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MessageSujet: l;k,jnhbgvfc   l;k,jnhbgvfc 1400359500-clockMer 30 Avr 2014 - 21:44



#foreveralone

Eclats de rire. Il est sur le terrain d’athlétisme, dans le terrain de boules colorées, en train d’en balancer de toutes ses forces sur les mecs qui l’accompagnent. Il a encore son gobelet en main, en renverse partout quand il tente une esquive trop brutale. Et puis, les types se mettent à vouloir bouger, rentrer, mais il a pas envie Ern, alors il gueule comme un connard, leur demande, puis leur ordonne de rester, en mode gros lourd. On l’écoute pas, on se casse, et il finit par leur faire des gestes vulgaires dans leur dos avant de leur balancer des boules dessus jusqu’à ce qu’ils soient hors de sa portée.

- Tssss.


Abandonné, Mister Hollywood ronchonne dans sa piscine à boules, en solo, picolant ce qu’il reste au fond de son verre. Il s’est tellement fait planter comme un con, trop la loose, il a les nerfs. Il se met en route vers la sortie du stade, le petit portillon, difficilement. Marchant comme il le peut parmi les boules, il abandonne son gobelet là, parce-que la pollution et les déchets dans les lieux publics ne sont pas des choses qui le concernent.

Il parvient finalement au portillon, sort, et observe. Y’a des groupes un peu partout, tout le monde a l’air de s’amuser ou de discuter tranquillement. Et, lui, il est solo. Fraîchement débarqué à Prismver, il  genre pas d’amis, c’est la grosse loosasse. Des meufs débarquent pour un autographe, c’est loin d’être les premières. Stylo en poche - toujours - il signe, prend des photos avec les filles, puis répond à quelques questions avant de s'esquiver, prétextant qu’il a quelqu’un à rejoindre. Fake, personne ne l’attend. Ca ne l’empêche pas de traîner à droite à gauche, de squatter des bandes - il aime bien voir c’que font les différents groupes, de quoi ça parle, c’que foutent les gens d’ici pour s’amuser. Il termine dans le gymnase, à sauter avec deux-trois connards sur un trampoline. Les quelques substances ingurgitées lui montent un peu à la tête, et il est bien là, à faire le con avec des random. Mais l’alcool remue dangereusement dans son bide, alors il descend, et fini par se vautrer dans les gradins, allongé, se reposant un peu. Il a légèrement la tête qui tourne mais ça va passer, il s’en fait pas trop pour ça. Il est assez loin du groupe du coup, il entend pas trop c’qui s’passe, il s’en branle pas mal, si ils se cassent il ira squatter avec d’autres. Une bouteille de bière traîne, il l’attrape pour s’en siffler quelques gorgées mais elle est vide, alors il la repose, mais elle ne veut pas le lâcher. Foutu don qui s’est déclenché; une toile d’araignée relie la bouteille à sa main, et plus il l’écarte, plus il tire, plus la toile se fait longue. Il fini par essayer de la rompre, s’emmêle dedans dans tout les sens, et finalement il est là, assis, de la toile plein les mains, à maugréer seul dans son coin. Comme un con.

Jusqu’à ce qu’elle débarque.

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MessageSujet: [color=#E98D64]▬ [/color]   l;k,jnhbgvfc 1400359500-clockJeu 1 Mai 2014 - 0:37
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Jim's Party



Elle a les yeux rouges, le visage d’une tombe. Elle ne sourit pas, elle pleure son amie perdue. Elle n’a pas vraiment comprit ce qui lui est arrivé, entre le moment où elle a croisé Morgan et Victoria et celui où cette dernière lui a passé le savon de sa vie. Au fond, elle avait toujours été la petite fille parfaite, irréprochable, gentille - peut-être un peu à la ramasse sur les études, mais on ne pouvait pas lui en vouloir ; elle faisait de son mieux, s’investissait. Aujourd’hui elle se confrontait à la déception pour la première fois, se sentait minable pour la première fois et avait pleuré, sincèrement, par tristesse, pour la première fois. Elle avait été la fille la plus motivée pour l’événement, mais aujourd’hui elle était peut-être celle qui regrettait le plus d’y être allée.

