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| Cracher ma haine - Sarcisse | |
| InvitéInvité | Sujet: Cracher ma haine - Sarcisse Mer 27 Aoû 2014 - 14:36 | | Tu es cruelle et ça déteint sur ta peau de calcaire. Froid. Il faisait beaucoup trop froid. Narcisse avait toujours détesté le climat de la région, bien trop différent à la chaleur de Singapour. Il ne s'était jamais vraiment habitué, et l'idée de devoir cacher son corps sous des couches de vêtements l’énervait. Mais c'était ça ou bien attraper un rhume et rester cloîtré dans son lit pendant des semaines. « cào* »Et ça revient comme le vélo, insulter, râler, le mandarin bien plus naturel que l'anglais à son goût. Il tousse, renifle, avant de décider de retourner enfiler un bonnet et un pull par dessus son débardeur. Plus personne dans la chambre, juste le silence et Narcisse se prend à apprécier l'instant. Faut dire que depuis qu'il a changé de chambre, le silence n'est plus trop au rendez vous. Enfin, qu'importe, la réussite s'accompagne toujours de sacrifice. Enfonçant le bonnet sur ses oreilles – et faisant ainsi intérieurement le deuil de sa magnifique sculpture capillaire détruite – Narcisse claque la porte de la chambre. Il commençait à être tard, peut être 17h, quelque chose comme ça et la lumière déclinait déjà. Couloirs bondés, brouhaha, personnes, encore et encore et encore. Il ferme les yeux, dégoûté par la vision prolétaire qui s'étend devant lui. «Hey Jackson, tu m'as toujours pas rappelé depuis la nuit dernière... »
Et ça s’agrippe à son bras, et ça lui murmure des mots doux dans les oreilles, dépose des baisers un peu trop baveux dans le cou. Pitié. Narcisse la repousse en soupirant, s'essuyant la gorge pour oublier ce qui vient de ce passer. « Putain me touche pas. Tu me donne envie de vomir, t'es désespérée ce point ? jiàn nǚ rén **»
L'exclamation outrée de la demoiselle lui arrache un rire méprisant. Elle croyait quoi ? Qu'il allait devenir son petit copain attitré ? Crève connasse. Fallait pas te vendre à un prix aussi bas, fallait pas avoir si peu d'estime de soi, fallait pas écarter les cuisses en espérant le capturer. Pitoyable. Ce qu'il ne comprend pas c'est qu'il y en a encore, après tout ce temps, qui espèrent un peu plus de sa part que ce qu'il offre d'habitude. Ils pensent être « spéciales », avoir un truc pour le retenir, le garder enfermé. Foutaises. S'il y a bien un nom qu'il a envie de crier au moment critique, c'est le sien. Et personne d'autre. S'il y a bien quelqu'un qu'il a envie d'embrasser le matin dans la douche, c'est lui. Et personne d'autre. Mais les gens ne semblent pas l'avoir encore compris. Pourtant...Depuis le temps. Quelques minutes plus tard Narcisse enlevait ses chaussures pour sentir le sable sous ses pieds. La plage. Elle n'avait rien à voir avec celle de Singapour, pas la même chaleur, pas la même ambiance. Cela n'empêchait pas les filles d'être en bikini et les garçons de profiter de la vue. Pull sur le sol, lunettes de soleil sur les yeux, face à la plage, Narcisse soupire presque de bonheur. Il ne manque plus que la jolie blonde en maillot rose qui se trémousse un peu plus loin avec ses amies pour compléter le tout. Le truc, c'est que à la place de la partie sensuelle de beach-volley qui se déroulait devant ses yeux, il y a maintenant elle. Et c'est l'envie de vomir qui reprend le dessus. « Putain. Moi qui pensait pouvoir être peinard sans avoir à te regarder pendant au moins un jour... Toujours aussi moche Sarah, ça s'arrange pas avec l'automne qui arrive. »
hrp : *putain **pute (bon marché)© By Halloween sur Never-Utopia |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Cracher ma haine - Sarcisse Ven 29 Aoû 2014 - 22:37 | |
C’est un brouhaha assourdissant - une mine d’informations C’est moi au milieu d’une foule, n’arrivant pas à distinguer des voix individuelles, perdue dans la masse. Il faut que je me concentre. Il faut que je place des visages sur les voix, il faut que je tire sur un timbre, un fil en particulier. Le bruit bat dans mes tempes. Concentre toi Sarah. La douleur dans mon crâne se fait plus intense alors que j’essaie de capter une voix particulière - et je pousse un gémissement rauque.
J’ouvre les yeux sur la mer d’un bleu presque gris - morne.
J’y arrive pas. J’ai beau essayer, y’a rien à faire. Je suis incapable de correctement contrôler ce foutu don. Je comprends pas. Tony y arrivait lui - alors pourquoi pas moi ? A la pensée du A, un grognement se bloque dans ma gorge, et j’expire doucement ma frustration. Mon soupir se perd dans le sable. J’étais allée à la plage parce que j’avais besoin de calme et de silence ; et parce que c’était bien le dernier endroit où on penserait aller me chercher. Pas besoin de me connaître par coeur pour savoir que je hais la plage.
