a méditation. Peut-être une des meilleures choses au monde, selon Sonera avec manger et faire du violon. Grâce à Ashkan, elle pouvait se détendre n’importe où (même en cours… Non, surtout en cours en fait) et elle avait pu passer en B. Quand elle était dans cet état, la jeune fille n’entendait plus rien, surtout pas les morts. Vide dans la tête, calme, paix… Adossée contre un arbre dans le jardin, elle était bien comme ça. Cela faisait plus d’une heure qu’elle méditait en écoutant les oiseaux chanter, ne pensant plus à rien et surtout pas à la guerre des classes.
Malgré ses contacts avec tous les camps, Soni ne s’était jamais vraiment intéressée à en soutenir un, elle qui voulait juste répandre amour et paix dans le monde. Ou pas en fait, mais elle était plus que soûlée de voir que des élèves réduisait le pensionnat en miettes pour obtenir gain de cause. Une belle cause certes, mais en empruntant le chemin de la violence, elle en devenait rapidement ternie.
Et voilà qu’elle venait d’y repenser… En un instant, la concentration de l’Italienne se réduisit à celle d’un chaton qui voyait une pelote de laine. Long, très long soupir. Pourquoi toutes ces conneries l’atteignait elle, alors qu’elle ne faisait rien contre qui que ce soit et que personne ne l’attaquait ? Trop gentille. Ou plutôt, trop bonne trop conne sûrement. Et puis quelque chose, hors de ses pensées, la gênait. Plic, ploc. Un petit bruit doux, une sensation de petites piqûres froides le long de ses jambes et ses bras nus.
En ouvrant les yeux, Sonera se rendit compte que pendant son heure de méditation, le ciel s’était assombri et que la pluie commençait à tomber. Fine, mais elle tombait bel et bien. Grognement de rage. Sérieusement, pourquoi ça lui arrivait à elle ? Elle haussa les épaules en acceptant la mauvaise fortune et se leva promptement en couvrant sa boîte de gâteaux entre ses bras, se hâtant de rejoindre son nouveau bungalow, habité par des géants. Seulement sa course froufrouteuse, pleine de cheveux en bataille qui voletaient autour de son visage fut arrêtée soudainement.
Une silhouette avait attiré l’attention de Soni. Il pleuvait alors qu’est-ce qu’il faisait encore dehors, ce fou-là ? Et puis tout seul en plus. Oui, Sonera était seule et sous la pluie aussi, mais de son point de vue à elle, c’était tout à fait normal. Sacrifiant ses anglaises pour le bien de sa curiosité, la petite demoiselle s’avança vers le garçon - puisqu’il s’agissait d’un garçon, d’après ce qu’elle voyait. Elle se planta devant lui, le sourcil haussé et la boîte de gâteaux presque vide entre les bras. Tellement impressionnante, cette grande demoiselle…
▬ Ohayô ! Hem… Faudrait que tu rentres te mettre à l’abri avant d’attraper froid, nan ? Enfin, je dis ça, j’suis pas tes parents pour te dire ça mais bon, ce serait bête qu’il y ait une épidémie parce que deux imbéciles - toi et moi - sont pas rentrés alors qu’il pleuvait !
Blablabla. De l’art de soûler certaines personnes dès la première prise de paroles, par Sonera Di Gregorio. Mais bon, elle considérait qu’elle n’avait pas tort de lui faire la morale, alors tout allait bien !
Depuis ce certain jour, j'ai toujours eu une sainte horreur de la pluie. Pour moi elle n'est que le fruit d'une tristesse incontenable de ciel. Je sais que c'est totalement idiot et impossible mais c'est ainsi. L'unique chose sympathique avec la pluie, c'est qu'elle cache admirablement bien mes larmes. Car oui, je ne peux m'empêcher de pleurer sous la pluie lorsque je suis seul. Je n'ai toujours pas fais le deuil de ma mère malgré les années passantes, y arriverais-je un jour ? Je ne peux dire que c'est impossible, après tout, nous ne pouvons pas prédire notre avenir même si cela ne m'étonnerait pas que quelqu'un en soit capable dans cette école magique. Que cela soit possible ou pas, je ne veux pas le savoir, je préfères attendre et voir si cela arrivera, je n'ai que dix-sept ans après tout.