Elle se sent lourde, elle culpabilise. C’est presque nouveau pour la suédoise, elle tente de penser à autre chose mais rien ne lui vient. Elle essaie de se retirer cette horrible boule du ventre mais elle n’y arrive pas - c’est trop récent, trop pesant, trop blessant. Pourtant, ça ne lui semble pas anormal. Dire ça, c’était naturel, gentil - c’était marrant. Elle n’aurait pas pu imaginer l’espace d’un instant qu’une simple phrase aurait pu avoir de telles conséquences. On l’avait rejeté et pourtant, les disputes ne s’étaient pas atténuées dans son dos. Sa lumière était étouffée dans un voile de tristesse.

Perdue.

Il lui fallut un peu de temps avant de prendre ses repères, de voir où elle était. Elle se serait bien plongée dans l’alcool pour étouffer son chagrin mais elle n’avait pas d’attirance pour les boissons. Elle se décida finalement à se reprendre - il n’était pas question qu’elle reste brisée. Pas question qu’elle s’abaisse à ce niveau, de déprime, se mettre à genoux sous la puissante main du destin - succomber à ses sentiments. L’envie était forte, sa détermination l’était davantage. Felicia avait brillé toutes ces années, d’une humeur pétillante, insensible à la noirceur, aveugle aux yeux de l’Obscurité - elle était de la lumière la plus pure, celle de l’innocence ; mais ses doutes avaient éveillé ses démons intérieurs qui commençaient à ronger lentement cet éclat interminable, cette pureté pourtant si profonde.

Elle observa tout autour d’elle : élevée de quelques centimètres dans les airs, dépassant légèrement d’une foule déchaînée, folle, libérée. Elle aurait eu envie d’oublier tous ses problèmes, envie de boire jusqu’à perdre conscience, perdre tout contrôle et apparaître enfin sous son vrai jour. Voir tout, d’un oeil nouveau, être vue différemment. Seulement, c’était impossible - impossible pour elle de franchir cette limite, sauter le pas, de faire une croix sur ses principes aussi facilement. Elle ne pouvait pas, refusait de s’attarder à une telle banalité, succomber aux vinces dont souffrait tous les jeunes. N’être plus, elle aussi, qu’une parfaite représentation de la stupidité adolescente.

Felicia s’éloigna, jugeant cette option comme étant l’unique solution qui s’offrait à elle. S’éloigner, pour mieux résister, s’isoler pour mieux se dévoiler. Seule, elle n’aurait pas honte de pleurer, seule, elle n’aurait pas à cacher ses yeux rougeoyants et son pitoyable air triste. Elle ne voulait pas de la banalité ? Elle y était pourtant contrainte, réduite à passer pour l’une de ces filles qui voyaient leur coeur se briser dans la folie tardive. Alors elle se reprit, juste un peu, elle fit disparaître cette pitoyable expression et leva la tête. Son regard se fendit en une intense surprise à la vue du garçon de tout à l’heure, assis dans dans le gymnase. Un garçon qui avait pourtant l’air si heureux, si bien accompagné - il avait l’air comme les autres. Il avait l’air normal.

Alors pourquoi lui faisait-il pitié ?
Ne flanche pas - tu as déjà bien assez avec tes propres problèmes.

Mais, malgré le voile, la lumière brille et submerge les autres, malgré ses propres soucis, Felicia se penche pour tendre la main aux autres. Malgré son état, malgré sa tristesse et, au fond de tout ça, sa colère naissante. Elle oublie tout. Elle s’assoit près de lui, pose son regard sur le plafond - présence réconfortante, lumière enhivrante. Elle n’a pas besoin de mots. Mais elle en a envie - et pour une fois, se défait de cette candide pour l’envelopper d’une lumière plus sincère.

▬ On passe tous les deux une mauvaise soirée apparemment. C’est dans ces moments-là que j’aimerais pouvoir faire sourire les gens si facilement comme le fait Jim avec juste une invitation. Tu dois me prendre pour une tarée... ou peut-être que tu t'en fous simplement, mais j’aimerais pouvoir distribuer du bonheur comme tu distribues de l’herbe.