Je serre mes jambes contre mon torse et y enfouit mon visage, calmée par l’odeur de lessive de mon pull. Il commence à sentir légèrement l’iode. Je passe trop de temps ici. Ma jambe me lance encore, mais il était hors de question que je continue d’utiliser mes béquilles. Hors de question que je me montre faible, pas alors qu’une nouvelle année commençait. Il se passe tellement de choses ces derniers temps, j’ai l’impression de me perdre dans ma propre histoire. Comme si ma vie glissait entre mes doigts sans que je puisse rien faire - et ça me flanque une désagréable sensation. Celle d’être inutile.
J’en ai marre d’être inutile. Rejetant ma tête en arrière, je ferme les yeux pour me re-concentrer sur mon entraînement. J’arriverai à quelque chose - il le faut.
« Putain. Moi qui pensait pouvoir être peinard sans avoir à te regarder pendant au moins un jour... Toujours aussi moche Sarah, ça s'arrange pas avec l'automne qui arrive. »
Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité.
Mes paupières s’ouvrent sur Narcisse, pieds dans le sable, odeur fruits de mer. Magnifique exemple d’un tableau tout à fait détestable. Je déplie mes jambes et m’installe sur mes coudes. Mon regard sombre vrillé sur lui.
« Quelle plaisante surprise. Tu peux me dire ce que la pute du Prince vient faire ici ? » Un sourire mauvais étire mes lèvres. Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait claquer ma langue de serpent - voilà qui arrive à point. La violence de mes mots me remplit d’un plaisir presque coupable. Presque. C’est Narcisse après tout. « Laisse moi deviner … Tu viens te faire bronzer, pour être parfaite pour lui ? Comme c’est mignon. Adorable. J’ai presque envie de vomir. » L’ironie coule, vibre comme un second souffle qui remplit mes poumons. Elle chanterait presque, Sarah la garce, Sarah la Reine ; trop heureuse d'avoir retrouvé sa voix.
Elle chanterait presque l’aube d’un nouveau combat aussi stérile qu’inutile. Pauvres idiots orgueilleux que nous sommes.
SARCISSE LES SAUCISSES IN DA PLACE # la haine n'est qu'amour # je t'aime ♥
robb stark |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Cracher ma haine - Sarcisse Dim 31 Aoû 2014 - 0:14 | | Tu es cruelle et ça déteint sur ta peau de calcaire. C'est des pics qu'elle crache avec ardeur, avec passion. Des insultes honteuses et éhontés, il subit, sourire sur les lèvres, fixant la brune blafarde vomir sa haine. Sérieusement ? On en est encore à ce stade là ? Gamineries et bac à sable, scène parfaite. Narcisse claque de la langue à la dernière remarque avant d'enfoncer un peu plus le bonnet sur ses oreilles, comme s'il cherchait à ne plus entendre les inepties de Sarah. « Haha. Je rigole. Qui entre nous deux est la pute Sarah. Toi ou moi ? Si c'est moi, alors qu'est-ce que tu es toi ? Je me demande. »
Rentre dans la danse Narcisse, c'est toi qui mène pour le moment. Homme virile, tu t'impose en leader. Réduisant la distance entre Sarah et lui, il lui offre son plus beau sourire de con prétentieux. Celui qu'il affiche quand il se balade avec sa nouvelle Rolex au milieu du couloir des E. Ces prolétaires. « C'est ça ton problème Sarah, c'est cette non motivation à accepter la vie. Met un peu de joie dans ton visage bon sang ! Ca te tuerais ? Ou c'est trop compliqué pour une pauvre D comme toi ? »Il rigole Narcisse, de sa propre blague. Il sait qu'il sera le seul. Et qu'importe, comme s'il avait besoin d'un publique aussi lamentable pour se faire encenser. De toute façon, des éloges,il en voudra jamais sortant de sa bouche à elle. Adressant un signe de la main et un sourire rayonnant aux volleyeuses réapparues comme par magie, Narcisse les montres de la tête à la brune. «Tu sais ma vie ne tourne pas que autour d'Anshu. Je sors, souvent, pour rencontrer des gens souriants. Enfin je dois parler chinois pour toi. Sourire tu connais pas.... »Non, elle doit pas, parce que à chaque rencontre, c'est des grimaces amères que lui offre Sarah. Et sérieusement il ne comprend pas comment c'est possible. Avec une tronche pareille, elle aura des rides à 30 ans, et crèvera à 40 (si un cancer du poumon ne l'a pas achevé avant.) Alors que Narcisse, avec ses sourires et ses bronches en or, la vie, il la voit jusqu'à 200 ans. « Bref. Tu peux partir maintenant. Tu m'as assez fait rigoler. Mais c'est plus drôle et te voir trop longtemps ça provoque des ulcères chez moi. C'est dingue, je comprends pas... Peut être ta non présence de sex-appeal ou ta ressemblance avec les zombies de the Walking Dead... Je sais pas... »Impérieux il lui monte la sortie de la plage du doigt, espérant secrètement que pour une fois cela fonctionne. Ainsi il pourrait se glisser au milieux des blondes en bikini, renvoyer quelques balles avant d'en capturer une ou deux pour la soirée. Charmant plan. Sans Sarah incluse dedans. © By Halloween sur Never-Utopia |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Cracher ma haine - Sarcisse Mar 2 Sep 2014 - 0:59 | |
L’habitude revient vite, le rôle s’immisce naturellement dans mes veines. C’est presque effrayant, cette seconde peau qui me recouvre, une de celles qu’on ne peut qu’enlever qu’à coups de griffes et de larmes. Tu veux que je sois la pute, Narcisse ? Je crois que tu ne sais pas à quoi t’attendre - je crois qu’Anshu ne t’a pas raconté. Qu’il a oublié de parler de beaucoup de choses.
