With a love like that, you know you should be glad.

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You know it's up to you, I think it's only fair, and pride can hurt you too, apologize to her because she says she loves you, and you know that can't be bad

Je suis là, accouder au mur du portail, en train d'imaginer un tas de scénarios qui pourrait se passer. Je réfléchis à ce que je vais lui dire, à ce que je dois faire. Je regarde ma main et essaie de me persuader que tout ça, c'est la meilleure chose à faire. Qu'il faut que je sois avec lui. Il est jamais trop tard à ce qu'on dit, j'ose espérer que c'est vraiment le cas je repasse dans ma mémoire les dernières semaines et je me perds. je deviens nerveux plus l'heure avance. She says she loves you, and you know that can't be bad. Je regrette beaucoup de choses, que j'ai faite ou même dit. Je l'ai mal traité même lui et je suis parti me consoler avec une autre pendant qu'il me disait je t'aime. J'ai pas assuré et maintenant il ne me reste plus que des remords. J'ai fait semblant de ne pas être jaloux peu importe les rumeurs sur lui et toutes ces filles alors que j'en crevais de l'intérieur. J'ai même fait semblant de vivre sur un petit nuage avec des copines. J'ai dit et même pensé des choses horribles. Et je suis sans doute la dernière personne qu'il lui faut et la dernière personne que ses amis veulent pour lui. Mais je l'aime et je m'emmerde ses amis, j'emmerde mes doutes, c'est à lui de choisir. Peut-être que je vais me faire refouler et dans ce cas-là, je pourrais tourner la page et lui aussi. Peut-être qu'il va me pardonner et dans ce cas-là on écrira un nouveau chapitre. Et je veux vraiment que ce soit la deuxième option, peu importe quel couple pitoyable on ferra.
Je commence à devenir niais. Je. stop penser. Je regarde ma montre. Il ne devrait plus tarder à arriver. J'agite mes mains et inspire lentement. Un, deux. Un deux. Un deux. Un deux. Merde il est là... Et un peu en avance, je regarde avec anxiété l'heure. Je veux plus détourner mes yeux de ma montre. AAAAH MERDE... J'ai l'impression qu'à la moindre de ses phrases je vais me mettre à pleurer et à le supplier de me reprendre. Je le salue avec la main avec un sourire alors qu'il se rapproche. Une fois assez à proximité et quelques centimètres de mon corps, je sais que je dois dire quelque chose, lancer la convers, sinon il va la commencer avant.

▬ euh. Je... hum.

J'y arrive pas. Je peux pas y arriver. Je deviens rougissent et balbutinant.

▬ Attends. Laisse-moi un peu le temps.

Je me déteste, je me déteste, je me déteste, je me déteste, je me déteste, je me déteste, je me déteste, je me déteste, je me déteste, je me déteste. C'est pourtant pas compliquer de s'excuser et de lui dire je t'aime j'essaie de garder le sourire. Je devrais peut-être utiliser mon humour légendaire qui me sauve toujours de ces situations délicates. Oui,  je peux genre annoncer en ouvrant grands les bras "Je suis désolé. Je t'aime encore !" mais c'est pas du tout sérieux et dans ce genre de moment, je sais faire preuve d'un minimum de sérieux... enfin ???? J'essaie de trouver la force dans son regard de lui dire les mots que je lui ai déjà dits autrefois. Mais ma gorge est tellement serrée et j'ai peur de sangloter.

▬ Je peux pas prétendre que dans ma vie tout va bien pour la simple et bonne raison que t'es pas dedans Skygge je le regarde m'accrochant à un bout de sa manche et je veux pas qu'on soit "juste amis"

J'ouvre bien les guillemets avec mes doigts.

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▬ Non mais tu comprends pas. Entre temps t'aurais pu tomber amoureux d'une fille moins chiante, plus douce, plus mignonne. J'suis sûr c'est exactement ça ton style, en plus.

Je dissimule un vague sourire en regardant mes chaussures pendant que ses doigts viennent ébouriffer ma tignasse blonde. Quand je l'imagine avec quelqu'un c'est exactement avec ce genre de fille un peu potiche mais vraiment craquante. Absolument mon opposé. Il s'arrête brusquement et récupère sa main. Il semble troublé.

▬ Dis-moi ce que tu veux. Pour toi. Pour moi. Pour nous.

Ce que je veux pour nous ?

▬ Je veux un putain de chien avec une maison blanche vue sur la mer...

