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MessageSujet: blank   blank 1400359500-clockJeu 31 Juil 2014 - 17:47
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Quand le rideau tombe by Compilation on Grooveshark



Elle n’osait pas demander à qui que ce soit ; où étaient Pytha et Skygge durant ces deux semaines. C’était pas ses affaires, d’accord, mais elle se sentait un peu seule. Elle entendait de temps à autre dire qu’ils étaient tout deux partis dans le pays de Skygge parce que son père avait des soucis ou quelque chose du genre, c’était plutôt flou, parce que tout le monde avait une version différente.

Mais une chose est sûre, toutes les filles et même les mecs étaient d’accord sur ce point - Cale était vert. Bon, c’est compréhensible, Eve aussi est un peu jalouse de Pytha sur ce point là même si elle l’adore, mais c’était pas si drôle que ça pour Mister Prismver. Certaines groupies fangirlaient sur le fait qu’ils se retrouvent à deux ainsi que l’homosexualité de Natsson, elles avaient déjà des images bara en tête - c’était stupide. Si Pytha aimait les pénis, ça se saurait quand même.

Elle attendait patiemment - les jours défilaient et son manque creusait un peu plus son ventre. Ses fréquentations étaient majoritairement des hommes et elle n’avait pas vraiment honte malgré les gens qui, comme toujours, jasaient, et s’amusaient à lui demander ce qu’elle faisait avec ces hommes.

...Stupid bitch, certainement moins de choses que toi.

Quelques jours plus tard, elle eut la surprise de voir Pytha débarquer. Elle lui fit un gros câlin histoire de lui graisser un peu la patte avant de lui demander où était Skygge - il répondit qu’il savait pas et qu’il ne devrait pas tarder. C’était peut-être juste pour la rassurer, peut-être qu’il était au courant mais peut-être qu’il ne savait rien non plus - en attendant, elle se sentait déjà un petit peu moins seule.

Ce soir, elle repensait à ces deux semaines horribles sans le voir et le stalker. Au bord de la mer, il faisait nuit et froid la lune reflétait sur l’eau sombre. C’était lugubre, mais la silhouette de Skygge assise sur le sable illuminait cette hostilité que dégageait la plage à une heure si tardive. Elle était vêtue d’une robe blanche et simple, peut-être un peu trop légère même si on était en pleine saison pour ce genre de vêtements. Elle se sentait beaucoup trop lourde, lourde de questions qu’elle pourrait lui poser et ne parvenait pas à remettre de l’ordre dans son esprit.

Elle s’approche lentement de lui - silencieuse, avant de s’accroupir juste à côté, les mains sur les genoux. Eve fait simplement comme lui, elle observe l’horizon mais ne parvient pas à se détendre alors elle tourne la tête vers le danois. Elle se permettait ce genre de choses, parce qu’avant d’être celle qui l’harcele le plus des yeux, elle était une amie et une confidente, du moins, c’était ce qu’elle pensait être pour lui.

Sky’, tu devrais parler - me parler - de ton mal-être.


hrp : #009999
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MessageSujet: Re: blank   blank 1400359500-clockJeu 31 Juil 2014 - 19:15


La douleur était encore vive. Comment aurait-il pu en être autrement ? Dans le fond, tu te dis que tu préfères qu'il soit parti plutôt que d'être cloué dans un fauteuil, comme un légume. Dans le fond, tu te dis qu'il ne souffrira plus. Et puis, c'est une chose naturelle. Même si t'aurais préféré qu'il puisse découvrir la joie d'être grand-père, la joie de te voir heureux, la joie d'un homme comblé. T'aurais aimé qu'il pose ses yeux sur toi, son regard trahissant sa fierté. Mais, ça, plus jamais tu ne pourras secrètement le souhaiter.

