we danced on tabletops and we took too many shots. pv hannah & anabeth
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Sujet: we danced on tabletops and we took too many shots. pv hannah & anabeth Mer 30 Avr 2014 - 16:39
Mains enfoncées dans les poches de ton jeans noir, tu sors de ta cabane, seul, à ton plus grand regret. Orwenn ne vient pas. Malheur. Tu auras râlé jusqu'à la fin, sans succès. En silence, tu suis du regard la masse de personnes allant dans le sens inverse, sans aucun doute vers le complexe sportif qui est à l'opposé des bungalows – beaucoup de filles en short au passage. Toi t'as fait plutôt simple, un t-shirt blanc surmonté d'un blazer bleu marine ouvert, et un sautoir qui n'a de cesse de percuter ton torse à chaque pas. Tu mâchouilles ton chewing-gum, parfaitement détendu, arrives devant la porte du bungalow numéro un. Sourire.
Un coup de pied dans la porte, et tu pénètres à l'intérieur. « Et là, c'est le drame. » Hannah est là. Seule. Comme c'est étonnant. « Je suis sûre que t'as pensé ça en me voyant. » Tu t'approches d'elle. Et tu perçois un mouvement de recul de sa part. On dirait le méchant venue kidnapper la gentille parce qu'il est méchant et qu'elle est gentille – en réalité les rôles sont inversés. Ton sourire s'élargit, inévitablement, et d'un geste vif, tu la saisis et la jettes sur ton épaule. « Je commence à prendre l'habitude. Un chewing-gum? » La boîte tenue près d'elle, tu la regardes du coin de l’œil un instant. « ..Bah, ça en fera plus pour moi. »
Tu t'avances vers la porte, mais un détail te frappe soudain. Ne serait-elle pas vêtue d'un pyjama. Tu fais aussitôt demi-tour sans un mot, atteins bien vite l'armoire dans sa chambre. Et tu la jettes sur le lit, sans grande délicatesse il faut dire, tandis que tu observes les divers habits. Il ne te faut que quelques secondes avant de t'emparer de la première tenue pas mal venue, et tu lui lances. « Enfile ça, dans trois minutes je reviens, si t'es pas changée, je le fais moi-même. Et pense même pas à t'enfermer, tu sais très bien que je peux défoncer la porte sans problème. » Sourire. « A tout de suiiite. » Les trois minutes passées affalé sur la canapé, tu retournes la chercher, vérifies à peine si elle est parfaitement prête, et la replaces sur ton épaule.
Comme si tu avais à faire à ce genre de situation tous les jours – sans doute est-ce le cas –, tu sors du bungalow et t'engages dans l'allée en séparant deux rangées. Tu ne te formalises pas des quelques regards à votre passage. Pas si étonnant. « Oh, au faite, orwenn veut pas venir – il est vraiment pas drôle –, donc on arrivera qu'à deux, tant pis. M'enfin, je suis sûre que les autres y sont déjà. » Du bruit commence à vous parvenir une fois la zone des dortoirs passée. Et tu pouffes. « Sérieux, t'étais prête à rester chez toi alors que tout ton bungalow est de sortie, t'es vraiment pas normale. »
Bien vite, vous arrivez devant le complexe sportif. C'est déjà le bordel. Vous avez raté l'ouverture. Zut. Tu t'apprêtes à passer, sauf qu'un type surgi de nul part – à cet instant tu te félicites de ne pas avoir violemment sursauté – vous tend deux verres. Tout d'abord perplexe, tu te contentes de fixer l'homme une minute, voir deux. Ce mec est imperturbable. Tu finis donc par en prendre un et le vide d'une traite, et tends l'autre à hannah. « Si tu bois pas je te jure que je te lance dans la piscine. » Suite à cette magnifique menace, vous arrivez enfin en plein lieu de rendez-vous.
Et en voyant tous ces aménagements effectués par jim, tu ne peux t'empêcher d'éclater de rire, un rire de pur bonheur et de satisfaction. Plus encore quand tu vois des personnes espérons le déjà bourrés sur des voiturettes de golf comme s'il s'agissait d'auto-tamponneuses – pas sûr que c'était le but de base. Tu reposes finalement hannah, peinant à retrouver ton calme. « T'as vu c'est géniaaal! Bon par contre je te le dis de suite, je tiens pas du tout l'alcool. » Comme ça si tu veux te foutre soudainement à poil, elle saura pourquoi. Et surtout quoi faire.