Un jardin avec des tulipes, des roses, des camélias, toi avec un tablier de cuisinier... Je m'arrête dans mon délire lorsqu'il vient chasser un cil de ma joue. j'ai cru au début qu'il allait je sais pas...me prendre violemment, me plaquer, me caresser la joue, non il a enlevé un cil sur ma joue. La honte. Foutus cils qui font exprès de tomber maintenant. Je le regarde surpris car il semble assez heureux par l'effet de cette simple chose noire, il me la montre. Grand sourire plaquer sur son visage de bel éphèbe. Je me penche légèrement pour observer ce qui le rend si heureux.

▬ Il paraît que si tu fais un vœu avant de souffler sur le cil, il se réalisera.

Je fronce légèrement les sourcils le regardant avec insistance. Bha alors pourquoi tu souffles pas dessus ???  Non mais de toute façon, depuis que j'ai fait ce truc pour gamin et qu'à l'âge de 11 ans j'ai pas eu mon vélo. Le dernier vélo à la mode que tout le mon avait. Bha j'y crois plus. On nous gave de conneries. Ouais. C'est ça, mon voeu va se réaliser si je souffle dessus. Puis, si on s'embrasse sous le gui ça va nous porter bonheur et si on trouve un trèfle à quatre feuilles ça va nous porter chance et même qu'au pied d'un arc-en-ciel y'a l'or d'un nain (ou un lutin je sais jamais). Faut arrêter de me prendre pour un blond, à un moment donné. Un léger rictus s'invite sur donc naturellement sur mes lèvres.

▬ Oh, c'est juste des conneries.

Oublie. De toute façon ça ferait une scène completement con ; Cale qui souffle sur son cil pensant très fort "je veux être avec Skygge" et Skygge qui se met à me regarder les yeux brillants. Là, la scène du baiser. Je pars dans un léger rire essayant de reprendre mon air sérieux et mystérieux mais c'est con.

▬ Vraiment des conneries

Et plus je pense à cette scène plus je ris, je peux plus m'arrêter même si j'essaie.

▬ J'ai pas besoin de ça pour que ce que je veux se réalise

Il suffit que je te demande de m'embrasser, de m'aimer, il suffit de communiquer au lieu de mettre toute son espérance dans des "bullshits". Vraiment, c'est agaçant. Finalement, ses yeux viennent d'une façon sérieuse rencontrer les miens alors je m'arrête de rire et de faire le malin -même de penser à ce que je pensais-. Je passe mon index sous mon nez, arf.

▬ J'ai besoin de savoir si j'ai la possibilité de t'aimer de nouveau librement, ou s'il est préférable que j'arrête.

En toute sincérité, il est préférable que tu arrêtes.
Ta potiche te fera 4 gosses et la cuisine.
Et moi ça sera en guise de gosse un Chinois à lunettes carrées rouge et des murs papier peint très très chic. Mais là n'est pas la question du futur, là tout de suite il peut m'aimer à nouveau librement, bien évidemment. Il  prend ma main et fraye un chemin jusqu'à son coeur.

▬ Il t'appartient toujours. A toi de me dire ce que tu veux en faire, Cale.

je peux en faire des confétis ? je peux le manger ? Je peux l'aimer ? Non, je rigole en vrai j'ai pensé à ce moment là ; jkHFKRHKRJHFKJHFKRHKFJHRFKJRHF OH MON DIEU.
ARRETE DE ME RENDRE FOU COMME CA. ARRETE D'ETRE SI , SI TOUT.... S'il voit l'état qu'il me rend, je suis foutu. Oh. Mais. Je suis déjà foutu. Pardon...

▬ Arrête

C'est tellement beau tout ce qu'il me dit. Tous ses sentiments sont beaux. Il est beau. Il me rend vraiment fou, fou, fou d'amour. Je veux pas qu'il dise ses mots à quelqu'un d'autre. Je passe ma main  jusqu'à son épaule, mon autre main rejoignant sa deuxième épaule. mes bras viennent effleurer son cou et se refermer derrière sa nuque. Mon visage se pose sur son épaule, il peut plus voir à quel point je suis heureux, ainsi caché. Je vais sans doute dire un truc niais et stupide, mais ça me dérange pas de l'être avec lui.

▬ Je veux enfermer ton coeur dans une boite et le faire mien à jamais.

Ce rôle de méchante reine me va absolument bien.

▬ Je laisserai aucune princesse approcher de cette jolie boite.

Car elle subira ma colère.

▬ Je leur trouverai un prince, avant.