Deux semaines déjà. Parti trop tôt, trop vite. Tu te sens comme au bord d'un gouffre, prêt à plonger, la tête la première. Si Pytha n'avait pas été là pour t'épauler, tu aurais probablement été aspiré par ce trou béant. Mais il t'a retenu, il a été la perche, la bouée de sauvetage. Et il y a eu ta mère. Non. Cette femme que tu refuses d'appeler ta mère. Cette espèce de sangsue, de vipère. Dire que son sang coule dans tes veines. Tu voudrais t'arracher la peau et nettoyer ce sang sali par les gênes de cette garce. Et, encore une fois, ce fut Pytha qui t'empêcha de faire une lourde erreur.

Depuis, tu te contentes de rester face à ce vide, ce trou glacial. Debout, immobile, les yeux rivés dans le néant. On dit que le temps arrange tout, qu'il faut faire son deuil pour s'en remettre. Tes yeux se ferment un bref instant, le visage de ton père te venant à l'esprit. Et comment peut-on parvenir à oublier que le seul parent qui nous ait aimé ne sera plus jamais là ? Tu n'es à priori pas orphelin, puisque ta mère est toujours en vie. Mais t'ayant abandonné, et étant majeur, tu es considéré comme orphelin et en mesure de te débrouiller seul.

Tu as longtemps hésité avant de revenir. Tu te disais qu'il serait sans doute plus sage de rester là-bas, au Danemark. Commencer une vie, sans lui. Mais cette simple idée te brûle la poitrine. Maintenant, ta seule famille est ici, à Prismver.  A ton retour, tu as demandé à Pytha de ne pas aller raconter ici et là ce qui était arrivé. C'était évident, mais tu voulais le lui rappeler, même si ça n'a jamais été son genre de faire ça. Puis il y a eu Heath. Tu ne l'as pas vu depuis ton arrivée. Tu as soigneusement évité les personnes les plus proches de toi. Parce que tu ne veux pas voir la pitié dans leurs yeux, et tu veux encore moins qu'ils te voient pleurer. Tu as donc adressé un message à Heath, lui expliquant brièvement la situation. Tout en lui demandant de ne pas s’inquiéter pour toi.

Et maintenant tu es là, assis dans le sable. Une légère brise te rapporte une odeur salée, celle de la mer. Les dernières lueurs du jour disparaissent à l'horizon. Et tu restes là, silencieux. Dire que tu es apaisé serait mentir. Ton coeur et ton esprit sont troublés. Mais tu es calme, comme vidé de toute agressivité. Les éclairages de la ville te donnent une faible lumière, et tu continues à observer l'eau. Ton père adorait passer des heures en face de l'immensité de la mer. Il disait que ça l'apaisait. Et, quelque part, tu te dis qu'il est peut-être là.

Soudain, tu perçois des mouvements à quelques pas. Tu es plutôt incapable de deviner de qui il peut s'agir. Mais tu ne tarderais pas à le savoir. Une tâche blanche se dessine dans l'extrémité de ton champ visuel. Une robe. Un parfum léger. Ève. Tu ne tournes pas la tête vers elle, pas vraiment surpris de la savoir ici. Après tout, si elle n'a pas vu Pytha, elle est probablement restée dans nouvelles depuis deux semaines. Elle est certainement en colère. Tu sens sa tête se tourner vers toi, mais tu ne bouges toujours pas.

« Sky’, tu devrais parler - me parler - de ton mal-être. »

Un léger sourire déforme tes lèvres tandis qu'un petit rire réprimé te fait remuer les épaules.

« Pourquoi ? T'as eu ton diplôme de psychologie pendant mon absence ? »

La remarque est loin d'être aussi méchante qu'on pourrait le croire. Il s'agit plus d'un ton calme, taquin, que le ton sarcastique et indifférent qu'on te connaît. Tu tournes un peu la tête vers elle, cette ombre de sourire collée au visage. Un sourire mélancolique, résigné. Elle semble inquiète, nerveuse. Et tes yeux, de nouveau, retrouve le chemin de l'horizon, de l'eau.