Vous allez me dire que je peux bien chasser cette pluie avec mon pouvoir mais à quoi bon ? Elle finira bien par revenir et je n'ai ni l'envie, ni le courage de la chasser sans arrêt. Il faut bien que j'acceptes les choses telles qu'elles sont, même si ça demeure insupportable pour moi. Enfin bref, la pluie se veut battante aujourd'hui, je sens les gouttes me fouetter le visage et mes cheveux, trempés, ballaient le dessus de mon visage. Mes jambes sont repliées sur moi-même tandis que mes bras les encerclent. Le souvenir de ma mère adoptive hante mon esprit. C'est ma première journée de pluie sans que mon père soit là pour me réconforter. Je dois me débrouiller seul désormais, je suis quasiment majeur, je ne suis plus un enfant. Mais très vite, une personne va me sortir de mes pensées. En effet, j'entends distinctement une voix me dire :
Ohayô ! Hem… Faudrait que tu rentres te mettre à l’abri avant d’attraper froid, nan ? Enfin, je dis ça, j’suis pas tes parents pour te dire ça mais bon, ce serait bête qu’il y ait une épidémie parce que deux imbéciles - toi et moi - sont pas rentrés alors qu’il pleuvait !
Ohayô ? Le Salut japonais ? Ais-je à faire à une japonaise ? Car oui, de part le son de la voix, je peux sans nul doute dire qu'il s'agit d'une fille. Je souris bêtement à ses paroles avant de me frotter très rapidement les yeux pour chasser mes larmes et relever mon visage vers elle, me forçant à sourire pour ne pas l'inquiéter bien que cela ne serait pas forcément le cas mais mieux vaut prévenir que guérir non ? C'est en la regardant que je constates que, physiquement, elle n'a rien d'une japonaise. Rien que part ses sublimes cheveux qui d'ailleurs réussissent à men voler toute mon attention durant de longues secondes. Non mais sérieusement ! Elle doit en prendre un soin monstrueux et la voilà plantée sous la pluie à sacrifier sa coiffure pour venir me parler. Je ressens une certaine sensibilité à cette attention. Je regardes alors le ciel et ne peut m'empêcher d'user de mon pouvoir pour faire naître un soleil chassant les nuages autour de nous. Je ne chasse pas la pluie pour moi mais pour elle. Elle a fait preuve d'une attention envers moi et je lui rends la pareille, quoi de plus normal ? Une fois le soleil bien présent, je sors alors mon ardoise et son éternel partenaire le marqueur pour lui répondre tout en lui souriant toujours.
Voilà. Plus de maladies et plus de douleurs pour tes cheveux. Je dois avouer que je les trouves bien trop magnifique pour laisser la pluie les martyriser.
e garçon ne semblait pas avoir vu Sonera et il parut surpris lorsqu’elle lui parla. Pourquoi donc ? Il n’avait pourtant pas l’air d’un vilain bad boy qui frappait tout le monde sans aucune raison. Et puis il s’était essuyé les yeux, le visage, alors que la pluie continuait de tomber, de plus en plus fort. Baah sûrement mon imagination qui me joue des tours. Elle passa à autre chose, considérant que pour l’instant, ce n’était pas ses affaires.
Mais apparemment, le jeune homme ne semblait pas très décidé à lui répondre, puisqu’il la fixa un long moment. Il pleuvait des cordes désormais, elle était en train de prendre l’eau et le froid et tout ce qu’il trouvait à faire c’était la détailler ? Soni eut un instant envie de faire un hairflip mais deux raisons l’en empêchèrent. D’abord, elle n’était pas une pétasse qui hairflippait quand on la regardait “parce qu’elle est trop bonne/belle” et ensuite, parce qu’avec le temps actuel, ses cheveux blonds restaient collés obstinément à sa peau.