Elle soupire en silence, regarde le plafond - croise ses yeux, un instant. Et elle prend conscience. Elle lit dans son regard et se rend compte, en dépit de toute sa tristesse et de son malheureux état, d’avoir dit une chose pareille. Il l’a sûrement oubliée, enlevée cette dérangée de son esprit dans les secondes où elle avait quitté son champ de vision tout à l’heure. Elle ne l’avait pas oublié - et ça n’avait rien à voir avec une quelconque mémoire ou une soirée si plate qu’elle n’en avait que ça à retenir. Il avait accroché son regard, pénétré sa mémoire. Et cette rencontre laisserait en elle une marque qui ne disparaîtrait jamais.

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MessageSujet: Re: l;k,jnhbgvfc   l;k,jnhbgvfc 1400359500-clockJeu 1 Mai 2014 - 17:08



#followmesweetie


Elle est là, la nenette de début de soirée. La ‘ptite blonde qui était apparue derrière lui pour lui parler de l’herbe qu’il avait, disant qu’il y en avait plein le parc. Il l’avait d’abord regardée, quelques secondes, puis avait cogné doucement la paume de sa main sur le front de la jeune fille en mode ‘ y’a quelqu’un là-dedans ?’ après quoi il l’avait purement et simplement ignorée. Et maintenant elle était là, assise à côté de lui, yeux au plafond.

- On passe tous les deux une mauvaise soirée apparemment.


C’est pas taaaaant qu’il passe une mauvaise soirée. Il est juste alone, une bouteille de bière vide collée dans sa toile. Il finit par s’en défaire en secouant la main, la bouteille roule et dévale les gradins inférieurs dans un bruit de verre.

- C’est dans ces moments-là que j’aimerais pouvoir faire sourire les gens si facilement comme le fait Jim avec juste une invitation.


Faire sourire les gens ? Quel intérêt ? Tant que toi tu kiffe le moment présent, c’est tout ce qui compte, on va pas non plus s’emmerder à essayer de faire passer du bon temps aux autres. Il renifle, se frotte le nez, se demandant bien pourquoi elle vient lui raconter ça - et pourquoi à lui. Il se laisse tomber au fond du banc, vautré en regardant ailleurs. Il a juste rien à lui dire, là, de suite.

- Tu dois me prendre pour une tarée... ou peut-être que tu t'en fous simplement, mais j’aimerais pouvoir distribuer du bonheur comme tu distribues de l’herbe.
- Pourquoi ? T’es pas Mère Teresa, alors te prends pas la tête.


Il hausse les épaules, cale son pied sur le banc, jambe pliée. Il regarde ailleurs, en mode rien à foutre, mais après une seconde tourne finalement les yeux sur elle. C’pas vrai, pourquoi faut qu’elle vienne chouiner ici ? Il a rien d’mandé. Ceci dit ses propos amènent une autre pensée, pas beaucoup plus intelligente que la première, mais ça peut-être une solution au problème de la p’tite. Souriant, il se redresse assis, se penche vers elle pour sortir de sa poche un petit sachet. Dedans, de la poudre blanche.

- Moi j’en distribue déja du bonheur Miss. C’est comme ça que ça se distribue, crois-moi y’a pas d’moyen plus efficace.


Souriant, il passe son bras sur son épaule, approche son visage du sien.

- Tu respire ça, et tout tes soucis s(envolent. De la magie à l’état pur. Je t’en offre une dose, et dans quelques minutes tu seras la fille la plus heureuse du monde. D’accord ?


Une voix suave, enjôleuse, son bras autour de ses épaules, il la joue protecteur, grand frère. Rassurant. Cette nana a besoin d’un remontant, et elle est venue voir la bonne personne. Il a déja sorti le matos pour sniffer. Il a son visage près du sien, son regard cherchant ses prunelles, son souffle effleurant son oreille. Sourire réconfortant, plein de malice aussi. Ses lèvres s’entrouvrent, ses mots se glissent en elle dans une douce chaleur tentatrice.

- T’a juste a inspirer, et à te laisser aller. Juste une fois, rien que ce soir. Comment veux-tu distribuer le bonheur si toi-même t’es pas capable de le saisir quand il passe si facilement à ta portée, mmh... ?