« Tu sais bien que parler n'a jamais été mon fort. »

Un court silence s'installe. Loin de toi l'idée de penser qu’Ève pourrait avoir pitié de toi, mais tu préfères changer de sujet. De toute évidence, tôt ou tard, elle finira bien par l'apprendre. Prismver est une traînée de poudre qui, dès qu'on l'enflamme avec une rumeur, finit par exploser. Et tout le monde est vite au courant. Tu imagines déjà d'ici les gens qui te regarderont avec pitié, ou tristesse. T'as pas besoin que les gens s'intéressent à toi. Même si tu devenais le roi du Danemark. Ton regard se repose finalement sur ton amie. Coup d'oeil à sa robe.

« Tu devrais la mettre plus souvent, elle te va bien. » Tu poses brièvement ta main sur sa tête, la frictionnant une fraction de seconde avant de la libérer. Nouveau silence pendant lequel tu regardes de nouveau l'étendue aqueuse. « Pourquoi tu es là, Ève ? »

La question peut laisser penser à un reproche. Mais non. Tu es simplement curieux qu'elle t'ait cherché, et qu'elle t'ait trouvé. Le tout dans un moment de ta vie où tu es vulnérable, prêt à craquer.

hrp ; #336699
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MessageSujet: Re: blank   blank 1400359500-clockJeu 31 Juil 2014 - 20:58
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Quand le rideau tombe by Compilation on Grooveshark



Pourquoi ? T'as eu ton diplôme de psychologie pendant mon absence ?
Comment t’as deviné ?

Elle sourit, parce qu’il reste toujours aussi stupide avec ses taquineries plutôt à chier. Mais elle ne reste pas convaincue par ses réponses. Elle détourna le regard quand il la quitte des yeux, glissant ses yeux sur le sable humide. Sert à rien d’utiliser son don pour lui faire cracher le morçeau, elle en sortira pas vraiment gagnante parce qu’il lui aura rien avoué avec son coeur. Elle reste alors silencieuse, les yeux baissés, prenant une poignée de sable pour le compacter comme une enfant avec sa pelle et son sceau, s’essuyant les mains entre elles par la suite.

Tu devrais la mettre plus souvent, elle te va bien.
Ses yeux se posèrent discrètement sur son visage alors qu’elle profitait du fait que ses cheveux soient détachés pour pencher sa tête légèrement en avant, voilant alors une partie de son faciès qui commençait à virer au cramoisi, visible malgré l’obscurité. C’était tout ça qui faisait Skygge quelqu’un de bon mais d’idiot. Un garçon ordinaire l’aurait comprit depuis bien longtemps, mais lui, même avec des mots explicites, il n’aurait rien comprit. D’un côté, c’est pas plus mal.

Jlatrouveplutôtsimplemaissitul’aimesjelamettraiplussouventc’estgentilmerci.

La jeune fille sursaute à moitié quand la main de Skygge ébouriffe sa touffe déjà assez désordonnée à cause du vent, elle a a peine le temps de sourire qu’elle fut assaillie d’une nouvelle question. C’est cette fois-ci son visage qui pivote, sa tête s’inclinant légèrement sur un côté.

Eve reste muette un long moment, un sourire trahissant ses pensées mouvementées déforma son visage.

Parce que je m’inquiète, idiot. Deux semaines sans nouvelles, c’est pas anodin. Surtout en pleine année scolaire. Et tu m’as manqué, idem pour Pytha. Vous êtes vraiment stupides tous les deux… Déjà que c’est compliqué pour vous de suivre en cours, alors si en plus vous loupez autant de cours… Elle cherchait un peu d’excuses - en fait, elle s’en tapait qu’il loupe les cours ou non. Si les profs étaient pas motivés à faire cours, les élèves allaient pas l’être à suivre, c’est obvious.

Un soupire distrait s’échappe de ses lippes, elle pivote pour se retrouver face à lui alors qu’elle tendait la joue, cupide de chaque signe d’affection - même infime qu’il pouvait lui offrir.