Un moment plus tard encore, le garçon n’avait toujours rien dit mais son regard s’était porté vers le ciel et la pluie s’était calmée. Il pouvait vraiment faire ça ? Et il l’avait fait pour elle ? La petite Italienne eut un sourire grandissant et l’observa finalement faire quelques gestes, pour attraper une ardoise et un marqueur. L’élève voulait faire un pictionnary ou quelque chose dans le même type ? Sonera n’en savait rien mais en tout cas, il souriait maintenant et c’était bien mieux ainsi ! Puis il lui tendit l’ardoise pour qu’elle puisse lire.
“Voilà. Plus de maladies et plus de douleurs pour tes cheveux. Je dois avouer que je les trouves bien trop magnifique pour laisser la pluie les martyriser.”
C’était déjà bien entamé mais au moins, ça ne durerait pas plus longtemps. Sonera s’assit face au jeune homme, un sourire radieux accroché aux lèvres, et lui rendit son ardoise. Au lieu de laisser goutter sa crinière blonde, elle préféra se les remonter dans un chignon, au moins le temps d’arriver au bungalow et de les sécher. Déjà le froid s’emparait de ses os mais il s’agissait de Soni là : dès qu’il y avait moyen de parler avec quelqu’un de vivant, elle ne se gênait pas. Et puis cet inconnu lui rappelait Anders, qui ne pouvait communiquer qu’avec une tablette, donc ça attisait sa curiosité.
▬ C’est adorable de ta part ! Mais ça te dérange pas de rester sous la pluie comme ça toi ? Et euh sinon, moi c’est Sonera. T’es nouveau ici nan ?
Sinon elle l’aurait déjà vu et les trois morts autour d’elle, ceux qu’elle voulait bien entendre, étaient en train de discuter sur lui. Eux non plus ne l’avaient jamais vu ici, donc elle Soni devait avoir raison. Avec la rentrée venait le mauvais temps et en soulevant un bout de sa jupe, quelques gouttes perlèrent sur ses jambes et elle grommela.
▬ Alors ton pouvoir à toi, c’est contrôler la météo ou un truc du genre ? Tu vas être en A ou en B alors ?
Un sourire radieux s'afficha sur le visage de la jeune fille. Je ne sais pas pourquoi mais c'est la première fois que je ressens cette sensation de bien-être en faisant un geste qui me paraît si anodin. La pluie cède la place à un rayon de soleil qui nous entoure sur environ vingt mètres. Je n'ais pas besoin d'en faire vraiment plus après tout, je me fiches que les autres pensionnaires de Prismver soient trempés, je ne les connais pas et oui mon pouvoir peut faire en sorte que ce soit l'été toute l'année sur l'école, enfin en théorie car garder un temps radieux me demande de l'énergie, il ne me suffit pas de claquer des doigts. Cependant, actuellement, je suis bien content que le soleil réchauffe déjà notre peau bien que la blondinette qui me fait face a l'air d'avoir froid. Elle s'assied d'ailleurs face à moi, ce qui me met mal à l'aise. Je n'ai pas l'habitude de converser avec qui que ce soit et c'est surtout la deuxième personne qui vient me voir en une semaine après Elena, bien que ma rencontre avec cette dernière fut forcée par LawL, mon lézard. Donc en gros, l'inconnue qui me fait face est la première vraie personne à venir me voir de son plein gré. Ca aurait été sûrement plus simple si elle aurait été un garçon mais bon... Je ne vais pas me plaindre, son attention me touche vraiment et pour une fois que l'on m'approche sans arrière pensée, enfin j'espère que c'est le cas, je comptes en profiter !
C’est adorable de ta part ! Mais ça te dérange pas de rester sous la pluie comme ça toi ? Et euh sinon, moi c’est Sonera. T’es nouveau ici nan ?
