promises to the moon

Bien qu'il passe ses journées entières à cet endroit, le soir est bien son moment préféré. Il estime que lorsqu'il est seul le skateboard devient beaucoup plus intense. Comme s'il y avait une heure a partir de laquelle il pouvait se donner a fond. Pourquoi serait-ce mieux la nuit ? A cause du monde. Il y a une énorme différence entre le skateboard naturel et celui ou maxxie peut se laisser aller, sans se préoccuper de l'activation de son pouvoir provoquée par la mince dose d'adrénaline. Pour finalement ne faire plus qu'un avec la planche.

Sans oublier toutes ses questions qui lui seraient posées une fois que cette fumée sortira de ses manches.
c'est sûrement ça qui l'ennui le plus, les interrogatoires. Y'a pas photo, la solitude peut paraître ennuyeuse mais elle reste si serviable. Dans ce cas présent maxxie était persuadé que personne n'est assez branché skate pour zoner au skatepark a cette heure. Il avait bien raison, excepté sa simple personne aucun individu n’était aussi atteint que lui. C'était le scénario parfait, la lune était presque pleine, elle éclairait toutes les barres de slide, ses pentes et ces obstacles qu'il semblait maintenant maîtriser d'une facilite déconcertante. Maxxie n'était plus tellement concentré sur ce qu'il faisait. Il se laissait porter par sa planche, par sa passion.Complètement détaché, il pouvait enfin délivrer son pouvoir sans crainte.
Pendant que le bruit des roues qui lissaient le sol le berçait, il termine par finalement se sentir observé. Une présence dérangeait sa tranquilité et le l'arrâcha de son état proche d'un rêve. Une dernière roulade sur un U, il se retrouve au sommet de cette pente. Un léger coup de pied sur sa planche qui la fait bondir d'un coup, il la rattrape d'un geste rapide. Descend de cette hauteur en se laissant glisser le long de la pente. Il s'arrête un instant histoire de comprendre s'il n'est plus seul.

Vas-y continue c’était trop beau.

Surpris, il se tourne et cherche désespérément la propriétaire de cette voix. Facilement repérable, la teinte de sa peau l'aide a se démarquer de l'obscurité, ainsi que sa tignasse blonde. Debout dos aux ténèbres, elle fait tâche bien qu'elle soit habillé de manière aussi sombre.
Une lueur dans la nuit.
Une étoile tombée du ciel.
Un petit bout de femme qui parait attristée par la dureté de la vie.
Maxxie, intimidée par sa présence et gêné de ce compliment, détourne un moment son visage histoire de cacher sa honte et son faible rougissement.

Merci.

Il commence a craindre toutes ces probables questions qu'elle lui posera a propos de ce qu'elle vient de voir. Un peu de fumée s'enfuit de son t-shirt. Il s'empresse de se reprendre en main et se solidifie en un instant. Pour éviter cette prévisible discussion a propos de cet étrange gaz, il tente a changer de sujet ; ce qui est une en énorme preuve d'intégrité venant de sa part, ce n'est pas tous les jours qu'il s'enrôle a continuer une conversation. Il a pour unique habitude de répondre vaguement aux questions sans pour autant chercher à prolonger l'échange vocal.

Que fait une jeune fille seule au skatepark ? Il s'interrompit un instant temps puis ajouta. Qui plus est à cette heure-ci.

Le brun replace sa planche sur le sol, roule jusqu'à son interlocutrice, respectant tout de même une certaine distance entre eux. Il aperçoit son visage noircit par le maquillage, son regard affaiblit et teinté de rouge par des pleurs. Maxx fût prit d'une soudaine panique.

Excuse-moi, tu te sens bien ? Oh my god, ça va ?

Quand il avance vers elle, elle recule. Il s'arrête donc sans se faire prier avec une peur de l'effrayer. La jeune fille essuyait la noirceur de son visage  d'un coup de manche. Elle est beaucoup plus jolie comme ça.

Je vais bien. C’est pas des larmes le long de mes joues je te jure c’est la pluie qui coulent de mes yeux parce que le temps est sec.

Wut. Après avoir tenter de comprendre cette citation il abandonne en se persusadant qu'il n'était pas assez fûté pour comprendre si c'est ironique ou non. ça a tout de même le mérite de le calmer. Elle ne parait pas si triste que ça, du moins elle n'en a pas l'air. Son sourire le prouve.

Tu veux pas rouler encore? C’était jolie ta fumée. Tu fais de la jolie fumée toi.