Tu lui prends la main, toujours avec cette même aisance, et la tires vers le gymnase. Et là, silence – seulement dans ta tête, tes tympans eux ont explosés. Un immense tapis d'eau à même le sol, tout le long du couloir. Tu hausses un sourcil. Il en faut plus pour te décourager. Alors tu tournes la tête vers hannah, serres sa main dans la tienne pour la dissuader de toute tentative de fuite. « On y va? »
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Sujet: Re: we danced on tabletops and we took too many shots. pv hannah & anabeth Mer 30 Avr 2014 - 23:07
T'étais pourtant tranquille. Seule au bungalow. La paix totale, même si la présence de Lys ne t'aurait absolument pas dérangée. Vêtue d'un t-shirt large descendant jusqu'à tes genoux -oui dans la famille y a des individus de gros gabarits, ne croyez pas qu'on est tous des gringalets comme Lys et Hannah- tu te promènes dans le bungalow pieds nus. Naturellement, il va de soit qu'en dessous du t-shirt, il y a un petit short noir. Seule ou pas, on sait jamais hein.
Ce soir, c'est le grand soir. Celui que tout le monde attendait avec impatience. Sauf toi, probablement. Oh, t'as rien contre ce fameux Jim, même si tu ne l'as jamais vraiment rencontré personnellement. Mais tout ce tumulte autour de lui, toute cette joie de vivre qu'il dégage, ça t'effraie. Jim c'est un peu ton parfait opposé. Il est un peu comme Artus, mais en beaucoup plus pire. Et t'as juste peur qu'il t'entraîne dans ses délires, ce fameux roi de la fête. Mais t'as trop de mal à aller vers les autres, donc la fête, c'est une mauvais idée.
Mais ce n'est pas l'avis de ce cher Artus qui, sans crier gare, ouvre la porte du bungalow avec son pied. En ponctuant le tout par un "et là, c'est le drame". Tu pousses un couinement de surprise, clignant des yeux en voyant Myers pénétrer dans la pièce comme si de rien n'était.
« Je suis sûre que t'as pensé ça en me voyant. » « Non. J'ai surtout pensé à quelque chose comme : quel est l'espèce de taré qui ouvre une porte de cette manière ? Mais, comme c'est toi, ça me surprend pas tellement. » Tu marques une pause. « Qu'est-ce que tu viens faire ici ? »
Il s'approche et, par réflexe, tu recules d'un pas. Tu aimes bien Artus, il n'y a pas de doute. Tu ne l'avoueras jamais à haute voix, mais tu l'apprécies. Et tu sais qu'il le sait. Mais Artus est ce genre de mec complètement barge qui hésiterait pas à te traîner par les pieds pour t'emmener quelque part. Mais, avant même que tu comprennes ce qu'il est sur le point de faire, il t'attrape et te balance sur son épaule. Te voilà donc en train de te débattre, gesticulant dans tous les sens.
« Je commence à prendre l'habitude. » « Bin voyons ! »
Il te propose un chewing-gum, mais t'es bien trop occupée à te débattre pour accepter quoi que ce soit. Il t'entraîne alors vers la porte avant de se stopper. Tu nourris alors l'espoir d'avoir frappé à un endroit sensible et qu'il va donc, par conséquent, te lâcher. Il fait demi-tour et tu esquisses un sourire soulagé. Il va directement dans ta chambre et te jette sur le lit. Tu rebondis dessus, manquant de rouler par terre à cause de l'élan.
« Mais t'es pas bien ou quoi ?! T'as cru que j'étais un vulgaire obj- » « Enfile ça, dans trois minutes je reviens, si t'es pas changée, je le fais moi-même. Et pense même pas à t'enfermer, tu sais très bien que je peux défoncer la porte sans problème. A tout de suiiite. »
Tu clignes des yeux, bouche entrouverte. Il a fouillé dans ton armoire. Sans aucune gêne. Tu râles avant de balancer les vêtements qu'il t'a tendu contre la porte fermée. Main sur une hanche et l'autre sur le front, tu pousses un soupir, ignorant totalement ce que tu dois faire. T'enfuir par la fenêtre semble être la meilleure des options. Mais il court vite, il te rattraperait en un rien de temps. C'est à cet instant que tu regrettes de ne pas pouvoir réussir à choisir à quel moment tu veux être un écureuil.
