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 Then it all went blank - Herlove

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MessageSujet: Then it all went blank - Herlove   Then it all went blank - Herlove 1400359500-clockSam 9 Aoû 2014 - 2:30

So even if I'm half dead, I'm half alive


Depuis quelques jours ou semaines, l'univers de Clove avait éclaté. C'était un peu comme ces boules à neige qu'on vend aux touristes, c'est joli, mais y a toujours un con de gamin pour la fracasser, espérant ainsi récupérer la neige. Clove, c'était un peu ça, et ce gamin un peu con c'était Hercule.
Tout d'abord il y avait eu la Jim's. Plus les jours passaient, et plus les choses se précisaient, des phrases, des mots, un indice, des rumeurs. Elle se revoyait face à lui, dans sa ridicule robe rouge, hurlant elle ne savait quoi. Y avait de la haine, du ressentiment, une envie de vomir.
Et puis il y avait eu WIP. Échec monumental et cuisant aux yeux de tous, et même de Clove. Hercule l'avait fait chanter pour assurer son soutient, alors qu'il savait parfaitement la position qu'elle prenait vis à vis de RED ou de WIP.  Alors Clove était venue, le pas traînant, l'esprit déglingué. Ca n'allait déjà plus très bien à cette époque là. Il y avait ensuite eu Dino, ce punk à crête stupide, ce dégénéré au donc tellement con. Elle avait faillit lui écraser les os mais le monsieur avait réussi à la maîtriser, la forçant à l'embrasser devant tout le monde. Et ça, ça avait été la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.
Oh, elle regrettait cette époque plutôt sereine où personne ne la connaissait, où tout le monde la fuyait quand elle grognait un peu trop fort, où elle pouvait se terrer dans son trou, tel l'animal blessé qu'elle était.
Mais c'était du passé.
Le doigt sur le goulot, Clove observe l'horizon. Tapotant le verre en rythme avec la musique assourdissante de son mp3, elle essayer de compter combien de soleil elle pouvait voir. Pour le moment elle était à 3. Mais si elle se souvenait bien de ses cours d'astronomie, ça c'était pas logique. Portant la bouteille à sa bouche, elle vida le fond d'un trait, regrettant les premières gorgées, quand son corps n'était pas encore anesthésié par l'alcool.
Elle avait fière allure, Clove, avec ses cheveux filasses pendant devant ses yeux, avec son pull trop large et ses jambes tuméfiées. Sa cheville avait une drôle de couleur, un violet un peu verdâtre, et sous ses ongles le sang finissait de coaguler.
Depuis que son monde avait éclaté, Clove n'arrivait plus à se soulager de ce poids permanent. Son don se détraquait et la rendait chaque jour un peu plus folle. Les médicaments ne servaient plus qu'à l'envoyer dans le gaz, et boxer ou même courir était devenu impossible. Alors Clove se soûlait un peu plus chaque jour, tentant peut être de trouver la solution à l'énigme de son existence au fond d'une bouteille. Sans réel succès.
Et puis il y avait des jours comme aujourd'hui, des jours où tout allait encore plus mal, des jours qui semblaient de toute façon peupler ses semaines. Elle avait commencé la journée vers 15h, gerbant ses tripes dans la cuvette des toilettes. Ça, étrangement, elle l'avait senti passer, mais elle était tellement mal que Clove ne trouvait pas le moyen de s'en réjouir. Après plusieurs minutes d'efforts elle avait finalement réussi à se traîner jusqu'à son lit, avait avalé la moitié d'une plaquette de comprimés à l'aide d'une bouteille de vin rance et s'était calmée petit à petit. Depuis cet instant, tout c'était mis à tourner, il n'y avait plus rien de net et Clove se demanda un instant si elle n'était pas devenue instantanément myope. Mais Clove avait beau être bête, elle savait que c'était impossible. Alors elle avait continué de descendre la bouteille, la langue engourdie par les médicaments, le goût n'était même plus un problème. De toute façon au stade où elle en était, Clove aurait pu vider la bouteille d'alcool à 90° de la salle de bain. Mais pour le moment, ce qu'elle avait entre les mains lui suffisait.
Et puis, d'un coup, dans un élan suicidaire sans doute, Clove se rendit compte qu'elle n'avait plus rien à fumer. Plus de clope, plus d'herbe, plus de fougères ou autre conneries du genre. C'était pas vraiment conseillé, mais qu'importe, elle en avait assez. Inspirant un bon coup, elle se leva lentement, ajusta son casque sur ses oreilles et se traîna jusqu'à la fenêtre la plus proche, espérant sans doute rencontrer quelqu'un à taxer. Mais il n'y avait personne, et la jeune fille n'était pas vraiment assez sure d'elle pour agir normalement et traverser l'école à la recherche de la cigarette salvatrice. A la place elle se contenta de siroter son vin, observant avec intérêt ces fameux trois soleils.
Le truc, c'est que lorsque la bouteille fut terminée, Clove n'avait plus rien. Sauf un sentiment de nausée. Ce n'était même plus du flou que ses yeux percevaient, c'étaient des tâches, des points de lumières, des sons désagréables. Jetant au sol sa bouteille et son casque Clove avança. Un pas, deux pas, enhardie elle se mit à courir, chose qu'elle fit de façon spectaculaire sur quelques mètres avant de s'écrouler au sol. Sa tête tournait, le sol tournait, le plafond tournait, sa vie tournait. Clove avait envie de pleurer mais elle trouvait que depuis quelque temps, elle ne faisait que ça, pleurer, alors à la place elle se mit à rire. C'était bien plus rigolos. Sauf que rire lui fit mal au ventre. Le genre de douleur qu'on aimerait oublier, celle qui vous transperce l'abdomen de part en part avec une aiguille. Et la jeune fille se replia sur elle même, car tout d'un coup la douleur était partout. Dans sa cheville cassée, dans ses genoux écorchés, dans son foie attaqué, dans sa tête trop marquée. Ce n'était plus des rires, mais des larmes qui s'écoulaient maintenant. Et lorsque la douleur fut trop insoutenable, Clove  sombra. Le noir se referma sur elle et puis, plus rien.