Comment ça "ta fumée, toi". Intrigué, il réfléchit au sens éxact de cette phrase. Elle doit surement connaître un autre possesseur de ce don. Un autre homme fumée, ce serait cool de le recontrer. Peut-être qu'il sera d'accord pour tenter des experiences dangereuses provenant tout droit de sa cervelle d'adrénaline-addict. Il est flatté une fois de plus, joues roses et sourire enfantin.  Rigole un peu comme un gamin pendant que sa nouvelle connaissance lève les yeux au ciel.

T’as pas une cigarette avant ?
Ah ! Tout de suite.

Il s'empresse de sortir un paquet de l'une des ses poches. Une cartouche de Kent, il avait terminé ses Malboro. Maxxie en profite pour en prendre une et lui tend le paquet. Elle. Sa main. Elle fume aussi. Le jeune skateur se retrouve dans un etat de choc, il tente de dire quelque chose mais aucun son ne sort. Peut-être était-ce une illusion. Pourtant il voyait bel et bien sa main s'approcher de lui, cette fumée qui sortait de sous son sweat. C'était sa fumée à elle.  Elle provenait de son corps. Pour en être certain, maxxie n'hésite pas à lui saisit rapidement e poignet. C'était bien vrai, une femme fumée.

De la joie, et un soupçon d'excitation. Il exhibe un grand sourire en montrant toutes ses dents. Surement rassuré de ne pas être seul, heureux de voir quelqu'un de semblable. Il se résonne, retire sa main et se place de nouveau en retrait. Il se rend compte qu'il a été un peu brusque.

Excuse-moi, mais c'est génial.

Il tend de nouveau son paquet avec un air innocent. Histoire de dire je ne recommencerais pas, tu peux vraiment en prendres une cette fois. Son sourire ne disparaissait pas, ça le rendait si heureux que ça. Il trouve ça vraiment cool, il pense aux futurs propositions qu'il pourra lui faire. Tout ce qu'ils pourraient faire ensemble. Juste ce qu'il imagine. ça le rend heureux.

Je dois avoir l'air d'un fou, désolé. C'est jute que j'étais loin d'imaginer rencontrer quelqu'un comme toi. Je suis certain que ta fumée est aussi jolie que la mienne.

Maintenant qu'ils ont les cigarettes, il faudrait peut-être du feu. Petite prière mental pour trouver son briquet. Une fois son briquet sortit, il invite blondie à venir chauffer sa cigarette pendant que son autre main tente de dissuader le vent d'éteindre la flamme.

Tu viens ?

Il veut allumer les deux cigarettes en même temps. Qu'il est mignon maxxou.

Elle s’approche finalement, il se sent rassuré de ne pas l’avoir fait fuir. La flamme allumée attire toute son intention à son tour. Son pouce se retire rapidement lorsque la chaleur se fit sentir. Il replace son briquet à son emplacement d’origine et s’occupe une fois pour toute sur la clope coincée entre ses lèvres sèches. Après avoir tirer une taffe, il s’attarde sur la jeune personne présente devant lui. Il la scrute petit à petit, sa fumée ne fait plus qu’un avec la lune. C’est beau. Cette fille est belle. Il s’apaise rien qu’en la regardant.

Elle le regarde à son tour, un frisson le traverse lorsqu’il aperçut son sourire. Il se gêne de nouveau, entre lui et la timidité, c’est l’amour fou. Il ne peut pas s’empêcher de la trouver craquante. Une petite blonde, comment résister face à elle ? Elle est proche, beaucoup trop pour ne pas faire rougir le jeune skateur. Il n’a jamais été très à l’aise avec les filles.

merci pour la cigarette. Je m’appelle Jacklyn au fait.

D’un coup, il se sent comme l’homme le plus con du monde. Il souffle pour évacuer la fumée de sa bouche, mais récupère une bonne partie qui s’infiltre dans son nez.  Il tapote légèrement sur sa cigarette en tentant de la regarder dans les yeux.

Enchanté Jacklyn, moi c’est Maxxie.

Cette fille, elle parait un peu différente. Il ne la connait pas et il l'apprécie déjà.
C'est étrange. Surement à cause du pouvoir commun. Car si Jacklyn n'avait pas été elle, si n'avait pas eu ce charisme si reposant, si elle n'avait pas ce pouvoir semblable au sien, il n'aurait surement pas réussi à être aussi détendu. Il avait sa planche derrière lui, il se dirigea vers celle-ci pour s'asseoir dessus. Le garçon ne peut cacher son envie d’en savoir plus.