Allez, maintenant tu me fais un bisou et j’essaie d’oublier tout ça + le fait que t’es même pas venu me voir pour me dire que t’es rentré et que j’ai dû l’apprendre par Pytha. Ça marche ?


hrp : #009999
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MessageSujet: Re: blank   blank 1400359500-clockJeu 31 Juil 2014 - 23:08


Tu poses une question. Qui doit lui sembler idiote, vu la réponse qui suit.

« Parce que je m’inquiète, idiot. Deux semaines sans nouvelles, c’est pas anodin. Surtout en pleine année scolaire. Et tu m’as manqué, idem pour Pytha. Vous êtes vraiment stupides tous les deux… Déjà que c’est compliqué pour vous de suivre en cours, alors si en plus vous loupez autant de cours… »

Tu hausses un sourcil, tournant la tête vers elle. Elle est sérieuse là ? Elle se soucie des cours et de votre retard à toi et Pytha ? Tu secoues la tête, affichant un sourire amusé. Suivi de prêt par une pichenette sur son front. Pas trop fort non plus. Faudrait pas lui faire trop mal non plus, la pauvre.

« Narre. Mademoiselle l'intello. File-moi des cours si mon retard te préoccupe tant que ça. » Tu secoues la tête. « Non mais sérieusement, j'suis trop feignant. Faut pas t'occuper de ça. Et pour Pytha... disons que les profs semblent pas vraiment au rendez-vous, donc c'est de là que vient le retard. Je suppose. »

Elle se tourne alors entièrement vers toi, la tête tournée vers l'horizon. Tu suis son regard, intrigué. Mais rien. Tu la fixes, perplexe. Les nanas c'est trop compliqué. Elle semble te tendre sa joue. Allons bon, quoi encore ? Ève elle est spécialiste du comportement étrange. Des fois, elle te fixe pendant un moment. Tu lui demandes ce qu'il y a et elle répond toujours "Rien". Va comprendre quelque chose toi. Elle est dans la lune, ou c'est une rêveuse. Ça peut être que ça.

« Allez, maintenant tu me fais un bisou et j’essaie d’oublier tout ça + le fait que t’es même pas venu me voir pour me dire que t’es rentré et que j’ai dû l’apprendre par Pytha. Ça marche ? »

Tu la fixes un moment, surpris par sa demande. C'est pas la première fois qu'elle réclame ce genre d'attention. Tu te demandes si c'est une fille en manque d'affection. Ou avec une affection débordante. Difficile à dire pour toi. Tu attrapes alors sa joue entre ton pouce et ton index, la pinçant avant de la secouer doucement, affichant un sourire bienveillant et taquin. Tu libères sa joue une fois que tu l'entends grogner.

« C'était trop tentant. » Tu pokes son front à plusieurs reprises avec ton index. « La prochaine fois que j'irais aux toilettes, il faudra que je te fasse un rapport aussi ? »

Un court silence s'installe durant lequel ton regard quitte sa silhouette, se dirigeant vers le firmament. Quelques étoiles pointent le bout de leur nez, timides et dissimulées derrière des nuages, probablement.

« Désolé. J'avais pas vraiment le moral à croiser du monde. Toi ou même la bande. J'préférais me poser seul un moment avant d'affronter les regards des autres. »

Tu finis par te lever, t'essuyant les fesses par mécanisme pour chasser le sable. Puis ta main se tend vers Ève. Tu la relèves sans aucun mal, la libérant ensuite. Tes lèvres se posent sur sa joue précédemment torturée. Un baiser éphémère, une caresse plus qu'un véritable baiser d'ailleurs. Skygge et les bisoux hein. Tu avances dans le sable, l'invitant silencieusement à te suivre, mains calées dans les poches de ton pantalon.