La distance entre lui et moi se réduit, et je sens le venin affluer, aussi lentement que sournoisement dans mes veines. Il me sourit. Il sourit beaucoup, Narcisse - mais pas de ces sourires qu’on peut apprécier, qu’on peut comprendre. C’est juste un sourire dont il regarde le reflet dans mes yeux. Si attaché à son apparence - dégueulasse. Si c’est des sourires comme ça qu’il veut que j’affiche sur mon visage, il peut toujours aller crever. Moi, je souris uniquement quand je suis heureuse. Moi je souris uniquement quand j’ai mal, et que je veux crier de tout mon être.
Mon regard se perd au loin alors que mon cerveau se met instinctivement en mode sourdine, et son rire me parvient comme étouffé par du coton. Je pousse un baillement. Au loin, un groupe de nanas exhibent leur “corps de rêve” sans aucune gêne, se rapprochant stratégiquement de nous. Tiens, voilà ce qui manquait au tableau de l’horreur : un groupe de pouffiasses qui viennent montrer leur cul. Qu’est ce que je fous là - apparemment j’ai pas choisi le bon moment pour être un être humain sur cette foutue plage.
« Tu sais ma vie ne tourne pas que autour d'Anshu. Je sors, souvent, pour rencontrer des gens souriants. »
Un rire aussi soudain que rauque file d’entre mes lèvres, et je tourne mon visage vers lui, lèvres étirées. « Dis plutôt que pour te convaincre que t’es pas raide dingue d’Anshu, tu t’amuses à trouver des vagins faciles. Ca te rend tellement viril de baiser des femmes ! Un vrai mâle. Avec un nom de fleur tellement mignon en plus - ça doit les faire toutes craquer. » Mimique enfantine, diablotine, je continue, railleuse. « Entre toi et moi, je suis sûre que j’aurais beaucoup plus de succès. Quitte à baiser une fille, je suis sûre qu’elles en préfèreront une avec des seins. » Et j’explose de rire. Trop contente de retrouver cette répartie dégoulinante d’ironie laissée trop longtemps au placard.
« Mais c'est plus drôle et te voir trop longtemps ça provoque des ulcères chez moi. C'est dingue, je comprends pas... » Même mon rire arrêté, ma poitrine continue de trembler, secouée par des gloussements incontrôlés. Hystériques, pareils à ceux de la hyène que j'avais laissé derrière moi quand Tony était parti. Sur mes lèvres se dessine un sourire. Beau, magnifique, comme il le demandait, tout en dents et en lèvres rosies d’un plaisir malsain. « Bien sûr que tu comprends. T’es juste jaloux, parce que ton Prince, ton cher ami, ton seul ami et bien …. » Quelques syllabes lancées, cristallines de cruauté. « Je l’ai baisé avant toi. » Triomphal, radical.
Elle est bien de retour la Reine Sarah. Tordue de rires, mais gardant les épaules droites. Une épée sans garde ni poignée à la main - qui la blesse, qui la saigne elle aussi, mais qu’importe. Elle est juste là pour cracher sa haine, pour frapper, et pour se prendre des bleus. C’est joli le bleu, c’est royal - c’est pas comme le sang rouge qui coule dans les veines du commun des mortels.
C’est une si jolie couleur le bleu. Surtout une fois étalé sur mon coeur et sous ma peau.
