Prismver's Utopia

▬ Concept (inrp) : Ca la tracassait depuis un moment. Cette envie de faire bouger les choses, à son tour. De s'exprimer et de faire en sorte que les autres s'y mettent aussi. C'est pas que des leaders qui doivent mener les événements, les membres devraient avoir leur mot à dire. Alors elle lui en a parlé, et ils se sont lancé. Personne ne sait qui ils sont à part Reed, et personne le saura. Enfin c'est ce qu'elle espère.

Horsrp:

▬ Moyens (inrp) : Matériel acheté à NY. La salle j'y ai pas encore réfléchi, peut-être que Jim pourrait fournir un lieu plus ou moins secret - ou du moins où ils ne seront pas dérangé (IL SE PASSERA QUE DALLE OK C'EST DES PROFESSIONNELS) BREF. Le matériel, donc. Un ordinateur avec un modificateur de voix, un casque avec micro intégré pour pouvoir bouger au lieu de rester bloquée sur une chaise, et toute une playlist de musique. Le kit parfait de la petite DJ.

Horsrp:

▬ Cadre temporel (inrp) : Mi-Octobre voire fin Octobre, à son retour de NYC - et à celui de Heath du Mexique. Niveau diffusion, tous les samedis soir à 7pm, chacun allume sa radio, utilise celle sur son portable et se démerde pour l'écouter.

Horsrp:

▬ Participants (inrp) : Publiquement ils sont inconnus. Aucun élève & théoriquement aucun professeur n'est censé savoir qui ils sont, et Anarchy fait bien en sorte de ne pas être suspectée.
Sinon ils sont trois. Heath, qui s'occupe de tout ce qui est technique. Anarchy, qui s'occupe de tout ce qui est diffusion. Et leur informateur, celui qui stalke à peu près tout le monde et donne ses infos aux deux.

Horsrp:

▬ Ajouts : La principale source c'est Pump up the volume, un film génial. C'est lui qui m'a donné cette idée et l'envie de la mettre au point. Voilà voilà, c'tout. Mis à part que les images en en-tête proviendront de zerochan, tumblr et weheartit. 8) L'idée du titre vient de mon for intérieur assez étrange et de mon imagination fertile /pan.

Sinon ce post est à titre explicatif, et aussi pour voir qui serait intéressé par le projet - recruter un troisième membre informateur - bref pour pas faire un bide total en postant le premier enregistrement t'sais. xD

EDIT ; informateur trouvé krkr. ♥

Bienvenue à tous, ici Utopia. J'sais pas exactly combien de personnes m'écoutent, mais j'espère que j'suis pas seule, quand même. Vous vous demandez sûrement c'que c'est que c'bordel, je comprends parfaitement. Alors j'vais vous la faire courte : y en a marre. Mais marre de quoi ? De tout. Ce qui se trame derrière les sourires hypocrites, la haine refoulée qui anime certains d'entre nous. Et surtout, ces putains de clans qui cherchent juste à se détruire mutuellement. Pourquoi on devrait attendre que celui avec la plus grosse bite la pose sur la table, hein ? On est tous des élèves de Prismver, des adhérents à cette foutue communauté. Alors moi j'dis qu'on devrait pouvoir parler, que notre avis devrait peser dans la balance.

Ils nous disent tous « vous êtes libres de pas nous suivre » mais est-ce qu'on est libres de s'exprimer ? Est-ce qu'on peut ne pas être d'accord avec tout, sans pour autant cracher sur les autres ? En gros, est-ce qu'on participe, ou est-ce qu'on se fait utiliser comme une armée stupide ? La vie c'est pas un jeu d'échec, ici y'a pas d'rois, y'a pas de pions. On est tous maîtres et on doit tous pouvoir faire quelque chose de notre plein gré ; pas simplement pour suivre une tendance.

Tiens, les tendances. Passer d'un groupe à l'autre, trahir ses amis pour s'en faire d'autres. Pour « pas faire le mouton ». C'est pire que stupide, à c'niveau-là. On touche le fond, et on continue de creuser. Comme des clebs, comme des putains de clebs débiles. Arrêtez tout. Faites une pause, respirez. Posez ce que vous tenez et prenez une profonde inspiration. Libérez-vous de ces réflexions à la con. On doit avoir des leaders, pas des tyrans. Or c'est ce qu'on a. Ouais, on est libres de se barrer, mais pour quoi faire ? Pour observer les élèves se tabasser ? Pour encourager les suicidaires à mettre fin à leurs jours ?

