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 drunk in love • SARWENN

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MessageSujet: drunk in love • SARWENN   drunk in love • SARWENN 1400359500-clockJeu 12 Juin 2014 - 19:31


« Abandonne moi, tu peux pas continuer avec moi. Laisse-moi derrière – mais dis à notre fils que je l’aime. C’est tout. Adieu. Casse toi. CASSE TOI JE TE DIS. » Cri hystérique, gloussement vaseux qui se perdent dans le vacarme des rires et de la musique. Musique tambourinante qui me crève les tympans, qui martèle mes tempes et fait grincer mes dents.

Bonsoir Sarah - tu as trop bu Sarah.

Lascivement assise dans un coin du gymnase,  mes yeux se perdent aussitôt qu’ils se posent quelque part. La personne qui vient de partir  …… la personne qui vient de partir …. C’était un garçon, et ses genoux étaient très confortables, et sa bouteille très remplie, et, et …. Et il fut un moment où je connaissais son prénom, mais tout s’est envolé. Pourquoi est-ce que je voulais boire, déjà ? Ah oui, pour me sentir heureuse – sauf que là, c’est plutôt la gerbe qui me fait du gringue. Je pousse un soupir, décroisant lentement mes jambes, posant mon menton dans les mains. J’ai perdu Jim et son groupe, j’ai perdu Johanna et son groupe, et là, tout de suite, je me sens seule. Bien trop seule. Je me relève, titubante, et pars donc à la recherche de personnes capables de me donner un peu d’affection dans cette foutue fête. Mes chaussures talons viennent bien vite se faire abandonner dans la foule, alors que je me fraye un chemin à l’extérieur – j’ai besoin d’aérer mes pensées.

Moi qui croyais que l’alcool allait arrêter mes idées sombres pendant un court instant, je m’étais bien trompée – elles sont déjà là, prêtes à bondir, brûlant ma gorge, piquant mes yeux. Je porte ma bouteille de Despe à la bouche, me rendant compte un instant plus tard qu’elle est vide. Et les larmes me montent aux yeux – irrépressibles. Je suis juste une gamine qui a perdu de quoi étouffer ses pleurs. D’une manière que je ne comprends pas moi-même.

Voilà,  la vérité c’est que je suis frustrée, seule, et que l’alcool n’a fait que renforcer le malaise déjà bien trop présent entre mes côtes.

Bonsoir Sarah – tu es un déchet Sarah.

L’air m’agresse, et je mords l’intérieur de mes joues pour ne pas crier – crier comme ça, sans raison. Une fois de plus, mon regard se perd, cherchant quelques choses entre les quelques personnes isolées du reste de la fête. C’est pas Tonton là-bas, avec Clove ? Et là, ce ne serait pas –
Mes yeux s’agrandissent alors qu’une chevelure blanche entre dans mon champ de vision. Orwenn est là, dos à moi – et déjà mes pieds me guident vers lui alors que mes bras se tendent pour l’attraper.

Et l’animal saute sur sa proie.

« Bonsoir toi, ça te dirait de baiser dans un coin ? » Voix suave, je l’entraîne dans une étreinte gauche, m’agrippant à sa taille alors qu’un petit rire glisse d’entre mes lèvres. Je cache un instant mon visage dans son dos – restant immobile. J’ai la tête qui tourne. Je buvais pour fuir mes problèmes. Est-ce que je buvais pour le fuir lui ? La tout de suite, avec sa chaleur contre ma joue – j’étais persuadée du contraire. Persuadée qu’il était celui que je recherchais. Mais il y avait tellement de choses dans ma tête, qu’une sorte de doute s’était installé en moi.

Pourtant, une chose était sûre. J’avais beaucoup trop pensé à lui ces derniers temps.

« Je suis contente que tu sois venu. » Comme quoi, menacer ses sourcils a vraiment marché. Je desserre ma prise, sans pour autant le lâcher – juste assez pour qu’il puisse se retourner. J’ai conscience que je dois avoir l’air explosée – mais je crois que je le suis – quoique le voir semble m’avoir dégrisé un peu. Un pouffement d’ivrogne continue de nouer ma gorge alors que je continue, mes mains explorant son t-shirt – erratiques. J'ai besoin de cette chaleur.
« Vraiment contente – mais je crois queeee – j’ai un peu trop bu. » Sourire coupable, je retourne cacher mon visage – cette fois-ci dans son cou.

Juste un peu.
« Tu m’em- m'emmènes loin d’ici ? »
Un peu trop.

