Don't fuck with the Queen B #Billie, Nolly

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So babe, d'ont fuck with the Queens B

petit rp avec les divas billie et noly

Le silence, le noir, le froid. Le claquement des gouttes d'eau contre le rebord de l'évier, le sifflement du vent à travers les fenêtres, et toi Apolline, le souffle court, qui tente de ne retenir un cris de frayeur. Tout va bien, tout va bien.

Ce n'était qu'un pion chargé de faire une ronde nocturne, ce n'était rien. Mais il était parvenu à vous faire frôler la crise cardiaque, vous entraînant dans un marathon en talons aiguilles. Trois filles errantes dans les couloirs, rien de suspicieux, et pourtant; la conneries vous était monté à la tête au point de faire de cette nuit le plus grand défis de toute votre vie. Sauf pour toi Apolline, parce que tout le monde sait parfaitement qu'une enfance avec Gautier comme cousin n'en serait pas une sans vos bêtises continuelles. Mais ça, c'est une autre histoire.

En tête du groupe, tu t'étais précipité contres les lourdes portes battantes du self, manquant de les arracher du mur, déclenchant l'alarme en toute classe et délicatesse. Le bruit irritant de cette dernière te fit grimacer. Tu écrasait alors ton poing droit contre le boitier de cette dernière qui s'éteignait immédiatement. Tu soupirais ensuite, soulagée, alors que tes copines semblaient encore sous le choc de la vision d'horreur sur laquelle vous étiez tombées. Tu leurs jetais un regard hésitant, avant de pouffer de rire. "Je savais que ce pensionnat était glauque, mais de là à surprendre un partouse entre pions.." avant d'exploser pour de bon, te bidonnant à chaque fois que tu repensais à la scène. Tu regagnais difficilement ton calme, avant d'entendre des pas provenant des couloirs. Sans l'once d'une hésitation tu cherchais une issue, pointant rapidement ton doigts vers la porte des cuisines. Là, c'était un tout autre scénario. Piégées, vous osiez à peine bouger. Et toi Apolline, tu frissonnais à chaque vibration des fenêtres.

"Eh bah.." Tu arquais un sourcil, regardant Billie en haussant les épaules. Aucun signe de présence. Tu t'avançais doucement vers la porte, avançant la main vers la poignée. Tu inspirais profondément. La concentration, le courage; c'est bien ce qu'il te manquait pour tenter de faire face au pion, surtout à cette heure-ci. Mais prenant ton courage à deux mains.. tu fermais la porte à clef et allumais la lumière en hurlant "BOUYA CHAKA !". La classe, disais-je, et la délicatesse de sortir une blague aussi merdique dans un moment pareil relevait de la débilité extrême.

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Queens B, Bitches.

Aujourd'hui tu sais que tu vas t'amuser. Tu sais que ce n'est pas vraiment autorisé de traîner dans l'école à cette heure. C'était une idée d'Apolline, et tu vous vous étiez retrouvées avec Nolwen aussi à glousser en gravant des conneries sur les tables. Tu aurais bien aimé finir d'écrire "les arc-en-ciels c la vie si si" sur le bureau, victime du jour, mais c'était sans compter la curiosité. Et tu aurais bien aimé ne pas être allée regarder d'où provenaient les bruits qui résonnaient dans les couloirs. Tu étais habituée à voir les surveillants ensemble, juste que tu aurais préféré ne pas voir précisément les surveillants dans d'autres surveillants. Tu aimes les bruits de talons qui claquent sur le sol, tu aimes entendre les rires autour de toi, tu as cette sorte d'adrénaline qui pulse dans tes veines et qui n'arrive que dans ce genre de situation. Tu échanges ces regards amusés durant la course. Et tu retiens ce rire, tu as ce stress mais tu as aussi très envie d'exploser. Surtout quand Apolline fonce dans les portes. Tu aimes Apolline pour ça, elle te fait toujours rire, surtout quand elle bourrine. Tu lances un arc-en-ciel derrière toi, au cas où un surveillant vous suivrait, histoire de le déstabiliser et l'éloigner de vous.

