant que ça lui avait manqué. ... Ou pas que.

Il sait qu’elle n’est pas insensible à lui. Ca fait bien longtemps qu’ils se connaissent, maintenant, et il n’est pas aveugle. Du moins, pas avec elle. Il a fermé les yeux sur les sentiments de Neil, n’acceptant simplement pas cette idée, cette idée que son meilleur ami soit gay et dingue de lui. Mais aujourd’hui, il sait. Et, pire que ça, aujourd’hui... .

Il fixe le sol, pensif, enchaînant les bouchées. Ca lui arrache la bouche, ça brûle, et plus ça brûle, plus il aime ça. C’est con, mais ça lui permet de se concentrer sur ça; ça lui évite de penser à tout le reste. Tout le reste ? C’est cette connerie monumentale avec Neil. C’est ces sms qu’il aurait jamais dû envoyer à Charlie. C’est... C’est Ulysse. Ulysse et Neil. Leur dispute. Et la conséquence de ce moment. Les conséquences.

C’est toute cette merde qui agite sa vie, qui lui prend la tête, qui l’angoisse, le déconcentre. Il a l’air tellement serein, à sourire, le nez dans son téléphone. Il semble fort, Heath, il semble solide, inébranlable; c’est ce qu’il montre. C’est ce qu’il s’efforce de montrer tout les jours, en à Roos plus qu’à quiconque. Et pendant qu’elle commente son chili, lui pose l’assiette au sol et se redresse légèrement, à moitié à genoux, sur une main, se penche pour choper sur la commode la télécommande de la chaine hi-fi. Faisant comme chez lui - parce-qu’avec elle il se sent chez lui - il allume l’appareil, lançant le CD qui s’y trouve - il a une confiance totale en Roos quand à ses goûts musicaux. Et en effet, quand la première chanson commence, il bouge lentement de gauche à droite, sa tête bougeant en rythme, le nez dans son repas qu’il reprend en bouche. Il est bien, là. Avec Roos, il est toujours bien. Il pense pas au reste, il passe juste du bon temps, agréable, drôle, sans se prendre la tête. Mangeant d’une main, claquant des doigts de l’autre, il chante, sourcils courbés, en mode lover. Il a beau avoir la bouche pleine, ça l’empêche pas d’se la jouer. Il est comme ça, Heath. Un égo démesuré. Il se prend pas pour de la merde, et ça, ça n’échappe à personne. Et ça en agace beaucoup.

Alors, vient l’attaque de l’essui-joue. Il se dégage d’elle, la poussant, poussant un gémissement plaintif en s’essuyant la joue d’un revers de main. « u crazyyyyy. » Il pouffe de rire, hochant la tête; c’est n’importe quoi c’te fille. Mais lui aussi, il sait être monsieur n’importe quoi. Et dans un regard accusateur, mêlant une teinte de défi, il prend une nouvelle bouchée, avec particulièrement beaucoup de sauce. Il mâche, avale, l’air de rien, le regard ailleurs, comme si c’était déja oublié.

Mais c’est pas oublié. Et sans crier gare, il fout son assiette au sol et se jette sur elle pour la plaquer au sol son coude atterissant nettement dans le chili qui se renverse sur la couette - rien à fouttre, il est vautré sur elle et... lui lèche l’intégralité du visage dans un bruit « blalalalalalalla » auditif. Entre salive et sauce chili, elle a les joues, le nez et le front humides, et un Heath qui lui maintient les poignets à terre pour sévir.

Et une fois le mal fait, il se redresse, observe le résultat, et se mord les joues pour s’empêcher d’éclater de rire devant la gueule qu’elle tire. Il passe sa langue sur ses propres lèvres et se redresse, reprenant sa place initiale, et son assiette, comme si de rien n’était. « Bah alors, tu sais pas manger ? T’en es fouttue partout, grosse crado. » et il fourre une nouvelle fourchette en bouche, l’oeil moqueur.
base de MEI SUR APPLE SPRING Modifié par Lix. #C42F2B
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: >D   >D 1400359500-clockVen 21 Mar 2014 - 3:47


Un rire te grattouille toujours la gorge, tu lèves un sourcil sceptique face au manque de contre attaque. Pas normal, tu l'as connu bien plus combatif Heath, surtout quand tu attentais ainsi à sa personne. Alors tu le surveilles du coin de l'oeil, mastiquant lentement une nouvelle bouchée de chili et tu es presque soulagé lorsque tu captes un mouvement rapide. Presque, parce que tu ne t'attendais pas à un plaquage pareille, t'étouffant alors avec ta portion en bouche, et le chili qui remonte par les narine, on a vu plus classe.