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MessageSujet: Re: drunk in love • SARWENN   drunk in love • SARWENN 1400359500-clockMar 17 Juin 2014 - 23:43


Bon la vérité c'est que tu devais pas bouger de ta piaule. C'est ce que t'as dit à tout le monde, refusant les propositions. La plus grande fête de tous les temps ? Tu t'en fous royalement. Ce sera pas la dernière vu l'organisateur. Donc une de plus ou une de moins, tu vois pas ce que ça changerait. Et puis t'es aussi bien dans ton canapé pour boire et t'éclater. La preuve, t'as commencé l'intégral de Star Wars. Et ça envoie plus de pâté que Reed et ses fêtes.

T'as commencé tôt, histoire de pouvoir en regarder un maximum en une journée. Si bien que, lorsqu'Artus est parti -non sans un commentaire et une petite insulte- tu ne fais que lui adresser un signe de main et un "moi aussi je t'aime", les yeux rivés sur l'écran. Et, maintenant, tu regardes le troisième film. Là où tout a basculé pour ce con d'Anakin. Quelle idée aussi. Si ça se trouve Padmée aurait accouché sans problème. Et avec toute la technologie qu'ils ont, faut pas abuser non plus. Ils auraient réussi à la sauver que diable.

Puis, en voyant une scène de fameux couple, tu te surprends à penser à Sarah. Coup d'oeil à la pendule. Elle doit probablement être en train de faire la fête à l'heure qu'il est. Un sourire étire tes lèvres. Avant d'y aller, elle est venue jusqu'ici pour brailler devant la porte, te demandant de venir. Puis elle est partie comme elle est venue. Tu secoues la tête, amusé. Tes pensées dérivent alors complètement.

Tu te remémores cette fameuse soirée où elle est venue te trouver. Cette soirée où, n'écoutant que ton coeur, tu as déballé ce que tu ressentais de manière brouillon et maladroite. Tu repenses à ses mots. Tomber amoureuse de toi. Comment peut-on planifier un truc pareil ? Tu aimerais vraiment que ça se réalise. T'es pas le plus fréquentable des mecs, mais t'es assuré de la rendre plus heureuse que Bolton ou Marwin. Tu te redresses, te massant la nuque en grommelant. Nouveau coup d'oeil à la pendule. Soupir, et tu te lèves.

Te voilà donc sur le chemin de la fête, veste en cuir sur le dos, t-shirt simple et imprimé, et un jean. Ta paire de Martens aux pieds, même pas lassées. Mains dans les poches, tu débarques. Et la mission première est de ne pas se faire choper par Artus. Si tel est le cas, tu vas passer un mauvais quart d'heure. Mais, connaissant le larron, tu sais qu'il doit être déjà saoul quelque part.

A l'affût, tu avances prudemment, regardant autour de toi. Soudain, tu aperçois une tête blonde. Tu te jettes à terre, derrière un petit muret, rampant un sol tel un commando. Il va vraiment te haïr. Tu passes le nez au dessus du dit muret, guettant. Et c'était pas Artus. Tu grognes avant de reprendre ta route, te planquant de tant à autre dans un groupe, derrière un arbre, par terre. Le tout à chaque fois que tu crois apercevoir ton meilleur ami.

Tu es à découvert lorsqu'on te saute dessus. Et malgré la pénombre, il est facile de te reconnaître. Toujours le même style de fringue et, surtout, la crinière blanche. Et qui est assez fou pour te sauter dessus de la sorte ? Sarah, bien évidemment. Quand tu la cherches, elle vient à toi. Et vice versa. C'est comme des aimants. Tu déposes une main sur les siennes tandis que tu sens sa joue se poser contre ton dos alors qu'elle t'enlace.

« Bonsoir toi, ça te dirait de baiser dans un coin ? »

...okay elle est bourrée. Tu lèves les yeux au ciel, soupirant. Ce sera sans doute une des rares fois où tu la verras bourrée à ce point. De quoi remplir un bon dossier compromettant avec écrit "SARAH" au feutre indélébile. Elle se serre contre toi, rit, et semble apprécier ta présence. Tu devines son sourire, et ça ne fait qu'accentuer le tien. Tes doigts caressent sa peau dans l'espoir de la chatouiller et lui faire lâcher prise, histoire de la regarder.

« Je suis contente que tu sois venu. »
« Et moi ravi de voir que t'as la même capacité de boire qu'un mec. »

Elle desserre son emprise, suffisamment pour te permettre de te tourner vers elle et admirer le spectacle. Elle est complètement explosée, c'est le mot. Tu détournes la tête, une main devant les lèvres, pouffant. Tu finis par reposer tes yeux sur elle. Ses mains explorent ton t-shirt, provoquant un léger frisson te parcourant l'échine. Mais ton visage ne laisse rien transparaître tandis que tes doigts tirent sur les joues de ta chère petite alcoolique.

