imma change your life ; anarchy ♥

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Eryk était à la fois heureux et inquiet. Anarchy avait accepté d'aller au restaurant avec lui, mais il ne savait pas si c'était par pitié ou pour que ça continue. Ca. Vous savez bien, ils se sont embrassés. Bref, c'était pas le moment de penser à ça. Anarchy traînait Eryk MAIS Eryk décida que ce serait lui qui allait la tirer, parce qu'il vous l'emmener dans un restaurant italien et elle ne pouvait pas lire dans les pensées donc elle ne pouvait pas le savoir. Aussitôt pensé, aussitôt fait. QUOI C'EST PAS CA L'EXPRESSION JE M'EN FOUS JE DIS CE QUE JE FAIS. Ahem. Eryk s'était donc mis à tirer Anarchy, et il marchait rapidement. Honnêtement, son ventre gargouillait à donf et il avait mal aux jambes, alors il n'avait qu'une envie, s'asseoir et manger.
Je crois qu'on est bientôt arrivés.

En effet, on voyait le restaurant de loin. Ahh, délivrance. MERCI DIEU. Eryk se mit à courir, traînant Anarchy derrière lui. Il entra dans le restaurant, essoufflé, et demanda une table. Heureusement, il n'y avait pas beaucoup de personnes, alors il en obtint une facilement. Il se dirigea vers la table, s'assit, et fit signe à Anarchy de venir. MANGEEER.

désolé c'est kk mais jetem

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TODAY BRO I WILL CUDDLE YA AND KISS YA 'CAUSE YOU ARE MY BEST FRIEND AND I LIKE YA MORE THAN ANYONE ♥

Dans la vie, on choisit pas de tomber amoureux. Mais on peut choisir son Subway ! Et Nana ben elle a pas choisi. Jamais. Que ça soit avec Panda ou avec n'importe qui, c'est venu spontanément, d'un coup, sans prévenir quoi. Même avec Eryk. Bon Dieu, elle a jamais voulu que ça arrive. Oui, elle a peur. Peur que ça finisse comme avec Pandora, qu'il se mette à la détester et qu'il l'abandonne, qu'il la jette et qu'il fasse sa vie avec quelqu'un d'autre.

C'est pour ça qu'elle a accepté, en partie du moins. Parce qu'elle veut pas le quitter tout de suite, parce qu'elle veut savoir s'il était sérieux ou si c'est les circonstances qui l'ont poussé à faire ça. Anarchy a pas une grande expérience niveau amour, elle en a eu que deux. Le premier était fade et sans saveur, il s'est tellement rien passé qu'elle est toujours pas sûre d'avoir vraiment aimé cette fille. Et le deuxième... N'en parlons plus, pleurer devant un restaurant c'est pas très élégant.

Ils entrent d'ailleurs dedans. Elle qui s'attendait à manger un énorme hamburger plein de ketchup en mode Dovahkin, elle est... Disons surprise, pour pas dire extrêmement choquée. Elle le suit la bouche entrouverte, comme une idiote. Jusqu'à ce qu'elle s'assoit, toujours aussi perturbée. Ses parents étaient pas du genre à manger dans de tels endroits, donc elle y est pratiquement jamais allé. Le MacDo est plus normal dans sa tête, en fait.

Ses mains se posent sur ses cuisses, elle fixe la table. Dans ce genre de lieu, elle peut pas faire la conne comme d'habitude avec Eryk, alors qu'elle en crève d'envie. Elle voudrait tout effacer, virer ce moment affreusement gênant de son existence et reprendre cette journée au matin, avant qu'elle ne se perde dans l'Hyrule moderne. Un léger soupir lui échappe, mais elle commande timidement un plat pris au hasard. Sérieux, elle comprend que dalle à leur métaphores distinguées.
Je... M'attendais pas à manger dans un restaurant comme ça.

Rire presque nerveux, ses yeux lâchent pas la table. Il faut qu'elle enlève ses lentilles et qu'elle les change, mais laisser Eryk tout seul la branche pas tellement. Alors en mode discret, elle pose son index sur son oeil gauche, très délicatement, et les enlève. Heureusement qu'elles sont pas chères et jetables, sinon Anarchy saurait pas où les mettre.