« Mon père est mort. » Tu laisses la nouvelle planer un court instant, le temps qu'elle assimile. « Tu comprends donc que j'ai pas vraiment envie d'en parler. Même si ça pourrait soulager comme ils disent. »

hrp ; #336699
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MessageSujet: Re: blank   blank 1400359500-clockVen 1 Aoû 2014 - 0:33
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Quand le rideau tombe by Compilation on Grooveshark



Son coeur bat et ça la fait sourire, elle attend patiemment en espérant que cette fois-ci ça fonctionne. Il lui foutait tout le temps de rateaux un peu à sa manière, il pigeait jamais ce genre d'avances gentilles et ne lui avait jamais accordé plus qu'un câlin - celui-ci durement acquis soit dit en passant. Et au lieux de sentir ses deux appendices de chair contre sa peau, c'est ses doigts qui prirent fermement sa peau entre ses mains pour tirer dessus, c'était pas vraiment doux, Skygge avait à première vue pas contrôle de sa force et c'est après un gros râlement (ou une supplication dans un autre jargon, on tient à son honneur ici) qu'il lâcha prise, laissant sa joue rougie par la pression exercée dessus.

Elle l'écoute silencieusement sans parler, le suivant du regard, jusqu'à ce qu'il se lève pour lui tendre la main. Sourire. Le seul contact qu'elle pouvait avoir de lui. Ève agrippe la main du danois et s'y appuie pour pouvoir se lever, inspectant brièvement sa robe pour vérifier si elle n'était pas tâchée ; au pire elle s'en fichait.

C'est quand elle relève la tête pour glisser ses yeux sur lui qu'elle vit son visage s'approcher du sien - un mouvement de recul machinal et ses iris le fixèrent même quand ses lèvres effleurèrent sa joue, c'était doux mais bref, suffisant pour faire tourner sa tête et son corps qui allait exploser d'une minute à l'autre. Muette jusqu'au bout, elle pouffa pour pas qu'il trouve ça suspicieux - pas moyen -, le rattrapant dès qu'il commença à déambuler sur le sable.

Elle perdit alors son sourire lorsqu'il lui avoua que son père était décédé - elle pensait à une grave maladie mais pas à ce genre de chose. Mécaniquement, elle baissa la tête en joignant les mains devant elle, se tordant nerveusement les doigts.

... J'suis désolée Sky. Elle n'en dit pas plus, de peur qu'il pense qu'elle ait pitié. Mais loin de là, elle était juste triste et ressentait sa tristesse à travers ses mots. Maintenant, elle se mit à avoir peur pour son propre père, même s'il lui restait pas mal d'années à vivre.

Un soupir pour se redonner du courage et elle relève la tête en souriant, car c'est pas le genre de nana a se morfondre.

Dis-toi qu'il reste dans ton coeur. C'est ptet un peu bête et pas original, mais je le pense vraiment. Elle empoigna son bras et se rapprocha de lui pour l'enrouler autour de son cou, son bras à elle tapotant son dos. T'as pas besoin de réconfort Sky', fin, pas avec les mots. Ouais, t'as besoin de câlins j'en suis sûre sinon t'aurais pas enroulé ton bras autour de moi - je savais que tu voulais un câlinou. Gouzi gouzi. …Non je rigole.

Et elle profite encore et encore des occasions qui se présentaient pour se rapprocher de lui un court instant - humant une bouffée de son odeur masculine alors qu'elle continuait de parler, sa main tenant son poignet pour ne pas qu'il s'échappe - même si ce serait pas trop compliqué pour lui.

Oublie pas que j'suis là, Sky. On est tous là, t'facon, la tristesse n'est pas une faiblesse, et c'est les idiots qui auront pitié. Moi j'ai pas pitié, je suis fière de toi. Fière que tu sois revenu malgré tout.


hrp : #009999
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MessageSujet: Re: blank   blank 1400359500-clockVen 1 Aoû 2014 - 17:12


Elle te suit, t'écoute. Et ses excuses arrivent bientôt. Tu soupires, secouant ostensiblement la tête. T'as jamais compris pourquoi les gens s'excusaient quand on leur apprenait la mort d'une personne. C'est pas comme si c'était leur faute. Ou alors c'est un truc typique des européens. Toi dans ta Scandinavie, t'as pas vraiment ce genre de trucs. Chez toi en tout cas. On s'excuse jamais pour la mort d'une personne, on dit des trucs comme "courage".