Mais le pire restait à venir. Pour un coup donné, rends-en cent. Cette expression te parâit limpide alors que chaque muscle de ton corps se crispe, une chair de poule te court le long du dos, titillant la nuque et tu cesses tout mouvement de respiration. Tu as conscience du corps au dessus du tien. Chacun de ses frôlements te diffusent une chaleur bien plus importante que n'importe quel chili. Et tu n'en profites que quelques secondes car ta sentence est arrivée.

Un « Yeurk, Heath non c'degueux sérieux » n'arrive pas à passer la barrière de tes lèvres crispées sous l'attaque baveuse et tu te maudis d'être trop réceptives à Heath, la confusion entre répugnance et attirance régnant en maître dans ton esprit. N'importe qui d'autre aurait fait face à un répondant sans appel et sans aucune pitié, mais avec Heath ça ne marche pas comme ça. Heath c'est un peu comma ta kryptonite, il t'affaiblit, tu lui laisse couler des choses, mais toi t'adores ça. Enfin, en général.

Alors quand le perfide se redresse enfin, tu suis le mouvement mécaniquement, encore crispée et la bouche ouverte dans une expression de « Wat ? Il s'est passé quoi là ?». Doucement tu portes ta mains près de ton visage, tes doigts hésitent mais se pose finalement sur ta pommette et tu les laisses courir le long de ta joue, comme si tu découvrais à l'instant ce qu'il s'y trouvait. Tu grimaces encore, quelques mèches de cheveux te retombent devant le visage, se collant à la bave galamment transmise, tu regardes ton assiette n'ayant pas été épargnée, ton sol.

« Bah alors, tu sais pas manger ? T’en es fouttue partout, grosse crado. »

Mentalement tu fais le compte, atteinte physique, atteinte au chili, atteinte à ta couette - dont tu laisses tomber l'idée d'un Heath à quatre pattes et torchon à la main, quand il est question de nettoyage - et surtout, atteinte à ta dignité. Du crade, pour sûr elle allait lui en donner. « Certes, et toi t'as oublié comment te servir d'une brosse à dent d'après c'que j'ai senti ». Impassible, tu fais mine de vouloir récupérer ta fourchette qui à volé jusqu'à ses pieds, tu te penches sans un regard pour lui, récupères ton bien et tout en voulant te retourner vers ton assiette, tu passes ta main sous celle de ton ami et la projette contre son torse. Dans un demi sourire tu glisses un « Oups » absolument pas désolé avant de bondir vers ton assiette, anticipent toutes représailles.

Tu te ramasses au sol pour ne pas changer mais heureusement tu es suffisamment près de ce qui fut ton repas il y a peu, près à en découdre. Mais ton esprit n'est pas animé par la colère dans le fond - quoi qu'un peu revanchard -, ni pour ton repas, ni pour ta couette, ça se change ces conneries. Au contraire, dans votre dispute enfantine tes entrailles se desserrent - un peu -, parce que Heath n'est pas du genre à parler et toi t'es pas du genre à pousser les autres, parce que tu sais que même s'il n'en parle pas, ce qu'il s'est passé avec Ulysse doit lui trotter en tête, alors t'essayes de lui arracher un sourire. Et t'en pis pour la bave sur ton front.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: >D   >D 1400359500-clockVen 21 Mar 2014 - 17:02

Des représailles ? Il va y en avoir oui. Reste juste à savoir quand, et comment. Parce-qu’il faut toujours qu’ils aient l’un et l’autre le dernier mot dans ce petit jeu. Enfin, c’est toujours elle qui gagne - Heath réplique mais s’épuise plus vite qu’elle à ce petit jeu la. C’est finalement son assiette qui se renverse sur lui - il a tout juste le temps d’écarter les jambes pour que ça dégouline parterre et non pas sur son jean.