« Ivrogne va. Demain je t'inscrirais aux alcooliques anonymes, et on se goinfrera de donuts. »
« Vraiment contente – mais je crois queeee – j’ai un peu trop bu. »
« Sans blague ? Tu me vois en combien d'exemplaire ? »

Tes bras s'enferment autour de sa fine silhouette que tu réchauffes. Tes lèvres s'égarent, se posant sur son front. Et au diable les colporteurs. Tu t'en fous, t'assumes tes sentiments. Un sourire de sa part et son visage se cache dans ton cou. Ta main se pose dans le milieu de son dos tandis que l'autre attrape doucement son bras. Faudrait pas qu'elle te gerbe dessus non plus. Okay t'es raide dingue d'elle, mais ça lui laisse pas le droit de te gerber dessus. Même Artus il a pas le droit. Faut pas abuser. Le cuir c'est cher.

« Tu m’em- m'emmènes loin d’ici ? »

Tu hausses un sourcil, surpris. Tu l'observes un moment avant de placer ta main dans son dos, l'autre venant de loger sous ses genoux. Et tu la soulèves avec une aisance incroyable. Une vraie brindille. Pas besoin d'être devin pour savoir qu'elle va passer ses bras autour de ton cou. Enfin, en vrai c'est que ce que tu espères.

« Aussi loin que tu le voudras. »

Et tu l'emportes alors loin de ce tumulte. On vous regarde passer et, déjà, tu as oublié ton petit jeu de cache-cache avec Artus. Bah, s'il te voit, il verra que t'es avec Sarah, il râlera demain. Il voudra t'expulser du cabanon, mais comme t'es le seul cuistot, il te fera revenir parce que l'appel du ventre sera trop forte. La vie d'Artus Myers, par Orwenn Matthias Goodwin.

Tu emmènes donc Sarah suffisamment loin pour n'entendre qu'un son musical supportable. Tu aperçois un banc et tu décides d'arrêter ton chemin ici. Tu la déposes sur le bois, ôtant ta veste pour la poser sur ses épaules. Tu t'accroupis devant elle, glissant ta main sur sa jambe pour attraper la sienne, tes doigts caressant la paume de sa main. Tête penchée sur le côté, tu tends la main vers elle, chassant une mèche de cheveux.

« Tu sais, je pourrais être presque jaloux que tu te sois faite aussi belle pour un autre. »

Regard sérieux un moment puis tu lui donnes une pichenette sur le crâne, venant t'asseoir près d'elle. Ton bras passe derrière elle, se posant sur son épaule pour la ramener contre toi.

« Je plaisante. » Pause. « Tu t'es bien amusée au moins ? »
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MessageSujet: Re: drunk in love • SARWENN   drunk in love • SARWENN 1400359500-clockMer 18 Juin 2014 - 21:03


Et en un battement de cils, je me retrouve dans ses bras, portée telle un princesse par son chevalier servant – ah trop de romantisme. L’instant aurait pu être parfait – si seulement je ne sentais pas mon estomac crier au meurtre. Et alors que je luttais pour ne pas lui gerber dessus – je sais qu’il m’en aurait voulu, je le sais – mes yeux se fermèrent  pour tenter l’oublier que le sol n’était plus sous mes pieds.

Respire Sarah. Focalise-toi sur autre chose. Sur la chaleur du baiser qu’il a déposé sur ton front, sur le sourire qu’il t’a lancé, sur le contact de ses mains sur ton dos nu, sur le fait qu’il soit ici. Pour toi. Vraiment pour moi ? Je rouvre mes yeux sur son visage – droit, fixé loin devant. Moi j’ai peur de regarder devant. Tremblement,  et doucement, mes mains s’accrochent à son cou, osant à peine le serrer. Ma tête posée contre son torse.« Tu sens bon. » Chuchotement d’enfant, à moitié sonné, bien trop dans le pâté. Je n’ai jamais menti à Orwenn, mais je prenais soin de ne pas raconter tout ce qu’il me passait par la tête. Mais avec ce putain d’alcool, ma langue devenait plus rapide que ma pensée.

Voilà qui annonçait une soirée difficile.  

Il me dépose sur ce que j’identifie comme un banc, et je me laisse manipuler – toujours poupée sage entre ses mains. Il faut dire qu’il est toujours celui qui me trouve dans des états pas possibles. Réparateur de ton cœur, tu t’en souviens Sarah ? Je l’observe s’agenouiller devant moi, ma tête penchant du même coté que lui. Sa main glisse le long de ma cuisse et m’arrache un frisson que je calme en  resserrant sa veste sur mes épaules. Il ya toujours cette tendresse dans ces gestes envers moi qui font fondre la carapace que je m’impose.
Tendresse injuste. Et imméritée.