Coup d'oeil à ton réveil. Nouveau soupir. T'as pas du tout envie qu'il te déshabille. Il en serait franchement capable. Tu t'approches donc des vêtements, les examinant un instant. Tu hausses un sourcil. C'est un haut large à mettre par dessus un débardeur noir. Ce t-shirt blanc, tu ne le mets que très rarement, car il laisse entrevoir au moins une épaule, ou les deux s'il est bien centré. Coup d'oeil au reste. Un pantalon noir. Bon, on peut pas vraiment dire qu'Artus sait pas accorder les vêtements. Tu regardes la porte puis l'heure, et tu décides de t'habiller.
Et quand il revient, il ne vérifie même pas que tu es prête, te balançant de nouveau sur ton épaule. Tu gigotes, grognant et l'insultant de tous les noms d'oiseaux qui te viennent. Et, encore une fois, les gens que vous croisez ne réagissent même pas. Tu leur lances des regards furibonds, insultant mentalement leur idiotie.
« Oh, au faite, Orwenn veut pas venir – il est vraiment pas drôle –, donc on arrivera qu'à deux, tant pis. M'enfin, je suis sûre que les autres y sont déjà. » « Mais de quoi tu parles ? Et où tu m'emm- » « Sérieux, t'étais prête à rester chez toi alors que tout ton bungalow est de sortie, t'es vraiment pas normale. » « ...Artus. Ne me dis pas que tu m'emmènes à cette fête là ? T'es pas sérieux... hein dis ? »
Et là, le bruit te parvient, comme une réponse à ta question. Tu te crispes, immobile sur l'épaule d'Artus. Tes mains agrippent son blazer, le serrant entre tes doigts. Tu te sens seule, et tu te raccroches forcément à Artus. Plus question de te débattre, par peur des autres, de tous ces inconnus. On vous tend deux verres. Artus boit le sien sans problème et tu regardes le tien, hésitante.
« Si tu bois pas je te jure que je te lance dans la piscine. »
Tu le bois d'une traite sans chercher à le regarder. Puis Artus reprend la marche. Tu aimerais tellement ne pas être ici. Ton regard est attiré par les différentes... "attractions". Et tu te dis que ce Jim est vraiment taré. Trop excentrique comparé à toi. Artus finit par te déposer et tu regardes autour de toi comme un animal perdu. Ta main reste accrochée à son blazer.
« T'as vu c'est géniaaal! Bon par contre je te le dis de suite, je tiens pas du tout l'alcool. » « ...et c'est sensé me rassurer ça ? »
Tu grognes avant de te faire embarquer par Artus. Main dans la main, comme le jour au parc d'attractions. Tu rougis légèrement, tout aussi gênée que ce jour-là. Surtout que, à cette fête, n'importe qui peut vous voir et s'imaginer des choses. Et si Lys vous voyait ? Il y aurait des risques pour qu'il voit Artus d'un mauvais oeil. Mal à l'aise, tu te mordilles la lèvre inférieure avant de remarquer le tapis d'eau. Coup d'oeil à Artus. Il te sert la main pour t'empêcher toute fuite.
« On y va ? » « ...non ? »
Ta réponse a peu d'inportance. Il t'entraîne et, sans vous lâcher la main, vous glissez tout du long de ce tapis trempé. Sous les rires et la musique assourdissante, tu te relèves, trempée. Heureusement que tu as mis un débardeur noir en dessous, ton t-shirt blanc est transparent. Tu grognes, essorant ton t-shirt par réflexe. Une main dans tes cheveux, ton chignon est toujours en place, malgré la non complexité qu'il t'aura fallu à le faire. Regard pour Artus qui semble s'amuser.
« Je te hais, tu le sais ça ? »
Tu tentes la fuite, mais Artus te conduit bien vite un peu plus loin. On vous colle des verres dans les mains. Tu renifles le liquide, méfiante. Ce n'est pas de la bière, mais de la vodka. Tu préfères. Tu jettes un coup d'oeil circulaire, ne reconnaissant personne pour le moment. Le bruit de la musique est tellement fort que tu te demandes comment l'administration peut tolérer une telle fête. Tu secoues la tête, soupirant. Un verre ou deux, histoire de jouer le jeu, mais c'est tout.
Sauf que tu te doutes pas un seul instant qu'Artus ne te laissera pas partir. La ténacité des Myers est presque légendaire. Tu entrechoques doucement ton verre à celui du blond avant de boire une gorgée de ce liquide pourtant frais, mais qui te brûle déjà la gorge. T'es plus habituée à boire. Et t'es pas habituée à ce Artus trop tactile qui te prend sous sons bras.