« ......... fffffff. »

Le souffle coupé, le rire au bord des lèvres, il regarde l’ampleur des dégâts sur son tee-shirt et au sol alors qu’elle se redresse, prête à se défendre. Mais le jeune homme pousse un profond soupir en hochant la tête, souriant en se mordillant la lèvre, exaspéré.

« T’es épuisante. »

l pose son assiette où traînent quatre malheureux haricots et soupire de nouveau, ôtant son tee-shirt pour le rouler en boule et lui jeter à la figure « c’toi qui va me le laver, pour la peine. » Coup d’oeil narquois et il se lève, poussant du pied les deux assiettes au delà de la couette. Il lui fait un geste de la main signifiant pousse-toi de là, et entreprend de sortir la couette de sa housse dégueulasse. La couette termine sur le lit, tandis qu’avec la housse il essuie grossièrement le sol - c’est un véritable carnage. Et, en plus, il soupire, comme si il n’avait pas été le premier à en foutre partout en se jetant sur elle.

Debout, torse-nu, housse sale en main,  il se penche vers elle pour récupérer son tee-shirt crade et emmène le tout hors de la pièce. Il dépose le linge dans le bac à linge sale de la salle de bain, connaissant bien les lieux, et faisant ici comme il ferait chez lui.

Bon, c’bien joli tout ça, mais il a encore faim, du coup. Alors à son retour dans la pièce, il s’approche de son sac, s’accroupi pour l’ouvrir et en sortir deux paquets de chips achetés en même temps que le pack de bières. Les premières sont au paprika, secondes saveur barbecue. Il lance l’un des deux à Roos sans trop regarder lequel, et vient poser le second sur la table de nuit avant de se vautrer sur le lit, de tout son long, en étoile, pieds et mains en dépassant. La gueule dans le coussin. Gémissement plaintif. Parce-que Heath est un flemmard hors-pair, et que se lever pour aller jusqu’à la salle de bain était bien trop épuisant. Il tourne finalement la tête vers elle, la regarde un instant.

« Bon. Quoi d'neuf dans ta vie ? J'suis vraiment plus à jour. » Quelques secondes, il détourne le regard quelque part sur le décor de la chambre. « ... Et désolé pour ça. » Pour avoir imposé une distance quand il était avec Ulysse. Pour l'avoir lâchée, pour ne pas lui confier ses secrets. Pour être un ami vraiment, vraiment pas terrible, pour c'qu'il en pense. M'enfin, ça c'est pas nouveau.

base de MEI SUR APPLE SPRING Modifié par Lix. #C42F2B
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: >D   >D 1400359500-clockLun 31 Mar 2014 - 0:38


Seriously dude ?


La remarque qu'il te lance vient se languir tout contre toi et tu l'acceptes à bras ouvert. Parce que cette remarque tu l’apprécies pour ce qu'elle représente, épuisante dans une imitation parfaite de ce qui te court dans les veines, comme ton don l'est pour toi, épuisante parce que tu as encore gagné et tu le sais, l'assiette entre vous deux revêtant son costume de drapeau blanc et sonnant ainsi le glas de votre petite guerre enfantine, le soupire de ton ami te le confirme. Épuisante à en faire naître un sourire sur les lèvres appréciées.

Et comme dans chaque guerre, le vaincu doit son dû au vainqueur mais ça Heath semble avoir du mal à le comprendre, inversant les rôles alors que ta vue se retrouve soudain obscurcie « c’toi qui va me le laver, pour la peine. » Tu rattrapes in extremis le tee-shirt qui fait peine à voir à présent et glisse un « Mais oui bien sûr, avec une ou deux tailles de moins ? », des images de machine à laver diabolique et sèche linge démoniaque aux plaintes assourdissantes te revenant en mémoire.

Heath s'active et te le signifie clairement de son geste de la main, s'attirant de nouveau ton regard et tu réalises enfin que le vêtement qui prend des allures de manchon entre tes doigts ne peut signifier qu'une seule chose. Et tu es humaine, tu es une jeune femme même pas qualifiable d'adulte, donc tu ne t'en veux qu'à moitié de profiter des muscles qui roulent et taquinent la peau, se jouant des diverses couleurs qu'elle peut exposer sous la lueur qu'offre ta chambre. Puis Heath se penche vers toi et derechef tu détournes le regard. Manquerait plus qu'il te prenne en flag' tiens.