Les cuisines, vous êtes enfermées là et tu finis par exploser, tu laisses cours à ton hilarité, tu échanges un regard complice avec Nolwen, les larmes aux yeux. C'est plus calme maintenant, mais tu as envie de continuer à faire des conneries, tu n'es pas prête à t'arrêter en chemin. Mais avant ça : le frigo, courir ça creuse. Tu ouvres en grand l'objet à la recherche de quelque chose à manger, ce que tu ne trouves pas. Alors tu ouvres tous les placards.

- Aaaaah j'ai faim. Mais. Quand même, ils s’éclatent les surveillants le soir hein.

Un autre accès de rire, cette image ne quittera plus ton esprit, à vie. Ah, enfin un paquet de gâteaux que tu t'empresses d'ouvrir et une fois trois pépitos dans la bouche tu le lances à la plus proche de toi. Tu continues ton inspection minutieusement, avant de tomber sur la farine.

- HEY si on faisait un gâteau ou un truc.

Un truc oui, quoi on en sait rien mais un truc. Allez les filles on fait un truc, avec de la farine. Et des œufs, tu as bien vu des œufs dans le frigo, encore ouvert, béant, oups.

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Don't fuck with Queens B

With Billie & Apo

Y a un truc franchement pas logique avec toi. En journée tu fais tout pour te barrer des salles de classe mais la nuit, ça te gêne pas d'y retourner pour y graver tout ton love sur les tables non non. T'es sérieusement dure à comprendre tu sais? D'accord c'était encore une idée farfelue d'Apo mais on ne peut pas dire que tu te soies faite prier pour accepter, n'est-ce pas?
T'aurais bien aimé finir ton dessin, t'avais mis du temps à le faire parce que dans le noir, on voyait pas grand chose. Bah tu sais, c'est un peu le principe du noir quoi, on est pas supposés voir. La nuit on est supposés être au chaud dans son lit et rêver de d'arc-en-ciels et de licornes en peluches. Mhhh bon les licornes c'est discutable, c'est plus pour ceux qui ont fumé un peu de trop de substances politiquement pas correctes, et les arc-en-ciel t'as Billie pour ça. Enfin, la nuit, c'est plus la fête.
Bref. Tout ça pour dire que ton dessin, ça t'énerve de ne pas l'avoir fini, c'était un joli coeur avec écrit FASHION PLZ sauf que tu as pas eu le temps de mettre les ailes d'ange au coeur, que tu en veux beaucoup à ce maudit pion qui te casse les...ne soyons pas vulgaires, c'est la nuit, c'est la vie, profitons à fond!

Courir dans les couloirs, la respiration hachée, avec cette sensation d'excitation et de peur d'être découvertes, tu adores ça. Et alors que tu profitais de ce moment, t'as d'un coup Apo qui se propulse contre la porte des cuisines, en mode warrior BANZAAAAIIIII ou un autre truc tout aussi incompréhensible. Tu soupires. Ça, tu réussiras pas à le modifier. Déjà que t'as pas réussi chez toi (chut c'est un secret) alors sur Apolline c'est encore moins gagné...
Tu rentres dans les cuisines, et là, enfin protégées, tu t'autorises enfin à éclater de rire. Ça faisait bien dix minutes que tu te retenais, te mordant la langue, par peur d'être découverte. Et puis faut l'avouer, Billie elle est tellement naturelle et sans gêne, elle commence à se servir dans les placards et tout, s'empiffre de Pépitos et te balance le paquet que t'attrapes au vol, comme une boss azyyy. Tu te tâtes la moitié d'une seconde, est ce que ces 75 calories me seront néfastes? Allez un petit écart dans la vie, t'iras à la salle de sport demain en contrepartie.