Comme je l'ai déjà dis, je ne supportes pas la pluie. Fichue temps maudit. Honnêtement, qui peut aimer la pluie ? Le ciel est sombre, comme s'il allait faire nuit alors qu'il est quatorze heures. De plus, c'est pas de l'eau chaude qui tombe du ciel mais de l'hydrogène liquide bien gelé comme on ne l'aime pas. Bon limite, le seul truc qui peut être cool avec la pluie, c'est l'arc-en-ciel mais quand tu as le pouvoir de le créer toi-même, tu t'en fiches pas mal. D'ailleurs, en parlant de cela, en voilà un qui pointe le bout de son nez dans l'étendue nuageuse. Il fallait s'y attendre, il pleut et je fais venir le soleil. Non sérieusement, il n'y a rien de plus maussade et déprimant que la pluie, avez-vous d'ailleurs remarqué que vous ne voulez rien faire par ce temps ? Normal, l'on regarde la fenêtre et notre première pensée va sûrement être Encore une journée pourrie, je vais rester chez moi. Et ça s'avère totalement humain comme comportement.
Alors ton pouvoir à toi, c’est contrôler la météo ou un truc du genre ? Tu vas être en A ou en B alors ?
Je n'ai pas encore répondu à la première question qu'elle m'a posé que voilà que Sonera en repose une. Elève en A ou B ? Pourquoi donc ? Je sais très bien que j'ai une superbe maîtrise de mon pouvoir mais si je juges bien, ce que je viens de faire est du niveau d'un élève de D. Il faut très peu d'effort pour tenir un soleil sur une si courte distance par temps de pluie. Faire un temps estival alors qu'il tombe de la neige, ça oui, c'est du niveau d'un B minimum et comme vous vous en doutez, j'en suis capable. Mais l'énergie déployée est au moins trois fois plus grand que celle que je viens d'user. Le simple geste que je viens de faire me demande autant d'effort que si je courais un cinquante mètres tranquillement pour tout vous dire. C'est sûrement l'une des étapes de maîtrise de mon pouvoir les plus simple. Mais bon, Sonera ne sait rien de mon pouvoir alors il n'y a pas mort d'homme. Surtout que cette jeune fille semble tout ce qu'il y a de plus amical. Je reprends mon ardoise en main pour enfin répondre à ses interrogations qui n'attendent que ça, et puis il y a deux choses à prendre en compte. La première, c'est que Papa me disait toujours Même si les dames savent nous faire languir, cela ne se fait pas de faire attendre une dame. Et la seconde est tout simplement que je ne veux pas vraiment que ma nouvelle connaissance attrape froid par ma faute.
Alors pour te répondre dans l'ordre : 1 - Je hais la pluie. 2 - Je suis arrivé il y a à peine une semaine. 3 - Oui, je contrôles la météo. 4 - Non, je serais en E. Ensuite, hors interrogation, je m'appelle Shama et je te propose d'aller boire un truc chaud ou dans un endroit moins froid car tu sembles greloter si j'en crois les tremblements de ton corps. C'est quoi ton pouvoir à toi ?
Ce moment magique où je me dis que heureusement que mn ardoise s'avère plutôt grande sinon j'aurais eu du mal à répondre aussi directement. Encore faut-il que Sonera arrive à bien me lire car j'ai quand même du réduire la taille de mon écriture. Pour d'ailleurs faciliter sa lecture, je lui donne l'ardoise directement dans ses mains tout en souriant.
ttendant que le garçon ne finisse de répondre, Sonera sortit de son sac de cours un sachet de gâteaux et s’en enfila deux à la suite, affamée comme elle était. Et la pluie qui dégoûlinait de ses cheveux, la faisant frissonner, n’aidait absolument pas. Puis quand il eut fini d’écrire, elle se permit de lire par-dessus son épaule. Décidemment, entre Anders et lui, elle allait devoir s’habituer à lire les réponses ! Ce qu’il avait écrit la fit sourire presque imperceptiblement, les phrases étaient posées comme ça, dans un ordre presque militaire. Mais grâce à ça, Soni avait pu apprendre deux trois choses sur le nouveau.
▬ Enchantée alors Shama ! Même si je dois dire que ton prénom n’est pas bien commun. Enfin, on est deux ! ajouta-t-elle avec un petit rire. Etrange que tu ailles en E, mais bon je ne suis pas juge.