Il lui tend alors du bout des doigts sa minuscule paille, souriant, la lâche et s'accroupi devant leur banc pour créer un rail de poudre. Ses gestes sont habiles, habitué.

- C'est rien du tout crois-moi. C'est loin d'être aussi terrible que ce que la télé en dit. ... Tu veux que je te montre ?


Et il se redresse, fais un pas vers elle en posant ses mains de part et d'autre de ses cuisses, son visage assez proche du sien mais en restant à une distance respectable.

- Détends toi un peu et arrête de te prendre la tête. Les gens savent très bien faire ce qu'il faut pour être heureux par eux-même, c'est humain de chercher le bonheur, t'en fais pas pour eux. Et puis t'es plus jolie quand tu souris.


Il se redresse, souriant, penchant la tête. Alors, elle suit la miss ?

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MessageSujet: Re: l;k,jnhbgvfc   l;k,jnhbgvfc 1400359500-clockJeu 1 Mai 2014 - 20:28
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Jim's Party



Elle s’y attendait : il se moquait pas mal de ce qu’elle racontait. À l’instar de la première image qu’il avait montré, il était loin d’elle, loin de sa façon d’être, loin d’être ici pour la même raison. Il avait la même mentalité que tous les gens d’ici, le même désir d’amusement, la même humeur - et pourtant, elle le trouvait énigmatique. Elle n’arrivait pas à le comprendre, à comprender pourquoi il était ici plutôt qu’avec ses potes, pourquoi il s’isolait et semblait différent. Pourquoi cette vie, ce bonheur s’était éteint - laissant place à une cruelle, une imcompréhensible solitude. Et au fond, ça le surprend aussi, il en a honte, car il n’ose même pas affronter son regard - lui, qui semblait si décontracté, tellement à l’aise, se refuse à une approche visuelle.

Felicia fronce les sourcils, se fait sérieuse. Elle est peut-être stupide par moments, mais elle a un bon flair - ce n’est pas sa fausse nonchalance qui la trompera. Elle est conscience du poids qu’elle peut avoir, du manque d’intérêt que peut avoir sa conversation sur le bonheur car elle serait bien la seule personne à pouvoir en discuter avec elle-même. Il y avait eu un type, dans les égûts, et peut-être que la nana avec qui elle avait disputé ce bref duel au cheerleading - ils semblaient comme elles, pétillant de bonheur. Ils semblaient aussi bêtes, aussi rayonnants - car même étouffée, sa lumière brillait sur autrui avant de la réchauffer elle-même. Car elle était bien trop bête pour s’intéresser aux dégâts de sa propre stupidité et que, ce type, bien qu’il ne lui ait pas accordé le moindre intérêt, la rendait plus triste que la pire des disputes.

Idiote - mais elle ne peut pas s’en empêcher.
Elle dédie ses dernières bribes de lumière aux autres sans se soucier d’elle.

C’est pour ça qu’elle est à deux doigts de craquer - que ses yeux rouges sont plus que les vestiges de sa propre erreur, ils témoignent de cette absence de courage, de cette détermination qui a croulé sous cette tristesse infâme. Cette humanité cruelle qui a finit par avoir raison de la plus innocente des filles, cette gigantesque faille qui s’est ouverte en elle, par où se déverse toute sa volonté. Elle voudrait tant la refermer, elle voudrait oublier mais elle n’a jamais été forte - elle s’est sans doute enfermée dans sa propre coquille pour ne pas avoir à rencontrer la noirceur du monde ; dénuée de forces, exempte de détermination. Il a raison - elle a beau n’avoir aucune idée de qui était Mère Tereza, elle n’avait pas à penser aux autres. Elle se perdait dans cet altruisme, mais sentait qu’il n’était pas non plus sur la bonne voie.