SARCISSE LES SAUCISSES IN DA PLACE # lovlovlov ♥
robb stark |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Cracher ma haine - Sarcisse Mar 9 Sep 2014 - 23:22 | | Tu es cruelle et ça déteint sur ta peau de calcaire. Vas y Sarah, craches donc ta haine et ton dégoût. Détruit le à coup de mots malsains et détestables. Mais t'auras bien du mal à piétiner son ego qu'il a si grand. T'auras vraiment du mal Sarah. Parce que tes insultes il les connaît déjà. C'est pas ça qui le fera tomber de son trône, c'est pas une gamine comme toi qui essaye de prouver qu'elle a la rage de survivre, qui va réussir à le blesser. Frappe, frappe, du moment que ce ne sont que des paroles, il restera imperméable. Et il le sait très bien. Il la regarde Sarah, consterné par tant de vulgarité, si peu féminine, tellement dégueulasse. Il la regarde Sarah et il voit ses lèvres bouger pour lui vomir son venin immonde à la figure. « Serieux Blackmore ? Tu manque cruellement d'élégance pour quelqu'un qui se prétend avoir des seins. »Il s'était toujours demandé si Sarah n'étais pas juste un mec déguisé, venu faire chier le monde avec ses gros sabots et ses phrases à la con. Mais jusqu'à preuve du contraire, Sarah était une femme. « Et si tu savais...Je t'aurais bien proposé de te prouver qu'elles ont toutes raisons de craquer, mais je fais pas dans la charité. Je vais laisser ça Orwenn, c'est son boulot non ? Entre pauvres faut bien s'aider ? »
Il se redresse un peu Narcisse, pour dominer un peu plus. Les filles ne l’intéressent plus, y a juste Sarah et sa foutue langue de bois. Sarah et ses cheveux corbeaux. Sarah et son putain de caractère repoussant. Il aurait pu la trouver belle. Mais elle n'était qu'un mélange de froideur et de désillusion, ce genre de filles qui vous laissent un goût âpre dans la bouche. Et elle se met à rire Sarah, et ça lui fout la chaire de poule à Narcisse. Parce qu'elle est carrément glauque. Sorcière de réputation, elle venait de lui offrir une des preuves qu'il attendait. On était bien loin de l'idéal féminin du jeune homme. « T'es barrée Sarah. Juste une folle qui a échappé aux contrôles de sécurité. »Alors qu'un sourire se dessine sur le visage trop pâle de la jeune femme, Narcisse perd petit à petit le sien quand il entend les phrases, prononcées comme on dire au pistolet, visant le cœur. Touchant. Juste. Ou presque. Et la rage monte d'un coup. T'as réussi Sarah. Trouver la faille, petite, minuscule. Tu t'y es infiltré comme la vipère que tu es, détruisant petit à petit les fondations. C'est cet aiguillon de jalousie qui le pique, c'est cette blessure dans le cœur qui le démange. C'est faux a-t-il envie de hurler. Mais il sait bien que c'est vrai. Il n'arrive toujours pas à digérer. De sa main droite il lui attrape le visage pour l'attirer à sa hauteur. Yeux dans les yeux, il ne joue plus. Il arracherait volontiers cette langue trop pendue qui est la sienne. « Je n'ai pas de prince, Sarah. Je ne suis la pute de personne et je n'ai pas d'amis. T'as baisé Anshu ? Bien ? Moi aussi. Et alors ? Pour continuer faudrait que je te baise ensuite ? »
Il crache au sol, le visage déformé par le dégoût. T'es forte Sarah. Très forte. « Rêve pas. »
Comme si. Comme si il allait s'abimer à la toucher plus intensément. Le peu de contact lui suffisait amplement à attiser une émotion qu'il ne connaissait que très peu. Colère. Et pour une fois il commence à comprendre son père. Cette envie de détruire qu'il a en cet instant. Attention Sarah. A jouer avec le feu tu pourrais finir par te bruler. « Je n'ai pas d'ami Sarah. Je ne suis pas faible comme toi. Je n'ai rien à briser, rien pour me ralentir »
Doucereux il se rapproche un peu plus. Front contre front il caresse doucement le nez de la jeune femme. Il sait où attaquer. Il sait où frapper. « Ca serait con, pas vrai, que demain tu te retrouve comme moi. »
Menace subtile. Il s'écarte. « J'en suis capable tu sais. Je pourrais tout détruire si l'envie me venais. Je l'ai déjà fait. »© By Halloween sur Never-Utopia |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Cracher ma haine - Sarcisse Ven 19 Sep 2014 - 16:27 | |
Traite moi de folle - ça m’enchante. Dis que ma place est dans cet asile qu’est Prismver - ça me rassure. Parce que lorsque j’aurais fait quelque chose de vraiment horrible, quelque chose d’insoutenable et que tous les reproches m’écraseront et me tomberont sur le dos j’aurais juste à dire ça pour m’enfuir. Etre folle. Irresponsable. Si c’est la seule manière d’être lavée de ma culpabilité, je n’hésiterai pas une seconde à le devenir.