Non, c'est faux. Je m'accroche un peu plus à lui, enfouissant mon visage dans le creux de son cou. Je le serre peut être un peu trop fort. Jusqu'à n'en plus respirer. Mais c'est pas grave. Je l'aime d'un amour étouffant et sans doute un peu trop fou. Je reprends, pleurnichant comme un gamin et en allongeant les dernières lettre des mots.

▬T'es mon Skygge à moii, juste à moii mes lèvres murmurent près de son cou. Se retiennent de l'embrasser de toute façon je te vois pas avec quelqu'un d'autre que moi...

Conneries.
C'était juste pour qu'il soit obligé de dire "moi aussi". Et je peux pas m'empêcher de respirer son odeur. Putain, il m'a tellement manqué. C'est presque insespéré. Lui. Moi. Nous.

Sa main glisse lentement sous mon menton, une caresse, une ivresse. Il relève mon visage et utilise ses mots pour les graver dans ma tête, en moi, sans que je puisse rien y faire, je suis pris dans le piège. Ses gestes se font lents et amoureux, naturels et automatique. Il me complète. Le temps semble essayer de nous rattraper, mais n'y parvient pas, il s'est arrêté, y'a plus que nous. Je le serre plus que de raison et c'est exactement à ce moment-là que je me rends compte à quel point j'ai besoin de lui maintenant, demain, dans 1 an, peut être bien 20 ans.  Je murmure pendant que ses lèvres brulantes viennent embrasser le dos de ma main, que je ne veux pas être avec quelqu'un d'autre que lui non plus. Il se retire, juste quelques centimètres, je déglutis mais essaie de paraitre insensible à ces petits quelques centimètres.

▬ Libre à toi d'enfermer mon coeur où bon te semblera.

Quelques idées de lieux farfelus me parviennent à l'esprit. Je peux pas m'empêcher de partir dans un léger rire, ma main quitte son épaule et mes yeux reviennent dans les siens, plus brillants, plus pétillants, plus vivant

▬ T'as de la chance que je sois quand même un minimum romantique

Son sourire rejoint le mien, je me sens bien, je me sens amoureux. On se rapproche et ce sont ses lèvres en premières qui trouvent les miennes. Son baiser le ressemble ; doux, profond, ambigu, chaste. Il vaut tout ce que j'ai connu. J'aurais voulu qu'il pense la même chose que moi, mais je suis ô joie sa première et unique expérience. Je l'effleure, le regarde tendrement. Mon beau Skygge, si pur, beau et vaillant. Eh oui, je suis son premier amour, et j'espère le "bon", mais on m'a souvent répété que les premier amours, surtout à notre époque, ne durent pas, ils sont éphemeres, ils sont d'hier. On les oublies et on batit notre futur sur eux. Je serre légèrement ma main et la retire de son magnifique visage. Il commence à parler en anglais.  Je me lance à nouveau dans un fou rire incontrôlable, à m'en donner un mal au ventre. Son accent est absolument sexy. Puis ce "take care of me" ça fait petite japonaise avant sa première fois sisi, elles disent "prends soins de moi" (me demandez pas comment ça se fait que je le sais). Je fais mon malin, ses yeux dans les miens, les miens dans les siens, je m'arrête peu à peu de rire. Je viens me mordre la lèvre. Quelques idées salaces à présent que je suis plus ou moins calmé, vagabondent dans mon esprit, mais je les chasse aussi rapidement qu'elles se sont incrustées. J'attrape ses deux mains et y entremêle -romantiquement s'il vous plaît- nos doigts. Je prends une voix et un accent complètement stupide et surfait.

▬ Ooooh, off course my baby. je le rapproche de moi, sourire carnassier  I will take care of you and your attractive ass.

C'est pas bien de se moquer. Mais il est absolument adorable lorsqu'il commence à grommeler car un baiser et tout est oublié. Nos yeux se rencontrent et il murmure qu'il m'aime. Alors, c'est le moment d'utiliser la seule phrase que d'amour à par le fameux je t'aime que j'aie appris en danois. Phrase que j'ai ouvertement piquée à une chanson, que je tairais le nom. J'ai du mal à me lancer tellement j'ai honte. Comme quoi il est plus facile de se moquer que de se lancer. Je me racle la gorge, ce qui prend en tout 10 longues secondes ou il se demande ce qui va se passer. Suspens.

▬ Jeg vil ha dig for mig selv*

La seule chose qui me retient de m'enfuir en hurlant de honte suite à cet accent désastreux et mon hésitation sur ces mots compliqués c'est qu'il me paralyse de son amour. Légère moue, je baisse les yeux et avoue honteux ce que j'ai faits pendant les vacances, quand il était loin de moi, avec sa brune, que j'étais loin de lui avec mon amertume.

▬ C'est la seule phrasse que je connais, excuse moi. Pendant les vacs je me suis mis à écouter des chansons d'amour en danois Les chiffres dansent, tout se mélange, je suis en tête-à-tête avec un ange Je. Tu écoutes des chansons d'amour danoises...?

Mes joues s'empourprent facilement et rapidement. Il a appuyé sur le bouton que j'avais pourtant bien câché, il l'a trouvé sans même le vouloir ou le désirer, c'est peut être ça le pire. Je sais que cette question est complètement stupide et inutile, mais hey,  l'imaginer en train d'écouter une de ses chansons en pensant à moi, m'émoustille de la tête aux pieds. Je me demande si je l'ai manqué. Mes mains ne lâchent pas les siennes, je les regarde quelques instants et relève le visage lorsqu'il me parle. Un faible sourire trône toujours au coin de mes lèvres, je suis un peu ailleurs, un peu rêveur. Quand j'y repense, je voulais jouer encore longtemps à cette petite comédie du "on prend notre temps", mais mon temps je l'ai pris pour le temps d'une vie, sisi. Je reprends la voix légèrement étouffée. Fff...J'ai tellement de choses à lui dire, à lui révéler, je sais pas par où commencer, j'ai peur de trop parler ou d'oublier l'essentiel, peut-être que je devrais simplement me taire et l'embrasser mais c'est un appel du coeur. C'est maintenant qu'il faut tout mettre au clair pour notre future relation et j'en suis convaincu.

▬ Je sais ce que je veux maintenant merci les longs moins de séparations. Je prends le temps de ravaler convenablement ma salive je m'en fiche que tu sois un asociale, un non populaire, je laisserai pas ces deux trucs mettre de la distance entre nous. légère pause ça me dérange pas de déléguer mon role de "Mister Prismver", de devenir juste un type qui sort avec un autre type. je libère ses mains, porte une main pret de son visage, laissant mon doigt danser sous son menton. d'être rien d'autre qu'un homme à toi. mon autre main vient attraper son vêtement au niveau de sa poitrine. Je nous fais reculer de quelques centimètres, jusqu'à ce que mon dos atteingne le mûr en bêton. Je me fais prisonnier de lui, je suis entre ses griffes. Ma voix se fait plus basse et murmurante Cette invitation à passer du temps entre amis m'a fait comprendre que tu seras à mes yeux toujours plus.

tellement et toujours plus Ma main quitte son vêtement. Je la fais glisser le long de sa musculature pour se saisir maladroitement à nouveau de la sienne. Sourire malicieux Je le colle un peu plus près de mon corps. Je place sa main brune sous mon vêtement blanc pour qu'il touche à même ma peau mon tatouage, qu'il n'a pas eu la chance -encore- de découvrir mais dont il a sans doute entendu parler car ça a fait le tour du pensionnat -du monde grâce aux sites tels que tumble, favim et weheart, Facebook, merci les potos, bien sûr-

▬ Je ne regrette pas du tout de t'avoir sauté dessus juste après que tu m'ai dis que tes sentiments étaient réciproques large sourire quand je repense à cette journée là. je reprends mon sérieux, prenant une voix plus grave et fronçant légèrement les sourcils Nous n'allons pas trop vite, c'est le temps qui est trop lent.

Terriblement trop lent. Je laisse sa main sur mon dos pour me saisir de ses joues et lui fait imiter le poisson et déposer un simple baiser dessus. Mais, tout ce que je dis n'est pas une invitation à me prendre contre le mur près du portail, hein. Là, y a sans doute des caméras. Ouais des caméras. Je. Mais non c'est la nuit, j'suis con ! D'ailleurs j'ai oublié de terminer mon blabla par un "je t'aime" je dois absolument corriger ça.

▬ Bon, je t'aime.  Tu veux devenir mon petit ami et plus si affinité ?

C'est un peu dit à la rache mais mon regard me trahi, il lui dit, il lui hurle tout l'amour qui me brule, qui me consumme et qui me perd dans ses yeux bleus électriques absoluments sexy qui me donnent envie de lui faire des choses que l'église ne veut pas entendre ou même imaginer. Oh, oooh, je me perds...  Je reprends, haussant les sourcils

▬ tu préfères être ma femme ou tu préfères être ma bitch ?

Je sors ma langue pleines de sous entendus suite à cette phrase.
...
Ok je la remballe.



*je te veux tout à moi