Ses pupilles bleues transpercent d'un coup celles du brun en face d'elle, elle lui sourit gentiment en attendant que le repas arrive. Pas question de boire autre chose que de l'eau et de manger du pain comme une mendiante. Punaise, être distinguée c'est plus dur que ce qu'elle pensait.
Est-ce qu'il veut quelque chose en particulier ?

CODE (c) MEI SUR APPLE SPRING

Hrp ; Luuuuv. ♥

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Anarchy n'avait pas l'air à l'aise. A vrai dire, Eryk n'était pas vraiment à l'aise aussi. C'est vrai quoi, ils sont dans un restaurant chic. Et Eryk avait plus l'habitude des fastfood etc. Mais bon, il avait emmené Anarchy ici pour une raison particulière. Et cette raison, c'était... ah.

Je... M'attendais pas à manger dans un restaurant comme ça.

Merde. Eryk avait encore tout raté, comme d'habitude. Ou peut-être pas, parce que demander à une fille si elle voulait sortir avec lui dans un fatfood, ça le fait pas. Tant pis. Le serveur arrive, super.

Bonjour ! Moi, je voudrais des pâtes à la carbonara, s'il vous plaît ! Et toi, tu veux quoi ?

Eryk se mit à regarder Anarchy dans les yeux. Elle avait de jolis yeux bleus, ça lui allait bien. Il aurait presque envie de la croquer, voyez vous. Mais le cannibalisme, c'est pas vraiment recommandé.

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« I love you more than cookies. »

Bonjour ! Moi, je voudrais des pâtes à la carbonara, s'il vous plaît ! Et toi, tu veux quoi ?

Dans un autre contexte, cette phrase a un autre sens. Qu'est-ce qu'elle veut, oui ? Là, tout de suite, retourner dans le passé. Modifier cette connerie. Quoi ? Non, Anarchy ne se voit pas heureuse en couple. Anarchy a toujours été la fille au fond de la classe, mais elle a toujours été libre, surtout. Ses mésaventures sentimentales auraient dû la dégoûter à tout jamais des relations amoureuses, et pourtant elle est dans un restaurant, à faire attendre un serveur et un garçon qu'elle connaît depuis assez longtemps pour savoir beaucoup de choses sur lui.

Je voudrais euh. La même chose, merci.
Empoisonnez mon plat et je vous donnerais un pourboire. Ouais, vaut mieux le penser très fort mais pas le dire à haute voix, parce que paraître suicidaire en public ça le fait pas. Surtout avec Eryk en face d'elle. Putain c'est stressant et en même temps ça lui fait un effet chelou. Le genre presque agréable, pas trop chiant et limite apaisant. D'accord ok elle l'avoue, elle se sent bien avec lui.

Mais pas bien comme avant, pas le bien d'amitié normale, les moments où ils faisaient des conneries ensembles et qu'ils rigolaient comme des cons ensembles. Non, là c'est bien comme elle aurait voulu l'être avec Panda, c'est bien comme elle aurait DÛ l'être avec Panda. Elle sait plus trop comment réagir, elle essaye de faire comme avant mais tout a changé. Positivement ou négativement ? Telle est la question. Ce qui la rassure, sur le coup, c'est qu'il en parle pas. C'est qu'il parle pas tout court.

Parce qu'elle peut réfléchir comme ça, les yeux plantés en direction de la nappe. Elle est perdue, et pas qu'un peu. Prismver, c'était pas une bonne idée. Chercher Nate, c'était pas une bonne idée. Mais rester à NY aurait pas été une bonne idée non plus, Panda l'aurait brisée. Et Anarchy se serait probablement suicidée. Wait. Pourquoi elle part sur un suicide ? Une Nana morte fera pas payer à Kyosti ce qu'elle a subi. Meuf, tu débats sur ta relation avec Eryk ou sur une vengeance meurtrière ? Aucune idée.