D'un côté t'as Billie qui propose à la cantonnade de faire un gâteau, qui sort la farine et la levure et tout le tralala. Tu la rattrapes, t'ouvres tous les placards puis tu commences à t'agacer en mettant les poings sur les hanches.

Fais chier mais il est où le sucre? Ils ont tout bouffé les profs ou quoi?
Tu le trouves enfin, sur le plan de travail, devant tes yeux. Tu te marres toute seule parce que franchement ma pauvre fille, t'es stupide parfois.
Tu doses le sucre pour pas qu'y en ait trop, qu'importe le gâteau faut pas non plus exagérer avec les kilos en trop! Tu le mets dans un petit bol et tu ramènes tes fesses vers là où est Billie pour le lui donner.
Sauf que comme tu fais jamais attention, tu rentres en pleine collision avec Apo, qu'avait rien demandé la pauvre. Tu vois la mare de sucre par terre et tu ris. Puis tu relèves les yeux, croise son regard et voit ses habits tous poussiéreux de sucre, et en voyant son air limite choqué, tu ris tellement que t'es pliée en deux, les mains sur le ventre.

Billie... tu hoquètes entre deux crises, ramènes une carotte...vient on transforme Apo en...hahaha....bonhomme de neige hahahaha

C'est pas drôle tu le sais, mais t'es tellement shootée à l'adrénaline qu'on te dirait n'importe quoi tu rirais.

@destiny.

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Merry christmas babe

on tente de faire un gâteau

En te lançant là dedans, tu savais pertinemment que tu n'en sortirais indemne. Mais au moment même où Nolly se retournait en direction de Billie, tu sentais la grosse connerie arriver. Forcément, c'est sur toi que ça tombait. Manque de bol, elle vint frapper ton épaule de plein fouet, répandant le sucre qu'elle tenait dans un nuage opaque. Très artistique venant de Nolly et ses miracles, mais pour ne pas recevoir de particules dans tes yeux, tu fermais tes paupières dans une grimace digne d'un chaton frustré. Lorsque tu rouvrit les yeux, tu tomba nez à nez avec une Nolly pliée de rire, qui avait du mal à te regarder en face. La triste vérité, c'était qu'à présent, tu était couverte de sucre. Telle un bonhomme de neige.

Au début, tu comprenais pas trop ce qu'il venait de t'arrivait. Tu sentais que le haut de ton crâne était lourd, que le dessous de tes chaussures grésillait, et que des millions de grains se faufilaient sous ton t-shirt. Tu attrapais alors une des poêles suspendues au dessus de la cuisinière pour regarder ton visage dans le reflet. C'est dans ces moments là, que n'importe quelle fille digne de ce nom hurlerait, en pleurant les heures qu'elle avait passé à ses pouponner. Toi, tu riais nerveusement, avant de te tourner vers Nolly, prête à prendre une revanche.

"C'est noël avant l'heure ?" Tu te jetais alors sur la dévolue, poêle en main, la coursant dans la cuisine sous le fou rire de Billie. "TAYO TAYO !" Hurlais-tu, secouant l'instrument de torture dans toues les sens, cassant de ci et là les portes des fours. Une chose était sûre : si les cuisiniers étaient dans l'incapacité de faire des lasagnes, tu connaissais une personne qui allait t'en faire baver. Tu t'arrêtais alors, jetant un regard intéressé au frigo. Sourire au coin des lèvres, tu posais la poêle sur ton épaule, et ouvrait se dernier. "Pour faire un gâteau.. Il faut des oeufs non ? " Tu sentais le regard que Billie et Nolly échangeaient, alors que tu attrapais la boîte, ricanant. Là, sans qu'elle ait pu faire quoi que ce soit, tu jetais le pauvre ovule de poule sur Nolwenn, qui ne pouvait esquiver. Vu comme ça, c'était plus gore que ça le paraissait.