code par Luca + je mets mieux en forme tout à l'heure.
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MessageSujet: Re: Then it all went blank - Herlove   Then it all went blank - Herlove 1400359500-clockSam 30 Aoû 2014 - 3:13


Then it all went blank
Pourquoi on est pas des messieurs tout le monde Clove. Pourquoi on fait jamais rien comme les autres. Pourquoi on fait tout de travers. Pourquoi on hurle pour se dire qu’on s’aime. Pourquoi j’ai supprimé ta mémoire alors que moi, j’pourrais jamais t’oublier. Tu sais Clove. J’ai pas voulu de tout ça. J’ai même pas voulu de nous. J’ai voulu de rien. Mais t’étais si belle, putain. T’étais si forte. Si brisé. T’es un putain de paradoxe Clove. T’es un putain de mystère. T’es une putain de belle personne. Et j’ai jamais trouvé les mots pour te le dire. Pourquoi c’est si dur de te prendre dans mes bras, pourquoi c’est si dur de simplement te sourire. Pourquoi c’est si dur de seulement souhaiter ton bonheur. Pourquoi nous deux Clove. Pourquoi des aimants qui savent pas comment s’aimer. Pourquoi on s’attire autant qu’on se repousse. Pourquoi c’est aussi dur Clove d’être a tes cotés. Pourquoi c’est aussi dur Clove, de devoir te faire partir. Qu’est ce que je dois faire ? J’le sais. J’peux juste pas m’y résoudre. Et j’ai l’air con Clove, tellement con.  Depuis quand Hercule parle du grand amour. Il a pas le droit de formuler une telle chose. Tu sais pourquoi Clove ? Parce qu’il est le responsable de tous tes maux. Il est le coupable. Derrière chacune de tes absences, il y a Hercule. Il y a l’amnésie. La fuite. Hercule est perdu. Hercule n’a jamais su bien faire les choses. Et avec toi. C’est pire que tout.

Hercule est un incapable qui essaye de changer. Pourtant, il retombe toujours sur le même schéma avec toi. C’est toujours la même fin. Un truc flou, sans limite, une boucle malsaine ou il s’enlise pendant que toi, toi t’avance Clove, tu t’en rends pas compte. Mais tu finis par t’éloigné de lui. Il commence à le comprendre Clove, il commence a le soir. T’as pas besoin de lui. Pourquoi t’aurais besoin de quelqu’un dont tu connais pas le prénom. Il te hante pas toi,  tu te réveilles pas dans la nuit avec une impression de déjà vu, tu te lèves pas a cinq heure du matin avec des doutes qui partiront pas. Faudrait qu’il arrive à se faire une raison, Qu’il trouve une façon de purger sa peine. Seulement il sait pas. Il sait pas quoi faire. Comment on fait pour être un type bien. Est-ce qu’il peut encore l’être ? Tu sais Clove, il est même pas au courant pour Yvan, il a la tête ailleurs. Il a l’esprit dans ses échecs, t’en fais parti. T’es le plus gros. Le plus douloureux. T’écorches son cœur a chaque instant, même quand t’es pas la. Si tu savais. T’as presque trop de pouvoir sur sa personne.