« Tu sais, je pourrais être presque jaloux que tu te sois faite aussi belle pour un autre. »

Et voilà, ça recommence, les jolies paroles qui font brûler mon ventre. Mon regard se vide, alors que mon esprit s’en va loin loin loin dans les contrées embrumées. Chaud et froid dans mon corps, je le sens bouger, et je me pelotonne contre lui, cherchant instinctivement son contact. Sourcils froncés.

Et mais.
Il a dit que j’étais belle ?

Je pose mon menton sur son épaule, un petit sourire ourlant mes rêves. «Et qui te dis que ce n’est pas pour toi ? » Gloussement, je me recule un peu, me rendant soudain compte de la proximité de son oreille. J’ouvre la bouche pour rajouter que c’est une plaisanterie – mais tout d’un coup, j’ai comme une révélation, traversant ma cervelle peu fonctionnelle.« Et le pire c’est que c’est vrai. » Mais. Je me suis vraiment faite belle pour lui, non ? Je ris de nouveau, pour moi-même cette fois-ci, pour cette autre moi sobre qui quelque part se dit que tout ça, c’est vraiment trop la honte. Heureusement que là, tout de suite, j’ai perdu tout sens d’honneur ou de dignité.

Mouvement fluide, je viens m’allonger sur ses genoux, crâne posée sur ses jambes, visage tourné vers lui. Mes pupilles mettent un moment à trouver un point fixe, s’amarrant dans les siennes, qui dans le noir prennent une drôle de couleur – sang coagulé. Je reste un instant silencieuse, me perdant à nouveau, avant de me souvenir que oui, il m’avait posé une question, et que oui, j’avais une conversation à tenir.

« Oui je me suis amusée. Je crois. Au début tout du moins. » Faudra pas le dire à Jim. Avec tout le monde c’était sympa mais – « Mais j’en ai trop fait je crois. » A vouloir montrer que j’étais heureuse, et que je voulais changer, j’m’étais un peu trop noyée. Et tout s’était retrouvé faux, mensonge, théâtre.  Je suis fatiguée de sourire alors que j’ai mal. J’avais mal ? Pourquoi j’avais mal ? Ah oui, c’est vrai la solitude m’avait mordu juste au cœur. C’était donc ça. « T’es arrivé au moment où j’allais pleurer parce que tu me manquais. » Comme on manque d’oxygène, comme on manque d’une part de soi .  

C’est beau ce que je pense, je me surprends parfois.

Sourire brumeux au visage qui me surplombe, mes mains viennent se lier aux siennes, hésitantes – l’évaluation des distances, c’est pas encore ça. J’en connais une qui va avoir une putain de gueule de bois demain.« Et toi tu faisais quoi ? »

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MessageSujet: Re: drunk in love • SARWENN   drunk in love • SARWENN 1400359500-clockMer 25 Juin 2014 - 12:45


Elle commente, disant que c'est pour toi qu'elle s'est faite belle. Tu l'observes, légèrement perplexe. Pourquoi se faire belle pour un mec comme toi ? T'étais sensé pas venir, alors pourquoi avoir fait tout ça ? Tu comprends pas vraiment le raisonnement des femmes. Et tu ne comprendras sûrement jamais. Ta main vient masser ta nuque tandis que tes iris rubis glissent sur le paysage. Sarah est une belle fille. Même dans son malheur, elle reste belle. Une fleur qui pousse parmi les mauvaises herbes. Tu es une mauvaise herbe.

Elle glisse, posant sa tête sur tes genoux. Tes yeux se plantent dans les siens, ton bras restant appuyé contre le haut du dossier du banc. Ton autre main vient écarter quelques mèches de ses cheveux sur son front avant de rejoindre le bois du banc, à son tour. C'est irrévocable, un besoin lancinant, dévorant ; tu veux être près d'elle. Même en tant que simple ami.

« Oui je me suis amusée. Je crois. Au début tout du moins. Mais j’en ai trop fait je crois. »
« Tu "crois" ? J'suis prêt à parier que t'es incapable de rentrer à ton bungalow sans finir les quatre fers en l'air dans un buisson. »

Tu ébouriffes ses cheveux et elle reprend.

« T’es arrivé au moment où j’allais pleurer parce que tu me manquais. »

Tu te figes, clignant des yeux. Tu lui manquais ? Tu fronces légèrement les sourcils. Elle sait pourtant que tu rappliques au moindre de ses mots. Pourquoi ne pas t'avoir envoyé un lms ? Tu pousses un léger soupire. Tu commences sérieusement à te demander si ton aveu de l'autre nuit était une bonne idée. Elle se force certainement inutilement à tomber amoureuse. Et forcer les sentiments, ce n'est jamais une bonne chose. Tu te pinces la lèvre. T'as été con Orwenn. Ses mains viennent se lier aux tiennes, maladroites et hésitantes. Tu lui rends son étreinte, les yeux rivés sur elle.

