C'est quoi c'bordel ?! [Rp Continu]

Invité**Invité**

What the hell ?! ▬ Amy

New day, new life, new home. Tout ce que j’espère, c’est qu’ils ne sont pas tous tarés, chiants, geeks, chialeurs, petites natures, trous du cul, dégueulasses et tout ce qui s’en suit. En fait, j’espère que je serai seule dans cette cabane. Mh-mh, impossible, j’vais devoir faire avec. Je me suis tapé un bout de chemin en transports quoi, honnêtement, il aurait pu m’y amener en bagnole. Mais non, ce foutu N préfère me laisser me démerder en sachant qu’il ne me reverra plus jamais. Si tu m’entends, imbécile, sache que tu aurais quand même pu bouger ton gros cul, le poser sur un siège de voiture, le re-bouger pour rentrer à la maison après que j’ai massacré ta caisse et le reposer sur ton siège ? Nan, tu préfères me faire chier. Je m’en fous, je suis libre. Je me mets à chantonner. Vous savez, cette chanson que l’on entend une fois, ou un bout de cette chanson et qui nous reste dans la tête pendant trois jours ? I believe I can flyyy, I believe I can touch the skyyy. Je sais que vous la connaissez.

Valises aux mains, je titube. Les transports, c’est bien pour poser ses affaires. Quand on prend pas loin de cinq bus, deux taxis, le trajet à pied arrive vite à dépasser l’addition de tous ces moments de détente. J’ai les mains, les pieds, les jambes, la tête en feu. Je tiens plus debout. Ça m’énerve déjà. J’ai pourtant ramené le strict nécessaire… Toute ma chambre, en gros. Ah, et ma salle de bain aussi. C’est nécessaire, j’suis désolée. Votre peluche de chat, elle est pas nécessaire elle ? Si, alors je prends toutes ces petites choses. Voilà, je commence à me blaser. C’est qui la paumée de service ? C’EST MOI.
J’avance, j’avance… J’avance… Je me croûte comme une merde, j’avance. Quelque chose à quelques mètres de moi, un semblant d’habitation que je trouve personnellement à vomir, j’ose un regard indiscret aux alentours. Allez, une maison. Une vraie, allez. Quelque chose de vide où je pourrais être tranquille… Rien, et merde. Booon, je vais faire demi-tou-... J’ai mal aux pieds bordel de merde, j’avance, je squatte n’importe quel lit, canapé, table et je me repose. Je pose mes valises deux secondes et lève les yeux vers le ciel, je fais un joli doigt au soleil et affiche une expression pas loin de celle d’un mec constipé sur mon visage. Ce connard me crame depuis tout à l’heure. Ça c’est moi quand j’suis sur les nerfs et fatiguée, je supporte rien.

Je reprends mes bagages et marche jusqu’à la résidence. Mis à part les couleurs, l’odeur et tout le reste, c’est plutôt joli. En arrondis, comme ça… Peut-être qu’ils auraient dû rajouter quelques fleu-... Non, c’est juste dégueulasse en fait. Pourquoi j’essaie de me mentir à moi-même. Super, des années dans ce trou perdu. De plus les clés sont je-sais-pas-où…
Pas besoin. Je pose mes valises le temps de reposer mes bras quelques secondes en observant la porte, entrouverte. En plus ils sont horriblement dangereux. Si j’étais un mec avec une tronçonneuse, à poil et bien baraqué, totalement cinglé et que mon but était de les buter, la porte serait grande ouverte quoi. Non mais bonjour les débiles heureux. Je pousse la porte et fronce les sourcils, habituant mes yeux à la baisse de luminosité - soleil qui tape sur la gueule toute la journée, quand on arrive à l’ombre ça fait du bien mais je vois tout bleu - et observe un peu l’intérieur. Une pièce commune, quelques portes. J’aperçois une chaise, dans le coin, un espèce de siège en cuir bizarre. Je me retourne, prends mes valises par les poignées et les traîne en reculant, ouvrant totalement la porte avec mon dos. -"Bah quoi t’as plus la force de les lever ? Pff, dans le genre femmelette t’es bien, toi"- Est-ce que, par le plus pur des hasards, je t’ai sonné ?! Non, alors tu ferais mieux de la fermer, conscience de mes deux. Je traîne mes valises - et mes pieds - à l’intérieur, encore, encore, stop. Je les pose de nouveau et me frotte les mains, rouges. Ces trucs-là ça pèse, faut pas croire. Je souffle un bon coup, personne dans la salle commune… Sympa l’accueil. Je sais que j’ai dit ne pas vouloir de compagnie, mais un petit “Salut, je promets de faire ton ménage, ta vaisselle, ton repassage, satisfaire tous tes besoins” n’aurait pas été de trop… Je rêve trop, là. Et puis, je fais que me plaindre mais techniquement je me fous que le ménage soit fait ou non, idem pour toutes les autres choses que j’ai cité, donc bon. Je suis une personne qui peut facilement vivre dans un bordel monstrueux.