Non, bordel. On devrait être libres de rester et de s'exprimer. De faire part de notre avis sans s'écraser parce que le « chef » a pas l'air sympa. De se lever de notre siège et de dire NON. J'ai pas intégré ce pensionnat pour me faire cracher dessus à chaque tournant. L'inégalité c'est des conneries, ce système est foireux. Mais on n'a pas les moyens de le changer, ce système. On est pas assez intelligents, pas assez matures. J'dis pas ça méchamment, mais faut dire les choses ; nos leaders sont des gamins, nos membres sont des gamins.

C'est normal, on est dans une cité scolaire. Sco-laire. Vous saisissez ? C'est pas une guerre, c'est une bagarre de maternels. C'est pas normal, de faire ça. Et c'est pas sain de se pourrir l'esprit avec ça alors qu'on est même pas dans le monde « réel ». Cette école c'est une utopie, la paix c'est une utopie. Voilà, vous captez le titre et mon nom, maintenant. Utopia. Rien ne changera tant qu'on foncera tête baissée.

Bien. Maintenant, fermez les yeux. Ecoutez-moi et faites marcher votre imagination. Imaginez une fille, aux cheveux courts. Elle est toujours toute seule, toujours déprimée. Personne l'approche parce qu'au fond, vous avez peur d'elle – mais moins qu'elle est terrifiée par vous. Elle veut se faire accepter, donc elle suit le groupe. Elle intègre quelque chose qu'elle ne comprend pas, se fait entraînée dans une bataille qui ne la concerne pas. Et elle se consume, elle fane comme une fleur. C'est tout ce qu'on peut obtenir, à se battre comme des animaux. Rien de bon ne sortira de tout ça.

Rouvrez les yeux, mais faites-le vraiment. Regardez le monde dans lequel vous vivez. Vous voulez que Prismver devienne un champs de bataille ? Et les gamins de douze piges, ces pauvres gosses qui contrôlent rien, vous voulez les utiliser aussi ? Vous pourriez dire que c'est pas votre faute, que c'est les « chefs » de tout ça qui sont responsables. Mais non. Ils sont des élèves, comme vous. Peut-être plus jeunes que vous. Imposez-vous, faites-vous entendre.

Ne laissez pas leur haine détruire tout le monde.

Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire pour aujourd'hui. Réfléchissez-y. C'est la fin de notre première émission, j'ai commencé un peu fortement je m'en excuse. Je maintiens mon avis, parlez. Envoyez-moi un discours, un avis. Pour ça, rien de plus simple : réagissez chez les lecteurs, ou glissez un document sur le panneau. Pas besoin de donner votre nom, j'vous oblige à rien. Mais dîtes ce que vous pensez, j'serais le porte-parole de ceux qui ne peuvent pas parler, qui ont peur de se faire juger.

N'hésitez pas. Voilà tout, je vous laisse avec Breaking the Habit de Linkin Park. Enjoy.

Bonjour à tous, ici Utopia. Je m'attarde pas et passe directement aux choses sérieuses. Les réactions par rapport à mon premier numéro sont tellement stupides que j'ai eu envie d'en rire. Sérieusement ? Reprenons vos termes. Nathan Richardson, rappelle-toi que nous sommes dans un lieu créé principalement pour des jeunes gens possédant un pouvoir, qu'il soit physique, psychique ou autre. Donc faire peser les dons dans la balance, ça marche pas. Ca appuie même ma théorie ; sans dons, on serait dans la même connerie, mais pour apprendre à gérer dans une matière plus... Classique.

Maintenant, Oswald. Ahaha, des gens qui vivent bien dans leur bulle ? Tu penses ? Comment on peut vivre dans sa bulle quand une poignée d'égoïstes emmènent la moitié – au moins – du pensionnat dans ce qu'ils appellent une « guerre » ? T'es bien placé pour comprendre ça, leader de RTP. Ton interview m'a beaucoup plu, tu nous prouves une fois de plus que ton arrogance est presque supérieure à celle des S. Chapeau.

Je félicite personnellement demoiselle de Castellane qui, à seulement douze ans, a compris quelque chose qui échappe à ses aînés de plusieurs années. Qu'une petite fille de première année capte ça, ça vous choque pas ? Ils sont rares à être dans sa position, et vous vous rendez certainement pas compte du mal que vous faites autour de vous. Ah mais bien sûr, on est tous responsables sur ce coup. Personne ose l'ouvrir, personne a les couilles nécessaires pour monter sur une table et cracher la vérité devant tout le pensionnat, hein ? C'est normal, on vous détestera pas pour ça. Vous allez le faire vous-même, vous allez regretter chaque geste nourrissant la guerre des classes, et vous allez être bouffés, tout simplement.