Son beau sourire se craquelle, et c’est son air suffisant qui s’effrite alors que mes lèvres continuent de s’étirer à s’en saigner. Touché, Narcisse. « Je n'ai pas de prince, Sarah. Je ne suis la pute de personne et je n'ai pas d'amis. » « Pauvre chose. » Même avec ses griffes sur mes joues, je continue de le défier. J’ai trouvé sa faiblesse, j’ai trouvé l’unique petite faille dans soi-disant perfection - et maintenant je vais creuser. Encore et encore. La colère de ses pupilles n’est pas encore assez chaude pour me faire ciller - j’ai connu des enfers bien plus brûlants. Alors je soutiens son regard, y mettant toute la pitié et l’amusement que j’arrive à rassembler.
Tu vois, Narcisse, moi aussi je sais faire la fière. Moi aussi je sais regarder de haut. « Je n'ai pas d'ami Sarah. » « Ca te tracasse vraiment on dirait. Tu veux en parler ? » Rire sarcastique. Dans les mots de Narcisse, il y a beaucoup d’arrogance - et encore plus que de l’arrogance, énormément de faiblesse. Depuis quand être seul est une preuve de force ? Bien au contraire, c’est vivre avec les autres, le plus difficile. Et lui, pauvre gamin crevant de solitude qu’il est, il pense pouvoir m’écraser avec le poids de sa lâcheté ? C’est une blague, ça me tue, il va me tuer. Tuer la Reine Sarah de rire.
Son front se pose contre le mien, et son doigt caresse le bout de mon nez. Dégoût à son contact - mais mes yeux n’ont pas bougés. Ils continuent de s’emplir peur à peu de cette pitié liquide - celle qu’on a pour les animaux abandonnés. Narcisse, c’est ce clebs sans collier qui mord et qui aboie - celui qui ne laisse approcher personne et dont personne ne s’approche. Celui à qui on finit par donner des coups de pieds pour le remettre à la fourrière. Vraiment une pauvre chose.
« Ce serait con, pas vrai, que demain tu te retrouve comme moi. » « Blonde maquillée et amoureuse de son reflet ? Vraiment moche en effet. »
Il n’y aura jamais de fin à ce jeu de provocations et de moqueries - car chacun de nous voudra avoir l’avantage sur l’autre. Combat sans fin, lassant, barbant. Il me menace ? Allez Narcisse, petit chiot, ce n’est pas à moi que tu feras peur. Tu me hais ? Très bien. Mais c’est encore trop peu, trop faible - pour toi qui n’a jamais goûté aux tourments et aux supplices d’autrui. Elle est trop petite, ta haine. Trop tiède. Un silence passe alors qu’il s’écarte de moi, et pendant un instant, on entend juste le bruit des vagues et le piaillement des volleyeuses, au loin. Je remets une mèche derrière mon oreille avant d’ouvrir les bras -
« Mais vas y donc, Narcisse. Détruis tout. Il n’y a aucun problème. » Je me fous de tout ça Narcisse. Sépare moi des autres si ça te chante, fais moi mal. Du moment que ceux que j’aime trouvent le bonheur - avec ou sans moi - ça m’ira. ll y a bien longtemps que j’ai troqué mon envie de vivre contre ce dégueulasse altruisme. « Tu sais, les gens seront bien plus heureux sans moi. Et ainsi tu seras connu comme le S qui a offert le bonheur à une bonne partie du pensionnat - et tout le monde t’adorera. » Tellement ridicule.
Il est ridicule. Je suis ridicule. Bien sûr que je n’ai pas envie que les autres me détestent alors que je continue de les aimer. N’est ce pas ? La phrase que j’avais dit à Orwenn ce fameux soir me revient à l’esprit - Il a y a des gens qui préfèrent aimer qu’à être aimé. Je pensais avoir changé, mais non - c’est faux. Je suis une personne qui aime, parfois un peu trop - et ce qu’importe ce qu’on me donne en retour. Si j’aime, avant tout, c’est pour moi même. Et c’est quelque chose qui ne changera pas - même dans les larmes et les séparations.
Je secoue la tête, un rire léger dans la gorge, et m’avance à mon tour. Menton levé vers lui, je le transperce du regard. Mon regard qui a soutenu les plus sublimes, et les plus dangereux yeux du monde. Je lève la main vers son visage, laissant mon index effleurer sa joue.
« Oui allez, détruis moi si ça te chante, tu es loin d’être le premier à avoir essayé.» Moi la première, grattant, griffant, cherchant mes propres limites qui se déforment et me rendent folle. « Mais je me demande bien ce que tout ça pourra t’apporter, hein ? Les faits seront toujours là. Et l’image de moi et du Prince restera malgré tout gravée dans ta tête - quoique tu fasses. » Mon doigt appuie sur sa tempe avec douceur. Et mon sourire s’anime de nouveau.
Sur sa tempe, mes doigts sont le canon d’un pistolet. Il ne tient qu’à moi de faire feu - de commencer le jeu.