Je fais une pause, dis-moi Jacklyn. Tu t’en sors avec la fumée ?

Si elle répond oui, il sera comblé. Il pourra lui parler de tout ce qu’il aime faire avec la fumée. Il pourra essayer de la convaincre de le rejoindre, elle ne parait pas si difficile que ça. Maxxie a mille et une questions à lui poser, il met sa timidité de côté et se permet de discuter librement avec cette petite blonde.

Mais elle ne va pas rester debout durant tout ce temps, et il catégoriquement refuse de la laisser s’asseoir sur le sol. Le sol étant humide, il tapote légèrement son skate afin de l’inviter à se poser dessus.

Tu as un peu de temps devant toi ?

Quand elle se gêne, il se braque. Il se retrouve aussi embarrassé qu'elle. Il se sent mal quand il se rend compte qu'il lui fait se sentir mal. Alors il essaie de devenir moins direct. En gros, de redevenir lui-même, un garçon timide qui ne s'implique pas trop dans les discussion. En évitant de resserrer cette faible distance installée entre eux. Ce n'est pas son genre. ça devrait pas être trop dur normalement. Mais cette fois il n'est pas du tout désintéressé. Il ne peut donc pas rester insensible à l'idée de la questionner. La questionner sur son pouvoir pour commencer, mais pourquoi ne pas continuer en lui demandant ses goûts, lui poser des questions sur ses passions, ses rêves, son passé, sa famille, Oliver.

Sa réponse était donc peu développé. Comme si elle n'était pas certaine de ce qu'elle avançait, ou alors elle voulait simplement le cacher. Dans ces deux cas Maxxie respectait son choix. Il respecte toujours tout cet idiot.

Who has time? Who has time? But then if we do not ever take time, how can we ever have time?

Ok. Rien compris. Ok. Calme.
Un sourire se dessine sur le visage de la jeune fille pendant que le brun ne peut cacher l'interrogation qu'on lit sur le sien. Le cinéma et Maxxie, ça fait 0. Non, ça fait pas 2, ça fait 0. Il en est de même pour la plupart des musiques, tout ce qui est technologique aussi. Maxxie c'est comme un homme de cro-magnon. Inutile de faire appel à cet idiot pour réparer quoi que ce soit. Son incompréhension se résume à une espèce de grimace qu'il affiche sans honte.

C’est une citation de Matrix.

ça lui dit quelque chose, mais pas plus. Le skateur n'a aucune référence audio-visuel, c'est clair. Elle s'approche, la fille. Un peu plus à chaque fois. Ses bras, une fois vu de plus près, sont vraiment vaporeux.  Elle est là sans être là. Maxxie comprend  ce qu'elle ressent, il sait qu'il ne pourra pas la toucher même s'il essaie. Il sait que personne n'y arrivera. Il a déjà connu cet état instable, au tout début. Il s'est empressé de maîtriser son pouvoir pour éviter de rester intouchable. Parce que le toucher est un sens important pour Tucker.

Oui j’ai du temps.

Un petit YES!! mental et un sourire de plus. Après avoir regarder le ciel Jacklyn le regarde. Lui n'a pas détourner le regard de cette jeune personne depuis quelques minutes déjà. Il la regarde, l'admire, la scrute. c'est parce qu'ils sont semblables. Deux ombres fumantes dans une nuit lourde. Deux nouvelles connaissance discutant sous une obscurité écrasante.

Pour répondre à ta question, je m’en sors pas très bien. Mais c’est pas très grave j’aime bien être immatérielle tout le temps.

Impossible. Comment peut-elle arriver à garder cette sérénité avec ces circonstances. Comment peut-elle vivre en sachant que personne ne pourra jamais la toucher. Comment peut-elle aimer ça. C'est impossible. Il est vrai qu'être immatérielle peut aider et même sauver. Mais de là à l'être sans arrêt, ça en devient insupportable. Enfin, du point de vu de Maxxie. Et il ne put le garder pour lui.

Ça à l'air tellement simple quand tu le dis. Mais je suis convaincu que, parfois, tu dois en avoir assez d'être intangible, non ? Parce que c'est triste.

Il n'ira pas plus loin. Qu'est-ce qui est triste ? Plusieurs choses. ça le rend triste, Maxxie de penser que cette fille ne pourra pas être enlacée. Il y a un tas de gestes physiques qui ne peuvent être remplacés par de simples paroles. Il en oublie complètement sa cigarette maintenant tuée par cette légère pluie.