Quand à Billie ? Ta tendre billie. Tu n'allais pas la laisser s'en tirer aussi facilement. La loupant volontairement, tu commençais par jeter deux oeufs. Puis la boîte entière, avant de te planquer derrière le plan de travail central. Plus aucune munition, c'était mauvais, d'autant plus que ton rire résonnait dans la cuisine, aussi brutalement que des coups de tonnerres. Mais très de plaisanterie, tu baissais tes yeux sur ce qui semblait être.. Le pull de Nikolaï tâché d'une épaisse mixture. "NOOOOOON !"

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The cake is a lie

La soirée n'était déjà pas bien partie pour être quelque chose de sérieux mais là, plus ça allait plus ça empirait. En même temps avec Apolline, Nolwen et toi il ne fallait pas s'attendre à un dîner burritos, tacos et tequila. Enfin, peut être tequila. Vous étiez bien rayon nourriture mais ça évoluait plus en reconstitution de la seconde guerre mondiale version sucre et oeufs qu'en dégustation paco loco carlos. Tu n'arrives plus à contrôler ton rire, tu te tortilles sur tes talons aiguilles, ayant à peine le temps d'avaler la purée de pépitos dans ta bouche. Il y a des larmes d'hilarité dans tes yeux quand Noly éclate par mégarde le paquet de sucre sur Apolline et son évocation de carotte ne réussit qu'à t'arracher une nouvelle crise de rire.

- Attends... Je. Hou Ahahah. Je vais te chercher ça.

Tu ouvres de nouveau le frigo, pas de carotte mais tu as trouvé une tomate, ça devrait faire l'affaire non ? Tu approches d'elles deux alors qu'Apolline se met à courir et ne se tape toutes les portes de fours sur son passage. Tu te tiens le ventre, pliée en deux à moitiée appuyée sur Nolwen pour réussir à tenir encore debout. Les cris de guerre d'Apolline ne t'aide pas à te calmer et tu essuies tes yeux, posant la tomate sur un plan de travail. Tu tentes de reprendre ta respiration en continuant de fixer Apolline et sa course folle, poêle à la main.

- Apo, pose ça tu vas finir par te...

Et les œufs commencent à voler et atteignent Nolwen en pleine figure. Tu hurles littéralement de rire en voyant la substance visqueuse dégouliner sur la jeune femme. C'était un joli tir et tu sens que ce gâteau ne va jamais se faire. Tu vois Apolline saisir deux nouveaux œufs et tu sens la grosse connerie arriver, arriver sur toi précisément. Elle te rate, tu sais très bien qu'elle le fait exprès et ta bouche forme un O parfait tandis que tu fronces les sourcils, faussement intimidée.

- Apo je te préviens si tu... AH. Ahahaha, noooooooooooon.

Pour l'instant tu ne pensais pas à tes cheveux, tu ne pensais pas à tes vêtements, tu ne pensais qu'à te lancer dans ce jeu. Tu te jettes donc à moitié à plat ventre entre deux plans de travail, rampant jusqu'au prochain placard où tu attrapes un paquet de farine que tu saisis à deux mains avant de le secouer en l'air, aspergeant aussi bien Nolwen qu'Apolline, coincée derrière sa console, que tu as repérée grâce à sa lamentation.

- PRENEZ ÇA.

Hors de question que tu t'arrêtes là, profitant de l'anarchie générale, pliée de rire, couverte de farine et d'oeufs toi même tu coures vers le frigo que tu laisse ouvert pour saisir deux bouteilles de lait. Tu étais bien partie pour retourner à ta planque mais les grains de sucre font crisser tes talons sur le sol tandis que tu t'étales lamentablement dans un magnifique "OH PUTAIIIIN". Sous l'impact non seulement le lait s'est renversé partout par terre mais en plus tu as inconsciemment déclenché ton pouvoir. Des arc-en-ciels dans tous les sens, c'est disco party dans les cuisines tandis que, face contre terre, ton hilarité fait des bulles et manque de te noyer dans l'unique centimètre de lait renversé. Tu ris tellement que tu ne trouves même pas la force de te tourner sur le ventre.