Elle se sentait gênée à l’idée qu’il soit celui qui la réconforte alors qu’elle était venue sur cette idée-là. Elle veut parler mais il la devance - s’approche, près, trop près, souriant. La suédoise ne sait comment réagir, se tortille, dépose son regard sur le sol jonché de bouteilles et trempé d’alcool. Elle rougit bêtement, incapable de soutenir ce regard incompréhensible, de tenir tête à ce regard envieux qu’elle ne comprend pas. Leur proximité la met mal à l’aise sans raison, son ton lui semble rassurant, compréhensif. Pas de moyen plus efficace. Pourtant avant, ça marchait très bien - pourtant avant, elle ne doutait pas tant de pouvoir retrouver le sourire. Il semblait avoir raison - et sa remarque lui arrache une grimace.

Triste, accablée, elle se mord la lèvre - succombe face à cette vérité.
Elle veut se lâcher à nouveau, mais il a raison.

Elle était heureuse et c’est ainsi qu’elle partageait son bonheur, mais elle ne l’est plus et ne peut aider personne. Elle a simplement à accepter, à saisir cette paille et inspirer comme il le demande - se laisser aller encore, dans son propre intérêt. Alors pourquoi hésite-elle autant ? Felicia aimerait tant pouvoir tendre la main et attraper fermement le bonheur pour ne plus s’en séparer, pouvoir redevenir qui elle était avant sans le moindre sacrifice. Car cette tristesse, bien que temporaire, lui semble si profonde qu’elle lui apparaît comme éternelle - et cette paille, tentante, comme l’antre-même du Diable. Ses mots lui reviennent en tête, véridiques, mais collent étrangement plus à lui qu’à elle - et ça, elle le voit bien. Refuse de perdre à nouveau.

Ne plus se prendre la tête. Prendre la paille.
Elle en a tellement envie - tomber dans cette humanité, accepter son offre. Elle pourrait renoncer à tout ce qu’elle est, mettre de côté, même pour un soir, le rôle qu’elle estime le sien. Seulement, cette tâche lui incombe et elle ne peut pas oublier. Même si son compliment ne peut que raviver davantage la couleur écarlate qui lui colle à son visage, elle ne veut pas céder. Elle ne peut pas céder. Et lui, plus que jamais, a besoin qu’elle résiste.

▬ Alors pourquoi est-ce que tu le fais ? Pourquoi tu m’aides alors que t’as l’air si triste ? C’est pas moi qui ait besoin de sourire - parce que le fait de voir les autres sourires suffit à m’y aider.

Elle s’avance à son tour, cherche à lui apporter le réconfort physique. Elle aimerait lui apporter une aide plus utile, l’étreindre jusqu’à ce qu’il retrouve son bonheur là où il l’a laissé, mais elle ne peut pas se le permettre. Elle aimerait se montrer à l’aise, comme lui, mais la rose n’oublie pas ce que lui a coûté, quelques minutes plus tôt, sa familiarité. Alors elle attrape ses mains, les écartant de ses cuisses, les serrant dans les siennes - serre fort ces paumes, mutilées par l’alcool et la drogue, y mélangeant maintenant la pureté des siennes. Sans même se soucier du soit disant bonheur qu’il lui avait concocté. C’est elle qui lui sourit, maintenant - comme elle l’avait toujours fait, comme elle aime toujours le faire.

▬ Ce n’est pas quelque chose à quoi tu devrais t’accrocher. Le bonheur est… bien plus que cette poudre bizarre dont tu n’as pas besoin. Tu n’es pas heureux d’être ici ? Avec tous ces gens ?

Avec moi.

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MessageSujet: Re: l;k,jnhbgvfc   l;k,jnhbgvfc 1400359500-clockJeu 1 Mai 2014 - 21:34



#comeoooon


- Alors pourquoi est-ce que tu le fais ? Pourquoi tu m’aides alors que t’as l’air si triste ?
- J’ai pas l’air triste. Tu m’fais pitié c’est tout.


Sa langue roule sur ses dents, et il détourne les yeux, fais mine de mater le type qui fait le con dans les gradins, un peu plus loin.

- C’est pas moi qui ait besoin de sourire - parce que le fait de voir les autres sourire suffit à m’y aider.