Il tourne les pages de son carnet, ce même carnet qui ressemble plus à grand-chose. Ce carnet avec la vie des autres, leurs passe temps, leurs âges, et même leurs rêves d’avenir. Il tourne, il croise les informations. Est-ce qu’il devrait abuser de ça ? Est-ce qu’il devrait jouer les méchant Hercule ? Il y pense. Lui aussi il aimerait que les choses bouge. Lui aussi il aimerait pouvoir aider. Mais c’est pas de son domaine de pouvoir tout arranger. Il est juste perdu. Il sait juste pas quoi faire. Ca file tellement entre ces doigts. Il en peut plus d’être un incapable Hercule. Il en peut plus de se donner une image qui ne correspond a rien. Il en a marre d’être la vois dans l’ombre que l’on veut écouter, le corps dans la lumière qu’on ne peut pas suivre. C’est juste des mots Hercule, et on ne répare pas avec des mots. Pas lui en tout cas. Il dans ses paroles il y a de la haine, lui dans ses paroles il y a votre passé. Lui dans ses paroles il y a tout ce qu’il n’aurait jamais dut te dire. Et il crache les verbes, écorches les syllabe lorsqu’il te les adresses. Il t’en veut. Il t’en veut d’être belle, il t’en veut d’être si froide. Il t’en veut d’avoir oublié. Mais c’est pas de ta faute sa Clove. Il mériterait juste une bonne paire de claque. Un bon coup de poing dans l’estomac. Tu l’as cherché Hercule. Tu l’as bien cherché. Viens pas chialé. Il a la page ouverte sur celle qui porte ton nom. Il y a pas grand-chose sur toi. Les informations de bases. Ton âge, ta classe. Charles. Tout le reste, c’est dans ce putain de cœur qui veut pas battre pour une autre que toi. Il a arraché la page. Il a eut la colère brutale. Cette réaction incompréhensible. Celle d’un gosse qui s’énerve faute de vouloir rester sagement à sa place. Installé bien sagement en face de son incompréhension. Wip. Toi. Tout. Que des conneries. Lui qui voulait tant être fière. Il les embarque presque a l’abattoir. Il a conscience de ça Hercule. Ila conscience des lueurs de rêve qu’il vante, qu’il pourra jamais offrir. Hercule a toujours été un putain de menteur.

Certain diront un utopiste. Lui pense plutôt en termes de parfait connard. C’est juste que son sourire et trop doux pour que les autres trouves la bonne appellation au premier regard.

La main contre sa tête, les palpitations lentes d’un cœur qu’il voudrait tant arraché quelque fois. La vie est une pute Hercule. Une putain, une catin. Et elle te baise tous les jours. Ouais, quand tu vois les cheveux blond passé au loin. Tu sors de ta chambre pour prendre l’air, t’as besoin de voir Achille. C’est un peu tout ce qui te reste. Ca et les Cheer. Mais aux cheer aussi tu mens. D’où peux-tu prétendre avoir la présente d’un père. C’est si prétentieux de ta part Hercule Toi faire quelque chose de bien ? Et puis quoi encore. Regarde Wip, regarde l’échec. Fait face un peu. Et puis la porte se faire derrière lui. Il fait trois pas. Pas un de plus. Et c’est le regard qui s’écrase sur le sol, la, par terre, juste à coté des ses convictions brisés.  La, sur son amour pourri. Et le cœur si calme s’agite. Une seconde. La panique. Ouais, c’est bien dans ces moment la, ou il voudrait juste se débarrasser de son palpitant. Il a appelé. Clove. Clove. Répond. Il s’en fou si a l’heure actuel il ne doit pas savoir ton prénom. Il sait pas ou vous en êtes, il veut plus compter. Il veut juste t’aider. Sans être certain d’y arrivé.