Elle ouvre la bouche, mais la referme finalement. Parler ? Pour dire quoi ? "Coucou je t'aime mais je veux pas être en couple parce que j'ai peur que tu me brises comme un miroir" ? Non. Parce que c'est pas totalement vrai et que c'est méchant. Or Anarchy pourra jamais être méchante avec Eryk.

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je voudrais euh. la même chose, merci.

... je vais me répéter, mais anarchy n'avait pas vraiment l'air à l'aise. son hésitation le prouvait. et si eryk avait fait une connerie ? comme toutes les autres qu'il avait fait ? c'était tout à fait possible, après tout. il faisait même des conneries sans s'en rendre compte, vous imaginez le truc ? eryk était perdu, il fixait l'horizon. il se gratta les cheveux, avant de se servir un verre d'eau et de le boire d'une seule gorgée. ahhh, pourquoi la vie était si dure ?

eryk stressait grave. il avait peut-être emmené ici par erreur ? peut-être pas ? il ne savait pas. de toutes façons, il était là maintenant, et il allait demander à anarchy ce qu'il voulait lui demander et si elle disait non, tant pis. il avait l'habitude de se faire rejeter, de toutes façons, donc une fois de plus, ce serait pas si grave. juste qu'il déprimerait et s'enfermerait dans sa chambre en pleurant. et il mangerait rien pendant une semaine. rien de bien grave !

ça va ? t'as pas l'air dans ton assiette...

eryk transpirait, mais ça se voyait pas. il avait les mains moites, la gorge sèche et il avait l'impression d'être dans un sauna. il se resservit un verre d'eau, avant de s'essuyer les mains sur le pantalon. Ensuite, il attrapa les mains d'Anarchy, avant de la regarder dans les yeux et d'ouvrir la bouche.

écoutes... j'ai bien réfléchi pendant qu'on était perdus et je voulais te demander quelque chose. je suis pratiquement sûr que c'est pas une erreur, mais bon... anarchy, est-ce que tu voudrais... sortir avec moi ?

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ça va ? t'as pas l'air dans ton assiette...
Oh mais oui Eryk tout va bien. Elle a le ventre tordu par le stress, l'impression de retomber dans sa période de "j'ai peur de tout le monde sauf de mon chat" et aussi elle pense en son for intérieur qu'elle va faire une crise cardiaque dans les heures qui suivent. Le plus impressionnant du côté de son pauvre cour, c'est qu'il tienne ce rythme effréné dû à sa nervosité. Mais elle finit par sourire et hoche la tête, essayant peut-être vainement de le rassurer sur son état.

Elle attend patiemment le serveur, tapotant faiblement la table du bout de l'index. Nouveau signe de sa nervosité. Elle y peut rien, c'est lui qui lui fait cet effet. L'impression que tout devient flou à part Eryk, la perte subite de mémoire. Le rythme cardiaque & respiratoire, la tension dans ses épaules. Tout ça à cause de lui. Non. Tout ça grâce à lui.

Tellement plongée dans ses pensées qu'elle sursaute aux contacts des doigts du brun, prise par surprise. Elle écarquille les yeux, ses mains se resserrant autour des siennes presque instinctivement. En un sens, tout en elle s'attend à ce qu'il va dire. Dans un autre, jamais elle n'aurait pu prédire ces mots, ces phrases soufflées qui résonnent dans son esprit, qui se répètent plusieurs fois, qui lui coupent la respiration.

écoutes... j'ai bien réfléchi pendant qu'on était perdus et je voulais te demander quelque chose. je suis pratiquement sûr que c'est pas une erreur, mais bon... anarchy, est-ce que tu voudrais... sortir avec moi ?

Sortir avec lui. Etre en couple. Deux fois elle a commis cette erreur, logiquement elle devrait dire non. Mais le voir comme ça, le regarder tout simplement, ça la pétrifie. Oui, Anarchy a peur. Peur de dire oui, peur de subir la même chose qu'avec Panda, peur de répéter les même conneries. Peur d'aimer et de ne pas être aimée en retour.