SARCISSE LES SAUCISSES IN DA PLACE # désoléééée pour le temps de rep ajdksjfsdkl. i luv u ♥
robb stark |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Cracher ma haine - Sarcisse Lun 29 Sep 2014 - 21:16 | | Tu es cruelle et ça déteint sur ta peau de calcaire. Elle est méchante Sarah. Avec ses mots, avec ses piques. Et plus elle parle, plus elle enfonce le couteau dans la plaire. Et ça fait mal. Elle met à jour ses imperfections, ses défauts qu'il tente de camoufler, mais comme tout anti-cerne, de trop près cela n'a plus d'effet. Elle taille avec son sabre, sa peau à vif pour dévoiler son cœur, battant un peu trop vite, un peu trop fort. Il savait qu'il n'aurait pas du jouer. Y a des combats qu'il ne pourra sans doute pas gagner à la loyale, et Sarah en est un. Amère, vénéneuse, gorgone. En un regard elle change en pierre la vie. Détruisant tout avec ses gros sabots. Quel manque total de classe, d'élégance, cette manie d'insister sur la blessure pour augmenter la douleur. «Non, je pense que j'ai pas grand chose d'autre à t'expliquer. T'as tout compris pas vrai ? »Il essaye de sauver les apparences, Narcisse. Avec sa sincérité débordante, il avoue, tend les paumes vers le ciel, demande un pseudo pardon pour sa soumission trop rapide. Mais c'est ce que tu croit Sarah. Qu'il va se laisser marcher, piétiner, par une nana comme toi ? Rêve. Crève. On passe le cape, entre dans la seconde phase. On change. Plus de rire ou autre, Narcisse écoute, serre un peu plus les paumes. Ils ne sont plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et la tension est trop palpable. Cela aurait pu tourner autrement, si la haine ne saturait pas l'atmosphère. Et lorsque Sarah ose à son tour le contact, Narcisse s'y abandonne un court un instant. Ferme les yeux et inspire. T'as beau être ce qu'il déteste, il ne peut résister à ça. Presse la détente Sarah. Appuie ce canon factice sur sa tempe, implose lui le cerveau avec tes menaces et tes mots découpant. Il n'aime pas ça Narcisse. Oh ce qu'il en a horreur. De t'imaginer avec Anshu, le salissant de ton contact impur. Il te détruira Sarah. Et plus tu monte, et plus il monte. Mais qui de vous deux tombera le premier ? « T'es malade Sarah. A tendre autant la joue pour te faire battre. T'aime ça pas vrai ? Te vautrer dans la dépravation. Plus t'es sale et plus tu te sens vivante. »Lui aussi il sait jouer avec les mots, mordre et répandre son venin. Peut être un peu moins bon au naturel, sans doute qu'il est moins habitué à lutter. Il prend sa main dans la sienne, pâleur contre pâleur, il frissonne. Et lentement il déverse le pouvoir à travers elle. « Je peux t'aider Sarah. A te salir encore plus. »Il aurait pu faire ça finement, s'insinuer pour qu'elle ne ressente rien, comme une frappe chirurgicale, éclaire. Mais c'était pas du jeu. Non. Narcisse entre avec fracas, il veux qu'elle sente. Il veut qu'elle sache. Qu'elle doit se méfier de lui, qu'il peut la briser bien plus qu'elle ne le pense. Avec Sarah, c'est pas des gants qu'il faut prendre. C'est un marteau. Et il brise ce mur de haine, crée une brèche, coupe les fils pour les lier avec les siens. C'est difficile. Intense. Et imparfait. Mais ça suffira pour l'instant. C'est qu'une menace qu'il veut émettre. Lui faire comprendre. « Tu me trouve beau Sarah ? »Bien sur. Et là, maintenant, t'as sans doute envie d'embrasser l'objet de ton dégoût. Pas vrai Sarah ? T'avais oublié ? Narcisse n'est pas en S pour rien. N'était pas en A pour rien. Son don c'est lui. Son arme préféré. Lâche qu'il est. Il préfère se cacher derrière des faux semblants, factices, pour faire croire. Espérer. Ecraser. « Scoop. La reine de glace fond pour moi. C'est ce que ton don devrait t'indiquer là maintenant non ? »Et doucement il se retire, laissant les barrières se reconstruire d'elles même. Tu vois Sarah. Si tu veux, il te brisera. Si ça te plaît tant que ça, il te perdra. © By Halloween sur Never-Utopia |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Cracher ma haine - Sarcisse Lun 13 Oct 2014 - 12:54 | |
Ce qui est si beau chez un ennemi, c’est qu’il est le plus proche d’un meilleur ami. Ils se connaissent, les ennemis. Ils sont attentifs l’un à l’autre. Ils se comprennent trop bien. Et s’il se détestent, c’est parce qu’ils s’aiment. S’aiment trop eux-même pour concéder à cet autre une part de soi. La seule distance entre Narcisse et moi, c’est celle que nous impose notre fierté. Cette fierté qui m’empêche de baisser les yeux, de rebrousser chemin, ou tout simplement de cesser la pression de mes doigts sur sa tempe. Cette fierté qui m’arrache un frisson, lorsqu’il se rapproche à mon contact. Dangereux contact, déplaisant contact.