Il sort, tu relâches la pression.

Distraitement, tu ramasses les assiettes et les déposes sur la table de chevet déjà pleine à craquée entre la cartouche GBA à l'extrême bord d'une BD et ton portable enseveli sous l’aluminium d'une tablette de chocolat. Au milieu ? Un paquet de cigarette et ses trois résidus de tabac. Tu hésites deux secondes et finalement places la tablette par dessus le paquet, parce que Heath essaye d'arrêter et que tu ne tiens pas à ruiner ses efforts même si t'en grinces des dents.

Tu te détournes en te ressuyant les mains sur ton jean sur le point de rendre l'âme et songes qu'il serait pas mal de te débarbouiller le visage. Tu lèves une de tes paumes et celle-ci se floute petit à petit, quelques gouttes perlent le long de ton avant bras mais tu ne t'en formalise pas, au lieu de ça tu passes ton membres sur ta figures, l'humidifiant et de ton autre main tu relèves ton haut pour t'essuyer. Le temps de relever ton visage tu te rends compte du retour du brun, mais plus encore de ce qu'il te lance. L'ouverture du paquet n'ayant aucune chance le paprika à vite fait de prendre possession de tes papilles et tu lèves des yeux amusée au plafond lorsque ton ami s'affale sur le lit « Mais qu'elle moule tu fais mon vieux ».

Vos regards se croisent, instant de flottement. « Bon. Quoi d'neuf dans ta vie ? J'suis vraiment plus à jour ... Et désolé pour ça. » Tu arrêtes ton génocide à l'arrière gout de paprika, il détourne le regard et tes sourcils se dressent comme s'ils voulaient suivre le mouvement.

Incompréhension. Frustration. Envie. Ces sentiments t'avaient agrippé la poitrine de leurs serres répugnantes, lacérant ta bonne humeur morceau par morceau, créant un tas de plus en plus lourd à porter. Et avec ce seul petit mot, Heath avait comme shooté dans le tas, comme un gosse un après-midi d'automne. Et tout ce temps passé loin de l'autre semble s'envoler avec.

Alors tu veux le remercier -sans évoquer le sujet évidemment- et tel la délicate jeune femme que tu es, tu grimpes énergiquement sur le lit et t'assoies presque en sautant contre le flanc de ton ami, croisant les jambes sur son dos parce que monsieur prend toute la place. Un sourire aux lèvres tu lui racontes tes prisent de bec et tes fou rires avec tes colocataires, la dernière bêtise dans laquelle Bambi t'a entraîné, la manière héroïque avec laquelle tu as sauvé cette petite arachnide d'une excitée de la classe B, tu minimises la récente rencontre de ton postérieur avec les marches de l'escalier - lançant un regard assassin à Heath -, tu lui parles d'un peu tout et n'importe quoi, même de ce que tu as mangé ce matin même, tu lui parles de Neil et de cette charmante façon que vous avez de communiquer. Et puis finalement tu t'accoudes près de son visage, menton en paume surplombé d'un sourire railleur, jouant de ton autre main comme d'un briquet alors que tes doigts claques et que tu lâches une bombe sans en avoir même conscience « Et toi alors depuis ? Racontes tout à Tatie Chieuse, comment tu trouves les londoniennes ? 'fin, c'est sûr que je préférerais que tu me dises comment sont les londoniens mais ~ »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: >D   >D 1400359500-clockLun 31 Mar 2014 - 2:32

Un flottement, pendant lequel le jeune homme avait détourné les yeux, prit d’une légère culpabilité à l’égard de son amie délaissée. Mais à son grand soulagement, celle-ci vint se caler près de lui - même sur lui - avec toute sa délicatesse habituelle. Un éléphant dans un magasin de porcelaine était une image correspondant très bien à Roos. Mais voyant son regard, puis son sourire, il comprit aussitôt qu’il était pardonné. La joue plongée dans le coussin, il l’observa alors tandis qu’elle se mettait à parler, racontant diverses aventures plus ou moins épiques. A plusieurs reprises elle évoqua Neil, et le jeune homme se demanda alors si à chaque fois il allait ressentir ce pincement en lui, ou si ça allait finir par passer. Il ne pouvait s’empêcher de ressentir un certain malaise qu’il lui cachait avec grande habileté, affichant un masque souriant, parfois même rieur - ça passait.