Elle ne saura peut-être jamais ce qui l'a poussée. Le regard d'Eryk, la sensation de ses doigts pressés, le souvenir de ce baiser impulsif, ou simplement les battements de son coeur. A vrai dire elle s'en fiche totalement. Elle prend son courage à deux mains, une grande inspiration et se lance en balbutiant.

Tu sais Eryk, j'ai la trouille. De subir la même chose qu'avant, de redevenir cette petite chose que j'étais en arrivant. J'ai peur d'avoir mal, j'ai peur de pleurer et, plus que tout, j'ai eu peur de tomber amoureuse. Légère pause, le temps de rassembler ses pensées. Histoire de pas faire les choses à moitié. Mais. Avec toi, je suis pratiquement sûre que tout ira bien. Parce que je te connais bien. Donc.. Eryk, je t'aime de tout mon coeur. Oui, je veux.. Sortir avec toi.

A Thousand Years résonne dans sa tête. Malgré la source de cette musique, elle ne peut pas s'empêcher de la chanter mentalement. Oui, Eryk. Elle t'aime et elle vient de l'accepter. Son visage cramoisi se baisse d'un coup. Maintenant qu'elle a conscience de ce qu'elle a dit, elle en a presque honte. Et son coeur va probablement partir en miettes dans les secondes qui suivent.

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tu sais eryk, j'ai la trouille. de subir la même chose qu'avant, de redevenir cette petite chose que j'étais en arrivant. j'ai peur d'avoir mal, j'ai peur de pleurer et, plus que tout, j'ai eu peur de tomber amoureuse.

... erf. eryk s'y attendait un peu. après tout, ils s'étaient juste embrassés, c'est pas comme si anarchy avait dit à eryk qu'elle l'aimait. le jeune homme soupira, avant de baisser la tête, toujours en tenant les mains d'anarchy. d'ailleurs, il les serra un peu plus, comme pour lui demander de pas partir malgré ce qui c'était passé. eryk avait les larmes aux yeux, mais il essayait de le cacher.

mais. avec toi, je suis pratiquement sûre que tout ira bien. parce que je te connais bien. donc.. eryk, je t'aime de tout mon coeur. oui, je veux.. sortir avec toi.

après avoir entendu ça, eryk releva la tête soudainement, des étoiles et des larmes dans les yeux. court-circuit dans son cerveau. il essaya de parler, mais rien ne sortit de sa bouche. alors ça faisait ça d'être estomaqué ? eryk toussa, avant de fermer les yeux, les larmes coulant le long de ses joues, avant d'atterrir sur la nappe. il serra les mains d'anarchy un peu plus fort, avant de sourire.

c'est... c'est vrai ? oh mon dieu nana si tu savais comme j'ai eu peur que tu me rejettes... moi aussi je t'aime.

eryk ria un peu avant de se diriger vers anarchy et de la serrer dans ses bras. ça faisait du bien. une chaleur envahit son corps et son coeur, il était soulagé. non mais vous vous rendez compte... elle avait accepté ! c'était le plus beau jour de sa vie ! eryk tenait toujours anarchy, et lui fit un bisou sur la joue, avant de mettre sa tête sur son épaule.

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Bon Dieu, Eryk pleure. Voilà, elle ne sait pas quoi faire, comment réagir. Pourquoi il pleure ? Il devrait être content, non ? Elle se mord la lèvre, réfléchissant à toute vitesse. Les yeux écarquillés. Plusieurs longues secondes où son cerveau entre en ébullition, avant qu'un simple sourire du brun n'éteigne l'incendie mental. Battement de coeur.

c'est... c'est vrai ? oh mon dieu nana si tu savais comme j'ai eu peur que tu me rejettes... moi aussi je t'aime.
Une boule enfle dans sa gorge. C'est pas comme dans les films, avec la musique qui retentit d'un coup et les gros plans sur les personnages principaux. C'est pas non plus comme dans les jeux vidéos, à la toute fin où un des amis du perso qu'on joue se fait blesser et meurt sur un "je t'ai toujours aimé" ou une révélation choquante du genre.