Parce que tu crois que ça lui fait rien peut être de te voir sur le sol, que ça lui fait rien que tu te brises ? T’as beau être belle écorché, a l’empêcher pas de trembler a chacune de tes chutes. Surtout quand il en est la cause Clove. Il a l’impression de te revoir comme avant. Quand il voulait cracher sa rage de te voir dans été état, quand il voulait t’engueuler jusqu'à se que ses poumons se décroche. Insulte, air manquant. Amour trop grand. Il t’a jamais dit combien il a put s’inquiéter dans ces moments la. Mais putain Clove, si tu voyais ses yeux, si tu voyais ce regards la Clove. Tu saurais que tu es tout pour lui. Il te porte et dans ses bras, t’as plus rien à craindre du monde. Promis Clove, Promis. Pour une fois, il va te protéger d’accord ? Et on dira rien à personne. On dira a personne combien il t’aime. Combien il t’a aimé. Combien il t’aimera toujours.

T’es pas une princesse Clove. T’es loin d’être comme les autres. T’es loin d’avoir une fin heureuse programmer a l’arrivé. Non, c’est pas pour toi ça Clove, pas vrai ? C’est pas pour toi, parce que les fin heureuse avec Hercule, ça existe pas. Alors va pas la construire ailleurs d’accord ? Il veut pas. T’as beau plus être a lui, son cœur a lui c’est pour toi qu’il bat. Si t’était consciente Clove, tu sentirais peut être la force avec laquelle ca tape dans sa poitrine.

Il te dépose sur son lit, trop délicatement. T’as jamais vraiment connu ça chez lui. Si tu savais tout ce que tu rates Clove. Pourtant c’est que lorsqu’il croit te perdre qu’il se révèle enfin. Pardon Clove, c’est juste un incapable. Pardon. Et la main glisse sur la tienne trop froide, et ça va si vite dans sa tête, c’est les scénarios  catastrophe déjà vu déjà fait qui s’empile dans son crane.  Il a le regard de ces vieux maris inquiet. L’angoisse des jeunes cons qui savent pas gérer.

C’est les reflex faussés qu’il organise, la bassine qu’il pose a tes coté. Peut être que c’est rien hein pas vrai ? Réveil toi pour lui expliquer. Il recommence, il formule de nouveau ton prénom. Il essaye de te rattrapé. Allez Clove ? S’il te plait, hurle-lui combien tu le détestes. Ca l’arrangerait. Et il s’installe prés de toi, les mains passant en boucle dans sa nuque, attrapant ses cheveux. Ca respire la terreur par tous les pores de sa peau. Pourquoi dés que ça te concerne son monde tremble tant.

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j'met en page plus tard lalalalla, et j'ai memepas reluuuu
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MessageSujet: Re: Then it all went blank - Herlove   Then it all went blank - Herlove 1400359500-clockDim 31 Aoû 2014 - 19:27

So even if I'm half dead, I'm half alive


C'était un cocktail de sensations dégueulasses. Un mélange honteux de sentiments contradictoires. C'était de la haine envers le monde, envers elle même. Déchet. Détritus. Ordure. Bonne à jeter à la poubelle de la vie, brûler le cadavre et tout enterrer dans le champ des déceptions. On oublierait Clove et sa  grande gueule, Clove et son cœur fracassé. Et peut être que le monde se porterait mieux.
Quand le noir avait pris ses repères, ses marques, pour l'emporter dans son froid manteau, elle s'était dit : ça y est ? C'est terminé ? Et un étrange sentiment de calme plat l'avait envahie. Peut être était-ce juste les médicaments qui commençaient enfin à faire effet. Peut être était-ce l'atteinte tant attendue d'un nirvana approximatif ?  Qui pourrait le dire ? Pas Clove en tout cas. Et apaisée par le silence profond, elle s'enfonce lentement dans un comas béat.
Dans le néant elle pense, elle ressasse, sa vie un peu misérable, Charles et l'adoration qu'elle lui porte, l'apparition de Andromède dans sa vie. Je t'aime lui avait-il murmuré  alors que la douleur parcourait son corps comme un doux frisson.  Peut être n'était-elle pas terminée ? Peut être n'était-elle pas complètement foutue ? Il restait une parcelle d'espoir,  tapant, cognant, dans son cœur, dans son crâne. Elle pouvait se relever, elle pouvait guérir, partiellement, elle pouvait se battre. Et pour la première fois depuis longtemps, Clove comprend qu'elle veut une vie. Et c'est comme un nouveau souffle. Pendant qu'on murmure son nom, elle remonte difficilement la pente. Douleur, douleur, douleur. Instinctivement Clove active son don et la douce béatitude l'envahit à nouveau un court instant.
Elle tousse, elle crache, elle se redresse lentement, paysage flou devant ses yeux elle regarde la main qui la tient, serrée.