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Don't fuck with Queens B

With Billie & Apo

Tu riais tellement, malgré toi bien sûr, que juste regarder Apo c'était impossible. Parce que tu levais les yeux vers elle ton fou rire repartait de plus belle. Elle était toute pleine de sucre, partout partout, elle avait bien l'air maligne. Puis Billie, elle était pas mieux, elle cherchait la carotte partout dans la cuisine. Un bonhomme de neige avec une poêle en guise de miroir on aura tout vu! Tu reris de plus belle, parce que ça te rappelle un poème étudié en cours de français au collège, avec un poële et un bonhomme de neige. Le bonhomme il fond après, comme de la glace pfiouuuuuuuuuu bing bang disparu! Tu fais même pas attention que c'est pas le même poêle dont on parles, tu rigoles trop de ta comparaison.

Normalement, lorsqu'on est poursuivie par une folle furieuse qui cogne les fours avec une poêle qui gueule TAYO TAYO (la folle pas la poêle), une casserole, qu'importe un ustensile de cuisine à la main, on court en hurlant. Toi non, tu cours en hurlant, de rire, sauf que tu cours pas vraiment, tu fais des ronds autour de la cuisine. Des ronds tellement vite qu'à un moment tu trébuches sur un reste de sucre au sol et que tu te rattrapes de justesse au rebord. Fail monumental, que personne n'a vu heureusement. La première fois de ta vie que tu trébuches en talons, ça ne doit plus se reproduire.
C'est là que t'imagines Apo avec des longs longs cheveux blonds, trois fois plus féminine qu'avant. En mode copie de Raspunzel et tout le titoum avec la poêle et toi t'es Flynn Rider. En version sexy canon hein. Puis tu te remarres parce que tu penses trop de conneries à la fois.

Penser, c'est mal. Penser à des choses stupides encore plus. Parce qu'on est doublement moins attentifs. Et que sans même avoir le temps de réagirm tu t'es pris un oeuf dans la figure. Tu observes fixement tes cheveux emmêlés tous collés de substance gluante jaunâtre, et tu entraperçois au loin Billie avec un paquet de farine dans les mains. Again, t'as pas le temps de réagir.
Non toi tu réagis pour les oeufs ET la farine en même temps, deux minutes plus tard, une fois que le choc est retombé. Ça ressemble à un cri d'hystérique, le hurlement d'une femme témoin d'un meurtre, le gémissement d'un enfant qui va se mettre à chialer dans trois, deux, un...

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

À ce moment là, tu t'en fous que Billie se soit ramassée sur ton sucre. Tu t'en fous des arc-en-ciels pétillants qui t'explosent la rétine. Tu t'en fous d'avoir probablement réveillé tout le pensionnat. Tu t'en fous si on te donne 12 heures de colle. TES CHEVEUX. TES VETEMENTS. Tout est dégueulasse, collant, visqueux, affreux.
Puis t'entends un grésillement, une détonation, puis PAF plus rien. Une curieuse fumée grise s'échappe du grille-pain. Tu vois les yeux de Billie et d'Apo braquée sur toi. Ben ouais quand tu t'énerves tu te contrôles pas, du coup tout ce qui est chargé d'électricité autour de toi ça explose.
Rapidement, une idée germe dans ta tête, et tu retrouves la patate. Vengeance Tu affiches un sourire machiavélique, tu te concentres un peu, et les spots juste au-dessus des têtes des filles explosent. Surcharge d'électricité. Toi, tu te régales de les voir sursauter, ça leur apprendra.
Puis avec un grand rire sadique, tu les refais marcher, puis réexploser.

Pas touche à mes cheveux les bitchs c'est clair? tu lances, te voulant menaçante, mais tu fail lamentablement parce que tu recommences à rire.