Non, là elle s'y attendait, à ce je t'aime. Alors pourquoi ça lui fait l'effet d'un coup de poing dans le ventre ? Un doux coup de poing, enrobé de soie. C'est étrange, de se sentir aimé. C'est mieux que d'être détesté, mais en un sens les deux se ressemblent. Ca coupe le souffle, ça pétrifie sur place. On a mal au coeur, qui bat plus vite. La vraie différence, c'est l'après. Soit ça fait un bien fou, soit ça donne envie de mourir.

Et là, Anarchy a simplement envie de sourire à s'en déchirer les lèvres, de se lever et de sortir de ce stupide restaurant pour reprendre tout avec Eryk. Il se lève, elle à sa suite. Les bras tendus à l'approche d'un câlin, le coeur ouvert à recevoir n'importe quoi. Elle se blottit contre lui, ignorant les commentaires dédaigneux des autres gens. S'ils sont pas contents, c'est leur problème. Elle souffle légèrement contre lui, les yeux fermés.

Un baiser contre sa joue, elle meurt d'envie de sortir et de louper ce repas. Mais sa raison l'emporte sur son envie, et elle a quand même faim. Se détachant lentement du brun, elle se met sur la pointe des pieds et dépose à son tour une petite marque sur son front, sans que son sourire ne s'efface réellement.

On devrait quand même manger, tu ne penses pas ?
Léger rire. Anarchy est redevenue la Anarchy avec Eryk, celle qui rigole n'importe quand et qui fait des trucs cons avec lui. Elle serre ses doigts quelques secondes, mais se réinstalle après, le serveur arrivant avec leurs plats. Et elle commence à manger, le plus proprement possible.

Rah, pourquoi avoir pris des pâtes à la carbonara ? C'est pas génial pour manger de façon classe.

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Eryk était heureux. Mais genre vraiment heureux. Il avait été amoureux qu'une seule fois, et ça ne c'était pas bien fini. Il espérait -et savait- que ça allait pas finir comme ça avec Anarchy. Les deux se détachèrent, avant qu'Anarchy ne rappelle au blond qu'il fallait quand même manger. En effet le ventre d'Eryk gargouillait, et c'était pas vraiment discret. Il se rassit à sa place, en souriant, en attendant que le serveur arrive avec les pâtes. Eryk avait vraiment faim, et soif, aussi. Il se servit un verre d'eau, et fit de même avec Anarchy. Il porta le verre à sa bouche, et le vida d'un seul coup. Ahhhh, ça fait du bien. Quelques minutes plus tard, le serveur arriva avec les deux plats de pâte, et les yeux d'Eryk s'illuminèrent. Mangeeeeeeer.

Bon app' !

Eryk n'attendit pas Nana -ouuuh l’égoïste- et commença à manger les pâtes. Ahhh, c'était un plat divin. Non mais les pâtes à la carbonara, quoi de meilleur que ça à part la raclette et les pizzas ?

On fait quoi après ?

Oui, Eryk n'avait même pas encore fini de manger qu'il voulait savoir ce qu'ils allaient faire après. Il laissait le choix à Anarchy, vu qu'il l'avait « forcée » à venir dans ce restaurant.

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You are my end and my beginning

Tout va beaucoup trop vite. Cette soirée, cette année, toi, lui, vous. Tu n'as plus le temps de réagir, tu n'as plus le temps de réfléchir. Tes yeux brillent mais ne voient pas, ta voix fonctionne mais ne retentit pas. Peut-être que tu as été trop rapide, peut-être que votre relation est vouée à l'échec. Comme toi et Pandora. Comme toi et Alex.

Putain, ressaisis-toi, tu t'es promis de ne pas penser à eux. Inspiration, expiration. Prend sa main, voilà oui comme ça. Serre-la brièvement, caresse ses doigts. Sens sa joie, utilise-la. Inspire encore. Sers-toi de lui comme tu le fais si bien. Observes son visage. Il est beau, bon sang il est si beau. C'est bien Anarchy, tu te débrouilles bien. Expires. Souris machinalement. Ferme les yeux le temps de reprendre tes esprits. Sa bonne humeur glisse en toi comme un serpent, s'enfonce dans ton coeur comme un couteau enrobé dans du velours, la douleur s'estompe et s'accentue en même temps. C'est compliqué, c'est trop compliqué.