« Andromède ? »

Voix rauque, espoir. Clove secoue la tête, libère sa main emprisonnée pour la porter à sa tête. Peut à peut les tâches deviennent des choses et la netteté retrouvée dévoile l'identité du sauveur. Hercule. Et soudain tout son être convulse. Réflexe ou non elle agrippe la bassine pour y vomir tout ce qu'elle a avalé: alcools, cachets, tabac froid. Pensant la crise finit, elle relève la tête tremblante pour s'assurer qu'elle ne rêve pas, puis c'est encore pire. Putain, Clove a l'impression de se vider de ses entrailles. Mais au fond c'est peut être mieux comme ça.
Se rallongeant sans un regard à Hercule, Clove ferme les yeux pour se calmer. Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas autant déconné, ça faisant longtemps qu'elle n'avait pas autant recraché. Et dans la bassine c'est sa tristesse qu'elle a versé, ses regrets, sa douleur. Tous ces poids lourds, elle a tenté de s'en débarrasser.

« Je peux... De l'eau ? »

Ca la tue de devoir lui demander quelque chose ? Ca la tue de l'avoir confondue avec Andromède. Ca la tue que ce soit lui qui l'ai ramassé, comme on ramasse les poubelles.  Se redressant une nouvelle fois, l'esprit encore embrumé par les médicaments et le sommeil, il s'inspecte.  Oh, oui. Elle s'est bien amochée cette fois. Bien plus que d'habitude. Bien plus que quand elle cherche à se faire frapper. Quand c'est elle qui prend les commandes pour sombrer, ça ne rigole plus.  Elle grimace devant ses genoux, devant ses paumes, devant les vêtements qu'elle porte.  Enfin qu'importe, pas comme si Hercule la voulait. Il devait la haïr depuis l'incident du hall, quand elle était partant en hurlant, lui adressant un coup de pied rageur entre les côtes.

« Pourquoi ? »

Elle a mal à la gorge. Parler lui donne envie de cracher ses poumons. Et dans sa décadence, la tout de suite, après un bon verre d'eau, elle prendrait bien une cigarette.
Mais ouai. Pourquoi Hercule ? Pourquoi avoir prit le temps de la sauver ? Pourquoi ne pas l'avoir laissé traîner dans le couloir comme un cadavre abandonné ? Andromède aurait bien finit par la retrouver. Il l'aurait emmené dans sa chambre, il l'aurait bordé, il l'aurait soigné. Murmurant des mots que tu ne prononcera jamais, débordant d'amour, sincère. Lui. Pas comme toi. Lâche.

« T'aurais pas du. Fallait me laisser crever »


Murmure qui s'évapore entre ses lèvres brûlées, Clove a envie de pleurer. C'est dingue ce qu'elle peu chialer quand elle est avec toi Hercule. C'est dingue à quel point elle peut ressentir quand t'es là.


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MessageSujet: Re: Then it all went blank - Herlove   Then it all went blank - Herlove 1400359500-clockDim 23 Nov 2014 - 0:17


Then it all went blank
C'était ton rôle, avant. La ramasser. L'engueuler. Prend soin d'elle à ta façon. Jamais comme il faut.  Combien de fois t'es resté la, planté devant son corps, les yeux perdu sur la chaire abimé. A juste compter. Compter les marques, les bleus. Ton incompétence.  Des chutes, et des blessures volontaires. Un désespoir que t'as pas su arrêter. Que t'as pas su envelopper dans ton amour. Ce putain d’amour continuellement là enfermé. T'aurais put, pourtant. Murmurer les je t'aime. Murmurer t'es plus forte que ça Clove. Le fait pas. Fait ça pour moi. J'peux pas continuer à te regarder t'écorcher. J'peux pas. Chaque plaies qui s'impriment sur ton cœur se figent sur le mien. Alors arrête Clove. Arrete d'avoir besoin de ça. Ai besoin de moi. Comme moi j'ai besoin de toi.
Tu les connais Hercule, les répliques de mec qui aime. Qui aime fort. Les phrases un peu clichés qui sonnent pourtant si sincère quand elles tournent dans ta tête, en boucle. Mais qui te semble si ridicule à avouer. Clove. Je t'aime. Clove. J'y arrive pas. Clove revient. Clove pardonne moi .