On est juste des putains de monstres d’orgueil, tout autant que nous sommes. Et on continue notre ascension dans nos jeux d’égo et de mensonges.
« T'aime ça pas vrai ? Te vautrer dans la dépravation. Plus t'es sale et plus tu te sens vivante. » J’affiche un grand sourire, dévoilant mes dents parfaitement alignées - faute de pouvoir nier, de vouloir nier. Ca fait bien longtemps que je sais que je suis tordue, malade, viciée jusqu’à l’os. Moi j’ai juste envie de mourir, comme tout le monde mourra un jour - mais moi je veux faire ça bien. Etre parfaite quand j’arriverai tout au bout du chemin. Mais la perfection ça s’obtient pas comme ça, en restant sage et bien droite ; non, la perfection ça se tire, se saigne, se déchaîne.
Alors il peut tirer Narcisse. Il peut défaire les liens, les retisser, déchirer mon coeur qu’a déjà plus de coutures. Je sens les choses qui changent en moi. Je sens la colère qui glisse dans mon sang. La faible peur, pulsant dans mes veines. Il y a des visages qui s’effacent, des sentiments qui s’étiolent. Mon ventre se soulève, mes mains retombent le long de mes cuisses alors que concentrée j’essaie de m’accrocher au parfum d’Orwenn. Il était enivrant son parfum. Mais je sens que ça change, ça aussi, et que ce qui m’enchantait devient commun. La terreur envoie comme un électrochoc qui tend mes muscles.
Je cligne les yeux, les fait glisser sur le visage de Narcisse. Sur la courbe de sa mâchoire, sur la forme de ses yeux, échouant sur ses lèvres. Une voix enfouie, tout au fond de moi, me dit que c’est étrange. Que c’est mal. Mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi. Sur l’instant, je le trouve juste canon, ce type devant moi. Et j’ai cette subtile attirance, celle qui se transforme en brasier - qui monte monte monte. Nos pupilles s’accrochent, et la distance entre nos visages prend une autre dimension. C’est qu’il est près, Narcisse. C’est que j’ai juste à entr’ouvrir les lèvres pour pouvoir lui avaler un souffle. Mais céder, céder n’est pas une chose facile. Toi, Sarah, tu préfères les longs combats et détours avant d’arriver au contact, n’est ce pas ?
« Tu me trouve beau Sarah ? » Il y a une chaleur qui monte aux joues, pas assez forte pour vraiment les colorer, mais assez puissante pour me faire détourner le visage vers la mer. « Pas …. spécialement. » Il est moche ton mensonge, Sarah. On dirait celui d’une adolescente amoureuse. Mon coeur s’accélère sur deux battements qui résonnent jusque dans mes os. Je sais que je ne le connais pas beaucoup, Narcisse. La preuve, c’est que j’ai aucun souvenirs de moments passés avec lui. Et pourtant, elle me pique, l’attirance. Elle s’empare de moi, injuste, imparable. Et je relève les yeux vers lui, mes pupilles maintenant profondes d’une envie liquide. Une de mes mains remet une mèche de ses cheveux qui s’était échappée de son bonnet. Il bat mon coeur - il bat beaucoup trop.
Il bat ? Ou il hurle ?
Clac clac. Tout se coupe, tout se défait, et tout revient en place. Mes mains près de mon corps, la distance entre nous, et mon regard de haine. De dégoût. Plus fort, plus fort que tout. Une de mes pensées étreint Orwenn, et se plonge dans la culpabilité de ce qui aurait pu se produire. Heureusement, rien n’avait eu lieu. Mon coeur n’aurait pas pu le supporter.
Mauvaise langue qui claque dans sa bouche. Je le dévisage, un mélange de honte et de colère coincé au coin des lèvres. Une envie de le gifler qui me brûle la main. Et puis lentement, je me mets à réfléchir. A comprendre. A voir Narcisse, tel qu’il est, à la merci de son propre don. Et ma colère dégonflant comme un ballon crevé, c’est la pitié qui s’empare de mon corps.
« C’est comme ça que tu vis, Narcisse ? En créant tout de toute pièce ? Tes amis, tes amants ? » Ma voix s’est adoucie mais vibre encore. « Et tu trafiques tes liens pour faire des situations mieux négociées. T’es entouré mais t’es seul. » Coup d’oeil lointain, au dessus de son épaule, au dessus de lui. Voilà Narcisse, t’es seul, et tu le seras toujours. Et malgré tout tu continues. Je serre mon écharpe contre moi, retrouvant son regard.
« T’es vraiment triste, Narcisse. » Tu me fais pitié, Narcisse.