« Et toi tu faisais quoi ? »
« Je me tapais l'intégral de Star Wars. Et j'ai abandonné pour venir te voir. En mode Anakin Skywalker qui vient voir sa Padmée. Le tout en évitant Obi-Wan Kenobi. »

Obi-Wan étant, pour le coup, Artus. Le pauvre. Quand il va apprendre que t'es venu. Tu secoues la tête, ne préférant pas imaginer. Artus en mode rageux, c'est parfois assez effrayant. Et même si on peut l'acheter facilement avec de la bouffe, il boudera encore dans son coin. Bah. Il est probablement entouré de plusieurs filles. C'est un beau gosse Artus, il a du succès, c'est sûr. C'est pas comme toi. Toi t'es un marginal. Mais passons.

« Je t'aurais bien ramené R2-D2 et C3-PO, mais ils sont au garage pour la révision. Alors il faudra te contenter de moi. »

Tu la forces à se redresser, la faisant asseoir de sorte à la regarder face à face sans te bousiller le cou.

« Dis-moi Sarah... est-ce que tu te forces à dire tout ça ? A faire tous ses efforts ? » Tu désignes sa tenue. « Était-ce vraiment pour moi ? Ecoute, je veux pas que tu forces la main à tes sentiments. Je préfère que ça vienne de façon naturelle, si ça doit venir. » Ta main glisse sur sa joue, la caressant doucement. « Rien ni personne ne t'oblige à tomber amoureuse de moi. J'aimerais que ce soit le cas, mais ce serait égoïste de ma part de te demander de le faire. » Un sourire ourle tes lèvres tandis que tes bras la ramènent contre toi, tes lèvres se posant sur son front. « Tu sais bien que, quoi qu'il arrive, tu n'auras qu'un mot à dire, et je serais là. »

Ton coeur semble être en désaccord avec tes mots. Le simple fait d'être là, avec elle, contre elle, inonde ton palpitant de bonheur. Tu aimerais l'arracher à tout ça. Tu aimerais aimé arriver plus tôt pour lui éviter de rencontrer Drew et Marwin. Tu soupires, secouant la tête en écho à tes pensées avant de relâcher un peu ta prise sur Sarah.

« En fait, oublie ce que je t'ai dis. Je suis un vilain garçon, alors aime-moi. Je te kidnapperais et on ira assassiner les présidents du monde, et on sera les rois. Passe du côté obscur de la force, Padmée. »

Ton visage trop proche, ses lèvres trop proches, ses yeux trop profonds.

« Et merde. »

Tes lèvres se posent sur les siennes, comme la dernière fois : sans que tu puisses t'en empêcher. Car elle t'attire inéluctablement. Car elle est magnifique. Car c'est Sarah. Le baiser se rompt au bout de quelques instants, tes yeux se plantant dans les siens. Ton front vient se poser sur son épaule.

« Rappelle-moi de ne plus jamais t'embrasser quand t'as picolé. J'aime pas les mélanges. »

Tu marmonnes entre tes dents, l'enlaçant d'une façon presque dépendante, comme par peur qu'elle parte.
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MessageSujet: Re: drunk in love • SARWENN   drunk in love • SARWENN 1400359500-clockMer 25 Juin 2014 - 14:14


Essayer de se souvenir du synopsis de Star Wars alors que la moindre pensée remontant à plus de 10 minutes est déjà très difficile est vraiment un truc de warrior. J’écoute donc distraitement ces références qu’il me balance à la figure, prenant un air sérieux et faisant mine de tout comprendre. Il est le gentil pas si gentil sexy et moi sa princesse – je crois que j’ai pigé le topo.

« Alors il faudra te contenter de moi. »
« Ca devrait faire l’affaire. » Je laisse échapper un rire espiègle, avant de me redresser sur ses genoux, passant mes bras derrière son cou pour ne pas tomber. Le cœur et les yeux grands ouverts, prêts à l’écouter. Je commence à connaître le regard qu’il me lance lorsqu’il s’apprête à dire des mots qui iront directement toucher mon cœur. Et je brûle d’anticipation,  un espoir criminel dans les yeux. Son discours rend mon cœur ivre encore plus incohérent – et la peur qu’il crève pour de bon ma poitrine me prend, faisant trembler mes lèvres. Tout ça n’est vraiment pas du jeu, pas du jeu.

Pourquoi faut-il qu’il soit toujours si injuste ?
Pourquoi faut-il qu’il tienne tant à moi ? – ça se voit, ça se sent, c’est indéniable. Je ne peux même plus fermer les yeux.