Clove, Clove, Clove. Tu sais pas le nombre de fois ou ce noms à passé tes lèvres dans ses absence. Clove, Clove, Clove. Comme la formule magique pour invoquer ton fantôme. Clove, Clove, Clove. Comme des désolé. Des excuses en cascade. Jamais formuler devant sa personne. Clove, Clove, Clove. Réveille-toi. Clove, Clove, Clove. S’il te plait. Clove, Clove, Clove. Je ne m’y fais jamais. Pourtant j’tai déjà vu dans cet état pourtant je devrais m’y faire, mais c’est mon cœur qui s’arrête pas quand j’perçois plus les battements du tiens. Qu’est ce que je dois faire hein ? J’ai jamais su comment te réparer. J’ai jamais su rien faire. Regarde, j'ai même pas su comment t’aimer. Avec toi j’deviens égoïste Clove. Avec toi j’suis plus le même. Avec toi il y a plus rien qui compte. Pour toi j’pourrais tout envoyer balader. J’pourrais tout faire Clove. Tout, j’te promais. Et pourtant j’bouge pas. Et pourtant j’fais rien. Et ou sont les montagnes que je voudrais bouger ? Ou sont les palais que je voudrait te construire ? Pardon, pardon Clove. Pardon de ne pas savoir décrocher la lune quand tu te mets a me regarder. Pardon de me sentir minable sous ton regard. Pas capable. Pas a la hauteur. Pas comme il faut pour toi. Pardon Clove. De ne pas avoir été comme il faut. Et de ne toujours pas savoir comment l’être. Pardon Clove, pardon, de t’aimer comme un abruti. Pardon Clove, de ne pas reussir a t’oublier. Pardon Clove. De vouloir te chasser de ma vie, et de revenir continuellement te chercher.

Pardon Clove, Pardon. Pardon. Mais sans toi je sais plus comment respirer.
Clove, Clove, Clove.
Et c’est le reveil. Trop brutale.

J’suis pas encore assez con pour croire qu’il suffirait de t’offrir tous les trésors de l’univers pour que tout soit réparé. J’ai pas encore eut a estimé la valeur d’un cœur. Mais j’sais que j’ai pas les moyens pour sauver le tiens. T’as qu’à prendre le mien en attendant. T’auras qu’à en faire ce que tu veux.

T’auras qu’à le piétiner.

Andromède.

Comme un talon aiguille pour me poignarder.

Tu sais faire Clove. Taper la ou ça fait mal. T’as toujours été douée pour ça. J’en ai prit plein des coups tu sais ? Mais les plus douloureux viennent toujours de toi. T’es imprévisibles. On a pas le temps d’ouvrir la bouche que c’est déjà la gorge que tu attrapes, les cotes que tu broies. Les cœurs que tu prends. Enfonce tes ongles jusqu'à ce que sonne l’ultime battement.

Et il se lève Hercule. Bien sur que tu peux avoir un de l’eau Clove. Tu peux tout avoir. C’est ça que tu comprends pas. Tu pourrais tout avoir. C’est juste qu’il sait pas t donner. Tu vois pas que tout est la. Tu vois pas que son cœur déborde de sentiments pour toi. Tu vois rien. Tu sais rien Clove. Putain. Il a mal Hercule. Mal de cette proximité. Mal de cette distance. Mal de cet entre deux qui le tourmente à chaque instant.  C’est une fillette. Combien de fois tu lui as répété, la en foutant un coup sur l’épaule. Un peu trop fort. Une putain de fillette. Il va pas pleurer Clove. Il a pas le droit. Et il a plus la force. Il a tout perdu dans cette histoire. Il t’a perdu toi. Et c’est surement la pire chose qui lui soit arrivé. Le pire choix qu’il ait jamais fait. Il est la, et il te tourne le dos. Et lorsqu’il ferme les yeux trop fortement, il pense seulement que tu es son plus bel échec.

Il a tout raté. Tout. Même t’oublier. Il a pas réussi.
Alors demande pas pourquoi Clove. Demande pas pourquoi avec tes souvenirs vide. Avec ton cœur rapiécé. Demande pas pourquoi. Rallume pas ce qu’il enterre. Ne rend pas plus visibles encore ce qu’il peut effacer de toi. Pourquoi Clove ? Parce que.