@destiny.

Spoiler:

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Merry christmas babe

on tente de faire un gâteau

Tu hurles, tu pleures; tu tentes de contrôler la crise d'asthme qui écrase tes poumons sans aucune pitié, doublant ton fou rire d'un sifflement horrible. Tu tombes à même le sol, te cramponnant le ventre lorsque ton regard croise la scène horrible, où Billie se prend le vol le plus monumental du siècle. Glissant sur un tas de sucre encore intact, elle repeint les murs d'un litre de lait. S'il ne s'agissait que de ça, tu aurais finit de rire Apolline. Mais lorsqu'un arc-en-ciel percute de plein fouet ton visage, tu ne te doutais pas qu'un jour, tu puisse manger autant dans la gueule. Tentant de te relever, le corps couvert d'une multitude de couleurs, tu te cramponnes aux meubles, à moitié sonnée. Tu te sens prête à prendre ta revanche, mais lorsque tu parvient à rouvrir les yeux, c'est les lampadaires qui explosent. Tu hurles, mais cette fois de peur, parce que tu as horreur de ça. Les éclairs, c'est comme les orages : c'est vraiment pas ton truc. Alors tu lances un regard mauvais à Billy, qui comprend sans doutes que là, t'auras autant de délicatesse qu'un rhinocéros fonçant dans un arbre. Et tu te jettes sur elle.

Lourd silence. Puis ton rire qui s'accentue de plus en plus, avant de finalement exploser dans un concerto digne de tchaïkovski. S'il y a une chose que tu sais faire Apolline, c'est mettre en colère les filles; surtout les vraies filles. Alors quand tu étales finalement tes mains recouvertes d'une texture étranges dans les cheveux encore pâteux de Nolly, recouvrant par la même occasion une partie de son visage, c'est la quatrième guerre mondiale qui est déclarée.

Anticipant toute tentative de défense, tu te relèves rapidement, ôtant tes talons. De toute façon, à cette heure-ci, ils ne te servent plus à grand-chose; tu as déjà dépassé ton quota de féminité pour la journée. Alors tu n'attends pas, et tu te lances vers Billie, lui sautant dessus "TOUT LE MONDE A TERRE" mais manque de pot, ton pieds dérapes sur une flaque d'oeuf. Tentant de rattraper le coup, tu pars en moonwalk, puis tu te met à faire du sur-place, avant de finalement partir en arrière. "MERDE BILLIE VIENS.." Mais c'est déjà trop tard, sous le choc de l'impact, le sol se fissure.Tu grimaces, retenant tes larmes. Tu souffres. Putain que tu souffres.

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The cake is a lie

Le cri de Noly te fait sursauter et te fait presque te noyer dans le lait par tarre tandis que tu relèves ta figure toute blanche du sol pour fixer tes prunelles sur elle. Tu pouffes tellement fort que ton corps a des spasmes d'hystérie. Bon ok, c'est pas drôle, elle a l'air paniquée la Noly mais la voir dans cet état pâteux ne peut que provoquer encore plus ton hilarité. Jusqu'à ce que tu prennes en compte tes propres cheveux, autour de toi. Des filaments roses et violets qui baignent dans la farine, les oeufs et le lait renversé. tes yeux s'agrandissent dans une soudaine poussée de lucidité. "AAAAAAAH" est la seule chose qui sort de ta bouche, contemplant le désastre capillaire qu'est devenue ta tête. Tu fais la moue, ta bouche en cul de poule et tes yeux affolés. Mais tu es un peu hors de tout ça au fond, c'est ton caractère c'est comme ça, toujours souriante. Féminine, mais souriante et c'est justement Apolline qui t'offre la distraction parfaite, elle se relève et tu découvres l'étendue des couleurs de l'arc en ciel sur elle. Ton fou rire est reparti.