Ses lèvres se posent sur les miennes – et je sens des débuts de larmes se former aux coins de mes yeux. Des gouttes de joie, fatigue – des larmes d’émotions pures qui n’apparaissent que grâce – ou  à cause – de tout ce que j’avais pu boire pour essayer de les faire disparaître. A peine le baiser est-il rompu que le froid s’empare de mes lèvres, et que l’envie de recommencer de nouveau s’immisce dans mes entrailles. Je passe ma main sur mes joues pour essuyer mes larmes traîtres qui se sont déjà arrêtées de couler. Est-ce que je dois résister ?

« Si je t’embrasse alors que j’ai trop bu, tu vas devenir ivre d’amour ? »
Laisse-toi aller, Sarah. Tu n’es plus tout à fait toi-même ce soir, pourtant tu n’as jamais eu l’impression d’être autant toi.  Toi et ton sourire qu’on a trop longtemps oublié.

Je change de position, m’asseyant sur ses genoux, face à lui, mes jambes de chaque côté de son bassin. Outrageuse. Déviante. Mes mains trouvent ses joues et mon regard se plante dans le sien. « Je veux tomber amoureuse de toi, Orwenn Matthias Goodwin. Alors au lieu d’hésiter, tu ferais mieux de m’aider.  Allez, fais moi tomber. » Et d’un baiser, je scelle ses lèvres afin qu’il ne réponde pas. Qu’il ne brise pas ce moment de dépossession dans lequel je me jette à corps perdu. Baiser langoureux – je viens chercher sa langue – peut être que je vais le rendre ivre ivre ivre. Parce que moi je suis déjà chavirée. Doigts accrochés à ses cheveux, bassin collé au sien – j’en deviendrai violente, animale, passionnée. Qu’importe ma robe qui se raccourcit, qu’importe les gens qui pourront passer. La chaleur qu’il m’avait donnée se propage dans tout mon corps comme une putain de fièvre – et je fais mon choix. J’ai fais mon choix, la nuit dernière dans sa chambre – lorsque j’ai voulu de nouveau être heureuse.

Parce que je ne suis jamais simplement tombée amoureuse – je me suis toujours explosée.

A peine nos lèvres se séparent en manque d’air, à peine ce sont elles qui deviennent en manque - en manque de lui. Imprudente et ivre, j’ai démarré ma machine à passions. Quand je me décide enfin à le laisser parler – et respirer – j’ai conscience de la cruauté de mes gestes. Lui, il voulait mon cœur avant mes lèvres, avant mon corps. Mais moi, j’ai un faible pour les connards qui m’approprient avant de saboter ma mécanique du cœur.
Mes mains quittent ses cheveux, descendent le long de sa nuque – où l’une reste, alors que l’autre se détache pour aller chercher sa main. Je la guide vers mon cœur, la déposant contre ma poitrine.

« Mon cœur, tu le prends, tu l’arraches s’il le faut. » Tu te dis mauvais garçon - alors viens, kidnappe moi comme tu dis. Mon regard le transperce, le supplie – et je porte sa main à mes lèvres pour y déposer un baiser. Embrassant ses doigts comme il le faisait, parfois – sans que ce soit romantique. Romantique. Au final tout l’avait toujours un peu été, entre nous – c’était juste nous qui nous étions cachés les yeux. Comme des enfants ne voulant pas voir la vérité. Pendant longtemps – bien trop longtemps.

Je ne suis plus une enfant Orwenn. Je ne suis plus une gentille fille – ni sage, ni raisonnable et raisonné. Mais si tu m’aimes tout de même, je t’en prie, prends moi dans tes bras, et fais crever mon cœur d’amour pour toi.


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MessageSujet: Re: drunk in love • SARWENN   drunk in love • SARWENN 1400359500-clockMer 16 Juil 2014 - 22:39
There's a thin line between the dark side and the light side baby tonight It's a struggle gotta rumble, tryin' to find it But if I had you, that would be the only thing I'd ever need Yeah if I had you, then money fame and fortune never could compete If I had you, life would be a party, it'd be ecstasy Yeah if I had you


Le baiser rompu, tu lances ta vanne pourrie. Mais elle pleure. Tu clignes des yeux, paniqué, regardant autour de toi comme un gros paumé. Comme si ça pouvait t'aider. Tu pousses un juron, grommelant, inquiet. Ton doigt vient chasser ses larmes tandis que ton regard se plonge dans le sien.

« Pourquoi est-ce que tu pleures Sarah... ? »
« Si je t’embrasse alors que j’ai trop bu, tu vas devenir ivre d’amour ? »

Tu la fixes, surpris par sa question. Tu esquisses une petite moue perplexe avant de hausser les épaules.