« T'es vraiment infernal... On peut pas aller dans un endroit un tantinet moins bruyant ? »
Tu n'attends pas son avis et tu l'entraînes déjà dehors, où le bruit est clairement moins fort. Tu secoues la tête, grognant. Tu as l'ouïe sensible depuis l'acquisition de ton pouvoir. Tu t'adosses à un petit muret, regardant les gens tout autour qui s'amusent. Sans comprendre comment ils peuvent trouver de l'amusement. Puis ton regard se pose sur une fille, un peu plus loin. Des cheveux roses, un beau visage. Une fille populaire que tu as déjà vu avec Artus. Coup d'oeil au blond.
« Et ce fameux Orwenn, pourquoi tu l'as pas balancé sur ton épaule pour l'emmener, lui ? Tu veux pas aller le chercher ? »
Histoire d'en profiter pour fuir la soirée.
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Sujet: Re: we danced on tabletops and we took too many shots. pv hannah & anabeth Ven 2 Mai 2014 - 6:14
Un refus. Et pourtant tu t'élances vers le tapis, glisses dessus, et ce avec hannah, malgré elle. La musique vous accueille aussitôt, ainsi que les rires. Tu te relèves d'un geste vif, trempé, ce dont tu te fous éperdument. Tandis qu'hannah essore tant bien que mal son haut, tu salues tes connaissances, échanges quelques mots avec certains. « Je te hais, tu le sais ça ? » Ça t'aurait étonné qu'elle ne te fasse aucune remarque désobligeante. Alors tu te tournes vers elle, tout sourire. « Je t'aime aussi. » Et tu peux voir à cet instant qu'elle ne manque pas une occasion pour tenter de se barrer. Comme la première fois. Tu te contentes de reprendre sa main – ce qui certes pourrait porter à confusion –, n'émets aucun commentaire, et prends la direction du bar.
Parce que ton amour débordant pour l'alcool, tu l'assumes. Néanmoins, il semblerait qu'il est possible d'avoir un verre à la main avant d'arriver à l'endroit propice. Haussement de sourcil. Bon bah, dans tous les cas, ça t'arrange. Tu t'apprêtes donc à avaler son contenu – tu es quelqu'un d'une méfiance incroyable en effet –, mais hannah décide d'entrechoquer vos verres. Pour quelle raison, tu ne le sauras jamais. Tu te contentes d'un léger sourire, bois. « T'es vraiment infernal... On peut pas aller dans un endroit un tantinet moins bruyant ? » Moue ennuyée. « Naaaan, on peut rester un p- »
Visiblement peu intéressée par ta réponse, elle t'entraîne à l'extérieur, et finalement, tu te laisses totalement guider, préférant voler une bouteille à un élève sur ton passage tout en marmonnant. Et sous ses protestations, tu entames la boisson. Faut bien prendre un truc si elle vous éloigne du bar. Votre parcours s'achève dehors, et tu daignes enfin relâcher le goulot, une fois le tiers du liquide consommé. Un souffle, et en voyant la brune secouer la tête, tu ricanes, sans grande conviction. « Ça se voit que t'es du genre à faire la fête tous les soirs. » Parce qu'il a suffit que vous restiez quelques minutes à l'intérieur pour qu'elle craque. Observant les alentours, tu reprends quelques gorgées de l'alcool.
« Et ce fameux Orwenn, pourquoi tu l'as pas balancé sur ton épaule pour l'emmener, lui ? » Tu jettes un regard à la C, sourcil haussé. Et tu te contentes d'un vague grommellement, sans doute signe que cette discussion au sujet d'orwenn t'emmerde déjà avant même d'avoir réellement débuté. « Tu veux pas aller le chercher ? » Tes sourcils se froncent. Et alors que ton esprit est déjà clairement embrouillé, tu finis la bouteille. Comme si c'était un besoin. Comme si c'était vital. Tu as juste une soif monstrueuse et une fille qui essaie de subtilement te dire de te barrer. Après quelques secondes, tu te contentes de jeter la bouteille de verre vide plus loin, nullement intéressé par son sort qui n'en est pas moins évident.