Il baisse les yeux sur elle, ricane, moqueur. Un « bullshit » est sifflé entre ses lèvres, et il hoche la tête en laissant de nouveau son regard courir ailleurs, debout devant elle. Il s’apprête à mettre ses mains dans ses poches mais au même instant, elle les lui saisit, et il baisse les yeux sur elle, trop surpris pour réagir. Erny est assez lunatique, il pourrait l’envoyer chier, se moquer d’elle ou se laisser faire - mais là il a juste quelques secondes d’incompréhension et de curiosité pour la gamine.

- Ce n’est pas quelque chose à quoi tu devrais t’accrocher. Le bonheur est… bien plus que cette poudre bizarre dont tu n’as pas besoin. Tu n’es pas heureux d’être ici ? Avec tous ces gens ?


Il la dévisage quelques secondes. Alors, il se penche en avant, de nouveau, abaisse son visage au niveau du sien, et plonge son regard dans ses prunelles. Intense. Il y a cette chose entre eux qui circule, d’une pupille à l’autre, une alchimie qui se crée, simplement par leurs regards enlacés.

Et puis, le visage d’Ern se transforme en un rictus moqueur alors qu’il fait la moue, la bouche en cul de poule et les sourcils haussés.

- C’est tellement beau qu’j’en ai perdu mes couilles.


Ricanant, il ôte ses mains des siennes et se redresse, paille en main. Deux pas, il s’accroupi devant le banc et place la paille sous sa narine, de son pouce bouche la seconde.

Et sniff.

BANG, direct dans le cerveau. Il ferme les yeux avec force, et souffle un gémissement de plaisir après quelques secondes. Renifle, il s’essui le nez, l’oeil vitreux, et glisse son matos dans sa poche. Lorsqu’il se redresse, debout, il écarte les bras en regardant Felicia, souriant; il sent déja l’euphorie qui grimpe.

- J’ai pas besoin d’tes belles paroles gamine. J’suis une mother fuckin star internationale, j’vis à Hollywood et m’suis fait sucer la queue par Selena Gomez. J’ai tout, tout c’que je veux.


Il renifle de nouveau, laisse tomber ses bras le long de son corps, la dévisageant avec un sourire mauvais.

- J’suis solo à rien foutre parce-que j’connais personne ici. Mais ça fait que commencer, et j’ai pas l’intention d’passer une mauvaise soirée. Alors laisse tomber ton putain de discours de hippie. Si les sourires des autres te suffisent, v’la le mien.


Et il lui fait un big smil, parce-que non, Ern n’est pas malheureux. Il ne fait aucun doute qu’il va finir par trouver des gens qu’il appréciera, et ce soir, il va s’éclater. Ca met juste un peu de temps à se faire, c’est tout, il se fait pas de soucis. Si on est dans son délire, il est ultra sociable, et vraiment sympa. ... Reste à trouver des mecs qui seront dans son délire.

Il se retourne face au terrain, mate le groupe qui se casse. Cette fois-ci on lui propose de venir, il les chasse d’un geste de la main. Juste pour montrer à la nenette qu’il se fait désirer, que si il est alone c’est aussi par choix. - Complètement con, on est d’accord, mais il est con - et finalement il descend les gradins. Lui il est dopé, tout va bien dans sa tête. Il se vautre sur le trampoline, s’y met assez difficilement debout et commence à sauter, levant les yeux sur Felicia.

- Tu continue d’faire la gueule ou tu viens t’amuser ?


Parce-que ouais, p’tet qu’au fond, tout au fond, il aime prendre soin des autres, Ern. Il a juste du mal à l’avouer.


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MessageSujet: [color=#E98D64]▬ [/color]   l;k,jnhbgvfc 1400359500-clockJeu 1 Mai 2014 - 22:34
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Jim's Party



Pitié. C’est donc ce qui était à l’origine de leur rencontre - sentiment blessant qui avait créé un lien entre eux, programmé leur rencontre. Car Ernest n’était pas le seul à avoir éprouvé de la pitié, Felicia de même - le visage de tombe du jeune homme l’avait arraché à sa propre tristesse pour l’attirer vers lui. Aimantation, alchimie - ils s’étaient rapprochés par leurs gentillesses respectives, même si ça pouvait paraître stupide. Rire moqueur, insulte marmonné entre ses dents - son masque est en place, ses mots sont durs, son comportement indéchiffrable. Il se refuse à quitter ses apparences heureuses, son allure de garçon parfait et fêtard - et ça l’attriste, parce qu’elle le voit, parce qu’il ne cesse de détourner le regard à chaque fois qu’il ment.