« J'pense pas avoir besoin de ça pour t'avoir dans la peau. »

Elle gesticule, se met assis sur tes genoux, face à toi. Sa robe remonte sur ses cuisses en raison de sa position. Tu le sais, tes mains ayant machinalement trouvés leur place sur ses cuisses. Mais ton regard reste ancré dans le sien. Et même si ton coeur a gagné un ticket renouvelable pour les montagnes russes, ton regard ne quitte pas le sien. Car peu importe son corps, peu importe la tenue, le maquillage. Ce sont ses yeux qui, par dessus tout, te déconnecte de la réalité. Te faisant oublier le reste autour de vous.

« Je veux tomber amoureuse de toi, Orwenn Matthias Goodwin. Alors au lieu d’hésiter, tu ferais mieux de m’aider.  Allez, fais moi tomber. »

Elle ne te laisse pas le loisir de répondre, ses lèvres trouvant les tiennes pour un baiser brûlant. Sa langue vient chercher la tienne, entreprenante, désireuse. Et alors que ses doigts agrippent tes cheveux blancs, tes mains, elles, glissent dans son dos. L'une d'elle se hisse jusqu'en haut, arrivant presque à sa nuque, tandis que l'autre reste sur la chute de ses reins.

Ton dos se décolle du dossier, tu avances un peu sans pour autant te lever. Ta main sur ses reins exerce une pression : la voilà complètement collée contre toi. Et peu importe si l'excitation s'empare peu à peu de chaque parcelle de ton corps. Elle désire que tu la fasses tomber, alors tu la feras tomber. Car si elle tombe, tu tombes. Vos lèvres se séparent bientôt car, pauvres êtres humains que vous êtes, vous avez besoin d'oxygène pour vivre. Vos souffles s'entremêlent, vos visages encore proches l'un de l'autre.

Tu vas en rêver encore et encore de ce baiser.
Et peut-être plus encore.

Sa main glisse sur ta nuque, l'autre allant chercher la tienne pour la porter à son coeur. Cette fois, ton regard suit son geste. Puis tu relèves la tête vers elle, caressant les battements de son coeur avec une certaine délectation.

« Mon cœur, tu le prends, tu l’arraches s’il le faut. »
« Et qu'est-ce que je deviendrais, si je te l'arrache ? Je préfère m'en emparer Sarah. Le conquérir. Je suis pas Drew, je suis pas Marwin. T'as peut-être une préférence pour ce genre de méthodes, c'est vrai. Mais peut-être parce qu'on ne t'a jamais capturée autrement. Je serais pas comme eux Sarah. Demande ce que tu veux, sauf ça. »

Un silence s'installe. Elle embrasse tes doigts et tu ramènes le haut de son corps contre le sien, faisant glisser tes doigts sur sa colonne vertébrale.

« J'ai peur d'être comme eux, Sarah. J'ai peur de laisser mes pulsions me dominer plutôt que ma raison. Moi aussi, je suis un mauvais garçon. Mais je veux pas être comme eux. Je ne veux pas te blesser comme ils l'ont fait. »

Dans le fond, t'as plus peur de la blesser, de la perdre. Et tu pourrais pas concevoir une vie sans elle. Même si elle n'est qu'une simple amie. Ou juste une meilleure amie. Tu soupires, posant ton front contre son épaule, grognant.

« Fais chier. »

Que. Quoi ? Ne me dis pas que...

« Avec tes conneries, je bande. »

Ah bah bravo la délicatesse hein. On repassera. T'as l'air fin avec ton discours de "je veux ton coeur avant ton corps". Si elle fuit pas pour ce que tu viens de dire, tu peux t'estimer heureux, ducon. Et si elle fuit pas, il va se passer quoi selon toi ? C'est plus une gamine, et t'en es plus un non plus. Un nouveau soupire, tu laisses ton dos retourner contre le dossier, passant ta main sur ton visage.

« J'ai envie de toi. Ça craint vraiment. »

Pas parce que tu veux pas, mais parce que tu ne dois pas. Alors maintenant t'es gentil et tu te fous une balle d'accord ?

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MessageSujet: Re: drunk in love • SARWENN   drunk in love • SARWENN 1400359500-clockMar 5 Aoû 2014 - 16:04


Les yeux grands ouverts, rivés aux siens, je m’abreuve de ces mots qu’il m’offre avec toujours autant de facilité.
Est-ce que je devrais les croire ?
Est-ce que je devrais les écouter ?
Ces paroles si romantiques qu’en temps normal j’aurais balayées d’un revers de main, sortant de sa bouche, je veux les croire. Je veux croire en cet amour infiniment doux, infiniment rare, pour quelqu’un comme moi.

«Je ne veux pas te blesser comme ils l'ont fait.»
«C’est plutôt à toi que tu devrais faire attention.»