Tu sens qu'elle baisse la tête puis la relève. Tu devines presque son sourire.

« Dis-toi qu'il reste dans ton coeur. C'est ptet un peu bête et pas original, mais je le pense vraiment. »
« C'est effectivement bête et pas original. »

Une ombre de sourire. Son côté enfantin est parfois aussi rafraîchissant qu'amusant. Puis qu'elle se rapproche, attrapant ton bras pour le faire passer sur ses petites épaules menues. Geste que tu as pressenti sans chercher à le bloquer. Sa main vient se poser dans ton dos, un geste simple mais plutôt rassurant, apaisant. Tu ne cherches pas à lutter contre le réconfort qu'elle cherche à t'offrir.

« T'as pas besoin de réconfort Sky', fin, pas avec les mots. Ouais, t'as besoin de câlins j'en suis sûre sinon t'aurais pas enroulé ton bras autour de moi - je savais que tu voulais un câlinou. Gouzi gouzi. …Non je rigole. »

Haussement de sourcil, tu la fixes un moment, perplexe. Elle t'a pris pour un gamin. Non, elle essaie de détendre l'atmosphère. Tu pousses un léger soupire, profitant de la position de ta main pour lui tirer de nouveau la joue, en guise de petite punition pour son discours.

« J'ai un peu passé l'âge des gouzi gouzi, tu crois pas ? » Tu libères sa joue. « Et c'est toi qui a capturé mon bras au passage. T'as cru que ton argument allait passer crème hein ? Loupé. »

Et pourtant, ton bras ne bouge pas de place. Il est bien où il est. Et il ne la gêne pas, puisque c'est elle qui est allée le mettre là. Ses doigts sont refermés sur ton poignet. Même s'il serait aisé de se débarrasser de cette entrave, tu ne la chasses pas. C'est fini de fuir les autres, fuir la réalité, fuir le réconfort. De fuir, tout simplement.

« Oublie pas que j'suis là, Sky. On est tous là, t'façon, la tristesse n'est pas une faiblesse, et c'est les idiots qui auront pitié. Moi j'ai pas pitié, je suis fière de toi. Fière que tu sois revenu malgré tout. »

Ton regard s'attarde un moment vers l'horizon avant de se concentrer sur Ève. Elle n'a pas pitié de toi ? C'est déjà ça de gagné. Tu sais que les autres seront là. Mais tu penses pas vraiment que ce soit le moment pour eux de venir jouer les réconforts pour un mec qui ne sait même pas réconforter lui-même. Et puis.. tu veux pas être soudain le centre d'attention de la bande juste parce que tu as perdu la seule famille qu'il te restait. Tu ne veux pas qu'ils changent leur regard sur toi, et encore moins qu'ils s'inquiètent. Même si c'est une chose que tu ne pourras pas contrôler.

« Et si j'étais pas revenu ? T'aurais fait quoi ? » Léger rire. « Tu m'aurais ramené ici avec ta force de haricot rouge ? »

Un silence s'installe pendant lequel tu t'écartes d'elle, enjambant un chemin de pierre, lui tendant ensuite ta main pour qu'elle te rejoigne sans se vautrer en beauté dans la caillasse. Tu lâches sa main une fois cela fait, avançant le premier. Tu grimpes sur une bute en terre, jetant un coup d'oeil derrière toi pour voir si Ève arrive à suivre. Elle simple un peu galérer en raison de sa robe. Pas très pratique cette tenue pour de la pseudo escalade. Tu attrapes son bras pour l'aider à se hisser puis tu pars t'asseoir au bord de la bute, tapotant la place à côté de toi. C'est pas l'endroit d'où l'on peut avoir la plus belle vue, mais c'est déjà pas mal.