SARCISSE LES SAUCISSES IN DA PLACE # *mouak*
robb stark |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Cracher ma haine - Sarcisse Ven 7 Nov 2014 - 11:39 | | Tu es cruelle et ça déteint sur ta peau de calcaire. Il a gagné. Il le voit dans son regard étonné, dans sa posture un peu différente. Il sait qu'il est là, dans son cœur, détrônant Orwenn juste en cet instant. Il voit l'impacte qu'il a sur elle, cette façon de détourner le regard pour nier l'évidence. Il sait qu'il est magnifique à tes yeux Sarah, il sait que tu as envie de poser tes lèvres sur les siennes, que le désir est là, tordant, brûlant dans ton ventre. Lui n'a que du dégoût envers ta personne. Il frissonne un peu lorsqu'elle s'approche de lui pour remettre une mèche de ses cheveux dans son bonnet. Si adorable. De loin on dirait presque un couple timide, à leur premier rencard, ne sachant pas trop par où commencer. Est-ce que je suis trop proche ? Est-ce que si je lui prend la main ça ira ? Va-t-il/elle me trouver collant(e) ? Il a ce sourire satisfait sur le visage Narcisse, de cette emprise qu'il a sur elle. Bon sang ce qu'il aime le goût de la victoire qui se propage dans sa bouche, sous sa langue, contre ses papilles. Et puis stop. C'est triste de briser une aussi belle œuvre. Mais elle devait comprendre à quel point il pouvait la blesser. A quel point il était dangereux malgré les rumeurs circulants sur sa non-violence attitude. Narcisse était ce genre de méchant qu'on aurait pu représenter à l'allure malingre et au cerveau sur développé, caressant du bout des doigts un chat persan et jouant de l'orgue tout en fumant un cigare. Très cliché, je sais. Il se délecte de cette colère grandissante dans le regard de Sarah. Il se délecte de la douleur qu'il a causé là, maintenant. Cette touche final à son ego boueux. Il se sent bien. Oui, Narcisse se sent bien. Comme un gamin à qui on a offert le jouet de ses rêves. Et puis tout change. La colère disparaît doucement pour laisser place à autre chose, et Sarah la sorcière, reprend la parole, d'une voix trop douce, trop lente. Il n'aime pas ça. Tais toi Sarah. Tu ne sais rien. Tu ne connais rien. N'essaye pas de supposer en ne partant que de supposition, n'essaye pas de le blesser avec tes tentatives décousues d'attaque frontale. Narcisse n'a jamais eu besoin de son don pour obtenir ce qu'il voulait. Tous ces gens dans son lit, personne n'avait jamais été forcé. Il ne s’appelait pas Arsène. Et le jour où il agirait de cette manière, il irait vomir. Non. Tu te trompe Sarah. Tu te trompe tellement. La seule personne proche de lui sur qui il a utilisé son don pour améliorer sa propre situation, c'est son père ; Et si tu savais pourquoi, tu comprendrais. Tu approuverais ; Car il arrive un temps où l'on se lasse du baiser de l'acier contre sa peau, que hurler à s'en péter les cordes vocales pour exprimer sa douleur devient rébarbatif. Ouai. Énervé, insulté, il attrape son visage d'une main et le lève vers lui. Regarde le Sarah. Regarde le bien, parce qu'il ne te le montrera pas deux fois. « Tu te trompe tellement Sarah. Tu me déçois à sauter dans des conclusions hâtives aussi ridicules. Mais crois ce que tu veux, je ne suis pas aussi mauvais que tu le pense. »
Et c'est vrai. Si Narcisse porte cette cravate dorée autour du cou, ce n'est que pour sa propre satisfaction personnelle. Si Narcisse a cette réputation mitigée, c'est parce qu'il y a des gens, envers qui il sait se montrer humain. Sonera, Anshu. Dualité. Doucement il la relâche et se lève, la victoire a disparue, remplacée par une amertume envahissant la bouche. Il est faible Narcisse. Il est triste Narcisse. Il est seul Narcisse. « Je te l'ai déjà dit Sarah. Je n'ai pas d'ami. »
C'est un murmure, presque un aveux. Cette fois ci c'est bien plus sincère. C'est bien plus véridique. Bravo Sarah, d'avoir su si bien le mettre à nu. Mais il n'a plus envie de se battre maintenant. Il a juste envie de rentrer et de se perdre loin, dans la chaire de quelqu'un, pour se laver de toute cette immondice que tu lui a transmis. « Je dirais bien que ce fut un plaisir de te parler. Mais ça serait te mentir. »
Et il la laisse la, seule, sur le sable. Tu as voulu gagner Sarah. Mais est-ce que la victoire a bon goût ? Est-ce que ça te rend heureuse ? D'avoir pu apercevoir un instant la vérité ? Il espère que c'est le cas. © By Halloween sur Never-Utopia |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Cracher ma haine - Sarcisse Mer 12 Nov 2014 - 11:34 | | [RP TERMINE] (allez j'avou t le + bo ♥) (krkr ♥) |
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