Parce qu’il peut pas. Il arrive pas à te laisser. Jamais. C’est comme ça. C’est à l’image de votre relation. Un cercle sans fin. Un éternellement recommencement. Et toujours, toujours les mêmes erreurs. Tu ne le vois pas toi, Clove. Mais il les accumule Hercule. Tu n’as jamais su la raison de ses lèvres mordu lorsque tu revenais pour la dixième fois. Nan, t’as jamais su. Il a pensé que ça ne se terminerais jamais. Mais pourtant tu commences à fuir. Pourtant toi tu recommences a reconstruire. Tu le laisses la, derrière toi. Parce que t’as pas de regrettes à avoir toi Clove, avec ton esprit vidé de toute trace de ce gars la.

Elle est plus que simple la raison du pourquoi. Tu l’as juste oublié. Comme tout le reste.

« Tu bloquais le couloir, j’allais pas te laisser comme ça. C’est con. »

Il te donne le verre d’eau alors qu’il regrette déjà ses paroles. Tu veux qu’il te réponde quoi Clove ? Vraiment. Qu’est ce qui lui reste maintenant pour te répondre sans se bouffer un coup ? C’est rien que du mensonge balancer à tout va. Mais t’as pas envie de l’entendre la vérité Clove. T’as pas envie… Il l’a bien comprit Hercule.  Il a bien vu ce que ça donné. Alors c’est le silence qu’on ne sait pas faire complet. Les mots que l’on place pour meubler. Les mensonges que l’on serre pour essayer de ne pas se voyer dans un putain de verre d’eau.  

Il ose pas te regarder. Il ose pas trouver tes pupilles. Il a peur de ces yeux qui pourraient l’achever. De ces yeux qui ne savent pas mais qui impriment pourtant continuellement les lettres du mot menteur sur son front.

«  Désolé de pas être un super chevalier servant.  Et désolé de ne pas être un connard fini non plus. »

Désolé de ne pas être assez comme Andromède. Désolé de ne pas savoir tenir ta main comme il sait si bien le faire. Désolé de ne pas remettre tes cheveux en place lorsque tu as de mauvaise idée. Désolé de ne pas te secourir à chaque fois que tu te retrouves emporter par la vie. Désolé de ne pas être ce gars la. Désolé d’être seulement moi, un putain de moi. Un putain de con. Un putain de con qui t’aime à s’en faire exploser le cœur. Parce que ce que tu sais pas Clove, c’est qu’il t’aimera jamais comme je peux t’aimer. Personne t’aimera jamais comme je t’aime. Jamais. Alors désolé Clove. Désolé pour tout ça. Désolé. Mais t’en fais pas, pour le connard fini, j’suis presque sur le point d’y arriver. Faut juste foutre en l’air le palpitant que tu es la seul à pouvoir détruire. Alors va y Clove, allez arrache le.


«  Mais t’en fais pas, j’ai bien comprit que t’aurais préféré n’importe qui en dehors de moi. Il a un cheval blanc au moins , Andromède ? »

Et c’est les dents qui se serrent, la colère qui l’envahis, doucement. Surement. La jalousie. L’envie. La haine. Contre ce mec la. Contre toi. Contre lui. Surtout contre lui. Et c’est le regarde qui fixe enfin le tiens alors que son poing appuies contre le matela ou tu es installé. Ca y est, t’es  un a autre Clove. Ca y est ,cet fois tu reviendras plus. Il va pouvoir t’oublier comme ça au moins non ? Dis lui que oui. Dis lui Clove. Dis lui que ce gamin avec qui tu sors serviras au moins à ça.