Dobson a parfaitement raison. Tout va trop loin. On en vient à se détester sans se connaître, à se juger par groupe et rien d'autre, c'est dégueulasse. A l'heure où je vous parle, certains d'entre vous caressent l'idée d'une tentative de suicide, ou d'un départ forcé. C'est pas une guerre. C'est pas humain. C'est juste un jeu, dirigé par le Ranker. C'est bien beau d'en faire le responsable, mais c'est nous qui l'avons suivi comme des moutons. On est rentrés chacun notre tour dans cette grande connerie, et on doit en sortir.

Mais on y arrivera pas si on se crache dessus. Vous voyez le groupe kick s' asses ? C'est les rares personnes qui ont capté. C'est ceux qui s'en branlent, comme ils disent. Ils ont raison. Alors allez-y. Ceux qui pensent que c'est ça, demain habillez-vous en doré. Une paire de lunettes, une barrette dans les cheveux, une ceinture bref une marque, quelque chose qui prouve que cette guerre et les S, c'est de la grosse merde.

Le Ranker, au final, il a aucun pouvoir sur nous. C'est le plus fort ? On est les plus nombreux. Faut qu'on arrête de se battre les uns contre les autres, et qu'on la lui mette profond. Ouais, je le dis haut et fort ; j'emmerde le Ranker et sa pseudo-classe. J'emmerde les S et leur domination à la con. J'emmerde la guerre et tous ceux qui y participent.

Aujourd'hui, exceptionnellement, j'vais me permettre de juger deux ou trois personnes ; leur expliquer le principe – et peut-être leur faire comprendre que j'peux être aussi conne qu'eux, même si on dirait pas je sais. Honneur aux demoiselles, commençons par la susnommée Noëlle de Castellane.

C'est une des petites dont je parlais auparavant. Une qui s'est retrouvée au milieu de quelque chose qu'elle ne comprenait pas, d'un conflit contre lequel elle voulait peut-être se battre. Imaginez que vos conneries arrache le sourire de ce petit bouton de joie, vous vous en foutriez ? Okay, vous pouvez vous bouffer entre vous si vous voulez, mais laissez les autres en dehors de ça. Démerdez-vous entre rageux.

Pour continuer sur ma lancée, parlons de ce cher Oswald, adoré de tous – je dis pas que moi je le déteste, je partage juste pas ses opinions – écoute mon grand, tu m'as l'air assez égocentrique pour t'idolâtrer tout seul, alors j'imagine que c'que j'vais te dire changera pas grand-chose. Mais ouvre les yeux et regarde ce que tu provoques. Tu fais en sorte que les gens autour de toi se haïssent pour être plus aimé, et tu attises la flamme de tes camarades. T'as que ça à faire ? Briser le monde autour de toi ? Tu sais qu'un jour ça te retombera dessus, mais on dirait que tu t'en moques. Alors j'vais pas te forcer à devenir agréable, mais tu devrais réfléchir à deux fois avant de t'attaquer au pensionnat entier. Ca t'arrivera au travers de la gueule un jour ou l'autre.

Je m'arrête là pour l'instant, c'était deux exemples ; le bon et la brute, disons. La prochaine fois, on aura peut-être un truand.

Bref, je m'attarde pas là-dessus. Passons à autre chose... Tiens, vous avez du voir le Mur des cons ? Franchement, ça m'a fait rire. Il a raison et tort en même temps, et c'est probablement le roi de ces cons qui a affiché ça. Il a raison parce que les surnoms sont super bien choisis, et il a tort parce qu'ils sont pas les responsables. Mais j'me répéterais pas là-dessus, j'ai déjà dis qu'on l'était tous, non ? Bougez vos miches et agissez, putain.

Oh et notre petit Punisher, c'est une offre, non ? Une séance de sm avec un inconnu peut-être masqué, qu'est-ce que c'est excitant, mnh. C'est dommage, je suis pas une adepte de ce genre de pratique. Enfin breeeef. RED et RTP, ça sent la fin. C'est marrant, le dernier survivant sera le moins violent ; apparemment, moins t'en fais, plus longtemps tu vis. J'vais hiberner maintenant, je pense.

Voilà voilà, c'est la fin de notre deuxième entrevue. J'ai rien de plus à ajouter, mon offre d'expression tient toujours.