Je fourre mes mains dans les poches arrières de mon jean, inspecte les lieux en tirant une tronche de trois mètres de long. Moche, mais super confortable -"ah bah c’est sûr, quand madame se jette sur le canapé en poussant un cri de fatigue aussi gros qu’un phoque, c’est confortable oui"-. Mais bordel, ta gueule ? Juste, ta gueule ! Je me relève, exaspérée. J’ouvre la première porte que j’approche. Vide, une petite chambre vide. Je ne cherche pas plus loin, de peur de rencontrer quelqu’un, genre un mec occupé… Quelle idée de foutre des chambres mixtes ? Ah j’suis pas contre, bien au contraire, mais quand même c’est chiant. Au moins, les chambres sont séparées c’est déjà ça. Le lit entre dans mon champ de vision, je salive littéralement et écarquille les yeux. Je fonce prendre mes valises, les soulève - ma force est revenue tout d’un coup - et entre dans ma chambre. Je balance les valises à l’autre bout de la pièce et court me jeter sur mon lit, à plat ventre.

Mauvaise idée. Durant tout ce trajet, j’ai eu envie de pisser. A plat ventre n’était pas la meilleure idée, je pousse un cri, étouffé par les draps, et me redresse en plaçant une main sur le bas de mon ventre, crispée. Il faut impérativement que je trouve les toilettes. Je me lève, sort de ma nouvelle propriété et me met à ouvrir toutes les portes que j’approche. Je ne regarde pas si il y a une présence humaine à l’intérieur, je regarde juste si je vois des putains de chiottes. Rien. Rien. Rien. Je commence à déboutonner mon pantalon, à gigoter sur place, sautiller et à grogner. Je baisse légèrement mon jean et ouvre une dernière porte : là ! Une salle de bain. Un siège de chiottes. Un lavabo. Un carrelage. Du sang. Une douche. Une fille. Un tapis. WH-

▬ WHAAAAAAAAT ?! J’suis tombée dans une propriété de malades mentaux sado-masochistes ou c’est comment ?! T’as cru que c’était la fête du suicide ou quoi ? Dégage de là, j’ai envie de pisser. Et après tu nettoies, c’est chiant à enlever le sang séché... Ok, hors de question que vous me foutiez à la place de celle qui fait du ménage. Si ces conneries sont habituelles ici, moi j’m’occupe des plantes.

Cette fille, brune, plutôt mignonne et pourtant elle me sort par les yeux. J’ai qu’une envie c’est de la… Non, en fait c’est pas qu’une envie. Je m’avance dans la pièce, une main sur mon jean pour éviter qu’il ne tombe et une main agrippant son haut et je la fais sortir de la pièce, je claque la porte derrière elle et la ferme à clé. J’enjambe la flaque et me dirige vers le trône, pas besoin de décrire la suite. Je suis tombée sur des suicidaires, c’est encore pire que c’que je pensais. Bon, point positif c’est qu’ils ont certainement quelques bouteilles de vodka.

OUUUUUUVRE:

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