Rire doux amer presque contre ses lèvres, si ce que je dis est menaçant, j’ai bien du mal à cacher la tendresse qui s’est emparée de mon corps en même temps qu’il s’est emparé de mes lèvres. Ses mains dans mon dos nu, traçant l’échancrure de a robe, continuent d’attiser le feu suave qui brûle brûle brûle du creux de mes reins jusqu’au bout de ma nuque.
Et je suis tellement happée par cet instant de chaleur pure qui transforme l’éclat de nos yeux en lave liquide que j’en oublie de remarquer l’autre feu.

Celui qui brûle sous moi, tout près de moi, trop près de moi. Sous sa ceinture.
« Qu’est ce que je disais.» Attention Orwenn, les femmes comme moi sont des créatures vraiment dangereuses. Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres alors qu’au lieu de m’écarter de ses genoux, je me rapproche un peu plus de son bassin, le regard devenant un peu plus carnassier. Désireux. Et puis quoi, Orwenn, déjà dans cet état pour un simple baiser ? Pourras tu seulement survivre à la suite ?

« J'ai envie de toi. Ça craint vraiment.»
« Désolée d’être sexy.» Un rire malicieux sors de mes lèvres alors que mes mains viennent se poser sur son torse, paumes à plat. Un instant passe, le temps pour moi de voir son visage, qu’il couvre avec une gêne qui me rend heureuse au point que ça ne devrait même pas être permis. Et mes mains glissent. Explorent de nouveau son torse avec cette ferveur dévastatrice - l’une monte vers son cou, l’autre descend, descend, tout doucement trop doucement. Mes lèvres viennent dévorer sa machoire en un baiser - indécent trop indécent - alors que la main, au sud, a trouvé l’élastique de son caleçon, jouant, embêtant. Titillant.

C’est perdre beaucoup de ses manières.
C’est perdre beaucoup de chose.

Une seconde suffit à ce que le doute s’empare de moi, et mes mains comme mes lèvres cessent leur action. Peur, panique.
Comment j’ai pu oublier - même alcoolisée - comment j’ai pu laisser passer tout ça.
Moi aussi j’ai envie de lui. Le désir est là, déjà dans mon sang. Dans son odeur. Dans son souffle que je sens vibrer sur ma joue. Et pourtant.

« Si on le fait Orwenn, on ne sera plus de simples amis hein ?» Si on le fait, on ne sera plus capable de sourire et de se regarder comme avant, n’est ce pas ? Parce qu’il est bien connu que coucher est le moyen le plus rapide de détruire une amitié. De la désagréger en morceaux de haine, ou d’amour, ou des deux.

Et Orwenn, mon précieux Orwenn, celui que je ne veux ni perdre ni voler, qu’est ce qu’il pourrait bien devenir, si je cède à mes pulsions ? Il mérite tellement mieux, tellement mieux qu'une fille faite de larmes et de cris. Et puis, avec mon coeur qui ne lui appartient pas encore - pas complètement - ce serait cruel, si cruel de l’embrasser avec un autre aux lèvres.

Si cruel Sarah ? C’est ce que tu viens de faire, pourtant. Et ça n’avait pas l’air si douloureux.

Hésitation quand tu tiens mes entrailles. « Orwenn, j’ai envie de toi moi aussi. Et c’est mal, vraiment mal.» Mes lèvres, tremblantes, viennent se déposer sur les siennes, aimantées, dans un baiser aussi soudain que bref. «Regarde nous, moi bourrée, toi en chien, on est le duo du glamour là.» Autre baiser. « Je peux pas te faire de mal, je ne veux pas que tu regrettes et que tu me détestes si jamais on - et merde, je ne trouve plus d’excuse.» Dernier baiser - plus long, plus pesant, lourd de sensations et d’envie.

J’en ai marre de vivre au passé et au futur, je veux goûter au présent. Et là, tout de suite, près de lui, ce sont ses lèvres, sa chaleur et son amour qui me permettent de respirer. Là tout de suite, j’ai juste envie qu’il me baise comme si c’était la dernière fois. Comme si le monde allait s’arrêter demain.
Alors au diable les hésitations.

« Bonsoir toi, ça te dirait de baiser dans un coin ?» Mots déjà utilisés, ironie délibérée. Si jamais j'avais su que la première phrase que je lui avais sortie ce soir ce serait révélée vraie - enfin vraie vraie rien n'est joué.
Mais si il me repousse maintenant, j'irais quand même le dévorer - on ne joue pas avec une bête affamée.
Un autre sourire s’affiche sur mon visage, maintenant carnassier, impatient - et je viens doucement me nicher dans son cou, soufflant avec ardeur -

« Emmène moi loin d’ici.»

Les yeux dans les yeux
Brillant de mille feux
Car la lumière d’un amour éternel
Est vraiment la plus belle

drunken love



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