Tout le long de son monologue il était resté affalé dans la même position, ses mains pendantes de part et d’autres du lit. Il faisait bon, le lit était confortable et les jambes de Roos sur son dos n’avaient pas l’air de le gêner le moins du monde - l’habitude. Non, tout était parfait, si on mettait de côté l’odeur de chili qui régnait dans la pièce et les récits incluant leur cher ami Neil. A chaque évocation du jeune homme, Heath se sentait se raidir, et il remercia deux fois le ciel de n’avoir pas accordé à Roos le don de lire dans les pensées ou de détecter les mensonges. A cette idée, il eut une seconde totale d’absence, de panique, durant laquelle il pensa à Ashley et son don de lecture de la mémoire. Il en cessa de respirer, le regard perdu entre les deux yeux de Roos, et il serait probablement devenu blafard si il n’avait pas eu la présence d’esprit de se reprendre en vitesse, feignant une soudaine toux.

Se râclant la gorge, il se laissa de nouveau tomber la gueule dans le coussin, tête toujours tournée vers Roos. Cette dernière vint bientôt s’installer plus près de lui, sur les coudes, avec cette mine malicieuse qui n’annonçait jamais rien de bon.


- Et toi alors depuis ?
- Boah... .  


Il laissa ses mots en suspend. Depuis... Une relation qui ne les rendait pas heureux, une rupture douloureuse, des textos sous alcool qu’il n’aurait jamais dû faire, une autre GROSSE BÊTISE qu’il aurait jamais dû faire non plus, et Ulysse qui fini par l’oublier ? Le bonheur.

- Racontes tout à Tatie Chieuse, comment tu trouves les londoniennes ? Un bref sourire, il entrouvrit les lèvres, s’apprêtant à répondre mais elle reprit, plus rapide. 'Fin, c'est sûr que je préférerais que tu me dises comment sont les londoniens mais ~.  


BAM.

Il déglutit, haussant un sourcil avec un air railleur, prenant quelques secondes pour encaisser avec le sourire; mais à l’intérieur, son pouls s’était vivement accéléré, et il pouvait sentir les pulsations jusque dans son torse nu. « T’es le truand. Concentre-toi. Joue. Ment. Et détourne l’attention. » Il haussa alors les épaules, affichant un air tranquille.

- Qu’est-ce que j’en sais moi, rien à foutre des mecs.


Un air blasé, peu concerné, et il roula sur le dos, s’étira, espérant par la manoeuvre attirer l’attention de Roos sur lui et lui faire oublier la discussion. Comment ça déloyal ? Y’a pas que les filles qui savent utiliser leurs charmes pour manipuler, Heath était plutôt bon en la matière, en particulier avec Roos. Tentateur, manipulateur, truand, renard. Oui, il l’était. Il n’a jamais prétendu être tout blanc, après tout.

- Et les londoniennes... Elles ont grandit. Tu te souviens de Becky ? Elle est devenue... . Il marqua une pause, continuant par une simple moue approbatrice tandis qu’il glissait ses mains sous sa nuque, observant le plafond. Bref, j’ai revu quelques copines. C’était cool. Mais j’suis content d’être rentré.


Faux. Depuis qu’il est rentré, il a dû affronter Charlie sans oser parler des fameux sms, et la dernière fois qu’il a vu Ulysse elle l’a effacé de sa mémoire. Great.

- Y’avait Tom aussi. Il leva les yeux vers elle, faisant son maximum pour garder contenance. Tu sais, celui qui avait pété un câble pour pas qu’on s’embrasse quand on jouait à la bouteille dans mon jardin. Il m’a demandé des nouvelles de toi, j’crois qu’il est toujours accro. Il afficha un sourire peu convaincant, faisant son maximum pour brouiller les pistes - avec un peu de chance, la conversation allait s’éloigner de Neil, des gays et de Londres. J'crois que tu lui a brisé le coeur. Ironisa t-il dans un rire taquin, le regard tendre.


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: >D   >D 1400359500-clock
Revenir en haut Aller en bas
 
>D
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: RPs :: R.I.P-
Sauter vers: