paparazzi × freud

freud, freud, freud. après leur sortie à la plage, eryk adèle et freud avaient été collés pour avoir dépassé le couvre-feu. tant pis, c'était drôle et ça valait le coup. mais à tous les coups, freud trouverait quelque chose à redire et essayerait de tuer eryk pour la 69743876eme fois. mais ça valait le coup. et si il savait qu'il y avait un couvre-feu, il aurait pas dû accepter de venir. tant pis. eryk marchait, mais vers où, il ne savait pas. il était dans ses pensées, perdu. d'ailleurs, il était perdu en vrai aussi. il était où là ? dans un endroit qui semblait luxueux, et qui sentait vraiment bon. peut-être chez les A ? merde, il allait se faire tabasser. il regarda l'heure. ça allait bientôt sonner. il pourrait peut-être croiser freud et lui poser des questions sur adèle ? non parce qu'entre ces deux là, il devrait y avoir quelque chose, c'était obligé. eryk se cacha en attendant que la sonnerie retentissent, espérant voir freud.

Ah les cours. C'était si chiant. Oui oui je parle de Freud Otto Stiglitz qui est en A, aka la classe à Prudence. Et si un A commence à se plaindre des cours de ses biens aimés profs, c'est que quelque chose ne va pas. Ce matin, le professeur faisait son cours, comme d'habitude hein. Il grattait même un peu trop sur le tableau au gout de Freud. Le silence régnait dans la classe, tandis que les stylos écrivaient à un rythme effréné. C'est assez flippant à voir tout de même quand on sait qu'on est dans un pensionnat de tarés et que plus de 60% des pensionnaires sont des malades mentaux. Vous recherchez le danger et la folie, bienvenue à Prismver, le cirque aux phénomènes paranormaux. Mon dieu. Ah enfin, le prof avait fini son baratin inutile sur les proba. Tout ca ils le savaient les A, ils n'étaient pas en A pour rien ,il étaient TOUJOURS en avance sur leur temps. Peut-être que l'un d'entre eux inventerait la machine à voyager dans le temps. Ou les pokémons en modifiant génétiquement des animaux. Il sortit de la salle d'un air aussi blasé qu'une morue salée qui bronze sur des algues. Et là. Oh putain. Mais. Il foutait quoi lui ici. Il allait se faire écraser. Quoique, c'était pas plus mal dans le fond, mais il ne pouvait pas l'ignorer. Et il avait un petit mot à lui hurler à l'oreille. Il fit un petit sprint vers Eryk et lui attrapa le col de son uniforme.

« Si on te voit on va te faire la peau. »

et merde, voilà qu'eryk se faisait prendre par un a. bon, adieu, monde cruel. ce fut un plaisir de te connaître. maman, je t'aime. papa aussi. au revoir. on se verra peut-être en haut. ou en bas ? qui sait. quelqu'un l'attrapa par le col, l'air menaçant. eryk avait fermé les yeux. quelques secondes après, rien ne s'était passé. juste que cette personne tenait toujours le col d'eryk. ce dernier ouvrit les yeux, et vit que la personne qui le tenait, c'était freud. super, la personne qu'il voulait voir ! sauf qu'il avait pas l'air content. ahh, adieu monde cruel. ce fut un plaisir de... bon ok on a compris là. eryk tapotait la tête de freud en souriant, avant de lui détacher la main de son col. bon, par quoi commencer ? ah oui, qu'est-ce qu'il y a entre lui et adèle ? et est-ce qu'il sort avec quelqu'un ? eryk, tu devrais savoir que freud ne lit pas dans les pensées, alors exprimes-toi nom de dieu.

« Ah Freud, je voulais te parler justement ! Y'a quoi entre toi et Adèle ? »

c'était cash, comme à l'habitude d'eryk. espérons que freud ne fasse pas comme d'habitude et que cette fois-ci, il réponde à eryk. en plus, ils avaient un temps limité, c'était juste une pause entre deux cours. et puis eryk ne voulait pas s'éterniser ici, avec tous ces méchants a prêt à le tuer en un seul regard.

« Ah Freud, je voulais te parler justement ! Y'a quoi entre toi et Adèle ? »

wat. wat. wat. disjonctement du cerveau de Freud. Relancement de la base de données 99%...Patientez. Bip. Connexion entre les donnés. Voilà. Pardon ? WHAT ? Non vraiment Eryk euh. Freud n'a pas compris. D'ailleurs ca me désole moi rpgiste, que Freud ne soit pas capable de comprendre une phrase aussi misérable et emmerdante que ça. Enfin, laissez-lui juste un peu de temps quoi, c'est vrai. Il est fatigué et exténué. Et un peu sur les nerfs aussi. Déjà que la sortie à la plage l'avait rendu encore plus grognon que d'habitude, si on y ajoute l'heure de colle qui y est assorti à cause du couvre-feu, si EN PLUS il venait l'harceler entre les cours je ne donne pas cher de la vie d'Eryk. Donc. Freud Adèle. Euh. Attend. Non, il ne voulait pas dire ça quand même.

« Tu viens me prendre la tête pour CA ? »

AAAAAAH. MAIS POURQUOI ERYK ETAIT-IL UN INCAPABLE CHERCHANT ABSOLUMENT A CASER LES GENS ? Ce n'est pas parce que lui même avait un petit copain que Freud voulait une gonzesse à trimballer.

« En fait, techniquement, c'est toi qui est venu me parler. Du coup, tu me réponds, oui ou non ? »

wat. wat. wat. Lui ? Venu l'aborder ? Er, quel petit connard, il avait pas tort en plus. M'enfin IL N'AVAIT RIEN A FOUTRE ICI TECHNIQUEMENT AUSSI ce putain de D. C'est vrai, à moins qu'il soit maso et qu'il veuille finir dans la cheminée de Prudence à servir de mauvais combustible, pourquoi pas, maiis sinoonn...Non c'est clair et net, il allait le dégager vite et sec. Et pourquoi l'emmerder avec Adèle voyons. Oh et puis merde. Il n'essayerait plus jamais de comprendre et de trainer les gens dotés d'un Q.I inférieur à 100. C'était néfaste pour lui, aussi bien mentalement que socialement.

« j'ai une tête de pédophile ? »

Eh beeh les gens avec des lunettes sont des gens potentiellement suspects hein ? La plupart des gens qui foutent la merde ont des lunettes et des coupes au bol, c'est bien connu voyons. Il alla dans son dos et le poussa vers les escaliers. La vermine, c'est en bas.