- Oh t'en fait pas Noly chérie, je suis une experte niveau cheveux je te filerais un soin si tu veux. Apolline toi je vais te forcer à en faire un aussi, parce que même si les œufs sont très bons pour les cheveux, la farine je ne suis pas sûre.

Tu rigoles, toujours, mais à moitié, un jour tu la coinceras vraiment pour lui appliquer un masque. Tu te relèves toute dégoulinante avant de faire un bond quand les lumières au dessus de vous s'éteignent brusquement, lorsqu'elles se rallument tu jette un regard amusé à Noly, si elle veut se la jouer comme ça tu es partante. Apolline réagit la première en se jetant sur Noly, déclenchant une nouvelle vague de rire. Tu te tiens le ventre à force de rire, tu te concentres et tu les entoure d'arcs en ciel de taille différentes, évitant leurs yeux pour ne pas leur faire mal non plus, ça brille dans la cuisine. Tandis qu'Apo est occupée à étaler de la pâte dans les cheveux de Noly tu t'approches derrière pour lui verser sur la tête le fond de lait présent encore dans la bouteille avant de t'enfuir à toute jambes, hilare. Mais Apolline a déjà ôté ses talons et était en passe de ta rattraper quand elle effectue une glissade qui mériterait de figurer dans le livre des records.

Entendant son cri tu arrives à lui saisir la main mais elle tombe quand même, t'entraînant dans sa chute dans des cris aigus. Tu tombes à moitié sur Apolline, tu n'a donc pas trop mal mais le bruit sourd qui a retenti t'inquiète quand même un peu. Tu glisses à quatre pattes, tu retombes sur Apo avant de te redresser, assise par terre juste à côté d'elle et de voir les fissures du sol.

- Merde Apo ça va ?!

Quand tu vois qu'elle à l'air d'avoir mal mais qu'elle n'est ni inconsciente ni gravement blessée tu laisse échapper un gloussement, "talant de la pâte sur le visage d'Apolline encore par terre.

- NOLY ! Apolline elle a réussi à fissurer le sol !

Et tu ris de plus belle.

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Don't fuck with Queens B

With Billie & Apo

T'as juste envie de toutes les faites souffrir là. Parce que tes cheveux, c'est du sacré. En plus, tu t'es refait une coloration brune y a pas longtemps. Les cheveux roses, les cheveux violets, les cheveux verts, bleus, t'as déjà tout fait. Tu changes tout le temps, on te prend parfois pour une extraterrestre, mais tu t'en fous, parce que on t'aime tellement que on oublie ces détails après. Quoiqu'il en soit, tout ça pour dire que est cheveux, fallait pas y toucher.
Alors que Apo est par terre, faisant jenesaisquoi avec le sol - tu cherches même plus à savoir ce que les gens traficotent avec le sol avec le temps - et se foutant de ta pauvre mine déconfite, Billie elle, est déjà bien plus sympa. Elle te propose un soin pour les cheveux et tout, au moins elle compatit à ta peine. Même si des soins pour les cheveux, c'est pas ce qui manque dans ton armoire à pharmacie. Oui dans l'armoire à pharmacie, l'est où le problème? Par définition, une armoire à pharmacie ça contient tout ce qi a trait à l'urgence. Donc des gloss de secours, un eye-liner, un crayon, des soins pour les cheveux pour les cas désespérés comme celui-ci, et quelques tubes de crèmes pour les mains et la peau. On sait jamais.
Sauf que l'armoire à pharmacie est dans ta chambre nigaude.