« Tu sais... j'me dis que j'aurais mieux fait de rester là-bas. J'me dis que mon don est pas dangereux pour les autres. Qu'il peut simplement me faire passer pour un fou, ou que je le devienne moi-même. » Une pause, un soupir. L'eau qui s'écrase contre les rochers en bas projettent de fines gouttelettes qui éclaboussent timidement tes pieds nus. « Mais... j'me dis que j'ai plus rien là-bas. Plus de père, plus de famille. La seule qu'il me reste, elle est ici. »

Tu tournes la tête vers elle, ne pouvant pas lutter contre les larmes qui s'emparent lentement de tes iris.

« C'est Heath, Pytha, toi... c'est la bande ma famille désormais. » Tu regardes l'horizon, inspirant profondément pour ne pas te laisser aller, pour empêcher une seule larme de couler. « Merci d'être là, Ève. »

hrp ; #336699
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MessageSujet: Re: blank   blank 1400359500-clockLun 18 Aoû 2014 - 15:50
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Merci d'être là, Ève.

Ses yeux fixent les siens, elle sourit et soupire, lui donnant une petite tape dans le dos - presque virile pour ne pas que ça paraisse trop chelou.

Me remercie pas, idiot. Douce, elle vint emmêler ses doigts dans sa chevelure de jais pour la caresser et la gratouiller, sa main retombant lentement jusqu’à sa joue qu’elle tapote.

Si tu pleures, je vais pleurer aussi, tu sais…

Elle lâche prise et replie les genoux contre sa poitrine et les entoure de ses bras, la tête pendue en arrière pour observer le ciel étoilé surplombé de lourds nuages. Un silence s’installe, pesant et apaisant - même si l’ambiance était pas vraiment romantique et qu’il ne se passait rien, elle était contente de passer du temps avec lui, et elle sera même ravie de le voir vomir tant qu’elle peut rester avec.

Après quelques minutes silencieuses qui devenaient plutôt gênantes à force, elle tourna la tête vers Skygge, ce dernier semblant plongé dans la contemplation de l’océan, elle décida de le réveiller en pressant son doigt sur son épaule pour le faire un peu basculer sur le côté.

un moment de silence en attendant qu’il tourne la tête vers elle ce serait plutôt cool si tu me racontais un peu ta vie, fin, euh, pour passer le temps, tu vois, je pourrais en faire de même, fin, hm, la mienne est pas trop intéressante, c’est juste que euh, ben, je connais pas grand chose d-de toi et euh voilà… Eve conclut par un rictus - une petite grimace voulant devenir sourire en vain.

La pluie goûta sur les rocher, tâchant ses derniers de leurs fines goutes, sa peau bientôt victime de cet torture glaciale, lui arrachant un frisson et une injure en allemand - plus pour le pimp et pour dire “t’as vu je suis bilingue, non, trilingue quadralingue ce que tu veux tmtc” que par réflexe.

Elle se leva rapidement alors que la pluie commençait à taper avec plus d’ardeurs contre sa robe immaculée et ses cheveux, le vent froid tapant contre ses jambes mouillée n’étant qu’une sensation désagréable. Elle ceintura sa poitrine de ses bras - comme si elle avait quelque chose à cacher, de peur qu’on voit ses sous-vetements comme dans les films bizarres où toutes les filles qui sont habillées en blanc ont de l’eau à proximité.

Lève-toi, on rentre, faudrait pas tomber malade… Elle se racla la gorge quand une idée fila à travers son esprit, prenant une voix plus mielleuse. Si tu veux tant que ça me raconter ta vie, ouais, on peut aller chez moi si tu veux - C’EST PAS DES AVANCES HEIN, juste pour que tu prennes une douche et tout, enfin euh voilà, parce que si jamais t’attrapes un rhume et que tu loupes encore les cours je vais me fâcher, d’accord…? T’as pas le droit de refuser, sinon.


hrp : #009999
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MessageSujet: Re: blank   blank 1400359500-clockDim 24 Aoû 2014 - 14:23
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MessageSujet: Re: blank   blank 1400359500-clock
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