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MessageSujet: Re: Then it all went blank - Herlove   Then it all went blank - Herlove 1400359500-clockDim 30 Nov 2014 - 0:44
So even if I'm half dead, I'm half alive
C'est des mots qui résonnent dans sa tête. Trop bruyant. Et soudain le brouillard se dissipe, remplacé quelque chose d'autrement plus désagréable. Rire et désespoir, Clove s'agrippe à ce qui lui tombe sous la main, une couverture un peu usée, a l'odeur nostalgique. Et cette unique réminiscence lui arrive droit au cœur. C'est comme ça, sa vie, à Clove. Cette impression de toucher droit au but, de tendre la main pour saisir la vérité. Mais cette dernière, traîtresse, se laisse à peine caresser avant de s'évader, évaporation dans le ciel, un peu comme la fumée que Clove crache à longueur de journée.
Lentement la jeune femme tourne son regard vers Hercule. Son sauveur. Son bourreau. La source de toutes ses misères. Mais aussi de ses plus beaux moments. Mais Clove ne s'en souvient plus. Clove ne sait plus. Clove n'a plus. Mémoire brisée, volée, vendue. Hercule lui a tout pris, comme un voleur il lui arraché ce qu'elle chérissait le plus car il était trop lâche pour la vérité. Elle aussi au fond. Elle l'avait toujours été. Lâche comme pas deux. Incapable d'affronter la réalité en face. Mais c'était trop tard maintenant. Maintenant elle ne voyait plus en lui qu'un géant dérangeant. Le mec à frapper à chaque passage. Et non la personne qu'elle avait si souvent embrassé, enlacé. Aimé.
Alors comment voulez vous qu'elle réagisse quand il essaye une tentative d'humour foireuse, tentative qui tourne vite à l’agression, car selon Clove il vient de la comparer à un déchet. Et l'entendre prononcer à voix haute de cette manière est plus que douloureux. Surtout quand ça vient de lui. Ca réveille des brûlures imaginaires, celles sur sa poitrine ; sa cicatrice.

« C'est con, t'aurais du me laisser là. On est vendredi non ? Le jour des poubelles. On m'aurait ramassé sans effort. »


Elle a envie de le blesser. Tellement envie de le blesser. De détruire son torse en y plantant ses ongles anguleux, déchirer sa peau jusqu'à le faire saigner. Et peut être seulement trouvera-t-elle alors la paix.
Mais Hercule se détourne pour lui chercher ce verre d'eau tant demandé. Voix rauque et gorge sèche, oui elle en a définitivement bien besoin. Main tendue, elle essaye de le lui arracher lorsqu'il le lui offre. Mais c'est juste des tremblements qui sortent, et elle renverse la moitié sur son lit, l'autre entre ses lèvres. Tant mieux.
Tristesse. Ca l'envahie comme ça, d'un coup. Sans vraiment prévenir. Comme un cailloux brisant la fenêtre de tranquillité qu'elle avait maladroitement érigée. Elle se retrouve submergée. Peut être à cause des mots qu'il prononce ensuite. De cette rage que l'on sent se faufiler entre ses phrases. Quelque chose que Clove ne comprend pas. Pourquoi ? Pourquoi amener Andromède maintenant ? Parler de prince charmant ? Clove n'est pas une princesse. Elle n'attend pas d'être sauvée. Elle n'a pas besoin qu'un gars enfile son costume blanc et pourfende la sorcière pour ensuite la baiser. Non. C'est Clove la sorcière. Victime de son propre maléfice elle s'enfonce un peu plus, pas à pas dans la folie.

« Ta gueule »

Elle crache ces deux mots Clove. Rageuse. Blessée. Quinte de toux elle inspire pour tenter de tout calmer. Mais c'est trop tard. Hercule et ses mots trop justes, Hercule et ses phrases pleines de sous-entendues, Hercule et cette pseudo connaissance qu'elle ne possède pas, la tue à petit feu.  Si seulement elle pouvait se souvenir. Juste une lueur. Retrouver quelque chose, comme les miettes de pain du petit Poucet. Marcher sur le chemin de retour et retrouver sa maison, douce chaleur du feu brûlant dans l’âtre et son âme serait enfin en paix.

«Je n'ai pas besoin de Prince Hercule. Et tu n'as jamais été en compétition pour mon cœur ou mon corps que je sache ? Alors pourquoi est-ce que tu essaye de me faire croire que je suis importante pour toi ? T'es tellement taré. »


C'est un flot de paroles murmuré, faiblement. Clove a mal. Et ce n'est pas une douleur que son don pourrait éteindre. C'est bien différent cette fois. Beaucoup plus réel. Comme une alarme la prévenant qu'elle risque de franchir la limite. Mais Clove en peux plus. Quand elle croise son regard à lui, c'est une explosion de sensation. De solitude.

« Il a pas de cheval. Mais au moins jpeux te dire qu'il baise comme un étalon. »


Dernière pique jetée au visage. Clove tourne la tête pour qu'il ne la voit pas pleurer. Évoquer Andromède est étrangement douloureux, comme quelque chose qui ne devrait pas être là. Et tout s'effondre, ses certitudes, tout ce qu'elle avait tenté de construire, remplacé par la tristesse infinie qui l'enveloppe petit à petit.


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