Calmes-toi bon sang, c'est un repas, c'est pas comme si t'allais crever sur place. Tu tends la main, attrapes la fourchette. Tu glisses une bouchée de nourriture dans ta bouche, mais ça coince. Pourquoi il n'est pas aussi stressé que toi ? Il ne ressent pas la même chose ? Cette soudaine peur d'être ridicule, de dire des choses stupides et d'inspirer la pitié de l'être aimé. Arrêtes de réfléchir et manges, idiote.

« on fait quoi après ? »

La question redoutée, celle qui fait carburer ton cerveau encore plus violemment qu'avant. Tu déglutis et avales difficilement tes pâtes, lui lançant un regard étrange. Tant de questions se bousculent dans ta tête, sans que tu puisses les poser, sans que tu puisses y répondre toute seule. Tu baisses la tête et tu ravales tes larmes. Du calme, c'est pas parce qu'il a pas l'air touché qu'il ne t'aime pas. Inspires, expires. Encore.

« Je sais pas, il.. il commence à se faire tard. »

Tu as besoin d'encaisser tout ça, le bonheur comme la peur, la joie comme l'effroi. Tu as besoin de reprendre ta respiration, parce que tu te noies dans tes propres émotions. Désolée Eryk, désolée de ne pas être assez forte ou altruiste pour penser à toi, pour penser à ce que tu pourrais ressentir. Désolée d'être Anarchy.

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Nana, ça va pas ?
Tu sais, tu peux tout me dire hein !

eryk stressait parce qu'il voyait que nana n'allait pas bien. qu'est-ce qu'elle avait ? il attrapa la main de la brune avec ses deux mains, pour la rassurer. après tout, c'est ce que font les couples, non ? rassurer l'autre, et toujours le soutenir. enfin, c'est ce qu'il s'était passé avec son premier petit ami. et il n'en avait pas eu d'autre. nana est la deuxième, donc eryk ne sait pas vraiment grand chose de l'amour.

Ecoutes, si tu n'es pas encore prête, c'est pas grave... Je t'attendrais aussi longtemps qu'il le faudra !

le blond sourit à anarchy, pour essayer de la rassurer encore plus, même si au fond, il savait qu'il ne faudrait pas qu'un sourire et des paroles pour la rassurer. quoique. eryk n'en savait rien. il était perdu. c'était seulement sa deuxième relation, alors il n'avait pas vraiment l'habitude.

Tu sais, t'as pas besoin de t'inquiéter, je serais toujours là pour toi !

Invité**Invité**

You are my end and my beginning

« Je suis prêtre Eryk, il me faut juste un temps d'adaptation. Mais je suis prête. »

Petit sourire, histoire de le rassurer. Tu mets ta peur de côté pour un temps, elle reviendra quand tu seras seule. Tu caresses brièvement ses doigts et les lâche, appelant le serveur. Il est temps de partir Anarchy, il est temps de faire le point sur les événements. De prendre une douche, aussi. Tu le laisses payer, pour deux raisons.
Premièrement, tu n'as pas d'argent sur toi.
Deuxièmement, il a précisé qu'il t'invitait.

Satisfaite par ce repas et ce qu'il s'est passé, tu te lèves et attends qu'il en fasse de même, pour déposer un baiser sur sa tempe. Et vous sortez du restaurant, sans que tu ne dises quoi que ce soit. Tu réfléchis, tu essayes de rassembler tes idées pour mieux trouver des réponses à tes nombreuses questions.

Tu le raccompagnes jusqu'à son dortoir et le laisse là avec un "au revoir" presque timide et un nouveau baiser, avant de t'enfuir vers ta propre chambre. Et tu t'y enfermes, tu te laves sans attendre et tu t'assois sur ton lit. Pour finalement laisser libre cours à ton euphorie, au travers d'un kyattement de fangirl japonaise.

Ouais, t'es heureuse, au final.

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