Et finalement, il lui prête de l’intérêt. Le contact qu’elle a créé l’a presque forcé à la regarder - et durant quelques secondes, quelques précieux instants, elle entrevoit sa véritable nature. Elle lit dans ses yeux, constate l’étendue de son être, observe l’entiereté de sa personne. Elle voit Ernest, le vrai, pas Ernest le dealer qui tient absolument à convaincre les autres qu’il est populaire pour la dévier du chemin qui la mènerait au vrai lui. Il ricane, incessamment, la blesse inlassablement, l’humilie ouvertement. Il ricane, moqueur, vil, se joue de son innocence, piétine le peu de considération qu’il aurait pu avoir pour elle - et elle le ressent, la suédoise, baisse la tête face à cette atrocité et sourit face à son Mal.

Alors il rompt le contact, brise le lien étroit qui les liait, retire ses mains des siennes après une grimace ridicule - mais elle y reste insensible, contemplant son visage ; fixant, sans gêne, ce visage exempte de bonheur. Elle a peut-être l’air stupide, elle aurait peut-être l’air stupide au milieu de tous avec ses idéaux stupides - mais elle est sincère, elle voit bien qu’il esquive toutes ces questions. N’aurait-il pas pu l’ignorer comme au début de la soirée ? L’acteur n’est pas si bon joueur, finalement, puisqu’elle arriva à voir au travers. Son sourire n’éclate pas de bonheur malgré la paille qu’il a reniflé, son sourire reste mauvais malgré le bonheur qu’il a ingurgité.

Menteur.
Il ne l’aura pas, pas dans un jeu aussi bête que celui du type heureux. Parce qu’il ne l’est pas, parce qu’il s’enfonce dans sa superficialité et son orgueil - et il ne connaît personne, en réalité. Il est peut-être une super star, mais il n’a pas vraiment tout ce qu’il veut, elle en est persuadé. Même s’il est célèbre, il ne connaît personne, et lui achète son bonheur en vendant le sien aux autres - en vendant cette poudre à renifler. Elle plante son regard dans le sien à nouveau, l’écoute du début à la fin - elle ne fait pas semblant Felicia, elle a réellement envie de le voir sourire. Sourire avec sincérité, sourire, dénué de cette apparence qu’il a créé.

▬ C’est pas vrai, tu peux pas tout avoir, marmonne-t-elle.

Elle le pense vraiment, mais elle n’ose pas le dire - n’ose plus faire face à un tel comportement. Elle a peur, au fond, de ne pas être prise au sérieux, d’être à nouveau rejetée comme il l’avait fait. Il s’éloigne, lui laissant un pincement au coeur et une bonne dose de regrets pour ses paroles - fragile, faible. La rose lève les yeux vers lui, le regarde partir - et croise, avec surprise, son regard. Il l’invite, lui donne une seconde chance - il pense à elle, encore. Est-il si indifférent qu’il le laisse croire ? Ernest semble lui aussi avoir quelques liens de parenté avec cette chère Tereza qu’il bafouait tant. Felicia s’avance, le regard planté dans le sien, incapable de jauger sa sincérité avec une réelle objectivité - bien trop heureuse d’avoir été invitée à venir. Il a rejeté un groupe, l’a préféré elle. Elle décolle, lentement, vole jusqu’à lui pour se poser sur le trampoline et sourit - finalement, trop naïve, plongée dans ce tourbillon d’hypocrisie.

▬ Moi c’est Felicia ! Je connais pas la fille dont tu parles et euh… toi non plus en fait. Désolée.

Inculte. Elle prend quand même le loisir de lever les yeux vers lui - parce que, sauf quand il vient la coller avec quelques attentions malsaines, elle ne connaît pas vraiment la gêne. Et que sa lumière, au fond, ne sera pas si facile à éteindre.

▬ Toi aussi t’es mieux quand tu souris, lui glisse-t-elle avant de sautiller sur le trampoline.

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