Et brutalement, tes mains se plaquent sur le muret auquel elle est adossée, de part et d'autre d'elle. Un léger sourire. « Non. » C'est d'une efficacité à toute épreuve. Et tes prunelles restent plantées dans les siennes, imperturbable. Tu n'émets plus un seul son. Ton regard retrace ses traits, brièvement, replonge dans ses yeux sombres. Tu déglutis. Pulsion inexpliquée. La distance se réduit entre vous sans que tu ne t'en rendes réellement compte. Tu es en train de faire une connerie. Et t'as déjà trop bu pour t'en apercevoir. Alors tes lèvres frôlent les siennes. Sans que tu saches pourquoi. Sans que tu saches comment. Et bien vite, tu l'embrasses. Tu l'as fait, ta connerie. Il ne te faut néanmoins pas plus d'une poignée de secondes pour t'écarter. Éclair de lucidité. « ...Oh putain, je. Excuse moi. » Et c'est le bordel dans ta tête. Qu'est-ce que t'as foutu.
hrp ; ce rp est nul, pardon.
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Sujet: Re: we danced on tabletops and we took too many shots. pv hannah & anabeth Mar 6 Mai 2014 - 23:36
Tu regardes Artus d'un oeil perplexe. Quand est-ce que tu n'es pas perplexe de toute façon toi ? Le blond boit tellement vite et avec tellement d'entrain que tu te demandes si c'est vraiment raisonnable de le laisser faire. Après tout, c'est toi l'aînée. C'est à toi de veiller à ce qu'il ne lui arrive rien. Tu détournes la tête, te pinçant la lèvre, plongée dans tes pensées. Et tu maudis ce fameux Orwenn, que tu ne connais pas, de ne pas être là. T'aimes pas vraiment jouer la garde-malade. Y a toujours un truc qui finit par virer au vinaigre dans ces moments-là.
Soudain, tu sursautes. La bouteille qu'il tenait il y a encore une fraction de secondes vient se briser au sol, répandant plusieurs éclats dans l'herbe. Tu clignes des yeux, prête à sermonner Artus, mais ses mains se plaquent contre le muret, t'emprisonnant. Il esquisse un sourire, articulant un "non" précis et clair. Immobile, tu commences à avoir peur. Il t'a prévenu ne pas tenir à l'alcool, mais il n'est pas déjà saoul. N'est-ce pas ? Sourcils légèrement froncés, tu restes sur la défensive, ton gobelet en main.
Tu n'arrives pas à détacher ton regard du sien. C'est comme un animal apeuré qui ne souhaite pas perdre de vue le prédateur qui l'a pris en chasse. Pour ne pas prendre le risque de lui tourner le dos et de se faire bouffer. Tu déglutis alors qu'il se rapproche. Tu essaies de reculer, malgré que ce soit inutile. Satané muret. Artus t'as déjà fait peur, cette fois-là dans la nacelle de la grande roue. Mais c'était pour plaisanter, et c'était involontaire. Là c'est différent, totalement différent. Raison pour laquelle tu as peur. Et cette peur t'empêche de bouger.
Et ses lèvres effleurent les tiennes avant de se poser contre. Un contact qui semble durer une éternité, qui te coupe le souffle. Mais il ne dure pas plus qu'une fraction de secondes, et Artus recule déjà, s'excusant, visiblement perdu. Tu restes figée un moment, ne réalisant que tardivement qu'un goût salé s'empare de ta bouche, conséquence des larmes perlant sur tes joues rougies. Ton coeur bat à tout rompre. Ton premier baiser. Pris, non, volé par un mec bourré. Un homme dont tu n'es pas amoureuse. Et, par écho à ce carnage émotionnel, car c'en est un pour toi, ta main vient percuter sa joue. Une gifle rapide mais certainement douloureuse.
Et tu t'extirpes de cette emprise étouffante. Tu savais que ça finirait mal. Toutes les fêtes se terminent mal. Pourquoi pensent-ils que tu n'y vas jamais ? A peine arrivée, et te voilà déjà en larmes. Jamais tu ne t'étais montrée si expressive depuis ton arrivée. Mais tu ne laisses à personne le loisir de t'approcher, prenant la fuite vers un refuge, guidée par ton instinct animal. La hauteur. Aucun arbre à proximité. Tu rejoins donc fatalement le toit du gymnase qui est désert. Là, tu laisses éclater tes émotions.
Tu es une fille après tout. Tu ne crois peut-être plus au prince charmant, c'est même certain, mais tu ne voulais pas accorder ton premier baiser à n'importe qui. Pas même à un ami comme Artus. Dois-tu encore le considérer comme tel ? Tu ne sais pas. Il t'a volé quelque chose d'important à tes yeux, et tu l'as giflé. Et ça fait mal.
HRP ; go go go anabeth 8DDD ♥ donc, du coup, c'est terminé pour moi !
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Sujet: Re: we danced on tabletops and we took too many shots. pv hannah & anabeth
we danced on tabletops and we took too many shots. pv hannah & anabeth
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