Tu ne sors de tes pensées que lorsque tu sens un truc bien gluant bien pâteux dans tes cheveux déjà tout sales. Tu te retournes, vois le sourire d'Apo, passe une main dans tes cheveux et la retrouve collée à une pâte bizarroïde. Tu lui lances le regard *toi ma grande, t'es morte ennemie number one* mais alors que tu t'apprêtais à te jeter sur elle, tu te retrouves encerclée de joulis arc-en-ciels. OOOHHH PEACE AND LOVE NO VIOLENCE DES ARC EN CIELS. C'est fou l'effet qu'ont les arc-en-ciels sur toi tu ne trouves pas?
Tu regardes à nouveau Apo, mais elle est déjà en train de courir autour de la cuisine après Billie. Tu prends le parti d'aucune des deux, tu te contentes de regarder le massacre en faisant parfois sauter deux ou trois plombs, histoire de les déconcentrer.
Mais même si tu es furax contre elles, tu réprimes tout de même l'arrêt cardiaque en voyant Apo' tomber à la renverse sur le sol, entraînant Billie avec elle dans sa chute. Rapidement, tu te relèves et te précipites vers elles. Mais lorsque tu les vois mortes de rire, Billie tartinant le visage d'Apolline avec la pâte, se moquant qu'elle ait fissuré le sol, tu exploses de rire. Plus un rire de soulagement.

La fête peut recommencer. Tu trottines vers un placard , l'ouvre grand et attrape un pot de beurre de cacahuètes. Puis tu te diriges vers le frigo et prends la confiture. Mais qu'est ce que tu vas encore nous préparer?
Tu prends un bol, une cuillère, tu mélanges les deux. T'obtient un truc bien dégueu. Tu sens qu'elles t'observent, intriguées. Elles vont pas tarder à venir à l'assaut pour t'avoir. Eh ben non, tu as ton arme maintenant.
Tu caches ton bol derrière ton dos, croisant les mains, et affiches un grand sourire angélique. T'es pas crédible du tout.

@destiny.

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So babe, d'ont fuck with the Queens B

petit rp avec les divas billie et noly

Quelle mascarade. La scène qui se déroulait sous tes yeux battait de loin toute les vidéos awesome qui se diffusaient sur le net. Avec un scoop pareil, toi, tu rendrais hilare la moitié de Prismver. Surtout s'ils voyaient la tête que tirait Nolly, lorsque tu étalais tes mains dans ses cheveux. Surtout si Gautier voyait la tête que tirait Nolly. Rien qu'en y pensant, tu pouffais de rire. Ça égalait de loin celle que tu fis, lorsque Billie t'étala sa main immonde sur le visage. Comme si une gamelle sur le carrelage, c'était pas suffisant ? Elle elle se marrait. "Erk." Déglutis-tu. Même la mixture que préparais Nolly semblait plus appétissante que le soin que Billie leur promettait. Les textures gluantes sur le crane, c'était vraiment pas son kiff.

Attendez une seconde. Mixture ? Ça c'était très mauvais signe. Apolline tourna rapidement la tête vers Nolly. "Ooooh nooon.." La menaçais-tu, alors qu'elle remuait le tout, souriante "Noooon.." Continuais-tu. Sois tu continuais à l'avertir, soit tu te préparais à une quelconque attaque surprise. Quelque part, tu te sentais forcé de la laisser prendre sa revanche. Parce que Nolly sans revanche, c'est plus Nolly. Et qu'au fond, tu l'adorais. Du coup, tu regardais Billie, pour lui lancer un regard complice. En moins de temps qu'il ne t'en fallais, tu attrapais les couvercles des poubelles, et retournais une passoire pour t'en servir de casque. Louche en main, tu ramassais grossièrement les résidus étranges qui gisaient au sol, créant une véritable catapulte. La guerre était déclarée. Tu attendais le feu vert de ton capitaine pour attaquer. Et tu fonçais.

Visant d'abord pour être sure de la toucher, tu lançais des boulettes de crasse un peu partout. "ALLER BILLIE, A L'AUSSAUUUUUT ! " tu glissais de nouveau dans un freestyle des plus phénoménaux. Cette fois, tu fonçais sur Nollie, fesse contre sol, couvercle de poubelle face à toi. Ô Nolly. Apolline t'aime. Ne l'oublie pas.

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