Le garçon lui tendit alors l’ardoise, alors qu’elle avait déjà fini de lire. Haussant les épaules, elle le lui rendit rapidement en souriant. Elle n’était pas si bigleuse que ça quand même ! Ou presque… Apparemment, il s’était rendu compte de ses tremblements, Soni devait bien mal les cacher alors.
▬ Bah je suis pas contre aller me sécher surtout, le reste je m’en fiche un peu en fait. Disons que le café brûlant viendra après, une fois que je me serais enroulée dans une couverture comme une vieille mamie.
Sonera se releva alors souplement et s’étira, faisant craquer ses articulations et son dos. Où iraient-ils d’ailleurs ?
▬ Hmm, les bungalows ne sont pas trop loin, c’est le seul endroit que je vois qui réunit les trois conditions. Ne prends pas ça comme une proposition ou autre chose du genre hein, c’est juste… Enfin… Ca sera plus confortable, ajouta-t-elle, confuse.
De l’art de passer pour une cruche, blonde qui plus est, par Sonera. Après les Breaking News, Soni pourrait se lancer sans problème dans de la littérature pour illétrés.
Le comportement de Sonera, bien que je le trouve quelque peu étrange à mon encontre de part sa sympathie et sa neutralité du fait que je ne puisse pas parler me fait sourire tout en m'attendrissant. Elle n'est pas comme toutes les filles que j'ai pu connaître qui me trouvait So débile et inutile ! T'es vraiment qu'un pauvre gars à être muet et d'autres trucs du genre, mais le pire fut le genre de raillerie dont j'ai pu être victime. Certains trouvent ça amusant de te piquer quelque chose et de sortir Si tu veux le récupérer, t'as juste à le demander, simple comme bonjour non ? Tous ces souvenirs douloureux resurgissent d'un coup tandis que Sonera semble accepter que l'on bouge pour se réchauffer. C'est alors avec un soupçon de larmes aux yeux que je me lèves et lui tend ma main pour l'aider à se relever. Je dois avouer ne pas encore très bien connaître le coin mais au moins, je sais où se trouve les bungalows. D'ailleurs, je n'ai pas compris pas compris ses secondes paroles à ce propos.
Hmm, les bungalows ne sont pas trop loin, c’est le seul endroit que je vois qui réunit les trois conditions. Ne prends pas ça comme une proposition ou autre chose du genre hein, c’est juste… Enfin… Ca sera plus confortable,
Que voulait-elle sous entendre par là ? Il ne faut pas que je prennes ça comme une proposition ? Mais alors pour quoi fallait-il que je prennes ça ? Enfin elle me propose totalement que l'on aille se réchauffer dans un lieu plutôt confortable et au sec quoi, sans grand monde autour alors là j'avoue que je suis totalement perdu. Je hausse cependant les épaules et reste planté devant elle durant deux ou trois bonnes minutes à la dévisager avant que de petites rougeurs apparaissent sur mon visage. Je ne sais pas pourquoi et bien que je ne la connaisse pas vraiment encore, je me sens comme apaisé et en sécurité à ses côtés. C'est idiot non ? Mais elle a un effet sur moi imperceptible et incompréhensible, je n'y peux rien. Je remarques que je ne lui ais toujours pas lâché la main et le fait alors aussitôt avant de me frotter la nuque, quelque peu gêné. Elle doit sûrement se demander sur quel genre de type elle est tombée à l'heure actuelle. Mais j'ai peut-être là une chance de me faire une amie depuis mon arrivée ici alors il faut que je la saississe et que j'envoie littéralement boulet tout mes fichus doutes qui me traversent l'esprit en continu. Je ramasses alors mon ardoise et mon veleda que je ranges dans mon sac que je mets aussitôt au niveau de mon épaule. Je la suis alors de près jusqu'aux bungalows et c'est alors que je me pose une question capitale. Dans quelle bungalow allons-nous aller ? Je regardes autour de nous avec un léger sentiment de malaise. J'espère qu'elle va vite me sortir de cette situation car là, je suis totalement mal à l'aise.
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Oh it's raining today.
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